Les changements


Il y a des changements de vie qui peuvent nous faire peur, mais il y a toujours quelque chose de positif qu’il suffit de voir les signes
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Les changements

 

Les changements que le destin provoque en nous sont favorables si nous savons déchiffrer ce qu’ils racontent

Paulo Coelho

Le retour des loup a Yellowstone


La nature sait régulariser son environnement. Enlever une espèce animale, détruire les forêts, polluer les cours d’eau n’est pas sans conséquence. Au Parc Yellowstone, ils ont réintroduit des loups et l’effet a été positif, car un enchainement naturelle s’est produit
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Le retour des loup a Yellowstone

 

En 1995, les loups ont été réintroduits dans le Parc National du Yellowstone, d’où ils avaient disparu pendant 70 ans.

Ce que les naturalistes et les biologistes n’ont pas prévu, c’est que cela aurait des conséquences des plus remarquables !

Comme quoi, Mère Nature sait très bien ce qu’elle fait, et si on la laisse un peu tranquille, elle peut faire des choses incroyables…

 

Bien sûr, on imagine bien l’importance de l’équilibre de la chaîne alimentaire. Mais de là à ce qu’un changement aussi minuscule puisse avoir des conséquences si énormes… On devrait renommer l’effet papillon « effet loup » !

Et dire que nous osons les faire passer pour des bêtes cruelles et sanguinaires, nous qui bétonnons à loisir les prairies et qui détruisons les forêts. Non seulement les loups sont de magnifiques créatures, mais pour les quelques animaux qu’ils tuent afin de se nourrir, ces seigneurs de la forêt peuvent donner vie à des centaines d’autres être vivants, transformant leur environnement jusqu’à façonner les paysages, les lacs et les rivières !

L’homme est un loup pour l’homme? Vraiment ?

Prétentieux que nous sommes, de nous comparer ainsi à ces êtres majestueux …

 http://www.demotivateur.fr

Le Saviez-Vous ► Quand Einstein s’inquiétait de l’enracinement du racisme aux Etats-Unis


Le racisme aux États-Unis ne date pas d’hier, malgré les grandes protestations de cette année, ce n’est pas demain que le racisme va disparaitre. Et Albert Einstein avait d’ailleurs émis sa vision sur ce sujet en 1946.
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Quand Einstein s’inquiétait de l’enracinement du racisme aux Etats-Unis

 

« Si, è proprio grazie al Tonnotto che sono diventato così intelligente. Prossima domanda. » / L’isola D’Oro via FlickrCC License by

par Eric Leser

Des milliers de documents écrits par Albert Einstein, connus comme les rouleaux de la mer morte de la physique, ont été rendus publics il y a quelques jours via Digital Einstein, un partenariat entre l’Université de Princeton, le Einstein Papers Project de l’Université Cal Tech et les Albert Einstein Archives de l’Université hébraïque de Jérusalem.

Depuis les lecteurs ont pu se plonger dans ses documents et y découvrir des pépites comme une lettre écrite à Marie Curie lui disant d’ignorer les trolls dont Slate.fr s’est déjà fait l’écho, des bulletins scolaires, des lettres personnelles et des notes sur la Théorie de la relativité. Un texte titré «Un message à mon pays d’adoption» a attiré l’attention. On la retrouve d’ ailleurs également dans le livre: «Einstein on Politics: His Private Thoughts and Public Stands on Nationalism, Zionism, War, Peace, and the Bomb».

Rédigé en 1946, ce message qui résume les réflexions d’Albert Einstein sur le racisme aux Etats-Unis est fort. Il résonne tout particulièrement aujourd’hui quand se multiplient les manifestations aux Etats-Unis pour protester contre les violences policières contre les noirs et l’impunité dont bénéficient leurs auteurs.

«Il y a, part ailleurs, une part sombre dans la société américaine. Leur sens de l’égalité et de la dignité humaine est principalement réservé aux hommes à la peau blanche».

Et il ajoute: «Vos ancêtres ont traîné ces hommes noirs de force de leurs maisons, et dans la quête de l’homme blanc pour la richesse et la vie facile ils ont été brutalement supprimés, exploités et réduits à l’esclavage. Le préjudice moderne contre les Nègres [Einstein emplois le terme «Negroes»] est la conséquence du désir de maintenir cette condition indigne».

Après avoir fait ce constat sans appel, Albert Einstein s’interroge sur la capacité de la société américaine à changer.

«Je ne crois pas qu’il y ait un moyen de guérir rapidement d’un mal aussi profondément enraciné. Mais tant que cet objectif ne sera pas atteint, il n’y a pas de plus grande satisfaction pour une personne juste et de bonne volonté que de savoir qu’elle a dévoué sa meilleure énergie au service d’une bonne cause».

http://www.slate.fr

Un cimetière contenant un million de momies découvert en Egypte


Un cimetière en Égypte dévoile d’innombrables de corps conservés dans un environnement favorable à la momification naturelle malgré les milliers d’années qui nous séparent. Ces personnes étaient probablement des gens modestes, mais que certains avaient avec eux quelques richesses
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Un cimetière contenant un million de momies découvert en Egypte

 

cimetière un million momies égypte

Le cimetière égyptien de Fag el-Gamous contiendrait un million de momies, selon des archéologues américains. Crédits : FACEBOOK/BYU IN EGYPT

Par Julie Aram

Selon les archéologues américains qui fouillent actuellement le cimetière égyptien de Fag el-Gamous, ce site contiendrait pas moins… d’un million de momies.

Un million. C’est le nombre faramineux de momies qui dormiraient dans le cimetière égyptien de Fag el-Gamous, selon des archéologues de l’Université de Brigham Young (Utah, Etats-Unis) qui étudient actuellement le site.

A l’heure actuelle, ces archéologues ont mis au jour quelques 1 700 momies dans ce cimetière situé à 80 km au sud du Caire, et dont l’existence est connue des archéologues depuis une trentaine d’années.

Mais selon l’archéologue Kerry Muhlestein, directeur des fouilles menées à Fag el-Gamous, ce nombre est insignifiant en comparaison du nombre total de corps présents dans ce cimetière :

« Nous pensons qu’il y a environ un million de corps au sein de ce cimetière. C’est grand, et c’est dense », a-t-il annoncé lors de la conférence annuelle de la Société pour l’Etude de l’Egypte Ancienne, qui se tenait à Toronto (Canada) du 14 au 16 novembre 2014.

D’où viennent ces corps ? Pour l’instant, le mystère est entier. Les deux principales informations dont les archéologues disposent concernant ces corps sont, d’une part, que ce cimetière a été utilisé du 1er au 7e siècle de notre ère (lorsque l’Egypte était sous domination romaine, puis byzantine), et d’autre part que le statut social des individus dont les corps sont disposés dans ce cimetière était peu élevé. En d’autres termes, il ne s’agit pas ici de tombes royales ou princières, mais d’un lieu qui accueillait des individus de condition modeste.

Malgré le statut social peu élevé des individus inhumés dans le cimetière de Fag el-Gamous, les archéologues ont toutefois retrouvé aux côtés de certains corps des objets qui avaient probablement une certaine valeur à l’époque, comme du linge et du verre.

Aux côtés du corps d’un enfant, les chercheurs ont même retrouvé des chaussons décorés de plusieurs couleurs.

Les archéologues signalent par ailleurs qu’un nombre important de ces momies ne sont généralement pas des corps volontairement momifiés par leurs proches (les organes internes sont généralement présents, par exemple), mais que ces corps ont souvent été en réalité momifiés au fil du temps par les conditions arides qui prévalent à Fag el-Gamous.

Si de nombreuses découvertes seront probablement effectuées dans ce cimetière au cours des années à venir, des éléments intriguants ont d’ores et déjà été constatés. Par exemple, les archéologues ont découvert la présence, au sein de ce cimetière, d’un premier carré n’abritant que des corps d’individus blonds, et d’un autre carré dans lequel les corps présents sont exclusivement ceux d’individus roux. Selon les archéologues, il est possible que les membres d’une même famille, ou d’une même lignée, aient été inhumés dans ces carrés.

Cette image particulière est d’un enfant, d’environ 18 mois, qui était enveloppé dans une tunique et enterré avec un collier et deux bracelets sur chaque bras. Les bijoux suggère la momie est une fille, mais les chercheurs ne peut pas être sûr. (Photo gracieuseté professeur Kerry Muhlestein)

Bien que les personnes enterrées dans le cimetière étaient relativement pauvres, les chercheurs ont noté que peu de richesses qui avaient été versé dans les sépultures. Cette image montre un bel exemple de la verrerie antique trouvé dans le cimetière. (Photo gracieuseté professeur Kerry Muhlestein)

Ces chaussons ont été conçus pour un enfant. Leurs couleurs sont remarquablement bien conservés, étant donné que plus de 1000 années se sont écoulées depuis qu’ils ont été créés. (Photo gracieuseté professeur Kerry Muhlestein)

 On trouve fréquemment  des textiles dans le cimetière, et cette image montre un exemple bien préservé. (Photo gracieuseté professeur Kerry Muhlestein)

http://www.journaldelascience.fr

http://www.livescience.com/

Ariane, 9 mois, fait progresser la science


Un traitement expérimental qui pourrait peut-être donner quelques années plus a un enfant qui souffre d’une maladie génétique incurable. Certains verront cela cruel, mais pourtant, bien des maladies hier était mortelle et aujourd’hui ont des traitements pour être guéri ou du moins donner une belle qualité de vie
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Ariane, 9 mois, fait progresser la science

 

 

SAINT-HYACINTHE – Un poupon québécois âgé de neuf mois a passé la majeure partie de sa vie dans un hôpital des États-Unis afin de subir un traitement expérimental.

Ariane Readman de Saint-Hyacinthe avait deux semaines quand le diagnostic d’amyotrophie spinale de type 1 est tombé. Cette maladie fait que ses muscles et son cerveau ne se parlent pas, ce qui fait qu’elle ne bouge pas et a de la difficulté à respirer.

«À trois semaines, on nous préparait à des soins de fin de vie, a relaté sa mère, Audrey Bouchard. On nous a dit d’organiser ses funérailles et quoi dire si on la retrouvait morte à la maison.»

D’après les pronostics, 80 % des enfants qui souffrent de cette maladie ne célèbreront pas leur deuxième anniversaire.

Lueur d’espoir

En discutant avec d’autres parents, le couple s’est rendu compte qu’il y avait de l’espoir. Ils ont soumis le cas d’Ariane à des essais cliniques en Ohio et sa candidature a été retenue.

«Pour nous, rester assis sur le sofa et attendre qu’elle meure n’était pas une option», a commenté sa mère.

À la mi-juin, la famille est partie pour le Nationwide Children Hospital de Colombus. Ariane devait tenter un traitement par injections qui n’avait encore jamais été testé sur des poupons.

Après une série de tests, l’étude a été temporairement suspendue.

Pendant ce temps, la situation d’Ariane s’est dégradée et elle a dû subir une opération pour être nourrie par gavage. Les assurances ont remboursé 75 % des frais, mais une facture d’hôpital de 30 000 $ hante encore ses parents.

Le 26 août, elle a reçu l’injection tant attendue. «Ma fille a un mauvais gène et, à l’aide d’un virus, les chercheurs tentent de lui en implanter un sain, a expliqué sa mère. Chez les souris, la durée de vie est passée de 17 à 300 jours.»

Pendant leur périple aux États-Unis, la famille séjourne gratuitement au Manoir Ronald-McDonald.

Retour difficile

Toutefois, les parents d’Ariane anticipent le retour au Québec avec beaucoup d’anxiété. S’ils ont hâte de retrouver leurs proches samedi, ils devront trouver du financement.

Au cours des deux prochaines années, la fillette devra retourner tous les mois en Ohio pour son suivi médical. Cela, c’est sans compter la voiture et le logement qu’il faudra adapter à sa condition. N’ayant pas travaillé depuis près d’un an, les parents se demandent comment ils vont y arriver.

Depuis des mois, leurs proches multiplient les campagnes de financement afin de les soutenir.

La page Facebook «Tous ensemble pour Ariane» est le point de chute des dons.

Le prochain événement en liste est un concert-bénéfice le 9 janvier à Saint-Jean-sur-Richelieu.

«Même si elle ne parle pas et qu’elle ne bouge pas, Ariane est un bébé heureux et juste dans ses yeux, on voit qu’elle veut vivre», a souligné sa mère.

 

Cerveau et muscles ne se parlent pas

L’amyotrophie spinale touche 1 enfant sur 6000. Cette maladie génétique incurable empêche les muscles de répondre aux signaux envoyés par le cerveau. Les personnes atteintes ont de la difficulté à bouger, tousser et même respirer.

Pour ceux qui se souviennent du «Ice bucket challenge», l’amyotrophie spinale est la version infantile de la maladie de Lou Gehrig, pour laquelle de nombreux internautes ont accepté de se mouiller.

http://www.journaldemontreal.com

Argentine : Se photographier avec des animaux drogués


Des techniques pour dompter des animaux sauvages à être conciliant pour laisser des visiteurs prendre des photos à ses côtés, vous y croyez ? Je trouve autant fautif les responsables du zoo que les visiteurs qui participent à ce genre d’activité
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Argentine : Se photographier avec des animaux drogués

 


(Crédit photo: Daily Mirror)

Un zoo argentin est sur la sellette après que des visiteurs eurent publié des photos en compagnie d’animaux possiblement drogués, rapporte le «Daily Mirror».

Le ministère des Affaires intérieures argentin et la protection des animaux menacent de fermer l’endroit après plusieurs demandes de mettre fin à cette pratique.

Le zoo Lujan, près de Buenos Aires, est soupçonné d’avoir drogué des lions, tigres et ours pour permettre aux visiteurs de prendre lesdites photos à l’intérieur des cages.

L’établissement précise qu’il veut permettre une «expérience inoubliable» à ses visiteurs.

Depuis cette «publicité», ce sont des dizaines d’inspecteurs qui enquêtent.


(Crédit photo: Daily Mirror)

«Les animaux ne sont pas plus dangereux que des chiens domestiques. Nous sommes le seul endroit dans le monde qui enseigne des techniques spéciales pour le comportement de nos bêtes», a expliqué Neyen Rivero Longoria, porte-parole du zoo.

Des visiteurs ont raconté sur le site Tipadvisor que le gardien doit réveiller les animaux avec l’aide d’un seau d’eau glacée.

http://tvanouvelles.ca

Étude américaine : Un sixième sens pour fuir les tempêtes


Plusieurs se doutent que les animaux aient ce sixième sens quand le temps change. Il est démontré qu’une espèce d’oiseau fuit les lieux si le temps devait être destructeur. Un atout probable pour les oiseaux devant les changements climatiques
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Étude américaine : Un sixième sens pour fuir les tempêtes

 

Un sixième sens pour fuir les tempêtes

Crédit photo : Gracieuseté Environnement Canada

Agence France-Presse

Des parulines à ailes dorées, une espèce de passereaux, ont fait preuve d’un sens de l’anticipation particulièrement développé pour fuir avant l’arrivée d’une très forte tempête dans le Tennessee qui a fait au moins 35 morts en avril dernier.Alors qu’ils travaillaient sur un projet visant à traquer les mouvements de ces petits oiseaux migrateurs avec des microbalises de géolocalisation, des scientifiques ont en effet constaté que ces passereaux avaient quitté leur zone de reproduction peu après leur arrivée, et ce, un à deux jours avant que ne frappe cette tempête qui a provoqué au moins 84 tornades meurtrières dans la zone.

Ces oiseaux ont parcouru 1500 kilomètres en cinq jours pour échapper à cette très forte tempête, ont déterminé les auteurs de l’étude publiée jeudi dans la revue américaine Current Biology.

«Le plus curieux c’est que ces oiseaux ont quitté ces lieux longtemps avant l’arrivée de la tourmente», estime Henry Streby, un écologiste de l’Université de Californie à Berkeley.

«Au moment où les spécialistes de la chaîne météo nous disaient que la tempête se dirigeait dans notre direction, les oiseaux se préparaient à quitter la région», poursuit-il.

Selon ces chercheurs, les oiseaux, contrairement aux humains, peuvent entendre les infrasons, des sons à très basse fréquence qui se propagent sur de longues distances et sont générés notamment par des perturbations météorologiques sévères.

«Les météorologues et les physiciens savent depuis longtemps que les tempêtes qui génèrent des tornades produisent de puissantes émissions d’infrasons qui voyagent sur des milliers de kilomètres et à des fréquences auxquelles ces oiseaux sont les plus sensibles», explique l’écologiste.

Les chercheurs ont aussi montré que les oiseaux qui suivent toujours les mêmes routes migratoires annuelles peuvent aussi parfois effectuer des déplacements hors des périodes de migration quand c’est nécessaire.

Ce sixième sens dont sont dotés les oiseaux est une bonne chose pour leur survie face au réchauffement climatique qui devrait entraîner un accroissement de l’intensité et de la fréquence des fortes tempêtes et tornades, relèvent ces chercheurs.

«Cela signifie qu’en ce qui concerne le réchauffement du climat les oiseaux devraient mieux y faire face que ce que certains ont prédit», conclut Henry Streby.

http://tvanouvelles.ca/

Les grillons se goinfrent pour ne pas être mangés


Les grillons des bois, ont une stratégie pour échapper à un prédateur. Si la fuite ne peut être une option alors ils changeront leur comportement alimentaire pour décourager l’araignée
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Les grillons se goinfrent pour ne pas être mangés

 

Quand il repère la présence récente d'une araignée, le grillon des bois(Nemobius Sylvestris)augmente sa consommation de nourriture pour devenir beaucoup plus gros. © Ingo Arndt / FotoNatura / Minden Pictures / Biosphoto /AFP Quand il repère la présence récente d’une araignée, le grillon des bois(Nemobius Sylvestris)augmente sa consommation de nourriture pour devenir beaucoup plus gros. © Ingo Arndt / FotoNatura / Minden Pictures / Biosphoto /AFP

Par Ronan Dayon

Une étude montre que pour faire face à un prédateur comme l’araignée pisaure, le grillon des bois mange beaucoup plus. Ce qui lui permet d’augmenter ses chances de survie.

 

PRÉDATION. On pourrait croire qu’un grillon des bois (Nemobius Sylvestris) bien dodu est un met de choix pour la pisaure admirable (Pisaura mirabilis), une espèce d’araignée. Mais c’est bien l’inverse qui se produit. Pour le grillon, devenir gros est un bon moyen pour ne pas être dévoré par une araignée. C’est ce qu’indique une étude parue dans le journal Ecological Entomology.

C’est au cours d’une série d’expériences durant lesquelles plus de 60 grillons et pisaures ont été utilisés que les chercheurs ont pu arriver à ce résultat. Pour les besoins de l’étude, une araignée a été placée dans une boîte fermée avec un plant de fraisier. Quelques temps plus tard, la pisaure était remplacée par un grillon.

Les chercheurs ont alors noté que le grillon avait remarqué le récent passage de la prédatrice dans la boîte. Les experts ne savent par contre pas encore si le grillon se base sur des indices physiques ou chimiques pour repérer la présence de l’araignée.

Il s’agit d’une stratégie de survie mise en place par les grillons

Quoiqu’il en soit, l’étude montre qu’un grillon mange en moyenne 72 % plus de végétaux qu’un congénère placé dans une boîte où aucune araignée n’avait été mise auparavant. Et qu’il a plus de chances d’échapper à une pisaure affamée.

STRATÉGIE. Selon les experts, il s’agit d’une stratégie de survie mise en place par les grillons pour pouvoir vivre à proximité des araignées dans un espace clos ou exigu. Dans ce cas, sachant qu’il ne peut pas fuir la pisaure, le grillon fait en sorte de devenir gros rapidement pour décourager la prédatrice, peu encline à s’en prendre à une proie de grande taille.

Toutefois, la réaction du grillon aux indices révélant la présence d’une pisaure peut être modifié par le cadre dans lequel il se trouve. Ainsi, dans un espace dégagé, le grillon pourrait choisir de fuir, si cela est plus aisé que de prendre rapidement du poids.

http://www.sciencesetavenir.fr