Parole d’enfant ► Marque page


Voilà un fiston qui à trouver un bon moyen pour retourner dans son rêve la nuit suivante
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Dernièrement, en essayant de réveiller mon fils pour aller à la maternelle, il m’a répondu, les yeux toujours fermés :

«Maman, je suis en train de faire un beau rêve… Mais c’est correct, je vais mettre un marque-page dedans pour pouvoir le poursuivre ce soir!»

Pourquoi avoir des chats au bureau nuit gravement à la productivité


Tous ceux qui ont un chat savent qu’il y a des moments qu’ils sont très accaparants. Alors imaginez, dans un bureau où il y a une dizaine de chats qui circulent librement. Impossible de rester concentré
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Pourquoi avoir des chats au bureau nuit gravement à la productivité

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – Poopy Cat

Il paraît que la présence des chats est apaisante… C’est vrai, sauf quand ils sont dix et mettent tout en oeuvre pour vous empêcher de travailler !

Une réalité à laquelle la firme Poppy Cat a décidé de nous confronter, en publiant une vidéo terriblement adorable.

« Chez Poopy Cat nous abritons en permanence des chats dans nos locaux. Ainsi nous pouvons développer des séances de tests et améliorer nos concepts avec la proche collaboration des utilisateurs finaux. Ils rendent heureux nos employés et nos visiteurs en garantissant les plus adorables des moments marqués de “aaaaaaaaaaaawwwww”.

Les chats exigent de leurs studieux humains une attention inconditionnelle. Si celle ci n’est pas accordée immédiatement cela peut engendrer de graves conséquences… Miaulement à travers le combiné, bloquage d’ecran ou sieste sur le clavier.Autant de comportements peu professionnels et qui empêchent la concentration ! » écrit l’équipe sur Youtube.

http://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Marcher sur la lune … Pour un maigre salaire


Le salaire d’un astronaute de la mission Apollo 11 n’était pas très élevé, il fallait avoir la piqure de l’espace pour aller sur la lune. Aujourd’hui, il parait que les astronautes américains quelque 80 000 est 170 000 dollars par année
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Marcher sur la lune … Pour un maigre salaire

PAR EVELYNE FERRON

Cette troisième mission spatiale à s’approcher de la lune à l’été 1969 a été assurée par trois astronautes qualifiés, bien entraînés, mais aussi intrépides! Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont quitté la Terre le 16 juillet 1969 avec pour mandat principal d’étudier et d’évaluer les possibilités et les limites d’une marche humaine sur la Lune, en plus de recueillir des échantillons de sol et de roches lunaires.

Une mission réussie pendant laquelle ils ont pu se poser sur le satellite de la Terre le 20 juillet et qui a permis le lendemain à Neil Armstrong de faire vivre au monde entier ce grand moment qu’ont été les premiers pas d’un homme sur la Lune.

« Un petit pas pour l’Homme, mais un pas de géant pour l’Humanité! »

Eh bien sachez que ces hommes ont été payés le même salaire que lors d’une journée normale sur Terre pour des officiers militaires, soit l’équivalent d’environ 8$ par jour! Ajoutez à cela des déductions sur ce salaire, puisque la NASA leur fournissait entre autres les nuits dans la navette spatiale! 

http://www.historiatv.com/

Douze scénarios sérieux de fin du monde


Rien n’est éternelle, un jour où l’autre, notre monde disparaitra, que ce soit par une catastrophe naturelle sur terre où bien dans l’espace, où encore provoquer par l’être humain. Plusieurs de ces risques pourraient être évités si nous prenions conscience des conséquences de nos actions
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Douze scénarios sérieux de fin du monde

 

Des «horloges de la fin du monde» affichées par Greenpeace à Hong Kong en 2007. REUTERS/Bobby Yip

par Eric Leser

Depuis l’origine des civilisations, les prophètes de malheur se sont succédés annonçant la fin du monde et la fin des temps souvent pour des raisons religieuses et à la suite de colère des Dieux ou de Dieu. Plus scientifiquement, une équipe commune de l’Institut pour le futur de l’humanité de l’Université d’Oxford et de la Global Challenges Foundation ont établi une liste des risques auxquels fait face l’humanité que résume le lui aussi très sérieux Financial Times.

Si la civilisation a disparu à un nombre presque infini de reprises dans de nombreuses fictions, cette question est totalement ignorée des gouvernements et des institutions.

«Nous avons été surpris de découvrir que personne n’a compilé une liste de risque mondiaux dont l’impact peut être considéré comme sans limites», explique le co-auteur de l’étude, Dennis Pamlin de la Global Challenges Foundation. «Nous ne voulons pas être accusés d’être alarmistes, mais nous voulons que les responsables politiques prennent conscience».

Le rapport commence ainsi par ces mots:

«C’est une évaluation scientifique de la possibilité d’une disparition, certainement, mais plus encore un appel à l’action construit sur le pari que l’humanité est capable de faire face aux défis et peut en faire des opportunités…».

La plupart de ces risques sont endogènes et liés au développement humain économique et technologique. L’évaluation de la probabilité de ces risques est complexe, notamment parce que bon nombre sont directement liés: un réchauffement climatique extrême et hors de contrôle peut créer un effondrement écologique et une déroute de la gouvernance dans le monde. Mais d’un point de vue général, l’ensemble des risques évalués représente une menace sérieuse pour l’avenir de l’humanité.

Stuart Armstrong de l’Institut pour le future de l’humanité de l’Université d’Oxford estime «qu’évaluer le risque d’extinction à moins de 5% serait bien trop optimiste».

-Conséquences inconnues

Un risque qui regroupe ceux auxquels nous ne songeons pas ou qu’il est absolument impossible de mesurer comme le fait d’envoyer des signaux à une civilisation extraterrestre qui viendra nous détruire. Probabilité: 0,1%

-Un impact d’astéroïde

Un astéroïde d’au moins 5 kilomètres frappe la terre en moyenne tous les 20 millions d’années. Il peut effacer en quasi totalité la vie sur terre. Mais nous faisons des progrès pour les repérer et peut-être pourrons-nous les faire dévier. Probabilité: 0,00013%

-Intelligence artificielle

C’est la menace apocalyptique la plus évoquée en ce moment. Personne ne sait quand une intelligence artificielle extrême pourrait prendre le contrôle de la planète et décider de détruire les humains. Du coup la fourchette de probabilité est très large.Probabilité: 0-10%

-Supervolcan

Une éruption envoyant des milliers de kilomètres carrés de cendres et autres matériaux dans l’atmosphère pourrait créer un hiver volcanique avec les mêmes effets que l’impact d’un astéroïde tueur ou d’une guerre nucléaire massive. Cela provoquerait une extinction de masse de la vie sur terre. Probabilité: 0.00003%

-Effondrement écologique

Un effondrement total de l’écosystème planétaire qui ne serait plus capable de nourrir une population de milliards d’êtres humains est un risque complexe à étudier. Il existe mais sa probabilité n’est pas mesurable aujourd’hui. Probabilité: inconnue

-Déroute de la gouvernance mondiale

Cette catégorie couvre notamment une gestion si catastrophique des affaires de la planète qu’elle précipite un effondrement de la civilisation. Là encore, la probabilité ne peut pas être estimée. Probabilité: inconnue

-Effondrement systémique

Cette fois-ci, c’est l’économie ou la société qui s’effondrent de l’intérieur provoquant l’anarchie généralisée et la disparition de la civilisation. Probabilité: inconnue

-Changement climatique extrême

Les modèles actuels et conventionnels de mesure du réchauffement climatique lié à l’activité humaine calculent qu’il pourrait représenter une hausse des températures pouvant aller jusqu’à 4 degrés celsius en moyenne. Mais une spirale hors de contrôle de réchauffement dépassant de loin les 4 degrés pourrait conduire à une famine planétaire, des révoltes et la fin de la civilisation. Probabilité: 0,01%

-Guerre nucléaire

Une guerre nucléaire entre les Etats-Unis et l’URSS était la plus grande peur de l’humanité dans la deuxième partie du XXème siècle. La menace est aujourd’hui réduite, mais avec la prolifération des armes nucléaires il y a toujours un risque de conflit majeur conduisant à un hiver nucléaire. Probabilité: 0,005%

-Epidémie mondiale

L’apparition d’une maladie apocalyptique combinant l’incurabilité, la mortalité, une capacité extrême d’infection et une longue incubation est une possibilité réduite mais réelle. Probabilité: 0,0001%

-Biologie synthétique

La création par la génétique de super organismes peut apporter énormément à l’humanité. Cela pourrait aussi tourner à la catastrophe avec la création de pathogènes ciblant les humains. Probabilité: 0,01%

-Nanotechnologie

La capacité de fabriquer des matériaux et des outils à une échelle atomique peut à la fois créer des technologies merveilleuses pour le progrès de l’humanité et des armes terrifiantes capables même de s’auto-répliquer. Probabilité: 0,01%

http://www.slate.fr/

Des armées de fourmis nettoient la Grosse Pomme


Ceux qui n’aiment pas les fourmis devraient pourtant apprécier leur utilité même dans les villes, car elles sont gourmandes et mangent tout aliments qu’elles trouvent dans rues, trottoirs. Elles sont en compétition avec les rats que si elles peuvent faire leur travail, elles pourraient, semble-t-il, limiter la prolifération des rats
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Des armées de fourmis nettoient la Grosse Pomme

 

Les fourmis de New-York sont utiles pour nettoyer les rues des déchets mais aussi pour limiter les populations de nuisible.  © François Gilson / Biosphoto / AFP

Les fourmis de New-York sont utiles pour nettoyer les rues des déchets mais aussi pour limiter les populations de nuisible. © François Gilson / Biosphoto / AFP

Par Ronan Dayon

Des chercheurs américains ont remarqué que les fourmis jouent un rôle important dans le nettoyage des déchets alimentaires dans la ville de New York.

NETTOYEUR. Les fourmis jouent un rôle important dans le nettoyage des rues et trottoirs de la ville de New York. C’est ce qu’a pu constater le Dr. Elsa Youngsteadt et ses collègues de l’Université de Caroline du Nord dans une étude parue dans la revue Global Change Biology.

60 000 hot-dogs en un an

Selon les experts, les arthropodes new-yorkais sont capables d’ingurgiter l’équivalent de 60 000 hot-dogs en un an

. »Cela met en évidence les services que rendent les arthropodes. Ils nous débarrassent de nos déchets », explique le Dr. Elsa Youngsteadt.

TEMPÊTE. Quand l’ouragan Sandy a frappé New York en 2012, les chercheurs menaient une étude sur les insectes urbains. L’année suivante, ils ont décidé de s’intéresser aux conséquences de l’ouragan sur le comportement des populations d’insectes de la ville.

Objectif : mesurer la biodiversité

Dans un premier temps, les scientifiques ont prélevé des spécimens d’insectes dans les rues et les parcs de New York. L’objectif était de mesurer la biodiversité des ces différents sites.

BIODIVERSITÉ. Ensuite, ils ont voulu mesurer quelle quantité de nourriture les arthropodes pouvait consommer. Et s’ils mangeaient plus de nourriture selon l’endroit où ils se trouvaient. L’hypothèse des chercheurs étaient que dans les lieux ou la biodiversité est riche, il y aurait plus de déchets alimentaires consommés

JUNK FOOD. Pour mesurer exactement la quantité de nourriture mangée par les arthropodes, les chercheurs ont placé sur les trottoirs et dans les parcs des restes de junk food. A chaque fois, un échantillon d’aliments a été mis dans une cage, de sorte que seuls les insectes puissent y accéder. Et l’autre échantillon à l’air libre, pour que tous les animaux atteignent les restes alimentaires. Au bout de 24h, les scientifiques ont récupéré la nourriture pour mesurer la quantité consommée.

La fourmi de trottoir est efficace

Les chercheurs ont donc découvert que l’ouragan Sandy n’avait pas eu de conséquence sur la consommation de nourriture par les arthropodes. Ce qui est surprenant car les sites étudiés ont été inondés pendant la tempête.

DÉCHETS. Plus étonnant, les scientifiques ont remarqué que les populations d’arthropodes des rues mangeaient deux à trois fois plus de déchets alimentaires que celles vivants dans les parcs, où la biodiversité est plus importante.

FOURMI. Selon le Dr. Youngsteadt, cela est dû au fait que l’espèce la plus commune dans les rues de New York est la fourmi de trottoir (Tetramorium). Cette dernière est particulièrement efficace pour nettoyer les déchets alimentaires en milieu urbain.

Entre fourmis et rats, la concurrence est rude

En comparant les quantités de nourriture consommées à l’intérieur et en dehors des cages, les chercheurs ont aussi remarqué que d’autres animaux comme les rats et les pigeons mangeaient les restes de junk food.

CONCURRENCE. Les scientifiques en conclut que les fourmis et les rats sont en concurrence pour manger les ordures des humains. Et que tout ce qui est mangé par les fourmis n’est pas disponible pour les rats.

UTILES.

« Les fourmis ne nous aident pas seulement à nettoyer nos villes, précise le Dr. Youngsteadt. Elles sont aussi utiles pour limiter les populations de rats et d’autres nuisibles. »

http://www.sciencesetavenir.fr/

Étude: la peau continue de souffrir des heures après le bronzage


Que ce soit les salons de bronzage, ou les expositions au soleil, il est nécessaire d’être prudent avec le temps le temps alloué au bronzage. Il semblerait que même après une séance de bain de soleil, l’effet des ultraviolets continu à faire effet sur la peau
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Étude: la peau continue de souffrir des heures après le bronzage

 

Les chercheurs ont déterminé que dans leur étude environ... (PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES)

Les chercheurs ont déterminé que dans leur étude environ la moitié des altérations de l’ADN se sont produites dans l’obscurité après l’exposition aux ultraviolets.

PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Agence France-Presse
WASHINGTON

Les dommages que subit la peau suite à l’exposition aux rayons ultraviolets du soleil se poursuivent durant les heures qui suivent, selon une étude publiée vendredi dans la revue américaine Science.

Être exposé à des ultraviolets, ceux du soleil ou des lampes de bronzage, peut endommager l’ADN dans les mélanocytes, les cellules qui pigmentent la peau en produisant la mélanine qui lui donne sa couleur, expliquent les chercheurs.

Ces derniers ont déterminé que dans leur étude environ la moitié des altérations de l’ADN se sont produites dans l’obscurité après l’exposition aux ultraviolets.

Jusqu’alors, les scientifiques pensaient que la mélanine protégeait l’épiderme en bloquant les rayons ultraviolets du soleil.

Ils ont également découvert que ces rayons activaient deux enzymes qui se combinent pour «exciter» un électron dans la mélanine. L’énergie générée par ce processus, appelé chimiosmose, est transmise à l’ADN dans l’obscurité, créant le même dommage génétique que les rayons du soleil.

Dans leur étude, les scientifiques, dont le Dr Douglas Brash, professeur de dermatologie à la faculté de médecine de l’université de Yale, sont aussi arrivés à la conclusion que la mélanine pourrait avoir des effets néfastes et être liée à des dommages de la peau.

Cette dégradation de l’ADN est une cause majeure de la forme la plus fréquente du cancer de la peau.

Pour cette partie de la recherche, ils ont exposé des souris et des cellules mélanocytes humaines à des rayonnements ultraviolets de lampes à bronzer.

Ces radiations ont provoqué un type particulier d’altération de l’ADN de ces cellules, qui empêche l’information génétique qu’elles contiennent d’être transmise correctement.

Ils ont constaté que l’ADN des mélanocytes, non seulement était endommagé, mais que ce phénomène persistait pendant des heures après la fin de cette exposition.

Ainsi cette recherche montre que la mélanine à des effets à la fois cancérigènes et protecteurs.

«Si on regarde à l’intérieur de la peau d’un adulte, la mélanine protège effectivement contre les dommages infligés par les rayons ultraviolets […], agissant comme un bouclier», explique le professeur Brash. «Mais elle a aussi des effets néfastes».

Les dégâts sur les mélanocytes après leur exposition aux rayons ultraviolets ont empêché une réparation normale de l’ADN chez les souris.

Les effets néfastes de ce phénomène devraient néanmoins pouvoir être neutralisés car ce processus chimique est lent, soulignent les chercheurs. Une crème solaire «le soir, après» le bain de soleil, pourrait par exemple le bloquer.

http://www.lapresse.ca/

Recherche à l’Université de Windsor Le pissenlit, un allié dans la lutte contre le cancer?


Le pissenlit pourrait monter en grade, cette plante, cette mal aimée pourrait devenir une alliée pour la lutte contre le cancer, car en laboratoire, elle aurait prouvé sa force
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Recherche à l’Université de Windsor

Le pissenlit, un allié dans la lutte contre le cancer?

 

Le pissenlit, un allié dans la lutte contre le cancer?

Crédit photo : Archives Agence QMI

Agence QMI

La lutte contre le cancer passe-t-elle par le pissenlit? Des chercheurs canadiens vont tester des extraits de cette plante sur des patients atteints d’un cancer pour en avoir le cœur net.

Le biochimiste de l’Université de Windsor, Siyaram Pandey, a en effet reçu l’autorisation de Santé Canada pour tester des extraits de la racine de pissenlit pour soigner des patients atteints de cancer en phase terminale.

«Il s’agit d’une nouvelle fantastique, a déclaré M. Pandey dans un communiqué publié par l’Université de Windsor. Nous avons attendu cette annonce depuis longtemps et maintenant, c’est vrai.»

La possibilité de lutter contre le cancer grâce à des extraits de pissenlit a déjà fait ses preuves en laboratoire.

M. Padney et son équipe ont montré que l’extrait de pissenlit déclenche chez les cellules cancéreuses le processus d’apoptose, ou mort cellulaire programmée, sans atteindre les cellules saines.

Il a ainsi été démontré que l’extrait de pissenlit, qui est cinq fois plus concentré que ce qui est vendu au pays, pouvait tuer les cellules cancéreuses causant la leucémie, le mélanome, et le cancer du pancréas chez les souris.

Les essais sur les humains impliqueront 30 patients qui ont épuisé tous les autres traitements contre le cancer.

Si les essais s’avèrent efficaces, l’entreprise Windsor Botanical Therapeutics mettra en vente le produit sous forme de capsule

http://tvanouvelles.ca/

Cette orque vieille de 103 ans pourrait bien être une très mauvaise nouvelle pour les parcs d’animaux marins


Voilà, une autre bonne raison de détester les parcs animaliers comme les parcs aquatiques. Les animaux marins enlevés de leur milieu naturel ne peuvent vivre selon leur nature. Leur moeurs étant limité à un minuscule territoire affecte leur vie en générale et leur longévité
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Cette orque vieille de 103 ans pourrait bien être une très mauvaise nouvelle pour les parcs d’animaux marins

 

 

Par Nathan Weber

Granny (grand-mère) est le prénom de l’orque la plus vieille connue à ce jour. Âgée de 103 ans, cette doyenne des océans pourrait bien causer, sans le savoir, de gros problèmes aux parcs qui présentent des animaux marins en captivité !

Granny a été aperçue dernièrement au large du Canada avec tout son troupeau (ses enfants, ses petits-enfants, et ses arrière-petits-enfants). Et si c’est pour nous un vrai bonheur, ce n’est pas vraiment le cas pour la direction du parc marin américain SeaWorld et ses actionnaires…

En réponse à une polémique qui visait directement le parc à cause de la  très faible espérance de vie des animaux marins en captivité, SeaWorld avait tout simplement rétorqué que de toute façon,

« personne ne saurait dire avec certitude combien de temps les baleines tueuses (autre nom des orques, ndlr) vivent dans la nature ».

Pourtant, le cas de Granny, ainsi que de nombreux autres exemples, peuvent nous donner une idée assez claire de la longévité moyenne de ces animaux !

On estime que les mammifères marins nés en captivité ne vivent que 4.5 ans en moyenne. La plupart des orques meurent avant d’avoir 20 ans. Certainement à cause de cette faible espérance de vie, les animaux sont forcés de se reproduire en continu et à des âges dangereusement jeunes, ce qui met également en péril leur santé globale.

Un des aspects clés dans la vie d’un orque — qu’ils n’ont absolument pas en captivité— est leur capacité à se déplacer sur plus de 150 kilomètres par jour. Selon de nombreux chercheurs spécialistes de la faune marine, la nage sur de longues distances est absolument essentielle pour la santé physique de ces animaux. Selon SeaWorld, les orques n’ont pas vraiment besoin de nager autant, ce qui justifie sans doute pour eux le fait d’enfermer ces animaux massifs et puissants dans des piscines trop petites…

Depuis que Granny a été aperçue pour la toute première fois (dans les années 1930), il semblerait bien qu’elle ait donné naissance à deux autres individus, qui ont eux-même donné naissance à d’autres petits. (l’un de ses petits-enfants, Canuck, est d’ailleurs mort à l’âge de 4 ans… après avoir été capturé par SeaWorld.) Tandis que le petit groupe d’orque s’est agrandi, Granny est restée avec eux — sans être séparée de ses enfants, comme c’est souvent le cas dans les parcs. Retirer les bébés à leur mère est une pratique courante pour pouvoir les dresser, mais il faut savoir que cela cause aussi un choc psychologique intense pour ces animaux de nature sociale et qui ont l’habitude de se regrouper en famille…

Granny ne représente pas simplement un destin exceptionnel : elle personnalise tout ce qui est malsain dans ce genre de pratique, en étant un exemple vivant de tout ce qui est sain dans la nature. Bien sûr, elle reste un cas exceptionnel et la plupart des orques sauvages ne vivent pas aussi longtemps qu’elle… Mais l’espérance de vie des orques sauvages reste quand-même dramatiquement plus élevée que celle des orques captives (les femelles vivent en moyenne de 50 à 60 ans).

Leur vie est également bien plus remplie, avec beaucoup plus de nage, d’exploration, et la possibilité de rester en famille — bref, elles sont, évidemment, beaucoup plus heureuses.

http://www.demotivateur.fr/