Grand-mère


Je n’aurais jamais cru que ce soit aussi formidable d’être grand-maman. On ne vieillit pas plus vite, bien au contraire, c’est comme une regain de jeunesse qui viennent alléger nos années vécues.
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Grand-mère

 

Une grand-mère porte en elle les quatre saisons. Le printemps pour aimer toujours, l’été pour rayonner près de nous, l’automne pour apprécier les couleurs de la vie et l’hiver pour le feu qu’elle anime!

Jean Gastaldi

Truc Express ► Éplucher un oeuf dur en quelques secondes


Ce truc facile, je l’ai essayé et cela fonctionne très bien, la coquille et petite peau en dessous viennent tout d’un coup.
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Éplucher un oeuf dur en quelques secondes

 

 

Vous en avez marre d’éplucher (ou plutôt écaler) les oeufs durs et de toujours oublier un bout de coquille? Le Youtuber MicahMedia a peut-être une solution.

Dans une vidéo, il montre sa technique magique: il suffit de placer l’oeuf dans un verre à moutarde, de rajouter de l’eau jusqu’à mi-hauteur de la coquille puis… de secouer énergiquement le verre, en mettant votre main pour éviter que l’oeuf ne s’échappe.

Attention: mettez-vous au-dessus de l’évier, au risque de mettre de l’eau partout. Une fois l’opération effectuée quelques secondes, il ne reste plus qu’à enlever la coquille qui se décolle naturellement.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Et votre placenta, vous le voulez comment? Cru ou en gélules?


Je sais que les animaux mangent leur placenta, mais semble-t-il, que cela évite qu’un prédateur sente qu’il y a des petits sans défense dans les parages, alors que dire, les êtres humains mangent le placenta qu’on dit qu’il a des vertus médicinales. Pour ma part, je trouve cela dégoutant, et même une forme de cannibalisme
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Et votre placenta, vous le voulez comment? Cru ou en gélules?

 

Le placenta d'une femme va être déshydraté par la sage-femme Claudia Booker, qui fabrique des gélules à partir de cet ingrédient, le 9 février 2015 à Washington

Le placenta d’une femme va être déshydraté par la sage-femme Claudia Booker, qui fabrique des gélules à partir de cet ingrédient, le 9 février 2015 à Washington © AFP – Raphaelle Picard

A première vue, le plat semble peu appétissant. Mais loin d’être rebutées, un nombre croissant de mères américaines – quoique très limité – mangent leur placenta après l’accouchement pour, espèrent-elles, augmenter leur production de lait ou encore réduire le baby blues.

D’ordinaire, le placenta qui pendant 40 semaines nourrit le foetus, finit dans la poubelle de l’hôpital ou dans des laboratoires, mais la pratique de le manger, appelée la « placentophagie », attire de jeunes mères encouragées par des sages-femmes qui en louent les vertus curatives.

Le placenta, un amas de tissus spongieux et très vascularisés qui nourrit le futur bébé, via le cordon ombilical, est riche en hormones et nutriments, affirment-elles.

Catherine raconte ainsi s’être enfermée dans la salle de bain trois heures après son accouchement pour détailler son placenta en gros cubes qu’elle a broyé avec du lait d’amande, du miel et des myrtilles « pour couvrir le goût », avant de congeler le reste.

D’autres le cuisent au four et préparent des lasagnes, des tacos ou font encore des truffes au chocolat.

La sage-femme Claudia Booker fabrique des gélules à partir de placenta, le 9 février 2015 à Washington © Raphaelle Picard AFP

« Cela m’avait paru une bonne idée puisque j’ai tendance à oublier mes vitamines, ce qui n’est pas le cas avec le chocolat! », plaisante Melissa, une mère de trois enfants dans le Maryland (est).

Mais la majorité le consomme en gélules.

Pour 270 dollars, Claudia Booker, une sage-femme de 65 ans aux cheveux rasés et aux oreilles tatouées, met en capsule après l’avoir desséché, le placenta de ses patientes qui, quand elle ne peut se déplacer, le déposent sur le pas de sa porte dans une cantine réfrigérée.

– Odeur de sang chaud –

Depuis six ans, son idée est d’aider certaines femmes à traverser cette période où, quelques jours après l’accouchement, elles se sentent « comme des machines usées ».

« Les capsules stimulent la libération de prolactine responsable de la production de lait », affirme Claudia Booker, tout en préparant un placenta dans l’évier de sa cuisine à Washington.

Elle le nettoie, le presse pour en faire sortir le maximum de sang puis le dispose dans un simple panier vapeur, comme le lui a appris un acupuncteur spécialisé en médecine chinoise.

Lors de cette période où les mères peuvent ressentir une extrême fatigue, voire une dépression, ces capsules « participent à la stabilisation des niveaux sanguins et hormonaux », ajoute-t-elle alors que sa maison s’emplit d’une forte odeur de sang cuit. « C’est une des pièces du puzzle qui permet de traverser ces montagnes russes de manière plus sereine ».

Après une heure de cuisson, elle coupe le placenta en tranches qu’elle place dans un déshydrateur alimentaire pendant une nuit. Puis elle moud les bandes desséchées dans un moulin à café et avec la poudre brunâtre obtenue, emplit des dizaines de gélules.

Ces morceaux déshydratés de placenta vont être transformés en gélules © Raphaelle Picard AFP

Si la science reconnaît les bienfaits hormonaux et nutritifs du placenta in utero, il n’existe aucune étude scientifique aboutie sur les bienfaits de la placentophagie chez les humains, affirme Daniel Benyshek, un anthropologue de la santé à l’université du Nevada (ouest). De même, aucun chiffre officiel ne circule sur le nombre d’adeptes de cette pratique née dans les années 1970 aux Etats-Unis.

– Vertus antidouleur –

Des études du début du XXe siècle, une autre dans les années 1950 ont mis en avant les bénéfices de l’ingestion du placenta sur la production et la qualité du lait maternel mais leurs protocoles n’étaient pas assez rigoureux, fait-il valoir.

Il souligne également la haute teneur en fer du placenta préparé qui peut s’avérer être une arme importante contre la fatigue et la dépression post-natale.

De fait, de nombreux témoignages portent aux nues cette pratique, avance-t-il. Selon un sondage qu’il a réalisé en 2013, 98% des 189 femmes interrogées, des Américaines mariées, blanches et éduquées, ont jugé l’expérience « positive ».

Le psychologue Mark Kristal de l’université de Buffalo (nord-est), explique-t-il, en a également démontré les vertus antidouleur chez la souris, à l’instar de nombreux mammifères qui le consomment juste après la naissance de leurs petits.

Daniel Benyshek publiera cet été ce qu’il affirme être la première véritable étude scientifique, réalisée auprès de trente femmes.

Pour son troisième enfant, Laura Ransom, qui habite à Las Vegas, a tenté l’expérience. Elle affirme que les capsules lui ont permis de mener de front un déménagement, un nouveau métier pour son mari et une famille nombreuse.

« Elles m’ont donné de l’énergie, ont modéré mes sautes d’humeur et une fois finies, j’ai eu des crises de larmes et je suis passée par une dépression ».

Il est difficile d’en mesurer les bénéfices réels, nuance Melissa: « Mais pour mon deuxième je n’ai pas eu de dépression post-partum, ce qui ne veut pas dire que j’en aurais eue si je n’en avais pas pris ».

 

http://www.lepoint.fr/

TECHNOLOGIE : Indiana Drone en quête des civilisations oubliées


On sait que les satellites peuvent être utiles pour des détails sur des zones de la Terre, et les drones qu’on entend parler pour tout et n’importe quoi peuvent aussi faire des recherches intéressantes dans des endroits difficiles d’accès. En archéologie, ces technologies viennent aider à découvrir des nouveaux sites et à mieux étudier les anciennes civilisations
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TECHNOLOGIE : Indiana Drone en quête des civilisations oubliées

 

Germa, capitale des Garamantes (Libye)- Photo Katy Tzaralunga/CC/Flickr

Germa, capitale des Garamantes (Libye)- Photo Katy Tzaralunga/CC/Flickr

Non, les drones ne sont pas seulement ces objets meurtriers, dangereux ou inutiles. Leur survol à basse altitude de régions inexplorées révèlent des vestiges archéologiques, rappelle le magazine Science

Qu’est ce que le désert du Sahara et la forêt amazonienne ont en commun ? Jusqu’à maintenant, les archéologues pensaient que ces deux environnements étaient totalement dépourvus de grandes structures élaborées par la main de l’homme. Mais la présentation de deux archéologues au congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS) a changé la donne, rapporte le magazine Science.

David Mattingly, un archéologue de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, et le paléoethnobotaniste José Iriarte, de l’université d’Exeter, au Royaume-Uni, y ont présenté comment une technologie de teledétection embarquée sur des satellites ou des drones révèle les traces de civilisations passées, des traces « qui se cachent en pleine lumière », commente le magazine.

Une concentration de vestiges en plein désert

David Mattingly étudie la civilisation des Garamantes, un peuple berbère qui a construit des villes, des forts, des fermes autour d’oasis dans le Sahara et le sud de la Libye pendant le premier millénaire avant Jésus-Christ. Cette civilisation a atteint son apogée dans les premiers siècles de notre ère, avant de décliner vers l’an 700. Les spécialistes de ce domaine ne peuvent généralement pas faire de travail de terrain de façon prolongé dans l’atmosphère chaude et sèche du Sahara, explique Mattingly. Et le désert masque les indices sur la présence de cette civilisation. En tout cas jusqu’à ce que satellites et drones s’en mêlent !

Depuis quelques années, les images satellites ont finalement révélé 158 édifices majeurs, 184 cimetières, un grand système d’irrigation. Le tout sur une aire de seulement 2 500 km².  Le chercheur et son équipe ont pu localiser les sites les plus prometteurs, et même utiliser directement les images pour reconstituer la présence de Garamantes dans la région.

Revoir la définition de la forêt vierge

En Amazonie, en revanche, les images satellites ne parviennent pas à percer la canopée. José Iriarte a donc opté pour des drones équipés de télédétection par laser (LiDAR). Ceux-ci ont mis à mal le concept de forêt vierge, jamais touchée par l’homme, en repérant des géoglyphes (des figures tracées au sol comme celles de la vallée de Nazca) et des terres noires (terra preta) enrichies par l’action de l’homme.

Depuis 2010, 450 géoglyphes ont ainsi été mis à jour, rapporte la BBC.

Les archéologues en ont conclu qu’une grande partie de la forêt avait autrefois été occupée par de grandes communautés agricoles et non pas par de petites communautés de chasseurs cueilleurs.

« Les indices suggèrent que l’Amazonie peut avoir été habitée par des sociétés importantes, peuplées, complexes et hiérarchisées, qui ont eu un impact majeur sur l’environnement », affirme José Iriarte.

Une découverte qui pourrait changer la façon dont on perçoit la biodiversité que nous devons protéger.

« Celle-ci serait donc un héritage laissé par d’autres hommes », commente le chercheur.

http://www.courrierinternational.com/

États-Unis : Découverte d’un nouveau virus responsable du décès d’un homme


Un virus qui a été contracté à la suite de piqûre de tique. Il a fallu des tests supplémentaires, car il était jusqu’à maintenant inconnu au bataillon.
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États-Unis :  Découverte d’un nouveau virus responsable du décès d’un homme

(Capture d’écran, CDC)

Agence France-Presse

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi la découverte d’un nouveau virus qui serait responsable du décès d’un homme, par ailleurs en bonne santé, dans l’État américain du Kansas au printemps 2014.

Le virus baptisé «Bourbon» du nom du comté où vivait le patient, fait partie d’un groupe de virus appelés thogotovirus, ont précisé lesCentres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

C’est la première fois qu’un virus de cette famille a causé une maladie mortelle chez un humain aux États-Unis, et seulement le huitième cas connu d’infection par un thogotovirus qui provoque des symptômes chez des personnes.

Dans la mesure où des virus de ce groupe d’agents viraux (thogotovirus) ont été liés à des tiques ou des moustiques dans certaines parties d’Europe, d’Asie et d’Afrique, le virus «Bourbon» pourrait aussi se propager par des tiques ou d’autres insectes.

L’homme en question était âgé de plus de 50 ans et il avait été mordu de multiples fois par des tiques dans les jours avant de tomber malade, indiquent les CDC. C’est le seul cas connu.

Les résultats de nombreux tests pour un grand nombre de maladies infectieuses étant négatifs, un échantillon de sang du malade a été envoyé à un laboratoire des CDC pour des analyses supplémentaires.

Les tests initiaux ont détecté la présence d’un virus non-identifié. Les chercheurs des CDC ont déterminé qu’il s’agissait d’un nouveau virus, après avoir utilisé une technologie moléculaire avancée de détection (AMD).

Les médecins qui ont soigné l’homme dans le Kansas ont trouvé une tique pleine de sang accrochée sur son épaule.

Il est tombé malade quelques jours après avec de la fièvre et des maux de tête, selon l’étude publiée dans la revue des maladies infectieuses émergentes des CDC (Emerging Infectious Diseases journal).

Malgré la prise d’antibiotiques, son état s’est aggravé, notamment ses fonctions rénales. Il ne pouvait pas non plus respirer de lui-même.

Il est décédé onze jours après l’apparition des symptômes.

http://tvanouvelles.ca/

 

Êtes-vous dépendante affective?


Être dépendant d’un conjoint (e) au point de s’oublier soi-même est un couple voué à l’échec, et comme on entend souvent, mieux vaut vivre seul qu’être mal accompagné
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Êtes-vous dépendante affective?

 

Êtes-vous dépendante affective?

Posez-vous les bonnes questions. Photo Fotolia

Alexandra Roy

 

Se définissant par un immense sentiment d’insécurité et de vide affectif, la dépendance affective est une affliction psychologique qui peut vous empêcher de vous épanouir dans vos relations amoureuses.

Voici neuf signes que vous en souffrez.

VOUS NE POUVEZ PAS PRENDRE DE DÉCISION SEULE

Vous avez toujours besoin de l’avis de votre partenaire avant d’entreprendre une action, car vous voulez être certaine de lui plaire. Vous n’avez pas confiance en vos moyens ni en vous-même, donc vous avez constamment besoin de l’approbation des autres pour avancer.

VOUS ÊTES MALHEUREUSE CÉLIBATAIRE

Pour vous, être célibataire est la pire chose qui puisse vous arriver. Vous collectionnez les échecs amoureux et vous n’arrivez jamais à être heureuse en amour.

IL EST VOTRE RAISON DE VIVRE

Lorsque vous êtes en couple, vous avez l’impression d’avoir trouvé votre «sauveur» et celui-ci devient rapidement votre raison de vivre. Toutes vos activités se mettent à tourner autour de lui et de son univers. Vous ne pensez qu’à lui et n’existez que pour lui. Votre bonheur dépend de lui.

TOUS VOS ŒUFS SONT DANS LE MÊME PANIER

Littéralement, c’est la fin du monde si votre relation venait à se terminer; d’ailleurs, le simple fait d’y penser vous fait verser une larme. Vous ne vous voyez pas «vivre» sans lui.

VOUS RENONCEZ À VOUS-MÊME

Vous tassez tous vos projets et vos passions pour être avec lui. Vous avez tellement peur de le perdre que vous êtes prête à tout, y compris à renoncer à votre identité et à faire des choses contre votre gré, pour lui faire plaisir.

VOUS FAITES PASSER SES BESOINS EN PREMIER

À vos yeux, ses désirs sont plus importants que les vôtres et c’est pourquoi vous n’hésitez pas à vous empresser de les satisfaire sur le champ lorsqu’il les manifeste.

VOTRE HUMEUR DÉPEND DE LA SIENNE

Vous êtes aux anges s’il l’est aussi ou, au contraire, vous êtes déprimée ou fâchée si votre partenaire est triste ou en colère.

VOUS CHOISISSEZ LE MAUVAIS TYPE DE PARTENAIRE

Les dépendants ont tendance à s’amouracher de partenaires indisponibles émotionnellement, car ceux-ci leur rappellent leur premier amour, d’où leurs échecs amoureux.

VOUS N’ÊTES JAMAIS SATISFAITE

Par-dessus tout, peu importe ce que votre conjoint peut dire ou faire, vous n’êtes jamais satisfaite. Vous ressentez un immense vide affectif qui semble impossible à combler.

http://fr.canoe.ca/

Des guêpes utilisent la reconnaissance faciale pour chasser les intrus


Elles sont peut-être petites avec leur minuscule cerveau, mais elles ont une capacité de détecter les intrus qui vont sur leur nid déposer des oeufs ou voler leur nourriture
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Des guêpes utilisent la reconnaissance faciale pour chasser les intrus

 

Certaines guêpes arrivent à distinguer les membres ne faisant pas partie de leur espèce. D'autres vont plus loin et identifient les intrus qui se seraient trompés de nid. © Arturo, Flickr CC by nc sa 2.0

Certaines guêpes arrivent à distinguer les membres ne faisant pas partie de leur espèce. D’autres vont plus loin et identifient les intrus qui se seraient trompés de nid. © Arturo, Flickr CC by nc sa 2.0

Par Andréa Haug,

S’ils sont capables de distinguer les ennemis des membres de leur nid à leur odeur, des guêpes d’Asie du Sud-Est peuvent également recourir à leur vue. Suivant les situations, ils privilégient un sens sur l’autre pour repousser au mieux les indésirables. D’extraordinaires capacités sensorielles et comportementales pour un animal pourvu d’un si petit cerveau.

Minuscules, certes, mais bien équipés. Certains insectes n’en finissent pas de nous surprendre. Une petite guêpe vivant en groupes dans les forêts tropicales de Malaisie est ainsi capable de départager visuellement les membres de son groupe des étrangers. Si Liostenogaster flavolineata recourt également à son odorat, elle priorise tout de même la vision pour minimiser l’intrusion d’ennemis en se basant sur leur motif facial, indique une étude parue dans Proceedings of the Royal Society B.

Les colonies de Liostenogaster flavolineata se composent parfois de dizaines de nids distincts. Aussi, les occasions ne manquent pas de voir atterrir à domicile un étranger pour y déposer ses œufs ou y voler de la nourriture. On savait déjà que chaque nid est couvert d’un mélange d’hydrocarburescuticulaires similaires à ceux trouvés sur la cuticule (carapace) des résidents. Les jeunes guêpes apprennent donc à reconnaître « l’odeur de la maison » et s’en servent de référentiel olfactif pour discriminer chaque individu croisé. Une autre espèce étudiée, Polistes fuscatus, est quant à elle capable d’apprendre au cours de sa vie à distinguer ses congénères d’autres espèces de guêpe.

Portraits de différents modèles faciaux de femelles de Liostenogaster flavolineata. La barre noire indique une échelle de 1 mm. © David Baracchi et al., Proceedings of the Royal Society B.

Portraits de différents modèles faciaux de femelles de Liostenogaster flavolineata. La barre noire indique une échelle de 1 mm. © David Baracchi et al., Proceedings of the Royal Society B.

Voir ou sentir, au choix selon les cas

Dans le présent article, la reconnaissance visuelle et la reconnaissance olfactive sont pour la première fois étudiées de concert chez L. flavolineata. Les scientifiques découvrent tout d’abord une efficacité relative des modes sensoriels : les indices visuels seuls provoquent une hausse d’attaques erronées sur des membres du groupe. Néanmoins, ces fausses alertes sont rapidement stoppées et n’engendrent pas de graves blessures aux victimes. À leur tour présentés isolément, les indices olfactifs font augmenter les erreurs de diagnostic conduisant à l’acceptation d’ennemis dans le groupe. Aussi, en vue de minimiser l’entrée d’intrus et lorsque les stimuli visuels et chimiques sont disponibles en même temps, les guêpes retiennent prioritairement le motif facial des individus croisés sans tenir compte des indices olfactifs.

« Ces guêpes peuvent utiliser à la fois la reconnaissance du visage et l’odeur pour déterminer si une autre guêpe est amie ou ennemie », précise David Baracchi, chercheur à l’université de Londres et auteur principal de l’article. « Malheureusement, ni la vue ni l’odeur ne sont infaillibles, ajoute-t-il, de sorte qu’elles ne semblent prendre aucun risque et attaquent tout individu dont elles ne reconnaissent pas la face. »

Ces résultats qui enrichissent les données sur les capacités cognitives et comportementales de ce petit animal serviront peut-être au développement d’applications telles que des robots miniatures ou des logiciels de reconnaissance faciale.

http://www.futura-sciences.com/