Se respecter soi-même


L’attitude que nous avons face à nous-même peut nous bloquer à agir. Pour aimer vraiment les autres, avancer un peu chaque jour,  il faut d’abord apprendre à s’aimer et à se respecter
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Se respecter soi-même

 

Il ne faut pas vous considérer comme une existence secondaire sans valeur. Cette idée vous ligotera étroitement dans vos pensées et actions. Au contraire, il faut commencer d’abord par respecter vous-même. Vous respecterez en tant qu’une existence humaine vous-même qui n’avez encore rien réalisé et n’avez aucun résultat dans la vie.

Friedrich Wilhelm Nietzsche

Première ascension de Will Gadd des chutes du Niagara


Comment peut-on aimer autant escalader dans des conditions extrêmes ou l’eau, la glace et le froid sont réuni. Il est vraiment en forme pour arriver a monter ces chutes qui sont glacées en partie
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Première ascension de Will Gadd des chutes du Niagara

Vendredi, janvier 30, 2015, 9:43 – La vedette de l’alpinisme au Canada, Will Gadd, a escaladé les chutes du Niagara, gelées seulement en partie, le 27 janvier dernier. C’est la première fois qu’un tel exploit est réalisé… dans ce paysage à couper le souffle!

L’homme de 47 ans s’est attaqué à la chute du fer à cheval, l’une des plus célèbres des chutes du Niagara. L’ascension ne s’est pas faite sans difficulté pour l’alpiniste, qui a dû jongler avec le froid et l’eau; la chute n’étant qu’en partie gelée.

Il a affirmé à plusieurs médias locaux que cette ascension l’avait achevé.

«J’ai peut-être atteint le sommet, mais le Niagara a gagné la guerre. À la fin de la journée, j’étais en hypothermie !

L’homme, surnommé Captain Adventure, vit à Canmore en Alberta. Il est l’un des dix finalistes pour le titre d’aventurier de l’année du magazine National Geographic.

http://www.meteomedia.com/

Le Saviez-Vous ► Les mystères de la science – Pourquoi cède-t-on au syndrome de Stockholm ?


Qu’est-ce qui provoque le syndrome de Stockholm de certaines victimes. Les raisons ne sont pas très claires, mais c’est peut-être par raison de survie que ces personnes sont même prêtes à endosser une cause qui était probablement contraire à leur valeur
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Les mystères de la science – Pourquoi cède-t-on au syndrome de Stockholm ?

 

En 1974, Patricia Hearst prit fait et cause pour les membres de l'ALS qui l'avaient kidnappée.

En 1974, Patricia Hearst prit fait et cause pour les membres de l’ALS qui l’avaient kidnappée.

L’une des victimes les plus célèbres du syndrome de Stockholm est Patty Hearst, l’héritière de la famille Hearst, kidnappée en 1974. Deux mois après avoir été enlevée par l’Armée de libération symbionaise (ALS), elle participa à l’attaque d’une banque de San Francisco, puis demeura avec le groupe jusqu’à ce que le FBI le capture, en 1975.

Le comportement de Hearst est typique des victimes du syndrome de Stockholm. L’expression est née après l’attaque de la Kreditbanken de Stockholm, en 1973. Prisonniers dans la chambre forte pendant six jours, les otages prirent le parti de leurs ravisseurs contre la police qui venait les libérer. L’un d’eux créa même un fonds de soutien pour les défendre.

Le FBI estime que le syndrome apparaît dans un peu moins de 30% des cas de prises d’otages. Le plus souvent, il se manifeste par une violente crise émotionnelle quand l’otage

  • 1) ne peut s’échapper et est soumis à l’autorité d’étrangers ;
  • 2) est isolé du monde extérieur ;
  • 3) craint pour sa vie ;
  • 4) n’est pas brutalisé par le ravisseur.

On s’interroge encore sur la nature du terrain psychologique qui en favorise la manifestation. Pour les psychologues freudiens, privée de son autonomie, la victime régresse vers un état infantile. Pour d’autres, il s’agit simplement d’une réponse non-intentionnelle mais rationnelle au danger. Les prisonniers doivent faire preuve d’une extrême sensibilité aux humeurs de leur ravisseur ; nouer un lien de sympathie diminue le stress et donne aux victimes l’illusion que se montrer amical est un moyen sûr d’éviter la violence.

Par la rédaction

http://www.nationalgeographic.fr/

Les risques de maladie chez les petits chiens


Beaucoup préfèrent les petits chiens, car il est plus facile à les transporter et qu’ils habitent dans des appartements. Malheureusement, à cause des fortes demandes, des usines de chiots font des affaires d’or et d’autres jouent avec des croisements de chiens qui n’est pas toujours idéal et le futur maître est souvent mal renseigné des maladies héréditaire
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Les risques de maladie chez les petits chiens

 

© shutterstock

Dr Michel Pépin

    Si vous envisagez d’acheter un très petit chien en pensant qu’il vous causera moins de problèmes qu’un grand et qu’il coûtera moins cher à entretenir, méfiez-vous!

    La miniaturisation des chiens a débuté il y a quelques siècles, à la cour des empereurs, des rois et des aristocrates, au moment où ils ont décidé d’introduire les chiens dans les salons. On n’a qu’à penser au bichon frisé de François Ier, au bichon maltais d’Élisabeth Ire, au carlin de la reine Victoria, à l’épagneul japonais de Marie-Antoinette, au lhasa apso du dalaï-lama et au pékinois des empereurs chinois.

    Hélas! la démocratisation canine survenue à la fin du XIXe siècle a favorisé de nombreux croisements consanguins — pas toujours heureux! —, réalisés dans le but de répondre à la demande de lignées de plus en plus petites.

    LES AVANTAGES

    Dans la société actuelle, les petits chiens de moins de 10 kg ont un avantage énorme par rapport aux grands chiens: ils coûtent moins cher à nourrir, ils s’adaptent beaucoup mieux à la vie d’appartement, ils se transportent plus facilement et, en général, ils vivent plus longtemps. L’éventail des petites races est aussi très vaste: près de 80 races différentes sont en vente sur le marché.

    On estime que le nombre annuel de naissances de chiots de la catégorie mini est de trois millions chaque année dans le monde. Certains estiment que 40 % de la population canine mondiale est constituée de petits chiens.

    LES DANGERS

    Le danger le plus important de l’augmentation de la popularité de ce type de chien provient d’une demande excédant l’offre. Or, à trop vouloir miniaturiser certaines races, on en vient à favoriser la reproduction de masse sans égard aux conséquences. Les propriétaires d’usines à chiots (il très facile d’«encager» 50 lhasa apso) ont d’ailleurs vite flairé les profits!

    Avec le temps, toutes ces races ont développé des tares héréditaires qu’il est aujourd’hui excessivement difficile de faire disparaître, au grand dam des éleveurs sérieux et consciencieux, qui aimeraient bien voir éradiquer certaines maladies.

    Vous présenter la liste de tous les dangers qui guettent les différentes races de chiens miniatures occuperait la moitié de votre magazine. Je vais donc me contenter de vous en énumérer quelques-uns en vous donnant une référence incontournable qui vous permettra d’obtenir un supplément d’information sur la race qui vous intéresse: le site Web du Canine Inherited Disorders Database (www.upei.ca/~cidd/intro.htm).

    Ces renseignements sont indispensables autant pour le vétérinaire que pour l’éleveur ou pour le futur acheteur. Sachez, toutefois, que les moyennes et grandes races sont loin d’être épargnées, et que bien d’autres pathologies peuvent les affecter.

    Les maladies possibles

    LES YEUX

    Puisqu’une grande variété de maladies peut affecter les yeux, la certification Canine Eye Registration Foundation (CERF) devrait être exigée par les acheteurs qui s’intéressent à certaines races à risques.

    LE SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE

    On n’a qu’à penser aux dysplasies de la hanche, du coude ou des épaules et aux luxations de la rotule pour se faire une petite frayeur!

    LE SYSTÈME ENDOCRINIEN

    Certaines maladies comme le diabète, l’hyperthyroïdisme ou l’hyperadrénocortisisme peuvent se présenter à un jeune âge ou survenir beaucoup plus tard dans la vie, ce qui rend leur prévention plus problématique lorsqu’on ne connaît pas les antécédents de la bête.

    LES DÉSORDRES SANGUINS

    Saviez-vous que certaines maladies héréditaires peuvent être à l’origine de l’anémie hémolytique auto-immune ou même de l’hémophilie?

    LES PATHOLOGIES DIVERSES

    La liste des autres maladies héréditaires affectant les petites races est longue et comprend des problèmes comme la surdité, l’insuffisance rénale, la cardiomyopathie, les problèmes de valvule mitrale, les pathologies respiratoires, les maladies cutanées causées par une déficience en zinc, les calculs urinaires, les allergies, les hernies ombilicales et même la fameuse épilepsie!

    LE COMPORTEMENT

    Il ne faut jamais négliger cette facette. Les troubles de comportement sont souvent la conséquence directe de la négligence d’éleveurs ou de producteurs plus désireux de développer l’aspect physique que l’aspect psychique de l’animal. Plus petit ne signifie pas toujours plus facile à éduquer!

    LES MALADIES HÉRÉDITAIRES LES PLUS FRÉQUEMMENT RENCONTRÉES SELON LES RACES

  • Bichon maltais: Problème cardiaque avec persistance du ducal artériosus

  • Caniche: Luxation de la rotule, problème de valvule cardiaque

  • Carlin: Problèmes oculaires avec présence de kérato-conjonctivite sèche

  • Cavalier King Charles: Problème de valvule cardiaque

  • Chihuahua: Luxation de la rotule

  • Lhasa apso: Problèmes oculaires avec présence de kérato-conjonctivite sèche

  • Pékinois: Luxation de la rotule

  • Poméranien: Problème cardiaque avec persistance du ducal artériosus

  • Shih Tzu: Problèmes oculaires et syndrome de kératopathie d’exposition

  • Teckel: Acanthosis negrican et pathologie des disques intervertébraux

  • Terrier de Boston: Syndrome brachycéphalique

  • Yorkshire: Luxation de rotule, shunt portosystémique, dysplasie de la rétine, collapse de la trachée

CONCLUSION

Il est important de comprendre que la miniaturisation des races n’est pas sans danger et qu’elle ne doit pas être confiée à n’importe quel «alchimiste» qui croit pouvoir changer les poils en or!

Les maladies héréditaires étant transmises par les parents, il convient, à l’achat d’un chien de race, de toujours connaître l’origine de l’animal, de s’assurer que l’éleveur a fait tout son possible pour dépister ces pathologies, que vous possédez des clauses de garantie et que vous pouvez demander à votre vétérinaire de porter une attention particulière à certaines de ces maladies.

Sachez que, si les petits chiens se vendent de plus en plus cher, ce n’est pas le prix d’achat qui est le plus élevé: c’est bien plus tard que vous devrez payer — sur les plans des émotions et de l’argent — pour compenser un minuscule gène défectueux!

http://fr.canoe.ca/

Les vagues de chaleur ont augmenté dans les zones urbaines


On s’installe dans les grandes villes pour plusieurs raisons, mais côté climat en période de canicules entraine des journées très chaudes qui sont difficiles à supporter
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Les vagues de chaleur ont augmenté dans les zones urbaines

 

L'étude a porté sur 217 zones urbaines de... (PHOTO ARCHIVES REUTERS)

L’étude a porté sur 217 zones urbaines de plus de 250 000 habitants réparties sur tous les continents, qui hébergeaient des stations permettant de fournir des données complètes sur 40 ans, de 1973 à 2012.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
PARIS

Les zones urbaines ont à l’échelle mondiale connu une multiplication des vagues de chaleur au cours des 40 dernières années, indique une étude publiée vendredi.

Entre 1973 et 2012, près de la moitié (48%) des 217 agglomérations étudiées ont connu une augmentation des jours très chauds, et deux tiers d’entre elles une augmentation des nuits de forte chaleur.

Cette aggravation des vagues de chaleur s’est de plus accélérée ces dernières années, selon cette étude publiée dans le journal britannique Environmental Research Letters:

«sur les cinq années qui comptent le plus grand nombre de vagues de chaleur enregistrées, on trouve les années 2009, 2010, 2011 et 2012».

Dans cette étude, une vague de chaleur est définie comme une période d’au moins six jours durant laquelle la température maximale dépasse 99% des températures enregistrées sur toute la période.

Dans le même temps, toujours dans les zones urbaines, l’étude montre un déclin des vagues de froid (les plus importantes datant de 1973, 1974, 1976, 1981 et 1983), et pour 60% de ces zones, les jours de vents violents ont également reculé.

Par contre, seulement 17% des zones urbaines ont connu une augmentation des jours de fortes précipitations et 10% des pluies torrentielles.

«Plus de la moitié de la population mondiale habite aujourd’hui en ville, il est donc particulièrement important de comprendre comment le climat, et en particulier les épisodes climatiques extrêmes, change dans ces zones», explique l’un des auteurs de cette étude, le professeur Vimal Mishra de l’Institut de technologie de Gandhinagar en Inde.

M. Mishra, et ses collègues des universités américaines de Californie (Los Angeles), de Washington et de Boston (Northeastern university) ont utilisé les observations météorologiques du NCDC (National climatic data center).

L’étude a porté sur 217 zones urbaines de plus de 250 000 habitants réparties sur tous les continents, qui hébergeaient des stations permettant de fournir des données complètes sur 40 ans, de 1973 à 2012.

http://www.lapresse.ca/

Ontario : Facebook aurait aidé les policiers à sauver la vie d’un homme


Facebook a certain avantage, et l’employé à la sécurité de ce réseau social a bien agi après avoir vu une vidéo d’un de ses utilisateurs
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Ontario :  Facebook aurait aidé les policiers à sauver la vie d’un homme

Facebook aurait aidé les policiers à sauver la vie d'un homme

Crédit photo : Archives Reuters

Par Bill Sawchuk | Agence QMI

La police régionale de Niagara et Facebook ont fait équipe mercredi et ont possiblement sauvé la vie d’un jeune homme de St. Catharines, en Ontario.

«Nous avons été contactés par un employé de la sécurité de Facebook au sujet d’un homme de St. Catharines, qui a tenté de se blesser et qui a posté une vidéo sur Facebook», a déclaré le policier Phil Gavin.

La police a envoyé une auto-patrouille et une ambulance à la résidence de l’homme de 24 ans. Il a été transporté à l’hôpital, où il est en convalescence.

«Facebook […] a des effets positifs et négatifs sur la vie des gens, a ajouté M. Gavin. Voici un cas où le filet de sécurité a fait ce qu’il était censé faire. Ils ont trouvé quelque chose, ont rapidement agi et ont potentiellement sauvé une vie».

Comme par hasard, la journée de mercredi était une journée de sensibilisation à la santé mentale, doublée d’une campagne de collecte de fonds à l’échelle nationale, commanditée par Bell.

http://tvanouvelles.ca/

Un requin rarissime échoué aux Philippines


Ce n’est pas une découverte d’une espèce de requin, car il est connu, mais il est très rare qu’il soit vu par les êtres humains. Un requin assez différent a l’image type du genre de requin que l’on voit habituellement
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Un requin rarissime échoué aux Philippines

 

 

Le requin grande-gueule est une espèce rarissime. ©FLMNH Ichtyology / Wikimedia Commons

Le requin grande-gueule est une espèce rarissime. ©FLMNH Ichtyology / Wikimedia Commons

Par Morgane Kergoat

Le requin grande-gueule est une espèce rarissime. L’individu retrouvé échoué aux Philippines est seulement le 64e spécimen observé à ce jour.

RARE. C’est une espèce de requin extrêmement rare que des pêcheurs ont retrouvé échoué au petit matin du mardi 27 janvier 2015 sur la plage de Pioduran, aux Philippines. Il s’agit d’un requin grande-gueule (Megachasma pelagios) long de près de 4,5 mètres. C’est seulement le 64e requin de cette espèce à avoir été observé à ce jour depuis la découverte du premier spécimen en 1976. Les autorités locales ont déclaré que l’animal était blessé et qu’il lui manquait la nageoire caudale. Pour l’heure, les causes du décès ne sont pas connues. Et il sera sans nul doute difficile d’établir les circonstances précises de sa mort étant donné que l’on sait très peu de choses sur cette espèce. S’il est rare, ce type d’échouage n’est pas inédit dans l’archipel. En effet, l’an dernier déjà, un autre requin grande-gueule a été vu aux Philippines. Il mesurait 5,5 mètres de long et pesait environ 500 kg. Un pêcheur l’avait découvert vivant en remontant son filet, mais l’animal est mort peu de temps après. 

Ce requin grande-gueule a été retrouvé aux Philippines, mardi 27 janvier 2015 (photo prise le 28 janvier 2015). ©Facebook / Marine Wildlife Watch of the Philippines

 

PRÉDATEUR. L’un de ses prédateurs est toutefois connu. En 1990, le 6e spécimen observé, un mâle de 5 mètres, avait été marqué et suivi pendant deux jours. Les scientifiques l’avaient alors vu se faire attaquer par des cachalots (24 mètres), dont le régime alimentaire est habituellement constitué de calmars géants (12 mètres). L’observation du requin avait également révélé que cet animal passent probablement la plupart de la journée dans les eaux profondes (jusqu’à 1100 mètres) avant de monter à des profondeurs pélagiques (entre 0 et 500 mètres) pendant la nuit, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous où il touche la surface de l’eau.

 

FILTREUR. Le requin grande-gueule a été baptisé ainsi en raison de sa tête bulbeuse et de ses mâchoires impressionnantes. Ces dernières comptent 50 rangées de toutes petites dents. Et pour cause, l’animal semble ne se nourrir que de plancton et de méduse. Sa technique de chasse s’approche de celle du requin pèlerin, qui fond lentement sur ses proies, la gueule béante. Ces requins sont considérés comme les « filtres » de l’océan. Concernant la reproduction, le requin grande-gueule est ovovivipare. Ce qui signifie que les œufs se développent à l’intérieur du corps de la femelle et que les petits sont expulsés lors de l’éclosion de ceux-ci. D’autres requins sont ovipares, tandis que d’autres encore sont vivipares, comme Sciences et Avenir l’expliquait dans un précédent article.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le cerveau particulier des psychopathes


L’idéal pour reconnaitre les criminels psychopathes est de voir les premiers signes dès l’enfance. Avec l’imagerie, il serait probablement possible de confirmer les risques et d’agir en prévention
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Le cerveau particulier des psychopathes

 

Un psychopathe 

Photo :  iStockphoto

Des anomalies dans de nombreuses parties du cerveau des criminels violents psychopathes ont été révélées par des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) réalisés à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et au King’s College London au Royaume-Uni.

Les chercheurs Sheilagh Hodgins et Nigel Blackwood expliquent que ces particularités se trouvent dans des parties du cerveau associées à l’apprentissage de la punition et de la récompense.

Dans les pénitenciers canadiens, un détenu sur cinq reçoit un diagnostic de psychopathie.

« Les criminels ayant ce profil présentent des taux supérieurs de récidives et ne répondent pas bien aux programmes de réhabilitation. Comme notre recherche révèle une anormalité qui sous-tend ces comportements, elle pourrait appuyer les interventions afin de prévenir le comportement violent ainsi que les thérapies comportementales visant à réduire le nombre de récidives. »— Pre Sheilagh Hodgins

Les criminels psychopathes se distinguent des autres contrevenants de plusieurs façons.

Généralement, les criminels sont très sensibles à la menace ainsi qu’aux comportements colériques et agressifs. Toutefois, les psychopathes réagissent faiblement aux menaces, restent froids et exercent une violence délibérée.

De plus en plus de données probantes démontrent que les deux profils de criminels, avec ou sans psychopathie, présentent plusieurs anomalies, propres à chacun, dans leur développement cérébral dès l’enfance.

Les chercheurs expliquent qu’il est essentiel d’identifier les mécanismes neuraux qui sous-tendent le comportement violent persistant du psychopathe afin de mettre au point des initiatives qui préviennent les crimes et des programmes de réhabilitation qui réduisent le nombre de récidives.

L’étude incluait la participation de 12 criminels violents avec trouble de la personnalité antisociale et psychopathie, 20 criminels violents avec trouble de la personnalité antisociale sans psychopathie et 18 hommes non criminels en bonne santé.

Les chercheurs ont découvert que les criminels violents atteints de psychopathie, lorsque comparés aux criminels violents sans psychopathie et aux non-criminels, démontrent des réactions anormales aux punitions dans le cortex cingulaire postérieur et dans l’insula lorsqu’une réponse auparavant récompensée était punie. D’autres travaux avaient aussi montré des anomalies dans les fibres nerveuses de la matière blanche reliant ces deux zones. Le fonctionnement du cerveau des criminels violents sans psychopathie, quant à lui, s’est révélé similaire à celui des non-criminels.

« Ces résultats suggèrent que le cerveau des criminels violents avec psychopathie est caractérisé par une organisation particulière du réseau des neurones qui sert à apprendre au moyen des punitions et des récompenses. »— Nigel Blackwood

Cette connaissance est précieuse pour l’établissement de programmes visant la prévention de la criminalité violente.

La plupart des crimes violents sont commis par des individus qui présentent des problèmes de comportement dès le plus jeune âge. Des interventions basées sur l’apprentissage qui cibleraient les mécanismes du cerveau à l’origine de ce type de comportement et, par le fait même, les modifieraient réduiraient de façon importante le nombre de crimes violents.

http://ici.radio-canada.ca/