Avec la découverte des squelettes dans un supermarché de Paris, c’est aussi l’occasion de parler des dernières découvertes archéologiques dans cette grande ville. Car comme tout le monde le sait : Paris ne s’est pas construit en un jour, il y a beaucoup d’histoire sous les pieds des Parisiens
Nuage
Avant les squelettes sous le Monoprix : les dernières découvertes archéologiques à Paris
Drôle de découverte sous le Monoprix du boulevard Sébastopol…Photo : Denis Gliksman / Facebook – Inrap
ARCHEOLOGIE – Le lancement de travaux à Paris, sur un site aussi banal qu’un Monoprix, peut révéler des surprises, à l’image des squelettes exhumés vendredi sous le magasin de Réaumur-Sébastopol (2e). L’occasion pour metronews de revenir sur les découvertes archéologiques dans la capitale ces dernières années.
Une pirogue sous le musée du quai Branly
Longtemps infructueuses, les fouilles lancées en 2002 sur le chantier d’édification du musée du quai Branly ont révélé la présence d’une pirogue et d’un ponton. D’une longueur de près de 7 mètres, cette embarcation est formée d’une seule pièce de bois. Cette découverte a permis de confirmer la présence d’un ancien chenal actif de la Seine situé en aval de la ville antique
Restes de la pirogue découverts sur le chantier du musée du quai Branly (7e).Photo : Blondine Lecomte-Schmitt/Inrap
Le premier Parisien retrouvé dans le XVe ?
En 2008, des chercheurs de l’Inrap (Institut de recherches archéologiques préventives) exhument les traces de la présence des derniers chasseurs-cueilleurs de la préhistoire. Enfoui sous le chantier d’un tri de collecte sélective, rue Henry-Farman, ce site est le premier fouillé pour la période Mésolithique (9000-5000 avant notre ère). Silex taillés, fragments d’os d’animaux, restes de foyer, témoignent du passage de nomades qui ont très probablement établi des bivouacs de quelques jours à plusieurs semaines sur les berges de la Seine. Plus extraordinaire encore, le site a dévoilé les restes d’un ou deux humains les plus anciens découverts dans la capitale.
Un silex retrouvé dans le XVe sur un site archéologique où les vestiges humains les plus anciens jamais retrouvés à Paris ont été découverts.Photo : Denis Gliksman/Inrap
Des témoignages médiévaux sous le collège des Bernardins
Le vaste chantier de consolidation du collège des Bernardins (5e), parmi les édifices médiévaux les plus importants de Paris, entrepris en 2003 a permis de mettre au jour des vestiges du Moyen-Age. Outre la présence d’éléments permettant d’affirmer la présence d’ateliers de potiers à Paris à cette époque, les recherches ont dévoilé plusieurs pierres tombales, dont celle du moine Gunther de Schwartzburg, fondateur de l’abbaye de l’aumône en Thuringe, l’une des premières fondations de l’ordre cistercien, mort en 1306.
Les importants travaux entrepris sur le site du collège des Bernardins (5e) ont permis de mettre à jour plusieurs pierres tombales datant du XIVe siècle.Photo : AFP
A la recherche du cœur de Paris
Les travaux entrepris en 2013 au niveau de la préfecture de police de Paris, sur l’île de la Cité, pourraient clore un vieux débat sur l’emplacement exact de la Lutèce antique, le premier Paris. Alors que les textes de César situent la ville gauloise des Parisii sur une île, aucun vestige gaulois n’a été retrouvé, sur l’île de la Cité. Une absence de preuves qui accréditerait la thèse selon laquelle l’origine ancestrale de Paris se situe à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Même pas entendu parler de cette découverte ! Pourtant…çà s’est passé en France ?
j’ai vu un reportage sur le web .. sur ce sujet, il expliquait la suite pour savoir de quoi sont vraiment mort ces personnes .cela va prendre un certains temps
O.K …..Bizarre tout de même que la télé française n’y ait pas fait allusion …..
Je ne regarde plus les infos à la télé ou rarement, mais cette info je l’avais lu il à déjà quelques jours sur le Web de l’agence AFP.
C’est souvent quand il y a des travaux dans les villes que l’on trouve des vestiges des temps anciens, c’est un peu logique.