Naitre pour apprendre


À la naissance, nous avons tout à apprendre, mais dans certains milieux les enfants apprennent par de mauvais exemples. Quelque fois, ce ne sont que des mots, des mots qui se répètent et qui finissent par devenir une norme
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Naitre pour apprendre

 

 »Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion.  Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le coeur de l’homme que son contraire »

Nelson Mandela

Un chien abandonné dans une décharge donne une leçon d’humanité


Je ne peux pas croire que des gens abandonnent un animal sans se soucier de ce qu’il vivra par la suite. Heureusement, ce chien ne tient pas rancoeur à l’être humain
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Un chien abandonné dans une décharge donne une leçon d’humanité

 

Étonnante vidéo d’un chien qui était au bord de la mort lors de sa découverte !! Il s’en ai fallu de peu pour que ce chien finisse sa vie dans cette décharge!!

Il a trouvé un refuge et a guéri de ses blessures et a repris du poil de la bête !!

http://actualite.portail.free.fr

Le Saviez-Vous ► L’Histoire de la gomme à mâcher


Le lien entre la Suède, la Grèce, l’Allemagne même chez les Amérindiens et les Mayas, est la gomme à mâcher, bien sûr, elle est différente de ce que nous connaissons aujourd’hui.
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L’Histoire de la gomme à mâcher

 

Sur tous les continents de la terre, dans toutes les cultures, pendant toutes les époques – la gomme à mâcher  fait partie de la vie quotidienne de l’homme. Le plus ancien gomme à mâcher trouvé par des archéologues, a plus de 9’000 ans et vient du sud de la Suède. La gomme à mâcher le plus ancien d’Allemagne a plus de 7’000 ans et est composé d’un morceau d’écorce de bouleau. Des archéologues saxons on découvert cette gomme à mâcher datant de l’âge de pierre en 2009 lors d’une fouille près de l’aéroport de Leipzig/Halle.

Les anciens Grecs, eux aussi, connaissaient une sorte de gomme à mâcher : Il y plus de 2’000 ans, ils mâchaient du mastic, de la sève issue d’un arbre appelé  le lentisque pour nettoyer leurs dents et pour se rafraîchir l’haleine. À la recherche que quelque chose de semblable, les Indiens de l’Amérique du nord recouraient à la sève d’épicéa; les Mayas de l’Amérique centrale eux, mastiquaient du « chicle », du concentré de jus du sapotillier.

Pionnier en matière de la gomme à mâcher

tl_files/Content images/geschichte Wrigley.jpgWilliam Wrigley Jr.

La  gomme à mâcher fut commercialisé vers la fin du 19e siècle. En 1893, Willian Wrigley Jr. était le précurseur de la commercialisation professionnelle  de la gomme à mâcher  et créa des produits de haute qualité et méthodes élaborées de production et d’emballages.

Les gommes à mâcher JUICY FRUIT et Wrigley’s SPEARMINT marquèrent le commencement de la Wm. Wrigley Jr Company à Chicago.

En même temps, William Wrigley Jr. était un précurseur de la publicité moderne: il fut le premier commerçant à faire de la pub pour ses produits dans des magazines, des journaux et sur des affiches. De son temps, une vraie sensation. Le succès ne se fit pas attendre longtemps et Wrigley devint une entreprise internationale.

Au commencement du 20e siècle, l’entreprise exportait ses produits dans de nombreux pays et créa des sites de production en dehors des USA.

http://www.airwaves.ch

Le premier bébé à trois parents pourrait bientôt voir le jour


3 personnes pour faire un bébé par fécondation in vitro. Jouer sur la génétique pour éviter des maladies héréditaires. Faire l’enfant parfait ! Personnellement, point de vue éthique et morale cela me pose un problème. La fécondation in vitro pour des couples en difficultés m’apparaît une solution, mais à ton le droit de changer les règles en manipulant ainsi l’ADN?
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Le premier bébé à trois parents pourrait bientôt voir le jour

 

Publié par Allison Pujol

Le monde de la médecine a les yeux rivés sur l’Angleterre. Le pays légifèrera bientôt sur la fécondation in vitro à partir de trois individus distincts. Une technique qui permettrait d’éviter certaines maladies génétiques chez l’enfant.

De nos jours, la fécondation in vitro est une véritable alternative pour les couples ne réussissant pas à avoir d’enfants. Mais il se pourrait que cette technique soit utilisée différemment d’ici peu. Cela fait deux ans que l’Angleterre travaille sur un véritable chantier : une FIV utilisant le matériel génétique de trois personnes : deux partenaires de sexe opposé et une donneuse. Pourquoi ? Parce que cela pourrait éviter le développement de maladies génétiques, appelées maladies mitochondriales, chez le bébé dans les cas où les mères présentent des risques de transmission. Ces troubles sont notamment responsables de problèmes cardiaques ainsi que de faiblesses musculaires.

Comme l’a souligné le Times Of India, dans ce genre de situation, il s’agit de changer les mitochondries défectueuses de la mère, seule à pouvoir apporter ce matériel génétique à sa progéniture, par des mitochondries saines provenant d’une donneuse.

Si certains chercheurs travaillent depuis longtemps, le premier enfant né à partir de cette technique pourrait voir le jour dès l’année prochaine.

« Je suis très heureux que les choses aient évolué à ce niveau. Nous voulons déposer une licence l’année prochaine et nous espérons pouvoir faire la procédure en 2015 », a expliqué Doug Turnbull, docteur de l’Université de Newcastle.

Malgré tout, avant que cela ne soit possible, l’Angleterre devra légiférer. La décision du Parlement est attendue d’ici peu, avant les prochaines élections du mois de mai prochain.

Dispositions légales

Bien entendu, ce sera une véritable première si la fécondation in vitro à trois est adoptée. C’est un procédé qui est illégal dans tous les autres pays du monde à cause des dérives qu’il pourrait entraîner.

Pour éviter tout problème, le pays a déjà pris certaines dispositions. Tout d’abord, la donneuse n’aura aucun droit parental sur l’enfant. Ce dernier, ne pourra obtenir aucune information sur la personne qui aura complété l’ADN de ses parents. Enfin, les cliniques qui proposeront cette procédure aux couples devront obtenir un agrément.

http://www.aufeminin.com/

Ce chien sera-t-il euthanasié pour être enterré avec sa maîtresse ?


C’est affreux de demander l’euthanasie pour un chien en bonne santé et qu’il soit enterré avec sa maitresse. C’est un pensez-y bien que notre animal puisse nous survivre, que deviendra-t-il ? Quel sera son avenir ?
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Ce chien sera-t-il euthanasié pour être enterré avec sa maîtresse ?

 

Une bien étrange histoire fait parler depuis plusieurs jours les médias de l’Indiana aux Etats-Unis. C’est le dernier souhait d’une femme, Connie Lay, décédée le 25 novembre dernier, qui crée la polémique : cette femme a demandé à ce que son chien bien-aimé, un Berger allemand âgé de 9 ans, soit enterré auprès d’elle si l’envoyer finir ses jours dans un refuge ne pratiquant pas l’euthanasie s’avérait trop coûteux.

La seconde option étant effectivement trop chère, c’est la première qui a été choisie par les proches de la défunte.

La décision mise en suspens

Bien que le chien Bela soit en parfaite santé, il devait dont être euthanasié, et c »est mardi, le 16 décembre, qu’il devait rendre son dernier souffle.

Mais le chien a été sauvé grâce à la mobilisation de nombreux amoureux des animaux à travers le monde. Il a été confié au refuge de la ville de Dearbon de l’association P.A.W.S qui le prendra en charge jusqu’à ce qu’une décision soit prise quant à son avenir.

Depuis, l’association est inondée d’appels et messages de personnes souhaitant adopter Bela. Mais P.A.W.S n’a pas le pouvoir de décider du sort du chien, seulement celui de prendre soin de lui.

Les internautes sauveront-ils bela ?

La législation de l’Etat de l’Indiana considère les animaux comme des propriétés dont on peu faire ce que l’on veut tant qu’on ne les traite pas avec cruauté, rappellent les médias locaux. Ainsi, comme son avocat l’explique au site The Blaze Connie Lay avait le droit légal de faire cette demande.

Le seul espoir de Bela réside alors en ces milliers de parfaits inconnus émus par son histoire. Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à afficher leur soutien avec le hashtag #SaveBela. Une pétition, disponible ici, a également été mise en ligne.

Alors que le chien pourrait être transféré dans un de ses refuges de l’Utah s’il n’est finalement pas euthanasié, l’association Best Friends a elle aussi brièvement commenté cette affaire pour souligner « à quel point il est important de préparer l’avenir des animaux qui nous survivront ».

http://wamiz.com

Un écosystème inconnu découvert sous la glace de l’Arctique


Maintenant, nous savons, du moins pour bien des gens, que la vie existe même dans un environnement extrême. Cependant, il est étonnant de trouver un riche écosystème marin dans un endroit ou la température est la plus froide de la terre
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Un écosystème inconnu découvert sous la glace de l’Arctique

 

Par Julie Aram

Un robot sous-marin a découverte la présence d’une vie sous-marine étonnamment riche sous les glaces de l’Arctique. Parmi les organismes découverts par l’engin, il y a des cténophores, des créatures translucides connues pour produire des reflets irisés (voir capture d’écran ci-dessus). Crédits : WHOI, Alfred Wegener Institute

En naviguant sous les glaces de l’Arctique, un robot submersible a découvert l’existence d’une vie beaucoup plus abondante que ce qui était supposé jusqu’ici. Parmi les organismes vivants recensés, il y a notamment… de petits vers carnivores.

Un robot submersible a découvert sous les glaces de l’Arctique un écosystème marin jusqu’ici inconnu, notamment constitué de méduses, d’algues, de petits animaux planctoniques… et de petits vers marins carnivores. Un environnement étonnamment riche, qui a pu être filmé par le robot (voir un extrait vidéo en suivant ce lien) sur une durée cumulée de 16 heures.

Depuis la découverte en 2012 de phytoplancton sous les glaces de l’Arctique (lire « Life Blooms Under Arctic Ice »), les scientifiques avaient l’intuition qu’un écosystème potentiellement plus riche que ce qui était supposé jusqu’ici se cachait sous les couches de glace de cette région. C’est pourquoi les océanographes de la Woods Hole Oceanographic Institution (Massachusetts, Etats-Unis) ont conçu un engin submersible capable d’aller explorer ces zones inconnues, baptisé Nereid Under Ice (NUI), et de filmer ses découvertes grâce à une caméra transmettant les images aux scientifiques de la mission via un câble de fibre optique.

Quelles sont les découvertes effectuées par le robot Nereid Under Ice ? Elles sont multiples.Tout d’abord, il a la découverte de Larvacés, de petits animaux planctoniques nageurs et filtreurs.

Il y a aussi la détection de cténophores, d’étranges créatures marines translucides connues pour diffracter la lumière en de magnifiques irisations colorées (ils sont visibles dans cette vidéo, à partir de 1’30, même si sur ces images leurs reflets irisés ne sont pas visible en raison de la faible lumière parvenant sous la glace), dotées d’incroyables capacités de régénération, et dont l’analyse de leur système nerveux a récemment montré qu’il était apparu totalement indépendamment de celui des autres êtres vivants (lire « D’étranges créatures marines bousculent la vision de l’évolution »).

Autres animaux inattendus découverts par le robot Nereid Under Ice : des Chétognathes, soit de petits vers marin prédateurs, dotés de crochets mobiles qui permettent la capture de leurs proies.

Aux côtés de la découverte de ces animaux, les scientifiques de la mission rapportent aussi avoir détecté la présence d’algues.

Ces résultats ont été présentés lors de la conférence annuelle de l’Union Américaine de Géophysique, qui se tenait du 15 au 19 décembre 2014 à San Fransisco (Etats-Unis).

http://www.journaldelascience.fr

La NASA construira-t-elle une ville aérienne dans l’atmosphère de Vénus ?


Un jour peut-être, nous allons entendre parler HAVOC, comme cela est présentement pour Mars One, a la différence qu’on veut faire une cité suspendue dans l’atmosphère de Vénus. Je me demande où touvent-ils l’argent pour étudier des projets, alors que les problèmes d’environnements, familiaux, éducation, famine, santé manquent cruellement de fonds par tout dans le monde.
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La NASA construira-t-elle une ville aérienne dans l’atmosphère de Vénus ?

 

HAVOC NASA Vénus

Crédits : NASA Langley Research Center

Par Maxime Vaïl

Etablir une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus, avec la mise en place d’une véritable « cité aérienne », flottant à 50 km au-dessus du sol ? C’est le projet un peu fou baptisé HAVOC (High Altitude Venus Operational Concept), actuellement développé par des scientifiques de la NASA.

Une cité suspendue, habitée en permanence, « flottant » dans les nuages à une cinquantaine de kilomètres au-dessus de la surface de Vénus ? Aussi fou que cela puisse paraître, c’est bel et bien le projet sur lequel travaillent actuellement des scientifiques de la Space Mission Analysis Branch, un service du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » basé à Langley (Etats-Unis). Baptisé HAVOC pour « High Altitude Venus Operational Concept » (lire la page consacrée à ce projet sur le site du Centre de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate »), ce projet étudie la possibilité d’installer une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus.

Certes, on le sait, la NASA a travaillé sur de nombreux projets très audacieux qui n’ont en réalité jamais été réalisés. Il est donc fort possible que le projet HAVOC soit l’un de ces projets. Mais en attendant, rien n’interdit d’essayer de comprendre quelles sont les raisons qui incitent ces chercheurs de la NASA à explorer cette possibilité…

Tout d’abord, pourquoi le choix de Vénus ? A priori, un tel choix paraît surprenant. En effet, la surface de Vénus est pour le moins inhospitalière : il y fait si chaud que du plomb y fondrait instantanément, et la pression y est si élevée qu’elle équivaut à celle qui prévaut à un kilomètre sous les océans.

En revanche, les conditions qui règnent dans la haute atmosphère de Vénus sont beaucoup plus acceptables : à cinquante kilomètres d’altitude au-dessus de la surface de Vénus, la température n’y est « que » de 75°C, et la pression y est à peine inférieure que celle présente à la surface de la Terre.

Dès lors, pourquoi ne pas y envoyer des missions habitées ? Plus encore, pourquoi ne pas à terme envisager l’implantation d’une station habitée en permanence, voire de véritables cités dans les airs ? Telle est le raisonnement de départ qui a conduit les scientifiques américains de la NASA Dale Arney et Chris Jones, du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » de Langley, à développer le projet HAVOC.

Une idée d’autant plus séduisante (sur le papier, en tout cas) que Vénus est plus proche de la Terre que Mars, laquelle a pourtant été jusqu’ici toujours considérée comme le prochain monde destiné à être exploré par les humains. En effet, une mission habitée vers Vénus nécessiterait vraisemblablement une durée de 440 jours environ : 110 jours de voyage aller, 30 jours sur place, et 300 jours pour le retour. Une mission équivalente vers Mars prendrait probablement en comparaison 600 à 900 jours.

Concrètement, comment se dérouleraient les choses ? Selon le projet HAVOC, un tel projet nécessiterait en réalité toute une série de missions. Tout d’abord, une première mission verrait un engin non habité partir vers l’atmosphère de Vénus afin d’y mesurer précisément les conditions qui y prévalent, et de « préparer le terrain ». Ensuite, une première mission habitée partirait orbiter autour de Vénus durant 30 jours. Et enfin, une deuxième mission habitée y partirait, mais cette fois pour rester dans l’atmosphère de Vénus sur une durée de 30 jours.

Dans un second temps, de nouvelles missions pourraient être lancées afin d’y établir éventuellement une présence humaine permanente. Avec la possibilité d’y construire de véritables « cités flottantes ».

Pour l’instant, les chercheurs du projet HAVOC travaillent à la conception de l’engin robotisé qui partirait « préparer le terrain » en vue de futures missions habitées. Il s’agirait d’un véhicule ressemblant fortement à un dirigeable : d’une longueur de 31 mètres, il serait rempli d’hélium et puiserait son énergie grâce à des panneaux solaires. Quant à l’engin chargé d’emmener les deux premières missions habitées, il serait long de 130 mètres, et serait doté sur sa partie supérieure d’une surface de 1000 mètres carré de panneaux solaires.

Voici ci-dessous une vidéo réalisée par les chercheurs du projet HAVOC, présentant les engins qui seraient susceptibles de partir explorer l’atmosphère de Vénus :

 

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La lumière bleue peut tuer les insectes


Pourra-t-on un jour mettre fin aux insecticides qui nous rendent malades ? La lumière DEL, serait-elle une solution à long terme. Pourra-t-on faire la différence entre les bons insectes et les autres ?.
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La lumière bleue peut tuer les insectes

 

 

La lumière bleue peut tuer certains insectes. AFP La lumière bleue peut tuer certains insectes. AFP

Par Joël Ignasse

À certaines longueurs d’ondes, la lumière visible peut s’avérer létale pour les moustiques et d’autres insectes. Une piste pour lutter contre leur propagation dans les cultures.

DEL. Le prix Nobel de physique a récompensé en 2014 les trois chercheurs japonais Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura pour l’invention de la diode électroluminescente bleue (en 1989, elle a été commercialisée en 1996). Les diodes bleues équipent aujourd’hui de nombreux objets du quotidien dont les écrans de TV ou les lecteurs de disques Blu-Ray. Elles permettent, par combinaison avec d’autres diodes, d’obtenir de la lumière blanche pour l’éclairage. Une équipe japonaise de l’université de Tohoku vient peut-être de découvrir une nouvelle application à ces diodes : l’élimination des insectes.

La dose mortelle varie selon les insectes entre 24 et 48 heures

Les effets des rayons ultraviolets sur les cellules et les organismes sont bien connus. Ils sont d’ailleurs utilisés pour purifier l’eau, et malheureusement aussi responsables de certains cancers de la peau. Mais l’irradiation avec de la lumière visible n’est pas censée être mortelle pour les êtres vivants complexes comme les insectes.

Pourtant l’étude publiée en ligne sur le site de la revue Scientific Reports indique que la lumière bleue peut tuer les larves, nymphes et individus adultes de la mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster), du tribolium brun de la farine (Tribolium confusum) et d’un moustique du genre Culex, retrouvé uniquement dans le métro de Londres.

LONGUEUR D’ONDE. Un fait intriguant : les différents insectes cités ne réagissaient pas à la même longueur d’onde de la lumière. Les mouches du vinaigre s’écroulent sous une lumière à 467 nm (bleu moyen) tandis que les moustiques le font à 417 nm (bleu lavande). Pour le tribolium ce sont toutes les longueurs d’ondes entre 404 nm (violet) et 467 nm qui sont mortelles. La durée d’exposition pour atteindre la dose mortelle varie selon les insectes entre 24 et 48 heures et dépend également du nombre de photons reçus par mètre carré par seconde.

Les chercheurs n’ont pas mené d’études permettant d’expliquer cette létalité de la lumière bleue. Ils supposent qu’elle active des mécanismes oxydatifs similaires à ceux induits par les ultraviolets. Mais chez certaines espèces d’insectes la lumière bleue est plus mortelle que les UV. Ils estiment aussi que cette découverte pourrait conduire à une nouvelle méthode pour lutter contre les insectes et parasites des cultures. Mais du fait de la sensibilité de chaque insecte à une longueur d’onde spécifique, il faudra un éclairage à large spectre pour lutter contre plusieurs espèces de nuisibles.

http://www.sciencesetavenir.fr