L’intelligence


En fait, ce qui importe, c’est ce que nous sommes et ce que nous pouvons apporter aux autres. Combien de fois qu’on a vu des gens qui étaient jugés très intelligent, mais qui ont choisi des bien mauvaises routes et alors que d’autres jugés avec un QI plus bas, ont réussi à faire de grandes choses
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L’intelligence

 

 

Il n’ y aucun intérêt à classer l’intelligence ni à vouloir la résumer en un nombre « QI » . Un nombre ne peut pas résumer quelque chose d’aussi multiple et complexe que l’intelligence.
Je ne trouve pas cela intéressant de classer les gens avec un nombre qui aurait comme unique but de dire qui est plus intelligent que qui !
Cela n’a aucun sens.
Pour moi il n’y a que des intelligences différentes et incomparables !

Albert Jacquard

Le Saviez-Vous ►Février 1902. Les deux soeurs siamoises Doodica et Radica sont séparées. L’une meurt, l’autre pas.


Imaginez dans les débuts des années 1900, la chirurgie était sommaire, sans stérilisation, sans gants, innover pour séparer des soeurs siamoise qui avait été vendues pour un cirque. Aujourd’hui, ces jeunes filles auraient eu probablement plus de chance de survivre, quoique c’est déjà un exploit que les soeurs ont survécu quelque temps après l’opération
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Février 1902. Les deux soeurs siamoises Doodica et Radica sont séparées. L’une meurt, l’autre pas.

 

 

9 février 1902. Les deux soeurs siamoises Doodica et Radica sont séparées. L'une meurt, l'autre pas.

FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

Gangrenée par la tuberculose, Doodica se meurt. Pour sauver Radica, il faut absolument la séparer de sa soeur. Opération réussie.

Les deux soeurs siamoises Doodica et Radica, 14 ans, sont les vedettes de la galerie des phénomènes prodiges du cirque Barnum & Bailey installé depuis décembre sur les Champs-Élysées. Ces deux monstres, comme on disait à l’époque, sont reliés par un pont de chair entre l’appendice et l’ombilic. Ces deux fillettes d’origine indienne parlent leur langue natale, mais aussi l’anglais, le français et l’allemand.

Leur père très pauvre les a vendues dès leur plus jeune âge pour se faire un peu d’argent avec ces deux monstres qui ne lui servent à rien. Elles tombent entre les mains de forains qui les exposent de ville en ville. Finalement, une certaine Mme Coleman devient leur tutrice. Doodica et Radica rejoignent bientôt la collection de « monstres » du cirque Barnum. Leur succès est immense.

Malheureusement, peu après son arrivée à Paris, Doodica tombe malade. Si on la compare à sa soeur, elle est d’une maigreur effrayante. Une tuberculose aiguë est vite diagnostiquée. Elle n’en a plus pour longtemps à vivre alors que sa soeur ne semble pas contaminée par le mal. Pour l’instant ! Mais cela ne saurait tarder si elles restent liées. Aussi, pour éviter que la tuberculose ne la gagne à son tour, il faut la séparer de Doodica. Mme Coleman fait transporter les deux siamoises chez son boucher, qui lui recommande plutôt de s’adresser à l’hôpital Trousseau.

Opération extrêmement rapide

 

Un journaliste écrit à propos de Doodica :

« Comme ces plantes exotiques, elle s’étiole et se meurt, faute de chaleur, loin de l’Inde… Toute de grâce et de beauté, figurine de cuivre bronzé aux traits d’une ligne impeccable, elle sourit, malgré sa douleur, à sa soeur plus robuste qu’elle et qui ne souffre pas. »

Mais l’opération n’a finalement pas lieu à l’hôpital, car Mme Coleman trouve que trop de monde tourne autour de ses deux protégées. Elle les fait donc transférer dans la clinique privée du docteur Eugène Louis Doyen où les deux fillettes sont séparées le dimanche 9 février 1902.

Le matin de l’opération, désireux de vérifier la connexion hépatique entre les deux fillettes, Doyen fait avaler du bleu de méthylène à la seule Doodica. Deux heures plus tard, les deux siamoises pissent bleu-vert. C’est bien la preuve que leurs deux systèmes vasculaires sont connectés ! Le docteur Doyen commence l’opération à 14 h 30, assisté par cinq autres chirurgiens et trois religieuses infirmières.

Signalons encore la présence de son fils, de son épouse, d’un professeur d’anatomie, d’un sculpteur russe et de Clément Maurice, le caméraman personnel de Doyen. En effet, le chirurgien est un pionnier du cinéma scientifique. Il tient à filmer chaque opération qui constitue une première chirurgicale afin d’en instruire ses confrères. Seulement, ce qu’il ne prévoit pas, c’est qu’on l’accusera d’avoir voulu réaliser un film de l’opération dans un but mercantile : organiser des projections payantes pour le grand public.

La séparation des deux fillettes prend dix minutes chrono en main. C’est extrêmement rapide. En réalité, Doyen est tenu à dix minutes, car c’est la durée des bandes cinématographiques de l’époque. Durant toute l’opération, le chirurgien ne cessera de demander à l’opérateur s’il est dans les temps. Les deux soeurs sont allongées sur une table recouverte d’un drap stérilisé, puis endormies avec du chlorure d’éthyle.

Scandale

 

Doyen saisit son bistouri, sans gants ni masque, et commence à trancher dans le vif. La peau est d’abord sectionnée, puis la voûte cartilagineuse cède sans effort. Apparaît alors une « bande hépatique » de sept centimètres de largeur sur quatre d’épaisseur, très vascularisée. Utilisant une pince de sa confection, le docteur Doyen l’écrase pour mieux la sectionner. Il ligature trois artères volumineuses. Encore quelques coups de ciseaux, et voici les deux fillettes séparées à jamais. Doodica est transportée sur la table voisine. Les deux fillettes sont vite recousues. L’opération a duré les dix minutes prévues. Le caméraman est aux anges.

Rapidement, les deux siamoises reprennent connaissance. Leurs premières paroles sont identiques : « J’ai mal à ma membrane. » Puis, réalisant la situation, Doodica est la première à s’exclamer : « On nous a séparées ! » Elle est aussitôt rejointe par Radica. Effarement et détresse des deux ex-siamoises. Durant les premiers jours, les bulletins de santé sont rassurants, les enfants se nourrissent de bouillon, de lait et de képhir (jus de fruits fermentés). Elles reçoivent la visite de leur ami Colibri, le « prince des nains ». Malgré tous les soins prodigués, comme on le craignait, Doodica finit par mourir le 16 février d’une péritonite tuberculeuse. Elle ne pèse plus que 12 kilos et demi.

Entre-temps, le docteur Doyen doit faire front à une cabale, peut-être déclenchée par ses confrères de Trousseau vexés d’avoir été privés de l’opération. Le 18 février, Doodica est inhumée dans le cimetière de Bagneux. Et pas dans une fosse commune, comme l’insinue un journaliste en mal de scandale, mais dans une concession proche de celle de la famille Coleman. Dans un premier temps, sa soeur semble épargnée par la tuberculose, mais c’est un faux espoir. Radica est envoyée dans un sanatorium près de Menton où elle meurt à son tour seize mois plus tard.

http://www.lepoint.fr/

Des centaines bébés otaries s’échouent sur les plages californiennes, mais vous ne pouvez rien y faire


Les changements climatiques, la température des océans qui réchauffent, ajoutent un risque accru de voir des animaux marins échouer sur les plages. Autant de bébés otaries qui s’échouent à cause de la fin qu’il est impossible de tous les sauver.
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Des centaines bébés otaries s’échouent sur les plages californiennes, mais vous ne pouvez rien y faire

 

Un bébé otarie sauvé à San Diego, en Californie, le 8 janvier 2015.  REUTERS/Mike Blake.

Un bébé otarie sauvé à San Diego, en Californie, le 8 janvier 2015. REUTERS/Mike Blake.

par Fabien Jannic-Cherbonnel

Les bébés otaries ont la vie dure. D’après The Guardian, plus de 900 otaries de Californie, pour la plupart non sevrées, se sont échouées sur les côtes californienne depuis le début de l’année. Ces chiffres viennent de l’Administration nationale pour l’océan et l’atmosphère (NOAA), en charge de recueillir et de soigner ces petits mammifères.

D’après l’organisation fédérale américaine, les chiffres ont explosé cette année. En moyenne, sur la même période, 240 otaries s’échouent habituellement sur les plages de Californie. Shaw Johnson, le directeur de la section de science vétérinaire du Centre des mammifères marins de Sausalito, explique pourquoi ce chiffre est en augmentation:

«Ces petits bébés, désespérés et affamés, quittent les colonies bien avant qu’ils soient capables de chasser efficacement. C’est alarmant parce que nous n’avons pas vu ce nombre de bébés échoués depuis 40 ans.»

Et comme l’explique Time, la situation est tellement exceptionnelle que les autorités qui normalement recueillent ces animaux marins n’arrivent plus faire face. C’est ce qu’explique la NOAA dans un communiqué de presse du 18 février, dans lequel elle demande aux promeneurs qui trouvent ces bébés de prendre leur mal en patience. Time parle de «structures qui ne sont plus en capacité de recevoir de nouvelles otaries».

Pour les scientifiques du NOAA, l’explosion du nombre de bébés otaries échoués est liée au réchauffement des océans. C’est ce qu’explique Time:

«Les températures chaudes ont un impact sur les calamars, les sardines et d’autres animaux qui forment le régime de base de l’otarie de Californie. (…) Donc quand les mères nagent loin des Channel Islands, là où les bébés otaries naissent chaque année, elles doivent rester au loin plus longtemps avant de pouvoir revenir pour s’occuper de leurs petits.»

Les mères parties, les bébés se retrouvent livrés à eux-mêmes. C’est probablement la faim qui les pousse alors à rechercher eux-mêmes de la nourriture pour finalement s’échouer sur une plage.

D’après The Guardian, l’augmentation de la température des eaux de cette zone a été causée par un changement de météo soudain, avec des vents du nord faibles et des vents du sud plus forts. Résultat, les températures sont restées trop douces.

D’après le NOAA, il est pour l’instant compliqué de savoir combien d’otaries, sur les 300.000 présentes en Californie, mourront cette année. En 2013, on estimait que 70% des bébés non sevrés étaient décédés, la plupart après s’être échoués.

http://www.slate.fr/

Un fossile de dinosaure retrouvé sur Mars ?


Ah l’imagination, même a plusieurs millions km de la terre, l’effet optique fait voir des choses inimaginables. Mais, il faut avouer que cette roche est très ressemblante
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Un fossile de dinosaure retrouvé sur Mars ?

 

Est-ce un fossile de dinosaure que l’on aperçoit sur ce cliché ? [DR / NASA]

Les restes fossilisés d’un dinosaure, muni de toutes ses dents, auraient été identifiés sur Mars. Telle est la théorie de passionnés qui scrutent inlassablement les images de la planète rouge publiées par la NASA.

C’est la dernière trouvaille des passionnés de paranormal qui animent le site UfoSightingsDaily. Sur une photo prise à la surface de Mars par les « rovers » de la NASA, ils pensent avoir découvert une nouvelle preuve de l’existence de la vie sur cette planète. En l’occurence, une preuve immémoriale.

Après l’oiseau, l’homme, le crocodile, l’os extraterrestre et l’iguane, c’est cette fois-ci un dinosaure qui aurait été repéré. De fait, l’objet pourrait en effet évoquer une créature préhistorique, dotée d’une vaste cavité nasale et même d’une dentition impressionnante.

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Le « dinosaure » (détail) – DR / NASA

Il n’en reste pas moins que cette interprétation manque encore de fondements avant d’être érigée au rang de certitudes. Mais pour l’auteur de la découverte, aucun doute ne semble permis : il y eut naguère un Jurassic Park à la surface de Mars.

http://www.directmatin.fr/

Québec : Un voleur de pneus fait marche arrière


Des fois, un peu de compréhension, il est possible de se racheter quand une personne a commis un méfait. Le propriétaire aurait pu faire sa plainte et laisser la justice faire son travail, mais parfois, une deuxième chance aura probablement plus d’impact en cas d’écart de conduite
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Québec : Un voleur de pneus fait marche arrière

 

garage 

TVA Nouvelles

Un voleur a fait marche arrière mercredi alors qu’il a ramené la moitié des pneus qu’il avait volé au garage Go-Vingt, dans le secteur de Notre-Dame-des-Laurentides.

«Je n’ai jamais vu un voleur qui vient reporter ses biens. Déjà, il a fait une grosse preuve de reconnaissance», a raconté le propriétaire du garage, David Renaud.

Il ne pensait jamais épingler l’auteur du vol de dizaines de pneus usagés dans la cour arrière de son commerce. C’était il y a six mois.

«[C’est] environ entre 3 000 et 4 000 $ que j’ai perdus.»

Ses caméras de surveillance avaient tout capté et il a ensuite diffusé la vidéo sur Facebook.

C’est mercredi qu’une connaissance l’a informé qu’elle avait retrouvé le voleur. Ce dernier avait déjà vendu la moitié de son butin via les petites annonces.

camera

 (TVA Nouvelles)

«Je ne le connais pas. Je sais où il travaille, je sais son numéro de téléphone, je sais son nom, mais je ne le connais pas personnellement. Je n’avais jamais vu sa figure nulle part. C’est un jeune mi-vingtaine qui n’avait pas vraiment de passé avec la police. Il m’a dit qu’il avait besoin d’argent pour faire vivre sa famille.»

David Renaud a porté plainte à la police de Québec, mais il a aussi fait une proposition au malfaiteur.

«Je l’ai rappelé, je lui ai donné deux, trois choix. Il voulait même me donner sa motoneige en digne de reconnaissance de dette. Mais, on est venu à une entente, qu’il va venir travailler pour moi, faire du bénévolat pendant 200 heures. Suite à ça, je vais retirer ma plainte à la police.»

C’est que l’homme d’affaires voulait donner une deuxième chance au voleur. Il voulait lui éviter d’avoir un casier judiciaire.

«J’imagine qu’il aurait eu pratiquement la même sentence des travaux communautaires, avec une tape sur les doigts et un casier judiciaire. Mais avec un enfant, un casier judiciaire, je pense que c’est tannant.»

«Il a fait des gaffes pour faire vivre sa famille. Ça m’a peut-être un peu touché. Puis, le pourquoi au lieu de briser sa vie, il n’a peut-être pas les moyens d’aller à Walt Disney, mais faire des petits voyages en famille. Avec une plainte, c’est sur que je gâcherais sa vie. Je lui donne une autre chance de se racheter avec du travail», a expliqué David Renaud.

Le voleur commencera son bénévolat la semaine prochaine. Il devra déneiger, nettoyer, cirer des voitures, mais sa première tâche sera de classer les pneus qu’il a volé.

http://tvanouvelles.ca/

Etats-Unis : la police recherche activement … la Reine des Neiges


Tous ceux qui ont des jeunes enfants ou de petits-enfants connaissent bien Elsa d’Arendelle, cette reine qui a mis tout un pays un hiver glacial en été, ne sachant pas maîtriser son pouvoir. Voilà que la police aux États-Unis s’est servie de la Reine des neiges pour annoncer une température extrême avec beaucoup d’humour. Les enfants ont intérêt à cacher leur poupée Elsa
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Etats-Unis : la police recherche activement … la Reine des Neiges

 

L'héroïne du film La Reine des Neiges

L’héroïne du film La Reine des Neiges

En ce moment, au Kentucky et dans le centre des Etats-Unis règne un froid glacial, avec des températures qui descendent jusque -15°. Il fait si froid que la police a même lancé un avis de recherche contre Elsa d’Arendelle, plus connue sous le nom de Reine des Neiges.

La police du comté d’Harlan a de l’humour à revendre. Ils ont placardé l’image de l’héroïne de Disney sur leur page Facebook, accompagné de ce texte :

«  la suspecte est une jeune femme blonde portant une longue robe bleue et connue pour entonner le refrain « Libérée, délivrée ». Comme vous pouvez le constater au vu du temps, elle est très dangereuse. Ne tentez pas de l’arrêter vous-mêmes ».

Juste après avoir publié leur farce, les policiers ont émis un bulletin d’alerte concernant les températures extrêmement basses, qui vont continuer de chuter.

Cette blague a fait le tour des médias sur la planète, et, flattés, les policiers ont répondu :

« Wow! Nous voulions juste nous amuser un peu et nous ne nous attendions pas à cela! C’était fun de rigoler un peu vu le temps de cette semaine. Mais souvenez-vous, prenez toutes les précautions de sécurité pour vous, vos amis, votre famille, vos voisins et même vos animaux pour ne pas trop subir le sort lancé par la Reine des Neiges ».

http://www.ladepeche.fr/

C’est prouvé (à cause des excréments), les bateaux stressent les baleines


Beaucoup le savent, les baleines sont sensibles au bruit que les bateaux, sous-marins … Avec le 11 septembre, ils ont pu prouver que ces signaux sonores stress ces baleines et ont des conséquences indésirables pour elles
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C’est prouvé (à cause des excréments), les bateaux stressent les baleines

 

 

Le niveau de stress des baleines noires de l'Atlantique Nord a été mesuré avant et après les attentats.  Anonymous/AP/SIPA

 

Le niveau de stress des baleines noires de l’Atlantique Nord a été mesuré avant et après les attentats. Anonymous/AP/SIPA

Par Dominique Brunet-Vaudrin

Des chercheurs américains ont découvert que le niveau de stress des baleines avait diminué à la suite des attentats du 11 septembre 2001, alors qu’on avait réduit le trafic maritime. Explications.

STRESS. Les scientifiques savent depuis longtemps que les signaux sonores diffusés par les navires de transport interfèrent avec ceux émis par les baleines pour communiquer, car ils ont une fréquence similaire. Or, les événements du 11 septembre 2001 ont permis à des chercheurs américains, dont l’étude a été publiée dans Proceedings of the Royal Society B,  de comprendre que le trafic maritime avait des effets significatifs sur la santé psychologique des cétacés.

Concrètement, ils ont relevé que le stress des baleines noires de l’Atlantique Nord (Eubalaena glacialis) de la baie de Fundy (Canada), où elles se retrouvent tous les ans à la fin de l’été pour nourrir leurs rejetons, était plus bas dans la semaine suivant l’événement. À ce moment, les mesures de sécurité instaurées par les autorités américaines interdisaient le passage de la majorité des embarcations.

Des excréments pour mesurer le stress

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé le niveau sonore des fonds marins et la composition des excréments de baleines. Ils ont noté une diminution de 6dB par rapport à la normale et une réduction du nombre de signaux de basses fréquences qui produisent le plus d’interférences avec le chant des cétacés.

« Nous avons observé que ce phénomène était associé à une baisse des glucocorticoïdes, des hormones liées au stress, dans les matières fécales des animaux« , notent les scientifiques.  » C’est la première fois que nous avons la preuve que la pollution sonore engendrée par les navires de transport peut occasionner du stress chronique chez la baleine ».

DANGER. L’augmentation de la pollution sonore dans les fonds marins oblige les baleines à s’adapter comme elles le peuvent. Certaines se déplacent alors que d’autres changent leur façon de chanter pour continuer à communiquer avec leurs congénères. De plus, dans la baie de Fundy, il arrive que des navires entrent en collision avec des baleines noires de l’Atlantique Nord leur occasionnant des blessures graves, voire la mort. Triste sort pour cette espèce déjà en danger d’extinction…

http://www.sciencesetavenir.fr/

Vitamine D : un déficit à combler


Nous sommes dans une période que le soleil nous manquent, même s’il est présent l’hiver, ce n’est pas la même chose en saison estivale. Cette lumière du jour est nécessaire pour notre système immunitaire. Alors qu’en saison hivernale le manque de soleil est un manque de vitamine D qui serait peut-être profitable de recourir aux suppléments. Le médecin pourrait d’ailleurs le conseiller
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Vitamine D : un déficit à combler

 

Bronzage au soleil du mont Royal

Bronzage au soleil du mont Royal Photo :  Daniel Herrera Castillo

Un texte d’Alain Roy de L’épicerie

L’alimentation ne suffit pas à combler les besoins en vitamine D de la population canadienne. Plus de 90 % des Canadiens ont une carence en vitamine soleil.

La vitamine D facilite l’absorption et la fixation du calcium dans les os, en plus d’agir sur le système immunitaire, l’humeur, les inflammations, la santé cardiovasculaire, le diabète, etc.

Les rayons ultraviolets B (UVB) du soleil sont la principale source naturelle de vitamine D.

« Grâce à des récepteurs présents dans 80 % de nos cellules, les rayons UVB agissent sur le cholestérol au contact de notre peau », explique le pharmacien Jean-Yves Dionne.

« Ils [les rayons UVB] se transforment en hormones et stimulent notre système immunitaire. C’est par cette action exactement qu’on traitait autrefois la tuberculose en envoyant les gens prendre du soleil dans un sanatorium », poursuit-il.

À notre latitude toutefois, de septembre à mars, entre les deux équinoxes, il y a très peu de rayons UVB dans le soleil. Si on n’a pas fait de réserves durant la belle saison, on se trouve donc en déficit.

L’alimentation est une autre source de vitamine D. Une portion de 100 g d’un poisson gras, comme le saumon, le thon, le hareng ou encore le flétan ou la sardine, contribue par exemple avec environ un dixième de nos besoins quotidiens. Un verre de lait ou un jaune d’œuf nous en procure chacun autour du vingtième.

Les suppléments à la rescousse

« Depuis peu, Santé Canada établit à 600 unités nos besoins quotidiens en vitamine D, alors que, selon notre âge, la communauté scientifique les fixe plutôt entre 1000 et 2000 unités », fait remarquer Jean-Yves Dionne. « À ce compte-là, il faudrait boire 20 verres de lait par jour pour atteindre nos besoins. On n’est quand même pas des veaux! » ironise-t-il.

Alors que les autorités sanitaires et des nutritionnistes recommandent de combler nos besoins vitaminiques avec notre alimentation, Jean-Yves Dionne ne se fait pas d’illusion.

« Ils ont raison, mais ça ne suffit pas. Ce n’est pas dans la philosophie de Santé Canada de le faire, mais, de mon point de vue, la façon la plus simple de combler nos besoins en vitamine D est de prendre des suppléments. Et pour 1 ou 2 cents par jour, c’est très économique », conclut-il.

http://ici.radio-canada.ca/