Redéfinir l’échec pour se sentir plus en confiance


Voir l’échec comme un fait négatif, nous empêche de voir que nous pouvons trouver d’autres moyens d’y parvenir ou simplement nous orienter vers d’autres buts
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Redéfinir l’échec pour se sentir plus en confiance

 

L’échec ne signifie pas que vous êtes un raté…
      Ça signifie que vous n’avez pas encore réussi.
L’échec ne signifie pas que vous n’avez rien accompli…
     Ça signifie que vous avez appris quelque chose.
L’échec ne signifie pas que vous avez été idiot…
     Ça signifie que vous avez eu une grande foi.
L’échec ne signifie pas que vous êtes déshonoré…
      Ça signifie que vous avez eu la volonté d’essayer.
L’échec ne signifie pas que vous ne l’avez pas…
      Ça signifie que vous devez le faire de façon différente.
L’échec ne signifie pas que vous êtes inférieur…
     Ça signifie que vous n’êtes pas parfait.
L’échec ne signifie pas que vous avez gâché votre vie…
      Ça signifie que vous avez une raison de recommencer à neuf.
L’échec ne signifie pas que vous devez abandonner…
     Ça signifie que vous devez essayer plus fort.
L’échec ne signifie pas que vous n’y arriverez jamais…
      Ça signifie que ça prendra un peu plus de temps.

(Robert H. Schuller /extrait de « Devenez la personne que vous rêvez 
d’être » – Editions Un monde différent)

Le plus ancien décès au cours d’un accouchement découvert en Sibérie


Accoucher a toujours été un risque pour la femme, peut-être moins aujourd’hui quoique environ toutes les deux minutes une femme meurt en donnant la vie ou du fait de sa grossesse dans le monde.
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Le plus ancien décès au cours d’un accouchement découvert en Sibérie

 

Squelette la plus ancienne preuve d’un accouchement ayant entraîné la mort de la mère et de l’enfant ©Antiquity

Squelette la plus ancienne preuve d’un accouchement ayant entraîné la mort de la mère et de l’enfant ©Antiquity

Par Bernadette Arnaud

Une sépulture datant de 8000 à 7000 ans abritait le corps d’une jeune femme décédée à la suite d’une difficulté mécanique survenant lors de la naissance de son enfant.

UNIQUE. Les archéologues n’avaient encore jamais fait une découverte pareille. La plus ancienne preuve d’un accouchement ayant entraîné la mort de la mère et de l’enfant a été trouvée en Sibérie à Lokomotiv, près du Lac Baïkal.

Dans un cimetière préhistorique de chasseurs-cueilleurs datant de 8000 à 7000 ans, une sépulture recélait en effet le corps d’une jeune femme d’environ 25 ans décédée à la suite d’une dystocie fatale, c’est-à-dire d’une difficulté mécanique survenant lors de la naissance d’un enfant comme le rapporte la revue Antiquity.

Les squelettes partiels de deux fœtus arrivés à termes ont été retrouvés : l’un était encore présent dans la région pelvienne de la mère, l’autre en cours d’expulsion. Preuve que le décès des trois individus est survenu pendant des complications liées à l’accouchement. Il s’agit également de la plus ancienne découverte archéologique de jumeaux. Les analyses ont été réalisées à Irkoutsk par Angela Lieverse, une archéologue de l’université de Saskatchewan (Canada).

Le squelette de la mère et ses deux foetus découvert à Lokomotiv. ©Antiquity

L’accouchement a toujours été un moment extrêmement risqué pour les femmes. C’est d’ailleurs pour éviter qu’une femme morte en couches ne soit enterrée avec son fœtus encore vivant que les Romains, bien plus tard,édictèrent une loi dite Lex Regia de Numa Pomilius (715-673 av. J.C) (renommée Lex Caesarea), ordonnant la pratique de la « césarienne » sur les femmes enceintes défuntes.

« Les césariennes pratiquées dans l’Antiquité étaient bien plus souvent post-mortem avec des résultats relativement hasardeux. Le but était de sauver l’enfant lorsque la mère était perdue » explique le paléopathologiste français Philippe Charlier.

Jusqu’au Moyen Age, la césarienne sera toujours effectuée post-mortem. Elle n’a commencé a être pratiquée sur des femmes vivantes qu’à l’orée du XVIe siècle…

http://www.sciencesetavenir.fr/

Quand vos médicaments perturbent les poissons


On prend des médicaments pour se soigner et nous éliminons par les urines, ou encore certain jette des médicaments périmés dans les toilettes qui se retrouvent une partie dans les cours d’eau malgré les usines de traitement des eaux usées et ont des conséquences sur la vie marine.
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Quand vos médicaments perturbent les poissons

 

Un poisson rouge 

Photo :  iStockphoto

Un texte de Louise Beaudoin

Contraceptifs, antibiotiques, antidépresseurs, médicaments contre le cancer, l’hypertension et le diabète, la liste des produits qu’on retrouve dans les cours d’eau près des grandes villes est longue.

Des composés de ces médicaments sont évacués dans l’urine, puis voyagent des toilettes aux usines de traitement des eaux usées. Ces usines laissent passer de faibles concentrations, qui aboutissent dans les cours d’eau.

Le biologiste Vence Trudeau, de la Chaire de recherche de l’Université d’Ottawa en neuro-endocrinologie, s’intéresse à l’effet des médicaments sur les poissons d’eau douce.

« Tout ce qu’on prend comme médicaments sera éventuellement dans l’environnement, soit le produit mère, la vraie pilule ou un métabolite ou des métabolites des médicaments. Parmi ces centaines ou milliers de produits chimiques, il y a un certain nombre qui sont des perturbateurs endocriniens ou des perturbateurs du développement de la physiologie du cerveau. » — Vence Trudeau

Le scientifique a étudié l’effet de la fluoxétine, la molécule que l’on retrouve dans un antidépresseur connu, le Prozac, sur la capacité de reproduction des poissons rouges. Ce poisson est de la famille des cyprinidés, comme de nombreuses espèces de poissons d’eau douce du pays.

Des poissons rouges

Ils ont été exposés aux mêmes concentrations de Prozac que celles que l’on retrouve dans certains cours d’eau de grandes villes du pays, l’équivalent d’une pilule dans 10 baignoires de maison. Une quantité assez importante pour qu’après deux semaines d’exposition, le poisson mâle ne réagisse plus aux phéromones de la femelle. Résultat : il ne libère plus son sperme.

Le biologiste a refait l’expérience en ajoutant au Prozac un autre médicament très utilisé, la pilule contraceptive.

« On a essayé de voir une mixture très simple. Est-ce qu’il y a des interactions ou pas? Et là, c’est très clair, les produits tout seuls peuvent avoir un effet, mais dès qu’on fait un mélange, il y a une explosion totale d’effets qui sont très différents des deux produits tout seuls. » — Vence Trudeau

À lui seul, l’estradiol féminise le poisson mâle, qui produit alors de la vitellogénine, une protéine présente dans le jaune d’œuf. Mais quand le poisson est exposé en même temps au Prozac et à l’estradiol, l’effet est multiplié par cinq.

« À court terme, on sait que ça dérange le métabolisme du mâle, et à long terme, le mâle ne peut pas éliminer la vitellogénine. Il ne devrait pas produire une protéine femelle, donc là il aura des problèmes, une crise de rein et éventuellement, il va mourir. »Vence Trudeau

Ce qui inquiète le professeur Trudeau, c’est que l’expérience avec les poissons rouges ne montre que l’effet de deux médicaments, mais on ne connaît pas encore les effets de dizaines ou de  centaines de médicaments combinés.

http://ici.radio-canada.ca/

Timides ou aventureux: les cafards aussi ont une personnalité


Même chez les insectes il y a des personnalités différentes. Chez les cafards par exemple, certains individus peuvent être soit un peu trop téméraire alors que d’autres sont un peu trouillard. En groupe, cela peut finalement être une bonne chose pour la survie de l’espèce
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Timides ou aventureux: les cafards aussi ont une personnalité

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/31031835@N08/5400234574/">Botany Bay cockroach sideview</a> / John Tann via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">License By</a>

Botany Bay cockroach sideview / John Tann via Flickr CC License By

par Jean-Laurent Cassely

Dans le cadre d’une expérience sur le processus de prise de décision au sein d’un groupe, une équipe de l’Université Libre de Bruxelles a étudié le comportement de cafards grâce à des mouchards posés sur eux pour suivre leurs mouvements, rapporte The Guardian. Et a mis en évidence des personnalités différentes au sein d’un groupe de cette espèce américaine, les Periplaneta americana.

La preuve, selon les chercheurs, de l’existence de ces traits de caractères différents étant que des cafards qui ont les mêmes caractéristiques (en l’occurrence, des mâles âgés de 4 mois) ne se comportent pas de la même manière lorsqu’on les réunit par petits groupes de 16 individus dans un environnement inconnu. 

Les cafards étaient regroupés dans une arène de plastique protégée par une clôture électrique, au-dessus de laquelle des disques de Plexiglas leur offrait un abri de la lumière qu’ils ne supportent pas.

Deux personnalités type ont émergé, selon Isaac Planas Sitjà, l’un des chercheurs.

Des cafards «timides ou prudents», c’est-à-dire «ceux qui passent le plus de temps cachés ou qui explorent moins les alentours».

Des cafards «audacieux ou explorateurs», qui font tout l’inverse, passant plus de temps à découvrir leur environnement à la recherche de nourriture, et étant moins enclins à se protéger.

L’étude de personnalités, définies à partir de comportements comme l’audace, la sociabilité ou l’agressivité, a été menée sur de nombreuses espèces animales et insectes, comme les pieuvres ou les araignées, mais les cafards n’avaient encore jamais eu l’honneur d’être considérés et distingués entre eux pour leurs traits de caractère.

Cette spécialisation des cafards peut être un atout pour le groupe, dans la mesure où des attitudes différentes lors d’une situation de danger peut permettre à au moins quelques membres du groupe de survivre.

De plus, une dynamique de groupe se met progressivement en place, «une influence sociale qui dilue les différences de personnalités individuelles»:

les comportements des cafards étaient testés sur des périodes de 3 heures et, au bout d’un moment, tous les membres adoptaient le même comportement (se mettre à l’abri).

D’autres espèces comme les araignées, les abeilles ou les fourmis ont elles aussi une personnalité collective par groupe ou par colonie, rappelle le site Science Mag. 

Ainsi, la prochaine fois que vous croiserez un cafard et que vous l’écrabouillerez impitoyablement sous votre semelle, vous saurez qu’il s’agissait sans doute d’un cafard trop audacieux. Et, puis, n’oubliez pas non plus qu’ils sont nos amis…

http://www.slate.fr/

Il fait tout pour ressembler à un personnage de BD


Peut-être que j’ai des préjugés face aux transformations extrêmes, mais je doute qu’une personne soit mentalement saine pour faire ce genre de métamorphose, même si on prétend le contraire
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Il fait tout pour ressembler à un personnage de BD

 

Il fait tout pour ressembler à un personnage de BD

Henry Damon est aussi connu sous le pseudonyme de Red Skull.Photo Reuters

Un amateur des bandes dessinées de Marvel a accepté de braver la douleur pour ressembler à son personnage préféré. Au point de se faire couper le bout du nez, rien de moins.

C’est une histoire qui paraît invraisemblable, et pourtant, cet homme que vous voyez sur la photo ci-dessous existe bel et bien.

Il s’agit de Henry Damon, 37 ans. Il vient de Caracas, au Venezuela, le royaume de la chirurgie plastique. Une forme d’«art» dont il vient à nouveau de repousser les limites.

Damon rêvait de ressembler au «super vilain» Red Skull, un personnage de Marvel connu en français sous le nom de «Crâne rouge». Il s’est donc fait poser des implants sous-cutanés sur le front. Il s’est également fait tatouer les yeux, directement sur la sclère, c’est-à-dire la partie blanche de l’œil.

Mais pour ressembler à s’y méprendre au méchant Crâne rouge, Damon a dû se faire amputer une partie de son nez, une décision drastique qu’il n’a pas hésité à prendre pour réaliser son rêve.

Enfin, pour couronner le tout, il a complété son look en se faisant tatouer le visage de noir et de rouge.

Crâne rouge est l’ennemi du super héros Captain America, et on l’a vu à l’œuvre en 2011 dans le film Capitaine America: le premier vengeur, version française de Captain America: The First Avenger.

Henry Damon, un père de famille, a pu amorcer cette métamorphose après sa rencontre avec Emilio Gonzalez, qui se spécialise dans la chirurgie extrême. Ce dernier assure que son client a passé une série de tests physiques et psychologiques avant d’amorcer le processus de transformation.

«Henry a une bonne santé physique et mentale, a estimé Gonzalez. Il est un bon fils, un bon mari et un bon père, qui a simplement un penchant très prononcé pour les modifications corporelles.»

Il semble même que notre «monstre» n’en ait pas fini avec les chirurgies, et qu’il songe à aller encore plus loin…

«Pour la prochaine étape, on va lui poser des implants de silicone dans les joues et sur le menton. Puis, il va se faire tatouer entièrement le visage en rouge», a indiqué le «chirurgien».

Sur l’image ci-dessous: le personnage Red Skull (à droite) tel qu’il apparaissait dans les bandes-dessinées de Marvel.

http://fr.canoe.ca/

Coriandre, je t’aime, je te hais


Il y a des aliments qu’enfant, nous n’aimions pas et maintenant adulte notre goût à évolué. Cependant, des aliments que certains n’aimeront jamais. Peut-être que le goût est génétique ou simplement que la saveur n’a pas été présente dans notre enfance qu’il sera difficile de l’accepter plus tard. Quoiqu’il en soit, c’est un avantage d’amerner les enfants à gouter des aliments variés
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Coriandre, je t’aime, je te hais

 

La coriandre est une herbe polarisante.... (AP Photo/Apichart Weerawong)

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La coriandre est une herbe polarisante.

AP PHOTO/APICHART WEERAWONG

ÉMILIE BILODEAU
La Presse

Il y a de ces aliments, comme la coriandre, qui provoquent l’amour ou la haine, sans position mitoyenne. Et si ce n’était pas une simple question de goût ? Certains chercheurs affirment que nos gènes sont responsables de notre amour ou de notre aversion pour certains aliments.

Certains aliments provoquent des réactions diamétralement opposées. Faites le test avec la coriandre. Vous allez trouver des gens qui adorent cette plante aromatique, et d’autres qui la détestent profondément. Le pamplemousse, la réglisse noire, la noix de coco ont le même genre d’effet. Est-ce là une simple question de goût? Peut-être pas, affirment plusieurs chercheurs.

Jusqu’à tout récemment, la vue et l’ouïe étaient des sens beaucoup plus explorés par les chercheurs que le goût et l’odorat. Mais depuis le début des années 2000, de plus en plus de scientifiques s’attardent à la perception des aliments. Et leurs découvertes sont parfois surprenantes.

C’est le cas d’une étude menée par le neurophysiologiste Patrick MacLeod, qui affirme que notre prédilection ou notre aversion pour certains aliments pourraient être associées à nos gènes. Par exemple, certains humains seraient dotés d’une génétique qui leur permettrait d’aimer l’amertume alors que ceux qui sont dépourvus du gène TAS2R38 la détesteraient.

Andy Brasseur, ambassadrice de l’Institut du goût en Amérique du Nord, remarque bel et bien des différences lorsque les enfants goûtent pour la première fois du chocolat noir sans sucre.

«Certains sont très heureux de manger le chocolat et ne goûtent pas l’amertume. D’autres sont vraiment effarés, tellement qu’ils ne voudront plus manger de chocolat. Pour les adultes, c’est la même chose.» Andy Brasseur ambassadrice de l’Institut du goût en Amérique du Nord

Les personnes qui n’aiment pas le chocolat noir ont de bonnes chances de détester d’autres aliments amers comme le pamplemousse, les endives, la roquette, les artichauts et les olives. Dans le cas du café, certaines personnes arrivent à en boire pourvu qu’elles y ajoutent une bonne dose de sucre, affirme Mme Brasseur.

Coriandre et génétique 

Plus récemment, des chercheurs ont fait le même genre de découverte concernant la coriandre, qui suscite des réactions polarisées. Ceux qui aiment cette herbe ne se contentent jamais d’une ou deux feuilles. Ils en ajoutent toujours un bouquet à leurs recettes. Au contraire, les détracteurs de la Coriandrum sativum comparent souvent son goût à celui du savon ou… d’un torchon de cuisine sale !

Julia Child, la célèbre cuisinière, détestait la coriandre. Elle n’était pas seule. Sur le site IHateCilantro.com («je déteste la coriandre») et la page Facebook du même nom, des internautes racontent par centaines leurs histoires peu appétissantes concernant cette plante.

De plus en plus, les scientifiques tendent à confirmer que l’aversion pour la coriandre serait aussi une question de génétique. C’est le cas d’une étude amusante menée par le neuroscientifique Charles Wysocki auprès de 100 paires de jumeaux. Dans 80% des cas, les vrais jumeaux (monozygotes) avaient la même réaction devant la coriandre. Les jumeaux dizygotes, eux, étaient du même avis dans seulement 50% des cas.

Mme Brasseur, qui anime des ateliers tant pour les enfants que pour les chefs de cuisine, estime que tout le monde a le droit de ne pas aimer certains aliments. Comme quoi tous les goûts sont dans la nature… et ne se discutent pas.

Génétique et géographie

Plus on est initié jeune aux aliments, moins on est difficile, croit Andy Brasseur, de l’Institut du goût en Amérique du Nord.

«C’était très difficile de faire manger de la coriandre à mon père. Il disait que ça avait un goût de punaise. L’horreur! Il arrivait de la Lorraine, où on ne trouvait pas du tout de coriandre à l’époque. Au contraire, ma mère m’en a fait manger très jeune et j’ai toujours aimé ça», raconte-t-elle.

La théorie d’Andy Brasseur pourrait expliquer que le nombre de personnes qui n’aiment pas la coriandre varie d’une région géographique à l’autre. En Amérique latine, où cette herbe parfume les salsas, les enchiladas, les ceviches, presque tout le monde l’aime!

POURCENTAGE DES GENS QUI N’AIMENT PAS LA CORIANDRE 

Asie de l’Est: 21%

Europe: 17%

Amérique du Nord: 17%

Afrique: 14%

Asie du Sud: 7%

Amérique latine: 4%

Moyen-Orient: 3%

Sources: Flavour Journal et Nature

http://www.lapresse.ca/