Parole d’enfant ► Enterrement


Même quand les enfants sont jeunes, la mort est un sujet qu’ils réfléchissent, peut-être parce qu’ils sont très malade, ou bien la perte d’un être cher, certains y voient un moyen pour mettre des sourires sur terre
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Enterrement

 

 

 

 » Maman quand je vais mourir, je ne veux pas être enterré, je veux être ensoleillée »

Jenny 6 ans/Ste-Julie

Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville


Vivement, le progrès en ce qui concerne les toilettes publiques accessibles à tous, quoique  dépendant l’endroit,  la propreté peut laisser à désirer. Certaines de ces vespasiennes manquaient un peu d’intimités. Par curiosité, j’ai fait une recherche des vespasiennes au Québec, plus précisément à Montréal qui était en pleine expansion dans les années 1900 et j’ai vu entre autres une vespasienne qui ressemblait à la 3 ème photo. Cependant, aujourd’hui, les toilettes publiques sur les trottoirs, je ne me souviens pas d’en avoir vue comme c’est le cas dans certaines villes en Amérique, Il faut aller dans un centre d’achat ou autres établissements publics et certains il faut demander une clé ou être accompagné jusqu’au toilette.
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Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

 

01 Charles Marville Urinoir système Jennings Plateau de lAmbigu ca. 1865 1080x799 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

Charles-François Bossu, dit Marville ( 1818 – 1879 ), est un photographe français principalement connu pour ses photographies de Paris avant les grands travaux d’Haussmann qui ont transformé la capitale.

Il commence sa carrière comme peintre-graveur en 1836 puis se lance dans la photographie d’architecture à partir de 1851 et travaille notamment pour le musée du Louvre et travaille sur des chantiers de restauration de l’époque.

En 1862 il devient Photographe de la Ville de Paris et commence à documenter photographiquement sur des plaques de verre les rues et les nouveaux aménagements de la ville de Paris parmi lesquels figuraient en bonne place les vespasienne qui permettent aux hommes de satisfaire un besoin naturel en plein milieu de la ville.

02 Charles Marville Cabinet daisance de la place Saint Sulpice ca. 1865 1080x809 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

03 Charles Marville Châlet de nécessité du marché de la cité Dorion prorre ca. 1865 752x920 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

04 Charles Marville Urinoir à 1 stalle maconnerie Cie Drouart Boulevarts Intérieurs ca. 1865 624x920 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

05 Charles Marville Urinoir en ardoise à 3 stalles Chaussée du Maine ca. 1865 1080x811 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

06 Charles Marville Urinoir en ardoise à 6 stalles avec écran surélevé Boulevard des Batignolles ca 1080x863 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

07 Charles Marville Châlet de nécessité du marché de la Place de la Madeléine ca. 1865 1080x816 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

08 Charles Marville Urinoir enveloppé à 6 stalles Jardin de la Bourse ca. 1865 1080x777 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

09 Charles Marville Urinoir en ardoise à 2 stalles Place Saint Germain LAuxerrois ca. 1865 687x920 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

10 Charles Marville Urinoir à 1 stalle avec écran élevé Square des Batignolles ca. 1865 656x920 Les urinoirs publics de Paris en 1865 par Charles Marville

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Le Saviez-Vous ► 9 points communs que les gens heureux partagent


Être heureux, est-ce possible ? Qu’est-ce qu’ont les gens heureux que les autres n’ont pas ? Il semble avoir une constante pour trouver être fondamentalement heureux. Et oui, ce n’est pas facile, pour X raisons, mais pourtant cela est réalisable à la condition de faire une prise de conscience de soi-même
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9 points communs que les gens heureux partagent

 

gens heureux

Le bonheur. Voilà un terme très souvent mentionné par tout un chacun lorsque l’on pose la question “que désirez-vous dans la vie ?” Un compagnon aimant, un métier passionnant et bien payé, et voyager autour du monde sont aussi au nombre des réponses les plus communes, mais ces réponses ne sont qu’un moyen pour arriver à une fin : le bonheur.

Les gens heureux – vraiment heureux, a contrario des gens qui ne le sont qu’en apparence – ont bien des points communs, que vous pouvez découvrir ci-dessous.

Bien entendu, cette liste est très loin d’être exhaustive, et ses éléments ne sont que les caractéristiques les plus communes des gens heureux, rien de plus.

1. Ils s’aiment tels qu’ils sont.

Écrit ainsi, cela peut paraître particulièrement égocentrique, mais en vérité, cela veut simplement dire qu’ils sont à l’aise dans leurs baskets. Ils s’acceptent physiquement, ils restent toujours constants face à la désapprobation (ou l’approbation) d’autrui, et ils font des efforts considérables pour profiter au maximum de leur expérience de vie, plutôt que de s’auto-apitoyer, et de se complaire dans leurs défauts et autres faiblesses.

2. Ils voient les relations humaines comme une extension de leur expérience de vie, et non pas comme ce sur quoi elle repose.

Les relations, qu’elles soient amicales, familiales ou amoureuses, sont l’une des parties intégrantes de l’expérience humaine. Malheureusement, nombreux sont ceux qui laissent l’existence de ces relations, leur absence, ou leur valeur supposée, diriger leur vie, et influencer leur bien-être.

D’après mon expérience, les gens vraiment heureux sont capables de se contenter de leur seule compagnie, et perçoivent les relations avec autrui comme une formidable extension de leur propre vie intérieure. C’est lorsque l’on ne se tourne pas vers autrui pour combler un vide intérieur, ou pour ressentir quelque chose, que l’on forme bien souvent les relations les plus solides et durables.

3. Ils accueillent le changement.

La vie est une leçon perpétuelle, et les gens heureux en sont conscients. Non seulement sont-ils ouverts au changement, mais ils prennent vraiment en compte les suggestions, ils respectent toutes les opinions, et reçoivent les critiques avec maturité et sagesse.

4. Ils applaudissent le succès d’autrui plutôt que de se mesurer à celui-ci.

La jalousie ne pardonne pas. Nous sommes tous capables d’accomplir nos objectifs dans la vie, et nous sommes les seuls à pouvoir nous motiver pour le faire. Plutôt que d’observer autrui, et de se comparer à ceux qui ont du succès, les personnes vraiment heureuses les applaudissent, et utilisent ce succès comme un modèle à suivre pour se motiver dans leur propre quotidien.

5. Ils ne se complaisent pas à jouer les victimes.

Nous avons tous été les “victimes” de quelque chose, dans notre vie. Que ce soit une rupture amoureuse inattendue, un renvoi professionnel, ou même une situation de violence domestique. Les gens vraiment heureux sont ceux qui ne se complaisent pas à jouer constamment les victimes.

Ils choisissent de transformer cette situation en force, plutôt que d’en faire un symbole de leur faiblesse, ou bien une preuve qu’ils devraient être traités différemment.

6. Ils vivent dans le présent.

Se souvenir du passé ou imaginer le futur peuvent être des passe-temps très amusants en soi, mais c’est dans le présent que tout se fait. Les gens heureux en ont conscience. Non seulement en ont-ils conscience, mais c’est justement là qu’ils trouvent la motivation de profiter au maximum du présent.

Et vivre dans le présent a par ailleurs des avantages certains lorsque vient le moment de se relaxer : vous pouvez vous y immerger complètement, sans jamais être obnubilé par d’éventuels problèmes futurs.

7. Ils savent que tout arrive pour une bonne raison, et qu’il n’y a pas de hasard.

Allant de pair avec leur refus de jouer les victimes, les gens heureux font souvent le choix de faire confiance en la vie, et en son déroulement naturel. Ils savent que rien n’est jamais trop compliqué à gérer, et décident d’accueillir à bras ouverts les embûches que la vie leur réserve, plutôt que d’en avoir peur.

8. Ils refusent de laisser l’argent diriger leur monde.

Dans notre monde, l’argent est un mal nécessaire pour survivre, et par conséquent, bon nombre d’entre nous passons le plus clair de notre temps à travailler pour en acquérir. Mais les gens heureux ne laissent pas l’argent contrôler leur existence.

Ils restent toujours dans leurs moyens, mais ils A) ne laissent jamais l’argent les empêcher de s’adonner à une passion financièrement risquée, B) ne laissent jamais l’argent être le seul facteur responsable de leur malheur, C) ne se plaignent jamais du peu d’argent en leur possession.

Avec un peu d’imagination, il est possible de tout faire, et considérer que l’argent est le seul moyen d’arriver à ses fins est particulièrement dommageable pour cette créativité et cette imagination.

9. Ils cherchent des solutions en eux-mêmes.

Généralement, une personne heureuse le sera parce qu’elle a compris que le changement le plus puissant et radical, c’est celui qui commence en soi. Prendre conscience de ceci, et utiliser cette prise de conscience comme une fondation pour toute votre existence, amène des résultats remarquables.

Il existe des milliers de livres, de mantras, de techniques et d’astuces pouvant nous aider à trouver des solutions à nos problèmes, mais ils nécessitent tous une chose pour être vraiment efficaces : une prise de conscience personnelle, sur laquelle s’appuyer.

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Le nom du chanteur des Clash attribué à une nouvelle espèce d’escargot


Grâce à l’ADN, nombre d’espèces ont pu être mieux classées d’où ces découvertes de nouvelles sous-espèces. Il ne reste plus que leur donné un nom, et plusieurs scientifiques optent pour des noms des vedettes ou autres personnes publiques
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Le nom du chanteur des Clash attribué à une nouvelle espèce d’escargot

 

Alviniconcha strummeri a été nommé en référence à Joe Strummer en raison de son apparence et car il vit dans un environnement particulièrement extrême. © Shannon Johnson / Monterey Bay Aquarium Research Institute Alviniconcha strummeri a été nommé en référence à Joe Strummer en raison de son apparence et car il vit dans un environnement particulièrement extrême. © Shannon Johnson / Monterey Bay Aquarium Research Institute

 

Il est devenu courant dans la communauté scientifique d’attribuer le nom d’une célébrité aux espèces nouvellement découvertes. Quelques exemples en bas de page.

PUNKS. Les escargots des grandes profondeurs ont des choses en commun avec les punks. C’est en tout cas ce que pense une équipe de chercheurs du Monterey Bay Aquarium Research Institute (MBARI). Ces derniers ont effectivement décidé de nommer une nouvelle espèce d’escargot (Alviniconcha strummeri) en référence au chanteur des Clash, Joe Strummer. Les scientifiques ont décidé d’attribuer le nom du célèbre artiste au gastéropode car sa coquille à pointes rappelle l’apparence des punks, qui souvent arborent un blouson clouté. De plus, Alviniconcha strummeri évolue lui aussi dans un environnement extrême : les grandes profondeurs.

De la taille d’une balle de golf, cette espèce d’escargot vit à plus de 3.500 mètres de profondeur, à proximité des évents hydrothermaux. Donc dans un environnement sombre, chaud et acide. Alviniconcha strummeri fait partie des 5 nouvelles espèces d’escargots découvertes dans l’océan Indien et à l’ouest du Pacifique par l’équipe de Shannon Johnson, chercheuse au MBARI. Ce sont des analyses ADN qui ont permis aux experts de distinguer les 5 nouvelles espèces qui semblaient identiques sur le plan morphologique. Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Systematics and Biodiversity.

Il est devenu courant dans la communauté scientifique d’attribuer le nom d’une célébrité à une trouvaille. Pour un chercheur, c’est un bon moyen d’attirer l’attention sur son travail. Il est d’ailleurs possible de nommer une découverte comme on le souhaite, à condition de respecter le code international de la nomenclature botanique et zoologique… Bref, cet escargot nous fournit une belle occasion de faire un tour en images des découvertes ayant reçu le nom d’une personnalité connue.

 

Agra katewinsletae. Ce coléoptère terrestre de forêts humides a pris en 2002 le nom et le prénom de l’actrice révélée par Titanic. SIP

C’est uniquement dans les îles Hawaii que rôde ce genre d’araignée. Composé de 13 espèces, l’Orsonwelles a été décrit en 2002 par Gustavo Hormiga, du département de biologie de l’université Georges Washington à Washington DC. Il s’agit d’une variété géante de linyphiidae. SIPA

George W. Bush, président des États-Unis en exercice à l’époque, a vu en 2005 son patronyme attribué à un scarabée des forêts de l’Ohio par deux chercheurs de la Brigham Young University et du Museum d’histoire naturelle de Londres. Le coléoptère Agathidium bushi mesure quelques millimètres et faisait partie d’un « lot » de 65 nouveaux spécimens à nommer. SIPA / Cornell University / Frances Fawcett

Le fossile de cette espèce, inconnue jusque-là, de bernard l’hermite a été trouvé dans le nord de l’Espagne le 25 juin 2009. Soit le jour-même de la mort de Michael Jackson, d’où son nom de Mesoparapylocheles michaeljacksoni. L’animal a vécu il y a 100 millions d’années. SIPA

Le trilobite Aegrotocatellus jaggeri a été nommé en 1995 d’après Mick Jagger, le chanteur des Rolling Stones, par deux chercheurs canadien et australien. Le fossile a été découvert dans l’arctique canadien et remonte au Silurien (entre 438 et 408 millions d’années). SIPA

Ayons une pensée pour l’araignée Myrmekiaphila neilyoungi de la famille des mygalomorphes dénichée en 2008 en Alabama. Son découvreur Jason Bond, biologiste à l’East Carolina University, est un grand admirateur de Neil Young, tant de l’artiste que du militant pour la paix et la justice, expliquait-il à l’époque. SIPA

Encore un musicien. Lors d’un concert à Gênes en 1988, l’Américain Frank Zappa a changé les paroles d’une de ses chansons pour entonner : « My name is Nando/I am a marine biologist… ». Un clin d’œil a un authentique biologiste marin génois spécialiste des méduses, Ferdinando Boreo, qui avait attribué en 1983 le nom du génial moustachu à une méduse, Phialella zappai. Grand admirateur de Zappa, Boreo était en contact avec le musicien depuis cette époque. SIPA

Aperçu une première fois en 1990 par Urs Thalmann, chercheur à l’université de Zurich, dans la réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, à Madagascar, le lémurien Avahi de Cleese a pris en 2005 le nom du comédien John Cleese, ancien des Monty Python. SIPA / Urs Thalmann

Les chercheurs qui ont découvert ce théropode de 1,80 m à Madagascar, en 2001, écoutaient beaucoup Dire Straits. C’est donc tout naturellement qu’ils ont nommé la bête Masiakasaurus knopfleri, du nom du célèbre guitariste de ce groupe anglais, Mark Knopfler. SIPA / T. Koivurinne

Quoi de mieux que le nom du fondateur de Playboy pour un lapin ? Identifiée en 1984, Sylvilagus palustris hefneri désigne une variété de lapin des marais qui habite la Floride et figure sur la liste des espèces en danger. SIPA

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Ce poisson sent le corail, et ça lui sauve la vie


Même dans l’océan, les odeurs ont une importance capitale pour avoir un parfait camouflage. Comme le poisson-lune qui se nourrit de corail possède l’odeur de sa nourriture pour ainsi tromper ses prédateurs. Sans corail,  ces poissons sont en grand danger
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Ce poisson sent le corail, et ça lui sauve la vie

 

Ce poisson peut utiliser un camouflage chimique pour éviter ses prédateurs. Tane Sinclair-Taylor Ce poisson peut utiliser un camouflage chimique pour éviter ses prédateurs. Tane Sinclair-Taylor

Par Joël Ignasse

Le poisson-lime donne dans le camouflage chimique : il adopte l’odeur des coraux qui l’entourent pour ne pas être détecté par ses prédateurs.

 

CRYPSIS. Quand il est question de camouflage, on pense aux multiples formes visuelles que  peuvent adopter les êtres vivants pour leurrer leur entourage comme les ocelles des papillons, la tenue de cette araignée ensablée ou la forme du corps des maîtres du genre, les phasmes.

Pourtant de nombreux organismes, prédateurs comme proies, interagissent avec leur environnement par d’autres systèmes sensoriels que la vision et notamment grâce aux odeurs et aux signaux chimiques. Ainsi, des chercheurs ont aujourd’hui la preuve – et c’est une première – qu’un poisson peut émettre la même odeur que son environnement, un phénomène appelé crypsis chimique par les biologistes. Leur étude est publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

l’odeur du corail

Le poisson, Oxymonacanthus longirostris, ou poisson-lime mesure environ huit centimètres de long. Il vit dans les récifs coralliens de la région Pacifique. Son aspect extérieur rappelle le corail de type Acropora  dont il se nourrit et dans lequel il vit. Mais il a poussé le mimétisme plus loin en adoptant son odeur. Pour le vérifier, des scientifiques de l’Institut de technologie de Georgie ont fait appel à des auxiliaires peu commun : des crabes et des poissons prédateurs.

Dans une première expérience, les chercheurs ont utilisé deux espèces de crabe : une qui vit dans les coraux Acropora et l’autre qui fréquente une autre variété de corail appelée Pocillopora. Ils ont d’abord vérifié que les crabes étaient bien attirés par leurs coraux respectifs puis ont nourri deux groupes d’Oxymonacanthus, chacun avec une des deux espèces de coraux. Après quelques jours de ce régime les poissons ont été mis en contact avec les crabes. Les essais ont montré que les crabes se dirigeaient préférentiellement vers les poissons nourris avec leurs coraux préférés.

« Cela signifie que les poissons exhalent une forte odeur de corail. Quelque chose dans leur régime  transforme leur odeur de poisson en odeur de corail » explique Rohan Brooker, principal auteur de l’étude.

PROIES. Pour voir si ce camouflage chimique procurait aussi aux Oxymonacanthus un avantage par rapport aux prédateurs, les scientifiques les ont ensuite mis dans des aquariums avec des poissons prédateurs apparenté aux cabillauds. Quand le poisson-lime était dans un aquarium avec du corail avec lequel il était nourri, les prédateurs n’ont pas réagi à leur présence. Mais s’il y avait dissociation entre le régime alimentaire et le type de corail, les cabillauds s’agitaient.

Cela prouve donc que le poisson-lime se sert de son odeur pour leurrer les prédateurs. Les chercheurs vont continuer à l’étudier pour comprendre comment il arrive à modifier son odeur pour la faire correspondre à celle du corail qui l’entoure. Des premiers éléments indiquent que des acides aminés présents dans le corail se retrouvent dans le mucus du poisson.

« C’est juste une première étude, il y a beaucoup de travail pour comprendre comment cela fonctionne » conclut Rohan Brooker.

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La zone du cerveau des TOC localisée


Comprendre certaines maladies mentales, quelles régions du cerveau est touché, cela permettra dans l’avenir de donner de meilleurs traitements
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La zone du cerveau des TOC localisée

 

Photo Fotolia

CAMBRIDGE, Royaume-Uni – Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) seraient causés par une dysfonction du système cérébral de régulation et de contrôle des habitudes, selon une récente étude scientifique.

Des chercheurs de l’Université Cambridge ont découvert qu’une activité cérébrale trop importante dans le noyau caudé, le siège du contrôle des habitudes dans le cerveau, cause les TOC.

Pour parvenir à ces conclusions, ils ont demandé aux participants à la recherche d’appuyer sur une pédale avec leur pied pour éviter de recevoir un choc sur le poignet. Ceux qui souffraient d’un TOC ont eu de la difficulté à cesser d’appuyer sur la pédale à la fin de l’exercice.

Les scientifiques ont constaté que durant les tests, l’activité cérébrale dans le noyau caudé de ces participants était très importante.

Cette activité pourrait d’ailleurs expliquer un certain nombre de troubles de santé mentale.

«Cela ne concerne pas uniquement les TOC, mais tout un éventail de ce qu’on considère comme des symptômes de la compulsion, comme la consommation de drogue et d’alcool et même la boulimie», a souligné l’auteur principal de cette recherche, Claire Gillan.

«Ce que ces troubles ont en commun, c’est la perte de contrôle. Celle-ci peut-être causée par une mauvaise connexion entre les régions du cerveau qui contrôlent les habitudes et le cortex préfrontal qui contrôle habituellement notre comportement», a-t-elle ajouté.

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Que se passerait-il si les microbes disparaissaient ?


Qu’on aime ou pas les microbes, leurs disparitions seraient  une catastrophe pour tout ce qui vit sur cette terre. Et la vie serait invivable
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Que se passerait-il si les microbes disparaissaient ?

 

Bactéries microbes

Ci-dessus, des bactéries observées à l’aide d’un microscope optique. Crédits : Doc. RNDr. Josef Reischig, CSc.

Par Alain Tranet

Et les microbes venaient soudainement à disparaître ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la vie ne cesserait pas immédiatement, ni complètement, d’exister. Mais la Terre deviendrait un véritable enfer, selon une étude menée par deux biologistes.

Qu’adviendrait-il sur terre si les microbes venaient à disparaître ? Telle est la question à laquelle les biologistes Jack Gilbert (Argonne National Laboratory, Etats-Unis) et Josh Neufeld (Université de Waterloo, Canada) ont tenté de répondre dans un article publié cette semaine dans la revue PLOS Biology.

En premier lieu, selon ces chercheurs, la vie continuerait d’exister (difficilement), mais dans des conditions pour le moins infernales :

« Il est faux de dire que la vie macroscopique cesserait exister sans les microbes », indiquent les auteurs dans leur étude. Mais « la qualité et la quantité de cette vie serait réduite de façon extrêmement importante ».

Tout d’abord, les océans et les sols de la planète entreraient dans une période de stagnation, en raison de la cessation des processus biogéochimiques : sans bactéries pour assurer la fixation du nitrogène, les processus de photosynthèse à l’oeuvre sur la planète cesseraient très rapidement.

Résultat : les bêtes d’élevage comme les vaches et des chèvres ne trouveraient plus à se nourrir, et périraient. Alors que dans le même temps, les déchets accumulés par l’activité humaine ne pourraient plus être dégradés par les microbes, et s’accumuleraient en l’absence d’entité biologique pour la transformer. Avec à la clé, une longue période de famine et de maladies, susceptibles de déclencher des troubles sociaux majeurs.

Au final, selon les auteurs de l’étude, après cette longue période de famine et de maladies surviendrait « la disparition de la plupart des êtres humains et des formes de vie macroscopique ».

Des petits groupes humains pourraient donc continuer à survivre peut-être pendant quelques siècles. Mais à long terme, leur survie serait probablement compromise.

Les auteurs de l’étude mentionnent également que la disparition des microbes aurait aussi une conséquence sur la quantité d’oxygène présentes dans l’air. En effet, l’activité bactérienne est responsable de façon importante de la production d’oxygène. Sans microbes, de l’oxygène continuerait d’être produit pendant un certain temps par les algues et les plantes ayant réussi à survivre. Mais la quantité de cet oxygène serait deux fois moindres que celle actuellement disponible sur terre.

Ces travaux ont été publiés le 16 décembre 2014 dans la revue Plos Biology, sous le titre « 0 » .

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Cette cloche provient de la mythique expédition Franklin


Après avoir authentifié le navire de John Franklin, les archéologues se sont affairés pour identifier les divers objets dont la cloche qui était la propriété de sa Majesté
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Cette cloche provient de la mythique expédition Franklin

 

La cloche du HMS Erebus éclairée par Filippo Ronca, de Parcs Canada. © Parks Canada

La cloche du HMS Erebus éclairée par Filippo Ronca, de Parcs Canada. © Parks Canada

 

Dans le Grand Nord canadien, l’épave d’un des deux navires de l’expédition britannique disparue en 1848 vient d’être découverte. Un « plus numérique » de Sciences et Avenir 815.

 

PHÉON. « On a retrouvé l’expédition Franklin », un article de Bernadette Arnaud, est à lire dans Sciences et Avenir 815 (daté janvier 2015).

 Partie de Grande-Bretagne en 1845 avec pour mission de trouver le passage du Nord-Ouest, l’expédition conduite par l’officier de la Royal Navy John Franklin avait disparu corps et bien. Depuis le 19e siècle, des dizaines de missions ont été conduites pour tenter de trouver trace des deux navires, le HMS Erebus et le HMS Terror. En vain, jusqu’en septembre 2014, où le premier a donc été localisé au large de l’île O’Reilly.

La vidéo ci-dessous dévoile la cloche de l’Erebus, retrouvée sur l’épave. Deux marquages y ont été indentifiés : la date (1845) et un phéon (flèche) de la Royal Navy, signe de propriété du gouvernement de Sa Majesté… 

 

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