Un jour peut-être, nous allons entendre parler HAVOC, comme cela est présentement pour Mars One, a la différence qu’on veut faire une cité suspendue dans l’atmosphère de Vénus. Je me demande où touvent-ils l’argent pour étudier des projets, alors que les problèmes d’environnements, familiaux, éducation, famine, santé manquent cruellement de fonds par tout dans le monde.
Nuage
La NASA construira-t-elle une ville aérienne dans l’atmosphère de Vénus ?
Crédits : NASA Langley Research Center
Par Maxime Vaïl
Etablir une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus, avec la mise en place d’une véritable « cité aérienne », flottant à 50 km au-dessus du sol ? C’est le projet un peu fou baptisé HAVOC (High Altitude Venus Operational Concept), actuellement développé par des scientifiques de la NASA.
Une cité suspendue, habitée en permanence, « flottant » dans les nuages à une cinquantaine de kilomètres au-dessus de la surface de Vénus ? Aussi fou que cela puisse paraître, c’est bel et bien le projet sur lequel travaillent actuellement des scientifiques de la Space Mission Analysis Branch, un service du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » basé à Langley (Etats-Unis). Baptisé HAVOC pour « High Altitude Venus Operational Concept » (lire la page consacrée à ce projet sur le site du Centre de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate »), ce projet étudie la possibilité d’installer une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus.
Certes, on le sait, la NASA a travaillé sur de nombreux projets très audacieux qui n’ont en réalité jamais été réalisés. Il est donc fort possible que le projet HAVOC soit l’un de ces projets. Mais en attendant, rien n’interdit d’essayer de comprendre quelles sont les raisons qui incitent ces chercheurs de la NASA à explorer cette possibilité…
Tout d’abord, pourquoi le choix de Vénus ? A priori, un tel choix paraît surprenant. En effet, la surface de Vénus est pour le moins inhospitalière : il y fait si chaud que du plomb y fondrait instantanément, et la pression y est si élevée qu’elle équivaut à celle qui prévaut à un kilomètre sous les océans.
En revanche, les conditions qui règnent dans la haute atmosphère de Vénus sont beaucoup plus acceptables : à cinquante kilomètres d’altitude au-dessus de la surface de Vénus, la température n’y est « que » de 75°C, et la pression y est à peine inférieure que celle présente à la surface de la Terre.
Dès lors, pourquoi ne pas y envoyer des missions habitées ? Plus encore, pourquoi ne pas à terme envisager l’implantation d’une station habitée en permanence, voire de véritables cités dans les airs ? Telle est le raisonnement de départ qui a conduit les scientifiques américains de la NASA Dale Arney et Chris Jones, du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » de Langley, à développer le projet HAVOC.
Une idée d’autant plus séduisante (sur le papier, en tout cas) que Vénus est plus proche de la Terre que Mars, laquelle a pourtant été jusqu’ici toujours considérée comme le prochain monde destiné à être exploré par les humains. En effet, une mission habitée vers Vénus nécessiterait vraisemblablement une durée de 440 jours environ : 110 jours de voyage aller, 30 jours sur place, et 300 jours pour le retour. Une mission équivalente vers Mars prendrait probablement en comparaison 600 à 900 jours.
Concrètement, comment se dérouleraient les choses ? Selon le projet HAVOC, un tel projet nécessiterait en réalité toute une série de missions. Tout d’abord, une première mission verrait un engin non habité partir vers l’atmosphère de Vénus afin d’y mesurer précisément les conditions qui y prévalent, et de « préparer le terrain ». Ensuite, une première mission habitée partirait orbiter autour de Vénus durant 30 jours. Et enfin, une deuxième mission habitée y partirait, mais cette fois pour rester dans l’atmosphère de Vénus sur une durée de 30 jours.
Dans un second temps, de nouvelles missions pourraient être lancées afin d’y établir éventuellement une présence humaine permanente. Avec la possibilité d’y construire de véritables « cités flottantes ».
Pour l’instant, les chercheurs du projet HAVOC travaillent à la conception de l’engin robotisé qui partirait « préparer le terrain » en vue de futures missions habitées. Il s’agirait d’un véhicule ressemblant fortement à un dirigeable : d’une longueur de 31 mètres, il serait rempli d’hélium et puiserait son énergie grâce à des panneaux solaires. Quant à l’engin chargé d’emmener les deux premières missions habitées, il serait long de 130 mètres, et serait doté sur sa partie supérieure d’une surface de 1000 mètres carré de panneaux solaires.
Voici ci-dessous une vidéo réalisée par les chercheurs du projet HAVOC, présentant les engins qui seraient susceptibles de partir explorer l’atmosphère de Vénus :
pas impossible ,j’en rêve d’ailleurs ,vendredissime
Sans commentaire ! pfffff!
C’est quand le départ ? j’veux y être. lol