Le méthane découvert sur Mars, pourrait confirmer que la vie extraterrestre existe. Non, pas des martiens comme on voyait dans les films de science-fiction, mais plutôt des micro-organismes. Il reste toute fois à confirmer. Espérons tout de même que le robot Curiosity pourra définir s’il existe oui ou non si une vie bactérienne existe
Nuage
Mars : le robot Curiosity a-t-il découvert des traces de vie ?
Représentation du robot Cuirosity sur Mars. L’engin s’est posé en août 2012 dans le cratère de Gale sur la planète rouge et explore la région depuis lors. Photo : NASA/JPL/CORNELL UNIVERSITY, MAAS DIGITAL LLC
ESPACE – Le robot qui sillonne la planète rouge a noté des pics de concentration en gaz méthane qui prouveraient la présence d’éléments vivants sur Mars. Reste à savoir quoi. Peut-être un micro-organisme.
Ils ne sont pas verts. Ce ne sont même pas des petits hommes. Mais la Nasa, l’agence spatiale américaine, pense avoir trouvé des preuves de vie sur la planète Mars. Ou plutôt c’est le robot Curiosity, qui sillonne la planète rouge depuis août 2012, qui a fait cette découverte qui, si elle se confirme, pourrait bien être une des plus importantes révélations scientifique de l’Histoire. C’est le journal Science qui révèle cette information majeure.
Les différents outils de mesure de Curiosity ont constaté il y a deux mois environ des pics de concentration de méthane qui, selon la Nasa, pourraient signifier la présence d’organismes vivants sur Mars. Néanmoins, l’agence est pour l’heure incapables d’identifier avec précision la source de production du gaz méthane. Une des hypothèses serait la présence d’un organisme proche de la bactérie. Une vie microbienne pourrait donc être présente à l’heure actuelle sur la planète rouge
Une concentration en méthane dix fois supérieure à la moyenne
Néanmoins, les scientifiques de la Nasa estiment que la concentration en méthane dans l’atmosphère de Mars est infime. Elle serait de 0,7 partie par milliard, soit 4 000 fois moins que dans l’atmosphère terrestre. Lors des pics enregistrés, la concentration était dix fois plus importante à la moyenne. Un pic certes, mais encore bien minime. En outre, il reste encore à déterminer de manière catégorique l’origine de ce méthane. Outre un organisme proche de la bactérie, le gaz pourrait également provenir de clathrates, des molécules glacées qui renferment d’importantes quantités de méthane et peuvent libérer leur contenu lorsque la température remonte.
Mais cette découverte de Curiosity vient confirmer une piste déjà évoquée depuis plusieurs années. Un satellite en orbite à proximité – toute relative – de Mars en 2009 avait lui-même constaté des traces de méthane dans l’atmosphère de la planète. Curiosity, qui navigue actuellement dans la zone de l’immense cratère de Gale, doit poursuivre son exploration pour tenter de faire la lumière sur ce passionnant mystère. On sait déjà que ce lieu fut à une époque lointaine un vaste lac (155 km) rempli d’eau, comme le prouvent des traces de sédiments découvertes récemment par le robot. Reste à savoir si une vie bactérienne y est aussi présente
Il n’y a pas des petits hommes verts ? Mince…
Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir ….avec le temps viendront les « petits hommes verts » ( si les terriens ne gâchent pas tout bien sur mais??? )