Deux choix


L’attitude que nous avons face aux événements au cours de notre vie, fait que nous soyons généralement positif ou négatif. Cela est un choix, certes ce n’est pas nécessairement évident, mais c’est possible
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Deux choix

 

« Nous avons le choix de nourrir le positif en nous ou de nourrir le négatif.
Le Plus fort est celui que l’on nourrit le plus. »

Melki Rish

Un bébé joue avec un python de 4 mètres de long!


Il se peut qu’il n’arrive rien au bébé, mais un serpent ne devrait pas rester dans une habitation, Je trouve que les parents sont irresponsables. Le serpent pour x raison, peut serrer le bébé jusqu’è l’étouffement ou à l’écrasement de ses os et c’est fini avec le bébé
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Un bébé joue avec un python de 4 mètres de long!

 

Les images font froid dans le dos, mais il n’y a, apparemment, aucun risque pour le bébé.

Jamie Guarino, éleveur de serpents, a voulu habituer très tôt sa fille Alyssa à la présence de reptiles. Ainsi, dès ses 14 mois, la fillette a été habituée à passer ses journées près de Nay-Nay, un python birman qui mesure près de 4 mètres de long.

Selon Jamie, les serpents peuvent tout à fait être des animaux de compagnie familiaux, malgré leur mauvaise réputation. Et si le reptile enserre la petite Alyssa, c’est simplement pour lui montrer son « affection », assure le papa.

http://www.insoliteqc.com

Le Saviez-Vous ► Portraits de savants fous


Les savants sont-ils excentriques, souffrent-ils des troubles du comportement ou sont des psychopathes en puissance ou simplement plus créatif que les autres  Voici quelques exemples de ces savants particuliers
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Portraits de savants fous

 

Par Gilbert Charles

Les grands génies n’ont pas toujours l’esprit clair. Certains inventeurs célèbres étaient aussi des savants fous. Deux chercheurs américains tirent leur portrait.

C’est un paradoxe que l’on ne peut que constater : la science, domaine de la raison et de la mesure, attire souvent les esprits les plus dérangés. Tout comme on trouve des psychopathes avérés parmi les chefs d’Etat (de Hitler à Idi Amin Dada), certains savants dont les idées et les inventions ont marqué l’Histoire se sont révélés être de véritables cinglés. Dans un récent ouvrage, Le Panthéon des savants fous, deux chercheurs américains, Daniel Wilson, spécialiste de robotique, et Anna Long, experte en psychologie, se sont employés à dresser une galerie de portraits de ces cerveaux brillants qui travaillaient du chapeau. Certains réels, d’autres fictifs, mais tous atteints de graves troubles mentaux.

Ainsi le Dr Folamour, transfuge nazi paranoïaque du film de Stanley Kubrick, a-t-il été inspiré par deux physiciens de chair et d’os, Edward Teller – l’un des ingénieurs de la première bombe atomique – et Wernher von Braun – père du projet Apollo de conquête de la Lune.

Tout comme le fameux Pr Tournesol, archétype de l’illuminé en blouse blanche créé par Hergé, inspiré d’Auguste Piccard, chimiste et aéronaute belge né en Suisse – inventeur en 1930 du principe de la cabine pressurisée. Cet excentrique bourré de tics et débraillé a passé sa vie entre ciel et mer, à battre des records d’altitude et de profondeur dans des nacelles de ballons et des bathyscaphes de sa création. Adulé par la presse, qui se moquait de ses cheveux en pétard, il était en réalité d’une timidité maladive.

Des cas de pathologies inquiétants

A côté de ces sympathiques fêlés, on trouve des cas de pathologies inquiétants. Celle, par exemple, du physicien serbe Nikola Tesla, inventeur du principe du radar, du courant alternatif et de la radio. Ce génie solitaire et terrifié par les microbes finira par élever des pigeons dans son appartement en prétendant avoir reçu des messages d’extraterrestres habitant Mars et Vénus. Diagnostic : l’homme, qui se lavait sans cesse les mains et réclamait 18 serviettes à chaque repas, souffrait d’un trouble obsessionnel compulsif.

Plus grave, certains de ces crânes d’oeuf fêlés ont acquis un pouvoir démesuré, dont ils ont usé et abusé. Tel Trofim Lyssenko, un pervers sadique sans formation scientifique parvenu aux plus hauts postes de la recherche soviétique en développant des théories farfelues sur la transmission des caractères acquis. Fils de paysans ukrainiens peu doué pour les études, il décroche un poste de jardinier dans une petite station de recherche en agronomie avant d’être repéré par les autorités communistes. L’imposteur se voit offrir, en 1929, la direction d’un laboratoire, puis ouvrir les portes de l’Académie Lénine des sciences agronomiques. Il détestait ses collègues scientifiques, qu’il n’hésita pas, sous Staline, à faire arrêter et déporter. 

Dans la même veine, signalons encore le cas de Sidney Gottlieb, chimiste de la CIA, qui a supervisé pendant les années 1960 des expériences sur les hallucinogènes, dans l’espoir de contrôler l’esprit humain. Bégayant, affecté d’un pied bot et dépourvu de scrupules, il testait sur des prisonniers politiques pendant la guerre du Vietnam les effets de l’héroïne et du LSD, tentant parallèlement d’empoisonner des chefs d’Etat communistes. Fidel Castro a ainsi échappé à une boîte de cigares au cyanure qui lui était destinée. La mort de l’un de ses cobayes, qui s’est jeté du 13e étage sous LSD, a mis un terme à ses recherches. Peu importe. L’illuminé est parti en Inde, travailler dans une léproserie.

http://www.lexpress.fr/


Curiosity a-t-il découvert un cercueil sur Mars ?


J’ai beau chercher sur la grande image ou est ce fameux cercueil, je ne l’ai pas trouvé même avec l’option loupe de l’ordinateur Le gars doit sûrement passer chaque cm carré pour trouver sa tombe qui est plus une illusion d’optique qu’autre chose
P.S. Pour votre gouverne personnelle : Paréidolie : est une sorte d’illusion d’optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale ou une chose
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Curiosity a-t-il découvert un cercueil sur Mars ?

 

Dracula est en vacances sur la planète Rouge. © Nasa Dracula est en vacances sur la planète Rouge. © Nasa

Par Olivier Lascar

Une paréidolie martienne pour commencer l’année : un chercheur d’Aliens, particulièrement calé en illusions d’optiques, a cru reconnaître un cercueil (celui de Dracula ?) sur la planète Rouge…

 

VAMPIRE DE MARS. Évidemment, les admirateurs de Curiosity meurent d’envie de voir le petit rover découvrir la vie sur Mars. Sa dernière prise a donc de quoi décevoir : le véhicule de la Nasa aurait photographié… un cercueil ! Pour passer sa mort en vacances, comme le chantait Brassens, Dracula aurait-il opté pour la planète Rouge ?

Cette nouvelle illusion d’optique martienne (on parle aussi de « paréidolie » – souvenez-vous du lézard !) a été décelée par un traqueur enthousiaste d’extraterrestres (nom de code WhatsUpintheSky37) en scrutant à la loupe de récentes photos prises par le rover sur Mars. Le cliché en question est ci-dessous – et il faut avoir la foi du charbonnier pour y retrouver notre cercueil ! (Cliquez sur l’image ci-dessous pour la voir en grand).

http://www.sciencesetavenir.fr

A peu près tous les objets connectés ont déjà été piratés


Presque tout peut être connecté sur Internet, et peut donc être piraté. Est-ce que cela vaut vraiment la peine d’avoir un grille-pain, un thermostat et bien d’autre chose connecté au réseau ? Même si on ne voit pas l’utilité de certains objets à être piratés, certains aiment prouver qu’ils sont capables de le faire, que cela est possible ou que même les fabricants y voient un certain avantage de tout savoir sur vos habitudes
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A peu près tous les objets connectés ont déjà été piratés

 

L’Internet des objets par Wilgengebroed | FlickR licence cc by

Lily Hay Newman et Andréa Fradin

A ce moment de l’année en 2013, de nombreuses études désignaient 2014 comme l’année de l’Internet des objets. La prédiction était partout. Bien sûr, il y avait quelques sceptiques, mais le buzz entourant les maisons intelligentes, le quantified-self (le fait de suivre et mesurer le moindre de ses faits et gestes), et l’interconnexion générale était bien partout.

Cette vision a sérieusement déraillé. L’année 2014 s’est avérée être en réalité l’année du piratage. Mais ce n’est pas une coincidence qu’on ait voulu une année de l’Internet des objets et qu’on ait eu à la place une année de l’Internet piraté. Plus il y a d’appareils et de points d’entrée sur le réseau, plus il y a d’opportunités pour un intrus de trouver un moyen de s’y faufiler. Cela ne rend pas ces piratages moins intelligents… ou problématiques.

Voic une liste de chaque appareil, chaque gadget personnel, chaque objet domestique qui a déjà été l’objet d’une intrusion informatique.

Frigo, pacemakers, TV, clés USB, imprimantes…

 

Une bouilloire et des fers à repasser: même ces objets semblant parfaitement inoffensifs peuvent avoir des puces espionnes en eux, comme l’explique cet article de CBS.

Des imprimantes: il y en a au moins une dans chaque bureau voire foyer, et toutes peuvent être piratées pour faire des choses rigolotes comme jouer à un bon vieux jeu vidéo… mais aussi pour des trucs moins marrants. Rappelez-vous par exemple de cette enquête de journalistes norvégiens, qui a prouvé que bon nombre d’imprimantes connectées à Internet sans être protégées par un mot de passe pouvaient être pilotées à distance. Pour imprimer des messages flippants ou voler des documents envoyés sur l’appareil…

Une réalité également valable en France, comme l’a démontré cette enquête de Rue89, qui s’inspire de l’expérience norvégienne.

Des appareils médicaux: si la série Homeland nous a bien appris quelque chose, c’est que les pacemakers peuvent être piratés. Et ils peuvent vraiment l’être, ainsi que les défibrillateurs, les pompes à insuline, entre autre équipement hospitalier. Chouette.

Des lumières connectées: Philips Hues et d’autres ampoules intelligentes ont été compromises, en partie parce qu’elles sont organisées dans des réseaux dits mesh ad hoc, où les émetteurs et les récepteurs de chaque ampoule sont mal sécurisés, et utilisent le réseau-Wi-Fi pour partager des données. Et c’est le problème de bien des appareils de l’Internet des objets.

Des télévisions «intelligentes»: on peut en faire des choses avec ces écrans là. Les pirates peuvent voler les identifiants d’un compte, et prendre le contrôle des micro et caméras incorporés au téléviseur pour garder un oeil (et une oreille) sur votre vie.

Tout ce qui filme (caméra pour surveiller bébé, caméra de sécurité…): beaucoup de ces appareils sont protégés par un mot de passe facile à trouver, voire inexistant, ce qui permet aux intrus de suivre en direct ce qu’il se passe dans votre maison. Ou votre bureau.

Là encore, se référer à l’enquête norvégienne sur l’Internet des objets pour avoir des exemples concrets… et saisissants.

Et donc, les webcams aussi: elles sont la cible de hackers malveillants depuis des années. Pour faire court, on peut considérer que toutes les caméras, ainsi que tous les micro incorporés, représentent un risque. Particulièrement parce qu’ils capturent des données qui ont potentiellement une certaine valeur.

Le problème, c’est qu’il est difficile de dire si ces appareils ont été ou non compromis. Comme l’a dit Andrew Paterson, du Britain’s Information Commissioner’s Office (ICO) (qui s’occupe de thématiques telles que les données personnelles ou la vie privée en Grande-Bretagne), à CNN:

«Si vous pouvez accéder à distance à quelque chose, cela signifie que d’autres peuvent aussi y accéder et que vous devez donc le verrouiller. Sinon, vous vous exposez à un risque.»

La prise de contrôle d’un ordinateur à distance, parfois pratique, n’a rien de nouveau: dans les années 1998, le bien nommé «Back Orifice» permettait par exemple de s’y livrer. Sans surprise, des utilisations malveillantes de ce programme (et de dérivés équivalents) en ont été faites, notamment via les webcams des internautes.

Les thermostats: un hacker malveillant avec un accès physique à un réseau de Nest, boîte de domotique récemment rachetée par Google, a prouvé pouvoir compromettre un thermostat en 15 secondes. Et nos journalistes norvégiens, toujours eux, ont aussi fait joujou avec le chauffage central d’un immeuble non protégé par un mot de passe.

Les objets pour le sport: FitBits a été victime d’une intrusion, mais de manière plus générale, la plupart des bracelets connectés et objets pour le fitness sont vulnérables, à en croire une étude datant du mois de juillet de la société de sécurité Symantec.

Des grille-pain: de nombreux équipements de cuisine ont été piratés

Des réfrigérateurs: … et les frigos ne font pas exception. Selon certains observateurs, ils serviraient à relayer des attaques DDoS, mais d’autres se montrent plus sceptiques.

Des clés USB: là encore, rien de nouveau sous le soleil, mais il est bon de savoir que ces appareils de stockage ont une vulnérabilité intrinsèque. Comme d’ailleurs potentiellement tout autre dispositif mobile (oui, même les disquettes!). C’est une règle de base en sécurité informatique: dès que quelqu’un peut prendre, pour le trifouiller, un appareil susceptible d’être branché sur votre ordinateur qui contient lui-même des informations sensibles, faites attention.

Cigarettes électronique: il ne s’agit pas d’une intrusion visant à subtiliser des données, mais il est possible de trafiquer des e-cigs pour les rendre, disons, plus efficaces.

Des systèmes d’alarme domestique: la vie a un certain sens de l’ironie, non? Plus sérieusement, ce n’est pas très encourageant.

Les toilettes: d’abord, oui, il existe des toilettes connectées. Ensuite, oui, elles peuvent aussi être piratées.

Au-delà du piratage: l’usage de nos données

 

La plupart de ces piratages et autres vulnérabilités informatiques ont été découverts par des chercheurs en cybersécurité, et, concernant ces dernières, nombreuses sont celles qui ont été réparées et patchées. Mais elles soulignent le potentiel de l’Internet des objets, et en général, de toute chose branchée à un réseau, à être piraté. Ainsi, plus «intelligentes» sont les voitures, plus vulnérables elles deviennent. Même les Teslas. Oh, et aussi les avions. Et les bornes de retrait.

Et au-delà même: sans parler de piratage, tous ces objets drainent des données sans cesse plus finement analysées par les entreprises qui les fabriquent.

Parfois, contre votre gré même, comme l’a montré cette expérience d’un informaticien anglais sur son téléviseur LG. Parfois pour obtenir des choses intéressantes, voire ludiques, comme l’a montré cette carte de l’heure à laquelles les gens vont se coucher le soir du 31 décembre, obtenue à partir d’un bracelet connecté. Mais à chaque fois pour obtenir un profil toujours plus détaillé et massif de l’humanité.

http://www.slate.fr

Une ancienne amulette gravée d’un palindrome découverte à Chypre


Une amulette trouvée en Grèce qui démontre que le polythéisme était bien présent malgré que la religion chrétienne était établie, Mais, j’ai quand même appris ce qu’est un Palindrome
P. S. A savoir : Palindrome : aussi appelé palindrome de lettres, est une figure de style désignant un texte ou un mot dont l’ordre des lettres reste le même qu’on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche, comme dans la phrase « Ésope reste ici et se repose » ou encore « La mariée ira mal ».
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Une ancienne amulette gravée d’un palindrome découverte à Chypre

 

amulette palindrome chypre

Sur cette amulette, une inscription en grec longue de 59 lettres a été gravée : il s’agit d’un palindrome, car cette inscription peut indifféremment se lire du début vers la fin de la phrase, ou de la fin vers le début. Crédits : Marcin Iwan / Jagiellonian Université à Krakow, Paphos Agora

Une amulette vieille de 1500 ans, portant une inscription sous la forme d’un palindrome, a été découverte à Chypre.

C’est une bien curieuse découverte qui a été effectuée dans le site antique de Nea Paphos, la ville sacrée d’Aphrodite, situé à l’ouest de Chypre. Et pour cause, puisque des les archéologues ont mis au jour une amulette vieille de 1500 ans, sur laquelle un palindrome a été gravé (un palindrome est un mot ou un texte dont l’ordre des lettres reste le même qu’on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche).

L’inscription, en grec, est la suivante :

ΙΑΕW

ΒΑΦΡΕΝΕΜ

ΟΥΝΟΘΙΛΑΡΙ

ΚΝΙΦΙΑΕΥΕ

ΑΙΦΙΝΚΙΡΑΛ

ΙΘΟΝΥΟΜΕ

ΝΕΡΦΑΒW

ΕΑΙ

Que signifie cette phrase ? En voici une traduction (quelque peu énigmatique), donnée par les auteurs de la découverte : « Iahweh (un dieu) est le porteur du nom secret, le lion de Re en sécurité dans son sanctuaire ».

Selon les auteurs de la découverte, cette amulette était certainement considérée à l’époque comme un objet protecteur, capable de prémunir ses propriétaires de toutes les formes de danger.

Sur l’autre face de l’amulette, plusieurs figures ont été gravées, dont une momie représentant probablement le dieu égyptien Osiris, reposant dans un bateau. Une figure du dieu grec Harpocrate y est également présente, portant un index à la bouche (cette posture, habituelle pour Harpocrate, l’a longtemps fait considérer comme le dieu du silence).

Au cinquième siècle de notre ère, Chypre faisait partie de l’empire romain d’Orient, où le christianisme était devenu la religion officielle. Pourtant, les pratiques polythéistes demeuraient encore, comme le montre la découverte de cette amulette.

http://www.journaldelascience.fr/

Science décalée : toutes les vaches ne font pas le même "Meuh !"


Nous ne sommes pas les seuls à communiquer avec nos enfants, les animaux peuvent aussi le faire avec leur progéniture. La vache et le veau ont un langage bien à eux. Les scientifiques veulent se servir de leurs recherches dans le but d’améliorer leur condition
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Science décalée : toutes les vaches ne font pas le même « Meuh ! »

 

Une vache émet des sons graves ou aigus selon le contexte. © Roboiitgrs, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Par Marie-Céline Jacquier

Des chercheurs britanniques ont étudié la conversation des vaches et trouvé qu’elles émettaient des sons différents selon la distance entre elles et leur veau. Celui-ci émet un Meuh ! particulier quand il veut du lait de sa mère.

De manière générale, les sons émis par les animaux jouent des rôles dans la communication et les rapports sociaux, par exemple pour qu’ils puissent s’identifier les uns par rapport aux autres. Ainsi, on peut parfois se demander ce que peuvent bien se dire les vaches dans un troupeau. Des chercheurs de l’université de Nottingham se sont intéressés à cette question, et plus particulièrement au dialogue entre les vaches et leurs petits.

Les scientifiques ont enregistré et analysé les sons émis par les vaches dans une ferme située dans le Nottinghamshire, grâce à un équipement audio très sensible. Pour ce travail, ils ont employé la théorie « source-filtre » : elle considère que la source des sons provient du souffle pulmonaire qui fait vibrer les cordes vocales  ; le filtre est représenté par les cavités supra-glottiques (organes vocaux supérieurs) qui modifient le son en amplifiant certaines fréquences, par exemple grâce aux mouvements de la langue et des lèvres. Les résultats paraissent dans la revue Applied Animal Behaviour Science.

Les vaches émettent des sons différents selon le contexte

 

Les chercheurs ont ainsi identifié deux types de sons utilisés par les vaches, avec des structures acoustiques bien différentes. Ceux-ci étaient émis dans deux contextes distincts, selon la distance à laquelle se trouvait le veau.

Lorsque les vaches sont proches de leur veau, c’est-à-dire en général dans les 3 à 4 semaines qui suivent la naissance, elles font des sons graves, à basse fréquence. Ces sons sont produits la bouche fermée ou partiellement ouverte, avec une fréquence fondamentale d’environ 81 Hz.

Le veau émet un son particulier s’il veut téter.
Le veau émet un son particulier s’il veut téter. © David Monniaux, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Mais lorsque les vaches ne voient pas leur petit et qu’elles sont éloignées de lui, elles émettent des sons plus aigus et forts, à haute fréquence (153 Hz environ). De même, lorsque les veaux sont séparés de leur mère et qu’ils veulent du lait, ils émettent des sons particuliers, avec une fréquence d’environ 143 Hz. Certaines informations sont transmises dans l’appel des veaux, comme l’âge, mais pas le sexe.

Des appels distincts selon les individus

 

De plus, ces trois types d’appels différents étaient distincts en fonction des individus : les chercheurs ont trouvé une « individualisation » des sons propres au couple mère-enfant.

Pour le principal auteur de cet article, Monica Padilla de la Torre, de l’université de Nottingham, « la recherche montre pour la première fois que les appels entre la mère et ses petits dans le bétail sont individualisés – chaque veau et vache a un appel caractéristique et exclusif qui leur est propre ».

Ceci pourrait avoir des applications pour l’élevage des animaux.

Pour Alan McElligot de la Queen Mary University of London, également auteur de cet article, « c’est la première fois que les appels complexes du bétail ont été analysés en utilisant les techniques les meilleures et les plus récentes. Nos résultats fournissent une excellente base pour rechercher des indicateurs vocaux du bien-être du bétail ».

http://www.futura-sciences.com

Mortalité des baleines : la réduction de vitesse des navires donne de bons résultats


Ce n’est pas encore une solution idéale pour minimiser la navigation sur le Saint-Laurent au Québec, mais au moins les mesures qui sont prises semblent porter des effets positifs, mais il y a encore beaucoup de choses qu’on pourrait faire.
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Mortalité des baleines : la réduction de vitesse des navires donne de bons résultats

 

Photo :  iStockPhoto

Les risques de collision entre les baleines et les navires ont diminué considérablement dans l’estuaire du Saint-Laurent. Une mesure volontaire adoptée en 2013 qui consiste à réduire la vitesse des bateaux dans certains secteurs a permis de réduire le taux de mortalité des mammifères marins.

Les zones d’alimentation des mammifères marins au large de Tadoussac ont été particulièrement ciblées. De nombreux navires marchands sillonnent ces eaux qui sont un passage obligé entre l’Atlantique et les Grands Lacs.

Ces navires heurtent parfois mortellement des rorquals. De là l’importance de réduire la vitesse de ces géants des mers.

« La vitesse moyenne était à 12,7 noeuds,et on a réussi à la réduire à 10.3. On est donc très très près de la cible de 10 nœuds », se réjouit Guy Cantin, chargé d’équipe à la conservation des Océans.

La réduction globale du risque est de 40 %, estime M. Cantin.

« C’est fragmentaire parce qu’on ne voit qu’une infime partie des collisions. La majorité passe inaperçue. Les animaux coulent, dérivent, on ne sait même pas qu’il y a eu collision », explique le chargé d’équipe.

Interdiction de passage

Des efforts sont également faits dans d’autres secteurs au nord du Saint-Laurent, notamment en aval des Escoumins. Les gestionnaires des océans souhaitent renforcer les mesures de protection du rorqual bleu qui fréquente cette partie du fleuve.

« Les navires empruntent encore la zone, idéalement, ils peuvent réduire la vitesse, mais on voudrait qu’il l’évite carrément », affirme Guy Cantin.

Les gestionnaires ont d’autres projets pour la survie des grandes baleines. Éventuellement, ils voudraient documenter davantage l’impact du bruit.

D’après les informations recueillies par Nicole Blackburn

http://ici.radio-canada.ca