L’expérience


L’éducation est importante, mais il y a des choses qu’on apprend ou l’on comprend qu’après l’avoir expérimenté
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L’expérience

 

L’éducation est une chose admirable, mais il est bon de se souvenir de temps en temps que rien de ce qui est digne d’être connu ne peut s’enseigner.

Oscar Wilde.

Ce chien porte secours à un chat dans le besoin


Est-ce que la personne qui a filmé ce chat en mauvaise position aurait fini par l’aider ? Heureusement que le chien était là
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Ce chien porte secours à un chat dans le besoin

 

 

Un chat dans le besoin a besoin d’un copain. Dans cette vidéo publiée sur You Tube, un chien vient à la rescousse d’un chat qui s’est coincé la tête dans un verre en plastique.

Nous espérons que l’humain derrière la caméra n’est pas venu en aide au chat pour nous montrer que son ami le chien allait le faire à sa place! Le chien ne serait donc pas uniquement l’ami de l’homme.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Les énormes chiffres des petites bactéries


Nous le savons qu’il y a de bonnes et de mauvaises bactéries. Mais imaginez que seulement dans notre bouche nous avons plus de bactéries que le nombre total d’être humain sur la Terre
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Les énormes chiffres des petites bactéries

Escherichia coli, ici observée par microscopie électronique, vit dans notre intestin et sert de modèle bactérien en génétique. © Elapied, Wikimedia Commons, DP

Escherichia coli, ici observée par microscopie électronique, vit dans notre intestin et sert de modèle bactérien en génétique. © Elapied, Wikimedia Commons, DP

Par Marie-Céline Jacquier

Invisibles à l’œil nu mais omniprésentes dans notre environnement, les bactéries peuplent aussi notre intestin et notre bouche, représentant à elles seules plus de cellules que notre organisme. Zoom sur quelques chiffres qui décrivent l’immensité du monde bactérien

Les bactéries sont des êtres vivants microscopiques procaryotes, c’est-à-dire sans vrai noyau, leur matériel génétique baignant dans le cytoplasme. Si certaines bactéries sont pathogènes et causent des maladies, de nombreuses espèces tout à fait innocentes vivent à nos côtés, et ce depuis la nuit des temps. Premières présentes sur Terre, elles font partie de notre environnement proche, à la maison, au travail ou à l’intérieur de notre corps.

3,8 milliards d’années

C’est l’âge des bactéries sur Terre. Premiers êtres vivants à être présents sur la Planète, les bactéries sont restées les seules habitantes pendant 1,8 milliard d’années, puis, vers -2 milliards d’années, sont apparues les premières cellules eucaryotes, possédant un vrai noyau.

2 kg

C’est le poids de la flore intestinale, soit plus que le cerveau. La flore intestinale, ou microbioteintestinal, joue un rôle dans la digestion, mais aussi dans les défenses de l’organisme. Si l’écosystème bactérien est perturbé, cela peut avoir des conséquences sur des maladies chroniques. Ainsi, des liens entre microbiote intestinal et obésité, diabète ou allergies ont été mis en évidence.

100.000 milliards

Le nombre de bactéries qui vivent dans notre intestin, soit dix fois plus que le nombre de cellules de notre organisme. Le métagénome intestinal, regroupant tous les gènes du microbiote représente trente fois plus de gènes que notre génome. Il y aurait environ 400 espèces de bactéries différentes dans la flore intestinale.

750 millions

C’est le nombre de bactéries dans 1 mL de salive. 1 mg de plaque dentaire en contiendrait 100 millions. Au total, 10 milliards de bactéries vivraient dans la bouche : celle-ci renferme plus d’êtres vivants que la Planète ne compte d’humains ! Après la flore intestinale, la cavité buccale contient un des écosystèmes les plus complexes de l’organisme. Des centaines d’espèces différentes de micro-organismes y vivent parmi lesquelles des bactéries mais aussi des levures, des protozoaires et des virus.

80 millions

Le nombre de bactéries transmises dans un baiser. Une étude récente parue en 2014 a montré que les couples qui s’embrassent plus de neuf fois par jour possèdent des bactéries buccales proches. Pour ces travaux portant sur 21 couples, un membre de chaque couple a dû manger un yaourt aux probiotiques. Grâce à des prélèvements salivaires avant et après un baiser de dix secondes, les chercheurs ont pu calculer le nombre de bactéries échangées.

Un bureau de travail compterait plus de bactéries qu’un siège de toilettes.

Un bureau de travail compterait plus de bactéries qu’un siège de toilettes. © Jakobalewis, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

400

Une étude commandée par l’entreprise Clorox a révélé qu’un bureau contient en moyenne 100 fois plus de bactéries qu’une table de cuisine, et 400 fois plus qu’un siège de toilettes. Les téléphones sont les appareils les plus riches en bactéries, suivis par les bureaux.

1,25 milliard

C’est le nombre minimum de bactéries présentes dans un yaourt de 125 g. En effet, la dénomination de yaourt (ou yoghourt) est réservée au lait fermenté obtenu grâce au développement des bactéries lactiques Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus. Dans le produit final, il peut donc y avoir au moins 10 millions de bactéries par gramme.

http://www.futura-sciences.com/

La Voie lactée éjecte à toute allure deux énormes bulles de gaz


Dans l’espace, tant de choses restent à découvrir. Hubble a confirmé ce que d’autres avaient vue qu’il existe dans notre galaxie un super 8, enfin deux bulles  géantes qui s’étendent de plusieurs années-lumières
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La Voie lactée éjecte à toute allure deux énormes bulles de gaz

 

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Vue d’artiste des bulles de Fermi éjectées de part et d’autre de la Voie lactée. © NASA/Goddard Space Flight Center.

par Pierre Barthélémy

Si grand huit il existe dans notre galaxie, c’est bien celui-là. Constitué de deux lobes symétriques émergeant de part et d’autre du centre de la Voie lactée, ce 8 gigantesque s’étend au total sur 50 000 à 60 000 années-lumière de haut.

 

Pendant longtemps, malgré sa taille immense, il est passé inaperçu des astronomes car il est loin d’être aussi voyant que sur la vue d’artiste ci-dessus. Quelques indices existaient auparavant mais c’est à l’automne 2010, grâce au télescope spatial Fermi de la NASA, lequel travaille dans la partie la plus énergétique du spectre électromagnétique, les rayons gamma, qu’on a réellement pu l’identifier et en dessiner les contours. Et la structure a pris le nom de « bulles de Fermi », en hommage à l’instrument qui l’avait mise au jour.

Depuis un peu plus de quatre ans, cette double bulle aussi titanesque que mystérieuse de gaz surchauffés a été observée par différents instruments mais il fallait le plus célèbre d’entre eux, le télescope spatial Hubble, pour la sonder, tenter d’en déterminer la composition et le mouvement, afin de mieux cerner ses origines. C’est chose faite depuis peu et l’astronome américain Andrew Fox, du Space Telescope Science Institute (STScI, qui gère la recherche effectuée grâce à Hubble), vient de l’annoncer au 225e congrès de l’American Astronomical Society qui s’est tenu à Seattle il y a quelques jours. Les résultats de cette étude internationale seront prochainement publiés dans les Astrophysical Journal Letters.

Les auteurs de ce travail ont effectué une sorte de ponction virtuelle, un carottage immatériel, de la bulle nord, en profitant, comme on peut le voir ci-dessous, de la position excentrée de notre Système solaire dans la Voie lactée. Ils ont programmé Hubble pour qu’il observe à plusieurs reprises un quasar situé de l’autre côté de la bulle, PDS 456. Pour mémoire, un quasar est une galaxie lointaine dotée d’un trou noir central supermassif, dont l’activité intense s’accompagne d’une fantastique émission de lumière. C’est cette lumière qui, lors de sa traversée de la bulle de Fermi, joue le rôle de sonde, se chargeant au passage d’informations sur le milieu, sa composition, sa vitesse de déplacement.

Hubble

Schéma du dispositif expérimental destiné à sonder une bulle de Fermi. © NASA, ESA, A. Fox & A. Feild (STScI).

Le principal résultat dit que cette bulle est en train de gonfler, de s’étendre dans l’espace. En effet, sa bordure opposée s’éloigne de nous tandis que celle qui nous fait face se rapproche. Selon l’étude, les lobes de plasma enflent à la vitesse prodigieuse de 900 kilomètres par seconde, soit plus de 3,2 millions de km/h. Etant donné la taille des bulles, les chercheurs estiment que l’événement qui leur a donné naissance s’est produit entre 2,5 et 4 millions d’années. Cela peut sembler très lointain dans le passé – à l’époque, les australopithèques gambadaient en Afrique – mais, à l’échelle des temps astronomiques et vu l’âge canonique de la Voie lactée (13,2 milliards d’années), il s’agit plutôt d’un événement récent. Mais quel est-il ?

Les observations effectuées par Hubble ne suffisent pas pour le dire. Le télescope spatial a permis de déterminer que les bulles étaient enrichies avec des éléments lourds (silicium, carbone, aluminium) forcément issus des forges stellaires. Mais cela n’autorise pas les chercheurs à trancher pour l’une ou l’autre des deux grandes hypothèses expliquant la création de ces immenses ballons galactiques. La première part de l’idée que le centre des galaxies concentre des pouponnières où naissent des étoiles massives – et donc à courte vie car plus une étoile est massive plus vite elle « flambe ». On aurait donc là une éjection de gaz consécutive à la mort explosive de plusieurs très gros astres. La seconde hypothèse met en scène le trou noir central de notre galaxie. Même s’il est calme depuis longtemps, cela n’empêche pas qu’il ait pu, peut-être après avoir englouti quelques étoiles, provoquer l’expulsion de jets de gaz surchauffé, ainsi qu’on l’observe dans d’autres galaxies.

Dans les deux cas, les bulles pourraient fort bien être le résultat d’événements récurrents. Andrew Fox a ainsi émis l’idée que ces expulsions galactiques étaient comme une sorte de « hoquet » :

« Il se peut qu’il y ait eu des éjections répétées de matériel et que nous ayons attrapé la dernière. En étudiant la lumière provenant des autres quasars qui se trouvent dans notre programme, nous pourrions être capables de détecter les vestiges de précédentes éjections. »

Le chercheur américain a en effet précisé que PDS 456 n’était que le premier d’une liste de vingt quasars destinés à sonder davantage les actuelles bulles de Fermi et, peut-être, à détecter les traces fossiles de bulles plus anciennes…

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/

Comment "décuire" un œuf dur ?


Bravo !!!  Heu … !!! Mais pourquoi au juste cette expérience ? Vue qu’on ne peut plus réutiliser l’oeuf ! Pour mieux recommencer des expérience ratée !!
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Comment « décuire » un œuf dur ?

 

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Le chimiste Stephan Kudlacek qui a réussi à « décuire » un œuf. ©C. Steve Zylius / UC Irvine

Le chimiste Stephan Kudlacek qui a réussi à « décuire » un œuf. ©C. Steve Zylius / UC Irvine

Par Mathieu Nowak

Des chimistes ont mis au point une technique permettant de rendre sa composition initiale à un œuf qui a été cuit pendant vingt minutes

CHIMIE. Si l’on place un œuf dans une casserole d’eau bouillante à 100°C, on finit par obtenir… un œuf dur. Mais si l’on place cet œuf dur dans une casserole de glace à -100°C, on n’en retire pas du tout un œuf cru… Juste un œuf dur gelé ! La cuisson serait-elle donc un processus irréversible ?

« Non ! Nous avons inventé une méthode pour ‘décuire’ un œuf ! », annonce triomphalement Gregory Weiss, professeur de chimie et de biologie moléculaire à l’université de Californie (Etats-Unis) et à l’université Flinders (Australie).

 Mais, disons-le d’emblée, cette méthode n’est pas très ragoutante puisqu’elle consiste d’abord à couvrir l’aliment… d’urée, le principal déchet organique que nous éliminons dans l’urine.

Du point de vue de la chimie, la cuisson de l’œuf consiste en un réarrangement des protéines qui le composent, celles du blanc se réarrangeant avant celles du jaune. Ce phénomène se déroule entre 60 et 70°C. Schématiquement, les protéines se déplient et s’agglutinent pour donner à l’œuf cuit sa consistance ferme mais molle.

Les chercheurs ont donc trouvé une méthode pour « séparer les protéines agglutinées et leur permettre de reprendre leur conformation initiale ».

Et l’œuf dur redevint cru…

Ils sont d’abord partis d’un œuf mollet qu’ils ont bien chauffé pendant 20 minutes à 90°C pour être certains qu’il soit parfaitement dur. Le blanc a ensuite été dissous dans de l’urée, qui a pour propriété de démêler certaines protéines (les lysozymes). A ce stade, les protéines ayant été séparées les unes des autres, l’œuf redevient liquide. Mais ces dernières n’ont toujours pas retrouvé leur forme initiale. C’est pourquoi les chimistes ont ensuite placé la solution dans un appareil qui les ont fait tourner à grande vitesse, l’objectif étant de les soumettre à des contraintes de cisaillement dans un film d’à peine un micron d’épaisseur (un centième de cheveu) : les protéines ont ainsi été étirées et, quand elles ont été relâchées, elles ont repris leur conformation d’origine. Une transformation qui ne prend que quelques minutes.

L’astuce du chimiste

Les motivations des chimistes américains n’étaient cependant pas (que) culinaires.

« En réalité nous ne sommes pas vraiment intéressés par le comportement des œufs, confesse Gregory Weiss. Nous voulions surtout montrer l’efficacité de notre méthode. Car elle pourrait être une solution très efficace pour  nettoyer les tubes de verre dans lesquels se sont accumulées des protéines collantes. » 

Ce qui arrive fréquemment dans les laboratoires de chimie quand on travaille sur des protéines et qu’on essaye de leur donner une forme moléculaire propice à des applications industrielles. Mais ces formes sont difficiles à maîtriser et les expériences ratent souvent. La technique des chercheurs permettra donc de revenir rapidement en arrière pour une nouvelle tentative. Elle est d’ailleurs testée avec succès sur d’autres protéines que les lysozymes.

Quant à l’œuf « décuit », impossible pour autant de le gober cru à nouveau ! S’il est bien liquide et que les lysozymes ont repris leur conformation initiale, d’autres composants ont en effet été dissous dans l’opération… et l’urée l’a rendu immangeable.

http://www.sciencesetavenir.fr/

L’astéroïde qui a frôlé la Terre avait… une lune !


L’astéroïde que certains journalistes s’amusaient a créer des titres sensass du genre qu’un astéroïde passe dangereusement de la Terre, a quand même apporter une grande surprise lors de sa visite dans notre coin du ciel. Elle avait une compagne qui voyage côte à côte dans cet univers
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L’astéroïde qui a frôlé la Terre avait… une lune !

 

 

 

Par Erwan Lecomte

« 2004 BL86 » qui est passé à 1,2 millions de Km de notre Terre le 26 janvier 2015 a surpris les astronomes par sa petite taille et par la présence d’un petit satellite.

SURPRISES. C’est un beau spectacle que nous a offert l’astéroïde 2004 BL86, dont la trajectoire est passée à proximité de celle de la Terre lundi 26 janvier 2015. Les télescopes du monde entier se sont donc braqués sur ce gros bloc de roche qui est passé à 1,2 millions de kilomètres de notre planète, soit 3 fois la distance Terre-Lune. Et celui-ci a révélé une double surprise. 

La première est que sa taille estimée durant son approche s’est révélée bien inférieure à celle prévue. Alors que les astronomes s’attendaient à observer un bloc de roches de 400 à 800 mètres de diamètre, ils ont finalement constaté que  2004 BL86 ne mesurait que 325 mètres. La seconde est que cet astéroïde était « binaire ». Autrement dit, il n’était pas seul. En effet, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus, réalisée par le Deep Space Network de Goldstone en Californie, l’astéroïde était accompagné d’une petite lune.

Cette dernière (le petit point blanc sur l’image) mesure à peu près 70 mètres de diamètre.

 « Environ 16% des astéroïdes d’une taille supérieure à 200 mètres sont binaires« , explique le Jet Propulsion Laboratory de la Nasadans un communiqué.

Aucun autre astéroïde de cette taille n’est attendu au voisinage de la Terre avant 2027. Cette année-là, c’est l’astéroïde 1999 AN10qui viendra nous rendre visite. Un autre beau morceau de roche dont la taille estimée est comprise entre un peu moins de 800 m et 1800 m de diamètre et dont la trajectoire ne présente a priori pas de risque de collision avec la Terre. Quant à 2004 BL86 et sa lune, ils ne devraient pas être de retours avant au moins deux siècles, estime l’Agence spatiale américaine

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Des écharpes dispersées dans les rues pour aider les sans-abris


L’hiver est difficile surtout pour les sans-abris Probablement par les réseaux sociaux, on prend plus conscience qu’il y a des gens qui sont des sans-abris. Il faut parfois peu de choses pour leur venir en aide, même si ce n’est qu’un solution temporaire
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Des écharpes dispersées dans les rues pour aider les sans-abris

 

Photo : Chase the Chill in Winnipeg

 

SOLIDARITÉ – De l’autre côté de l’Atlantique, des bons samaritains accrochent des écharpes en laine au détour des rues, pour aider les sans-abris à résister au froid de l’hiver.

À Edmonton ou Winnipeg, au Canada, ou encore à Wilmington, en Caroline du Nord, les arbres et grilles de bâtiments paraissent avoir attrapé froid. Des écharpes en laine ont en effet recouvert une partie des villes.

Des petits mots accrochés à chaque vêtement explicitent cette situation inattendue :

« Je ne suis pas perdu. Si vous êtes bloqué dans le froid, s’il-vous-plaît, prenez cette écharpe pour avoir chaud ! »

ou

« Si vous avez besoin de rester au chaud, prenez-la. C’est à vous. Ayez chaud et faites quelque chose pour aider quelqu’un aujourd’hui, si vous pouvez ».

Servir la communauté

Les auteurs de ces notes sont des membres de l’association Scarves in the Port City, qui collectent des écharpes pour les SDF pendant l’hiver, avant de les mettre à disposition dans la rue.

« Notre mission est de promouvoir la gentillesse et de servir notre communauté », est-il indiqué sur leur page Facebook.

L’initiative a été expérimentée lors d’une tempête de neige, plus tôt cet hiver. Chacun s’est alors mobilisé en envoyant ses tricots.

La générosité de la population a poussé les membres à poursuivre cette mission pour le reste de l’année, tout en souhaitant apporter « des idées, de l’inspiration et de l’encouragement afin de donner aux autres ».

Propagation du mouvement

Mission en partie réussie pour Scarves in the Port City, puisque un second mouvement s’est créé, inspiré par leurs actions. Le groupe Chase the Chill prône un « yarn-bombing » (bombardement de laine), lancé en Pennsylvanie, puis dans d’autres villes d’Amérique du Nord.

« Les vêtements sont là et si on les veut, on peut les prendre, explique à metronews Wendy Grahl, fondateur. Si vous êtes SDF et qu’il fait -1 degré Celsius, une écharpe est la bienvenue. »

En France, depuis trois ans, l’association le Tricot Solidaire sollicite également la mobilisation des fous de l’aiguille pour récolter et redistribuer le maximum de vêtements chauds aux sans-abris.

« Les personnes préfèrent vraiment recevoir des ouvrages tricotés que des bonnets en polaire industriels : cela leur rappelle que des gens pensent à eux malgré tout », indiquent Knit Spirit et Larcenette, les deux fondatrices, sur leur site.

Vous pouvez leur envoyer vos dons douillets jusqu’à la fin du mois de janvier.

http://www.metronews.fr/

Aînés québécois : Des dents dignes du tiers-monde


Moi qui déteste aller chez le dentiste, je serais prête à passer mon tour, mais la santé buccale a des répercussions sur la santé. Alors une personne en perte d’autonomie, aura probablement des soins pour son état, mais sa santé buccale risque d’être placée très loin derrière des priorités
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Aînés québécois : Des dents dignes du tiers-monde

 

Des dents dignes du tiers-monde

Crédit photo : Gracieuseté

TVA Nouvelles

Les personnes âgées du Québec ont les pires dents du Canadad ‘après des experts qui tirent la sonnette d’alarme comparant la situation à celle observée dans certains pays en voie de développement.

«Il semble que la santé buccodentaire des personnes âgées soit laissée pour compte. Elle retient peu l’attention des gouvernements, des citoyens et des chercheurs», met en lumière une enquête de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) consultée par Le Journal de Québec.

D’après ces chiffres, le quart de population de la province n’a aucune dent naturelle et 58% des Québécois portent des prothèses dentaires.

Les données sont encore plus troublantes chez les personnes de plus de 65 ans. Toujours d’après l’ISQ, ces statistiques révèlent un écart «important» par rapport à la situation observée ailleurs au Canada, où les problèmes dentaires sont deux fois moins nombreux.

(Photo gracieuseté)

Situation inacceptable

Selon l’Ordre des dentistes du Québec, la santé buccodentaire des aînées est «alarmante». Et le vice-doyen aux études supérieures et à la recherche en médecine dentaire de l’Université Laval, Christian Caron, abonde dans le même sens.

«La situation des gens en perte d’autonomie est une situation de tiers-monde qui est inacceptable au Québec, mais aussi au Canada», a-t-il affirmé au Journal de Québec.

Les Québécois doivent «se prendre en main et poser des gestes concrets pour régler ça», poursuit-il. Il faut considérer le lien entre la santé buccale et la santé générale», dit le spécialiste soulignant au passage que les maladies de la bouche ont des répercussions graves.

Mauvaises dents et diabète

«Il est possible aujourd’hui de lier des problèmes cardiovasculaires et des troubles du contrôle du diabète à la mauvaise santé buccale, soutient-il. La bouche, ça fait partie du corps», précise Christian Caron.

Agissant comme dentiste spécialiste auprès des vieux en perte d’autonomie, Christian Caron raconte faire face à des cas«d’horreur», alors que l’état de santé de buccodentaire est désastreuse.

Il craint que le vieillissement de la population engendre de nouveaux problèmes.

«Par exemple, [les personnes en perte d’autonomie]développent la maladie d’Alzheimer, la démence, rappelle-t-il. Et là, ils n’ont plus la capacité de prendre soin eux-mêmes de leur bouche», conclut le dentiste qui traite des patients à domicile.

http://tvanouvelles.ca/