Dans les livres et dans la vie


La vie se vit au jour le jour. On ne peut vraiment vivre si nous restons enfermé dans notre cocon
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Dans les livres et dans la vie

 

Les livres disent: « elle a fait ça parce que ». La Vie dit: « elle a fait cela ». Les livres sont l’endroit où les choses vous sont expliquées; la vie est celui où les choses ne le sont pas. Je ne suis pas surpris que certaines personnes préfèrent les livres.

Julian Barnes

Une vidéo contre l’islamophobie au Canada


 
Nous sommes tout indignés par les attentats commis à Ottawa, Paris et à Copenhague,  Malheureusement, cela crée une augmentation de l’islamophobie. Des musulmans veulent démontrer qu’ils sont contre ses actes barbares et lutter contre l’islamophobie  et de démontrer qu’il y a quand même beaucoup de personnes qui font la différence
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Une vidéo contre l’islamophobie au Canada

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VIDÉO – Dans une vidéo visionnée plus d’un million de fois en 15 jours, un homme aux yeux bandés brandit une pancarte « Je suis un musulman, je suis considéré comme un terroriste, si vous me faites confiance, faites-moi un câlin». Le succès de l’opération a surpris et enchanté.

C’est la vidéo qui rend fiers les Canadiens et cimentent la réputation de tolérance et de générosité de leur pays. Un clip imaginé par un groupe de jeunes activistes pour lutter contre l’islamophobie avait récolté ce samedi après-midi 1,2 million de vues en deux semaines. On y voit un homme debout dans une rue de Toronto les yeux bandés et les mains écartées. À ses pieds, on peut lire sur deux pancartes

«Je vous fais confiance. Me faites-vous confiance? Faites-moi un câlin» et «Je suis un musulman. Je suis considéré comme un terroriste».

Résultat, des dizaines de passants répondent à son appel et l’embrasse.

Cette «expérimentation sociale», baptisée «Aveugle et confiant», a été conçue par une poignée d’activistes canadiens qui souhaitent casser les préjugés autour de l’islam et sensibiliser l’opinion publique sur la montée de l’islamophobie.

«Nous voulons encourager les musulmans à se comporter comme le prophète nous l’a appris avec gentillesse et bonté. Nous devons montrer aux musulmans extrémistes et au non musulmans que la violence et le terrorisme n’ont rien à voir avec l’islam», explique le texte de présentation du clip.

Des précédents

La créatrice du projet Asoomii Jay a expliqué avoir lancé ce projet après avoir reçu des menaces parce qu’elle était musulmane.

«Les gens ont l’esprit embrouillé. Après les attentats de Paris, certains médias ont accusé l’islam dans son ensemble, alors que ces actes ignobles sont le fait d’individus. La jeune femme a signé une deuxième vidéo ou des passants sont invités à compléter la phrase «Je suis musulmane, je suis…».

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Ce n’est pas la première fois qu’une initiative de ce genre est menée au Canada. En réaction au meurtre de Nathan Cirillo, le militaire tué lors de la fusillade d’Ottawa, alors qu’il montait la garde devant le cénotaphe de la ville, un jeune réalisateur avait mis en scène, cet automne, le racisme ordinaire. La vidéo montrait un homme (en réalité un acteur) à un arrêt de bus, demandant à un jeune musulman vêtu d’un habit traditionnel (lui-aussi un comédien) de monter dans un autre véhicule que le sien. Plusieurs passagers s’étaient indignés et avaient pris la défense.

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Pour autant, beaucoup reste à faire souligne Asoomii Jay. Comme aux Etats-Unis où trois étudiants musulmans ont été abattus en Caroline du Nord, le Canada a connu cette semaine un meurtre similaire. Mustafa Mattan, 28 ans, a été tué dans son appartement de Fort McMurray en Alberta. L’auteur des faits a pris la fuite.

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Le Saviez-Vous ► Le top des disparitions mystérieuses


Des disparitions d’aviateurs, d’artistes, d’enfants, et autres qui sont demeuré des mystères, car il a été impossible de retrouver leur trace morte ou vivant
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Le top des disparitions mystérieuses

 

Le monde regorge d’histoires de disparitions non-élucidées. Ces affaires bien troublantes, ne laissent souvent derrière elles aucune trace, si ce n’est que des spéculations et hypothèses. Voici 10 histoires de disparitions mystérieuses, qui continuent d’intriguer et de déconcerter.

Richey Edwards

disparitions étranges

En février 1995, Richey Edwards, le guitariste des Manic Street Preachers,  un groupe punk gallois,  se volatilisa sans laisser de traces. Le musicien était attendu aux États-Unis pour débuter une tournée quand il fut aperçu pour la dernière fois quittant un hôtel de Londres pour se rendre à son appartement à Cardiff. Sans nouvelles, ses proches contactèrent les autorités. On trouva son véhicule deux semaines plus tard, abandonné  dans le parking d’une station de service.  Après 13 longues années sans aucun signe de vie de la part de leur fils, les parents d’Edwards le déclarèrent légalement mort. Sa disparition reste encore aujourd’hui inexpliquée, mais beaucoup de ses fans espèrent qu’il est bien vivant, quelque part, à profiter de son anonymat.

Les enfants de la famille Sodder

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Rien n’est plus angoissant pour un parent que de perdre son enfant. Pour George et Jenny Sodder,  cette angoisse s’est multipliée par cinq la nuit du réveillon de Noël de 1945. Quand leur résidence fut la proie des flammes, les Sodder crurent perdre cinq de leurs dix enfants. Pourtant, on ne retrouva aucun corps dans les débris de l’incendie. L’absence de corps ainsi que la découverte du fil de téléphone coupé laissa présager que Martha, Jennie, Louis, Maurice et Betty n’auraient pas péri, mais plutôt qu’ils auraient été enlevés. Malgré tout, l’affaire n’a jamais été résolue, au grand désarroi de George et Jenny Sodder.

Jim Thompson

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Espion américain durant la Deuxième Guerre mondiale, Jim Thompson était un homme hors du commun. Après la guerre, il s’installa en Thaïlande pour y démarrer sa compagnie de production et d’exportation de soie. Quand en mars 1967, il ne revint pas d’une promenade dans les Cameron Highlands, en Malaisie, on débuta alors une chasse à l’homme. Malheureusement, on ne retrouva aucune trace de l’homme d’affaire. Son passé en tant qu’espion laisse penser certains qu’il aurait été kidnappé. Sa disparition continue toujours d’intriguer les curieux et sa maison à Bangkok est devenue une attraction touristique.

Le vol 19

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Constitué de 5 avions torpilleurs de la marine américaine, le vol 19 a capté l’attention du public en décembre 1945 en disparaissant entre la Floride et les Bahamas.  Sans nouvelle des torpilleurs, la marine envoya un hydravion à leur recherche. Celui-ci explosa dans les airs au-dessus de ce que l’on nomme aujourd’hui le triangle des Bermudes. On attribuât l’explosion à un défaut mécanique. On ne retrouva aucune trace des 5 avions et de leur équipage. C’est d’ailleurs cette histoire qui donna à cette région géographique la fameuse réputation quelle possède aujourd’hui.

La colonie de Roanoke

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Roanoke était la première colonie de peuplement anglaise en Amérique. En 1587, 110 colons anglais s’installèrent sur cette île de Caroline du Nord. Quand, en 1590, un navire anglais revint approvisionner la colonie, tous les membres de celle-ci avaient disparus. Le seul indice marquant était le mot Croatoan, gravé sur un poteau. Ce mot désignait le nom d’une tribu amérindienne ainsi qu’une île non loin de Roanoke.

Amelia Earhart

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Cette aviatrice américaine reconnue internationalement en 1928 pour avoir été la première femme à traverser l’Atlantique en avion, disparue alors qu’elle tentait de franchir un nouveau record.  En 1937, elle entreprit de faire le tour du globe par l’est. Malheureusement, elle et son navigateur, Fred Noonan, disparurent  quelque part au-dessus du Pacifique. N’ayant jamais rejoint son point de ravitaillement sur l’île Howland, il est presque certain que son avion manqua d’essence et termina au fond de l’océan. Pourtant, plusieurs théories voudraient qu’elle ait survécu. On dit qu’elle aurait peut-être atterrie en catastrophe sur une petite île ou qu’elle aurait été capturée par l’armée japonaise.

Louis Aimé Augustin Le Prince

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Cet inventeur français était un pionnier du cinéma. En septembre 1890, il prit un train en direction de Paris. À l’arrivée de celui-ci, on ne retrouva aucune trace de lui, même ses bagages avaient disparus. L’affaire était si mystérieuse que même Scotland Yard s’en mêla. Malheureusement, on ne découvrit jamais la vérité. Une théorie avance que c’est Thomas Edison, le fameux inventeur américain, qui aurait fait disparaitre Le Prince. En compétition directe avec ce dernier pour des brevets d’inventions, on spécule qu’Edison avait tout à gagner dans cette disparition.

Frédéric Valentich

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Le 21 octobre 1978, Frédéric Valentich, aux commandes d’un Cessna 182, contacte la tour de contrôle de Melbourne en Australie. Le jeune pilote déclare au contrôleur aérien qu’il est suivi par un appareil qu’il n’arrive pas à identifier. Selon ses dires, le véhicule non-identifié projette une lumière verte et métallique. La conversation est interrompue brusquement. On ne retrouvera jamais Valentich ni son avion. Plusieurs personnes ont attribué sa mystérieuse disparition aux ovnis.

Cynthia Anderson

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Alors qu’elle se rendait à son travail un beau matin de 1981, Cynthia Anderson, âgée alors de 20 ans, disparue. Quand ses supérieurs se présentèrent au bureau, la jeune secrétaire ne pouvait être trouvée. Son véhicule était bien dans le stationnement du bureau, mais sa sacoche ainsi que les clefs de sa voiture elles avaient elles aussi disparues. Étrangement, un roman Arlequin se trouvait sur son bureau, ouvert sur une page racontant l’enlèvement de l’héroïne de l’histoire. Plus de 30 ans après, on ne connait toujours pas les causes de sa disparition.

D. B. Cooper

disparitions étranges 

D. B. Cooper est le pseudonyme que s’était donné un célèbre pirate de l’air. Le 24 novembre 1971, après avoir obtenu la rançon de 200 000 dollars qu’il réclamait pour relâcher les passagers d’un Boeing 727, le criminel sauta de l’avion en parachute en plein vol. Cooper ne fut jamais retrouvé…

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Mars One: cinq raisons de douter


Un projet aussi ambitieux que Mars One peut-il être réalisable d’ici 9 ans ? Comme plusieurs, j’en doute ! On donne les raisons, l’argent, la technologie, le facteur humain et autres problèmes que ce projet à a faire face.
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Mars One: cinq raisons de douter

 

Les habitations du projet Mars One... (PHOTO BRYAN VERSTEEG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

Les habitations du projet Mars One

PHOTO BRYAN VERSTEEG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Mars One dévoile aujourd’hui la liste des 100 candidats en lice pour un aller simple vers la planète rouge. Au-delà du battage médiatique, des experts clament que le plan de l’entreprise est truffé d’énormes problèmes. Voici cinq raisons pour lesquelles ceux qui sont choisis aujourd’hui pourraient ne jamais partir… ou regretter leur départ.

L’argent

L’entreprise Mars One affirme pouvoir envoyer quatre êtres humains sur Mars d’ici 2024 avec un budget 6 milliards US. L’an dernier, en comparaison, un groupe d’experts avait estimé qu’une mission humaine vers Mars de la NASA coûterait de 80 à 100 milliards US.

Mars One explique ses coûts moindres par le fait qu’elle sous-contractera aux entreprises privées la conception des équipements nécessaires à son projet.

«J’estime que ces gens n’auront pas l’argent nécessaire à un tel projet. Je ne les prends pas très au sérieux, honnêtement», a lancé à La Presse John Logsdon, expert des programmes spatiaux à la George Washington University.

À 6 milliards US, la conquête de Mars ne serait guère plus onéreuse que la construction du nouveau pont Champlain (jusqu’à 4 milliards US).

La technologie

L’une des grandes prétentions de Mars One est qu’elle pourra réaliser sa mission au moyen de «technologies qui peuvent être achetées à des fournisseurs actuels», sans en développer de nouvelles.

Cette thèse a été rejetée en bloc par tous les experts consultés par La Presse.

«On n’est pas prêts, sur le plan technologique, à aller sur Mars, tranche Richard Léveillé, qui a déjà été rattaché à l’Agence spatiale canadienne et qui est aujourd’hui chercheur associé à l’Université McGill. Ce genre de mission implique de lancer des programmes entiers de développement.»

Les contrats

La journaliste australienne Elmo Keep a passé un an à fouiller les dessous de Mars One. Selon elle, cette entreprise, qui planifie à n’en pas douter la mission spatiale la plus ambitieuse de l’histoire, ne compte que… trois employés.

Mars One dit vouloir sous-contracter la conception de ses systèmes. Sauf qu’en épluchant la liste des fournisseurs mentionnés par Mars One, Mme Keep a découvert que la plupart n’avaient jamais signé la moindre entente. Lockheed Martin a réalisé des travaux préliminaires détaillant les spécifications techniques d’un véhicule non habité.

«Nous maintenons les canaux de communication ouverts avec Mars One et attendons un signal pour la prochaine phase du programme», a expliqué à La Presse Gary Napier, porte-parole de Lockheed Martin.

Le seul autre contrat technique semble le lier à Paragon Space Development, chargé des combinaisons pour les astronautes.

L’oxygène

Mars One prévoit faire pousser des plantes pour nourrir les astronautes dans l’unité où ils vivront. Or, l’équipe de Sydney Do, du MIT, a calculé que cette façon de faire conduirait à la mort par suffocation des astronautes au bout de 68 jours. La cause, complexe, est liée au rejet trop élevé d’oxygène par les plantes.

Selon M. Do, il est possible de régler le problème en construisant une autre unité pour les plantes, mais cela demandera de transporter d’énormes quantités de systèmes supplémentaires. De façon générale, les chercheurs du MIT calculent que l’implantation d’une colonie permanente sur Mars nécessitera des envois de pièces «qui prendront des proportions ingérables» et feront exploser les coûts de lancement.

Les participants

Se rendre sur Mars et y vivre constituerait la mission spatiale la plus exigeante lancée par des êtres humains. Or, ceux qui l’accompliront ne sont pas des astronautes professionnels, mais des gens choisis parmi le grand public.

«C’est une dimension inquiétante du projet», croit Richard Léveillé, de McGill, qui souligne que la formation, les expertises diverses et la capacité de résistance au stress des astronautes ne se retrouvent pas chez n’importe qui.

Ce serait aussi la première fois que des gens quitteraient la Terre sans espoir de la revoir un jour.

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Antarctique : les scientifiques sur place isolés pendant tout l’hiver


On me dit souvent qu’ils ne resteraient pas au Canada à cause du froid, mais qu’on aime ou pas l’hiver, on vit avec et on s’habitue, malgré les avertissement intenses que nous avons depuis quelques temps. Mais, je trouve vraiment courageux ceux qui partent pendant des mois et des mois en Antarctique pour étudier le climat alors que la nuit semble éternelle dans des froids extrêmes
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Antarctique : les scientifiques sur place isolés pendant tout l’hiver

 

La station de recherche américaine, isolée par -50 degrés.Photo : AFP

 

JUSTINE KNAPP

CLIMAT – Plus aucun avion ne survolera l’Antarctique jusqu’en novembre prochain, à cause des températures trop basses de la zone. Pour autant, près de 1000 personnes y affrontent le froid et l’obscurité.

 

Le dernier vol en partance de l’Antarctique a décollé vendredi dernier. Pendant toute la période de l’hiver, de mars à octobre, les scientifiques restés sur place n’auront aucun moyen de s’échapper de ce désert glacé où le climat est plus froid qu’à n’importe quel autre endroit de la planète, comme le relateThe Atlantic. Les températures avoisinant les -50 degrés, aucun appareil ne pourra en effet survoler la région pendant cette période, au risque que le carburant gèle. Un record de -93,2 degrés a même été relevé à Dôme Argus, le 10 août 2010.

S’il n’existe aucune habitation humaine permanente sur cette carapace de glace, un millier de personnes y affrontent les températures extrêmes de l’hiver, aux côtés des manchots, phoques et de certains végétaux. Quarante d’entre elles sont basées à Amundsen-Scott, l’une des trois stations de recherche américaines, et le lieu habité le plus méridional du monde. Le climat fait notamment partie de leurs objet d’étude.

Risques de dépression

En plus de devoir faire face à l’environnement froid, aride et venteux, l’équipe doit supporter la nuit polaire, période de l’année durant laquelle le Soleil ne se lève pas. Conséquence directe de ce manque de luminosité : dépression et carence en vitamine D, qui augmente les risques de tomber malade. De fait, chacun est rigoureusement sélectionné pour ce genre de missions et testé sur ses aptitudes physique et mentale selon des méthodes similaires à celles des astronautes. Pour faciliter la vie quotidienne, la base dispose également d’un gymnase, d’une bibliothèque ou même d’une serre hydroponique.

« Je pense que chacun de nous a connu occasionnellement des périodes de nostalgie ou de cafard, mais nous essayons de nous dire que c’est normal et temporaire, et que nous sommes entourés d’amis capable de nous aider pour traverser ça », témoigne Katy Jensen, l’une des gestionnaires des risques et opportunités de la base.

Étonnamment, l’hiver ne cause finalement pas plus de dégâts que l’été. Les accidents les plus communs sont « mineurs », selon Polly Penhale, en charge de la santé et de la sécurité.

Entorses, douleurs musculaires, ou coupures dans la cuisine par exemple. En conclusion, Peter Rejcek, un ex-aventurier du froid, explique qu’il est plus difficile de « trouver de l’espace personnel » dans la structure que « d’être isolé ». Sans compter que les aurores boréales et le ciel étoilé savent réconforter l’équipe, seule au bout du monde.

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Chantelle Winnie se veut «porte-parole du bonheur»


Ce n’est pas que j’aime particulièrement le monde de la mode, mais c’est surtout cette jeune femme qui a fait fi des moqueries et des portes fermées, pour réaliser son rêve. La persévérance et la patience ont dû être des atouts importants franchir pas à pas sa route
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Chantelle Winnie se veut «porte-parole du bonheur»

Chantelle Winnie. 

Chantelle Winnie a réalisé son rêve: atteinte de vitiligo, une dépigmentation de la peau, le jeune mannequin canadien a réussi à s’imposer dans un univers souvent décrié pour son uniformité.

«Je pourrais m’appeler la porte-parole du bonheur», a confié à l’AFP celle qui est devenue l’égérie de la marque barcelonaise Desigual, pour laquelle elle défilait jeudi, au premier jour de la Semaine de la mode de New York.

Elle souffre de vitiligo depuis qu’elle a 4 ans, à savoir des taches blanches qui apparaissent et s’étendent sur la peau. Michael Jackson en était aussi atteint.

Chantelle Winnie, 20 ans, a enduré moqueries et rejet pendant des années, avant d’atteindre son rêve de devenir un mannequin internationale.

Elle était sortie de l’anonymat en participant à l’émission America’s Next Top Model. L’an dernier, elle devenait le visage de Desigual. Elle dit aimer chaque seconde du tourbillon qu’est devenue sa vie, soutenue par les solides déjeuners de sa mère à Toronto.

Si elle dit avoir réalisé la plupart de ses rêves, l’un d’eux demeure: faire la couverture de Vogue américain, la bible de la mode gérée d’une main de fer par la célèbre Anna Wintour.

Son rire est généreux, sa vitalité contagieuse, sa volonté de fer. Elle a appris à être fière d’elle et est devenue la porte-parole des personnes atteintes du vitiligo, une maladie qui affecte jusqu’à deux millions d’Américains.

MOQUERIES

Mais le chemin n’a pas toujours été facile, reconnaît-elle, installée dans un hôtel avec vue sur la skyline de Manhattan.

Élevée par une mère célibataire, coiffeuse, elle prenait régulièrement l’avion pour voir son père d’origine jamaïcaine, qui a une maison à Atlanta.

«Nous avons vécu longtemps seules toutes les deux et c’étaient mes années les plus heureuses», dit-elle.

À l’école, elle faisait l’objet de moqueries et une fois adolescente, a été vu les portes des agences de mannequinat de Toronto se fermer.

Elle s’est donc créé un profil sur les réseaux sociaux, où elle a été découverte par l’ancien mannequin Tyra Banks, présentatrice d’America’s Next Top Model.

Elle est éliminée de l’émission en 2014, mais Tyra Banks est devenue une amie.

Elle lit fièrement un de ses SMS:

«Tu étais déjà une star. Je t’ai juste donné une tribune pour être sûre que les gens le voient. Continue à me rendre fière.»

«Cela m’a vraiment touché», avoue la jeune Canadienne, aussi connue sous le nom de Winnie Harlow.

Le monde de la mode a longtemps été blâmé pour une multitude de travers: troubles alimentaires, culte de la minceur, ou encore manque de diversité.

Hormis sa pigmentation, Winnie a le profil classique du mannequin, 1 m 78, la taille fine, les membres longs, et des pommettes ciselées.

«Même les mannequins maintenant ont beaucoup de personnalité, et j’ai l’impression que c’est ce que veulent les gens, quelqu’un auquel ils puissent s’identifier, une vraie personne», explique Chantelle Winnie.

Cette semaine, un mannequin trisomique doit aussi défiler à New York. Les mannequins un peu rondes deviennent plus communes dans les magazines.

«J’ai l’impression que le secteur (de la mode) est vraiment en train de s’ouvrir, d’élargir sa vision.»

Pour les jeunes filles qui doutent parfois d’elles-mêmes, elle a un message:

«Concentrez-vous sur l’opinion que vous avez de vous-mêmes et non sur l’opinion qu’ont les autres.»

Dès qu’elle le peut, elle retourne chez sa mère à Toronto pour un petit-déjeuner fait de thé, haricots blancs, saucisse ou bacon, œufs et toast.

«Et le reste de la journée, je mange des tonnes d’épinards», dit-elle en riant.

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La pollution serait particulièrement intense autour des feux rouges


Ce n’est pas surprenant, cependant 25 % d’exposition de la pollution due aux automobiles, au feu rouge, c’est quand même beaucoup pour le peu de temps (du moins généralement) que l’on reste devant un feu rouge. Pour les piétons, on suggère de ne pas utiliser ces intersections, ce qui est souvent impossible et voir même dangereux
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La pollution serait particulièrement intense autour des feux rouges

 

Gaz d'échappement

Photo :  iStockphoto

La prochaine fois que vous serez en voiture et que vous devrez vous immobiliser à un feu rouge, remontez les fenêtres, éteignez la ventilation et restez à une distance respectable du véhicule devant vous, conseillent des chercheurs britanniques qui ont mesuré des niveaux de pollution particulièrement élevés aux intersections gérées par des feux de circulation.

Les scientifiques de l’Université de Surrey ont déterminé que les arrêts aux intersections, qui ne représentaient que 2 % du trajet des automobilistes étudiés, contribuaient malgré tout à 25 % de leur exposition totale à des nanoparticules, qui augmentent les risques de maladies pulmonaires et cardiaques.

Les arrêts aux feux rouges et les accélérations au moment de repartir font en sorte que les concentrations de particules sont 29 fois plus élevées aux intersections que sur les routes où les voitures circulent librement, ajoutent les chercheurs.

L’auteur de l’étude, le Dr Prashant Kumar, a rappelé que la pollution atmosphérique fait depuis peu partie des 10 plus grandes menaces à la santé humaine.

L’Organisation mondiale de la santé associe la pollution atmosphérique à 7 millions de décès prématurés chaque année.

Les chercheurs conseillent aux piétons d’éviter ces intersections et demandent aux responsables de synchroniser les feux de circulation pour minimiser le temps d’immobilité des automobilistes.

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Enfants : qui grandit bien, jalouse bien


Je ne me suis jamais arrêté sur la jalousie de mes enfants, pourtant, il en a eu. Mais dans certaines familles cela cause des vrais problèmes. Doit-on par tous les moyens dissiper la jalousie ou bien essayer de faire cheminer l’enfant?
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Enfants : qui grandit bien, jalouse bien

 

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La jalousie d’un aîné envers le petit dernier est normale et nécessaire.

Par Soline Roy

Les doudous volent, les cris fusent, la tempête éclate. Mais pourquoi maman ne jette pas ce nouveau bébé avec l’eau du bain ? Explications et conseils pour faire face à la jalousie entre frères et sœurs.

La jalousie est un thème universel: Caïn tue Abel, les frères de Joseph le vendent à des marchands, Cendrillon est martyrisée par ses demi-sœurs, les frères Corleone se disputent la tête de la mafia…

Parmi les plus de 3000 appels traités chaque année par la ligne d’écoute Allo Parents Bébé, la conversation aborde souvent les troubles rives de la jalousie lorsque la famille abrite plus d’un enfant. Les écoutantes deviennent alors un peu «des grands-mères qui écouteraient et conseilleraient leur fille», s’amuse Sabine Litwak, psychologue clinicienne et psychanalyste à l’Institut de puériculture de Paris de l’hôpital Sainte-Anne.

• La jalousie n’est pas un vilain défaut

Parents de tous pays, rassurez-vous: être jaloux du petit nouveau est… normal!

«La rivalité aide à se construire, donc à penser», rassure Marina Bart, psychologue écoutante à Allo Parents Bébé. Mais elle peut particulièrement violente jusqu’à 3 ou 4 ans, âge auquel «l’enfant est intensément soumis à ses besoins donc lutte sans ménagements» contre l’intrus, estime Sabine Litwak.

La jalousie est donc normale, ce qui ne signifie pas qu’il faille la minimiser.

«On ne se représente pas la rage, l’intensité de ce que les enfants vivent», glisse Sabine Litwak.

Certains comparent cette rage à celle d’une femme dont l’époux déclarerait qu’il l’aime tellement, qu’il en veut une deuxième toute pareille… Lorsqu’un nouvel enfant arrive, l’aîné se sent exclu d’une relation qu’il croyait exclusive avec sa mère, explique Sabine Litwak, et le bébé est la preuve qu’elle a trahi en aimant ailleurs. Mais la comparaison s’arrête là: votre aîné n’occupe pas auprès de vous la même place que votre compagnon, et ce n’est pas trahir l’enfant que d’en faire un autre avec le père.

• Un territoire sans partage

«Après la naissance, les parents sont souvent très vigilants, rapporte Marina Bart. Mais le temps passe, la jalousie demeure, et cela devient compliqué de l’entendre.»

La psychologue observe que la rivalité (re) surgit souvent lorsque le puîné a 8 à 12 mois.

«Il commence à marcher, à empiéter sur le territoire de l’aîné, à devenir un véritable rival. Cela peut être difficilement supportable.»

«Le territoire constitue l’identité», détaille Sabine Litwak. Et là où l’aîné a longtemps régné seul, voilà qu’on lui intime de faire de la place. «Chacun ses jouets!», lance donc la psychologue, qui conseille aussi de laisser l’aîné décider de donner ou non ses affaires.

• Les bébés ne servent à rien

On était pourtant convaincu d’avoir bien motivé l’aîné pendant la grossesse, en lui disant combien ce serait formidable d’avoir «un copain avec qui jouer». Sauf qu’un bébé ça n’est pas très beau et ça ne fait que crier ou dormir.

«Alors que l’enfant a renoncé à cette satisfaction suprême d’être nourri par sa mère, le bébé y a droit!», note Sabine Litwak.

L’aîné peut alors régresser (pipi au lit, biberon, etc.) s’il juge que ce tout petit mobilise trop ses parents à force de ne savoir rien faire.

Marina Bart conseille de «valoriser le grand, ses compétences, en faisant avec lui des activités de son âge et si possible à l’extérieur de la maison», et en lui accordant quelques privilèges (par exemple se coucher plus tard).

• L’amour n’est pas une tarte

L’amour qu’une maman porte à ses enfants n’est pas une tarte divisée en part égales, ni un gâteau dont on fabriquerait un nouvel exemplaire à chaque nouveau bébé. La question pour l’aîné n’est de toutes façons pas d’être aimé, glisse Sabine Litwak:

«Ce qu’il veut, c’est être le préféré!»

Avant de déclamer de pieux mensonges à vos enfants, admettez donc que non, vous ne les aimez pas tous pareils, mais plutôt chacun selon sa personnalité.

• Le droit de ne pas aimer

«La fraternité n’est pas innée, elle doit s’apprendre au terme d’un parcours où la violence et la haine fratricide ont dues être surmontées» rappelle Sabine Litwak.

Car cette constante hésitation entre amour et haine est un équilibre fragile mais structurant, «que l’on retrouvera toute sa vie, dans ses relations professionnelles, ses amis», remarque Sabine Litwak.

Votre enfant a donc parfaitement le droit de ne pas aimer le plus petit et vous pouvez le lui dire ; tout en lui précisant qu’il ne doit pas pour autant lui faire du mal, parce que vous, vous aimez ce bébé! Les parents peuvent aussi raconter ce qu’ont été pour eux les relations avec leurs propres frères ou sœurs, surtout s’ils auraient adoré les perdre au fond des bois.

• L’aîné n’est pas une (grande) personne

Certains hésitent à avoir un deuxième enfant pour ne pas «faire ce coup là» à celui qu’ils ont déjà. «C’est faire porter à l’aîné quelque chose de très lourd», met en garde Sabine Litwak.

L’aîné n’est pas un père, il n’a donc pas son mot à dire. De même, il ne faut pas devancer ses questions: en général, un enfant ne tarde pas à comprendre qu’il se passe quelque chose dans le ventre de sa maman, et sait poser les questions qui l’agitent.

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