On aime, puis on n’aime pas


 

C’est un vrai que nous qu’avec les années, des personnes que nous apprécions finissent par nous rebuter, pourtant ils sont restés les mêmes
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On aime, puis on n’aime pas

 

On aime les gens pour leurs défauts, on les quitte pour leurs défauts. Ils nous captivent par leur originalité, leurs bizarreries, ils nous effraient pour les mêmes raisons.

Nadine Diamant

La mission de ces chiens ? Détecter des MST dans les rues et clubs britanniques !


Quand j’ai vu la vidéo, ne parlant pas anglais pour comprendre leur but, mais expliquer heureusement en français dans l’article, j’étais mal à l’aise de voir des gens qui publiquement étaient humiliés quand un chien a détecté une MST, même s’il est évident qu’il faut être responsable car il va de la santé publique. Je ne sais pas si ce coup de pub aura de l’impact, mais il est quand même bien fait
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La mission de ces chiens ? Détecter des MST dans les rues et clubs britanniques !

 

Par Sophie Le Roux Crédits photo : facebook – STI Detection Unit

L’utilisation de l’odorat des chiens dans le domaine médical ne cesse de se développer. Tandis que certains sont formés pour détecter des cancers, comme la chienne Daisy qui a sauvé deux fois la vie de sa maîtresse et mis au jour plus de 500 cas de cancers, d’autres sont entraînés pour devenir renifleurs de MST !

Des chiens capables de détecter 10 MST

Au Royaume-Uni, une brigade canine très spéciale apprend en effet à détecter herpès, chlamydia, syphilis ou encore gonorrhée. Ces chiens patrouillent dans les rues et clubs à travers le pays, afin de préserver la santé publique. C’est du moins ce qu’explique une certaine « Unité de détection des MST » sur Youtube.

En juillet dernier, le département de la santé britannique a publié un rapport préoccupant sur l’explosion du nombre d’infections sexuellement transmissibles. C’est pour enrayer cette épidémie que l’unité canine a été créée. Les chiens sont capables de détecter 10 des maladies les plus courantes, poursuit l’unité.

Et d’ajouter espérer que la présence de cette unité spéciale encouragera les Britanniques à mieux surveiller leur santé en faisant régulièrement des tests.

Pas de panique !

Rassurez-vous, de tels chiens ne sont pas près d’arriver en France pour humilier publiquement dans les bars et boîtes de nuit les personnes souffrant de MST.

Cette vidéo mise en ligne le 4 décembre dernier est seulement une excellente campagne publicitaire réalisée par le laboratoire Confidante, qui lance un kit de dépistage de 10 maladies sexuellement transmissibles à l’usage des particuliers ! Une page Facebook et un compte Twitter au nom de cette fausse brigade canine ont même été créés.

http://wamiz.com

Le Saviez-Vous ►Pollia condensata, la plus belle couleur de la nature


Contrairement aux autres plantes, ce fruit n’a pas de pigmentation et pourtant présente une couleur bleu métallique. Un fait surprenant, c’est que sa couleur semble éternelle même des années après avoir été cueillit. Elle n’est pas comestible mais peut servir au bricolage
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Pollia condensata, la plus belle couleur de la nature

 

Quand on parle d’environnement, heureusement qu’on  n’évoque pas que des catastrophes ! Bien souvent, il s’agit tout simplement d’émerveillement devant la force, la variété ou tout simplement la beauté de la nature. Aujourd’hui, on aimerait vous présenter une plante aux couleurs magnifiques !

La pollia condensata, le plus brillant fruit de la création

Pollia condensata, aussi appelée « marbre Berry » par les anglo-saxons, est une plante sauvage d’Afrique occidentale, d’Ethiopie, du Ghana,… Ce n’est pas une plante comestible, ses feuilles sont ordinaires et elle n’a pas de vertus particulières ni caractéristiques remarquables. Hormis, un trait qui en fait un brillant représentant de la nature : ses petits fruits sont d’une couleur inégalée et de l’avis unanime, d’une coloration superbe !

Les fruits de Pollia condensata reflète une lueur bleue vibrante et irisée, quasi métallique qui a l’air d’être pixélisée. Fait étonnant, cette belle et vive couleur vive se conserve des années, voire des décennies sans s’altérer. Un fruit de 1974 brille toujours autant aujourd’hui qu’à la date de sa cueillette. Les Africains utilisent pollia condensata depuis longtemps à des fins décoratives mais ce sont maintenant des scientifiques qui se penchent sur ce petit miracle naturel : ils veulent comprendre comment un vulgaire fruit peut avoir un « ramage » aussi resplendissant et aussi persistant ?

Les explications étonnantes d’une couleur étonnante

Une étude scientifique (1) a tenté de déterminer les composantes qui expliquent ces couleurs : est-ce du à des pigments particuliers ?

Pas du tout car, pollia condensata n’a PAS de pigment !

Non, sa couleur découle d’un phénomène appelé la coloration structurelle. Il s’agit  du même mécanisme en jeu dans la couleur du paon Tailfeathers ou celle des ailes de certains papillons, pigeons, scarabées … et même dinosaures ! Ce qui est étonnant, c’est que ce phénomène est bien connu chez les animaux mais n’était pas identifié chez les végétaux. Le magazine scientifique américain Smithsonian explique la chose :

Une photo au microscope électronique montre la paroi des cellules du fruit structurée en fines couches qui permettent l’apparition de brillantes couleurs.

« La grande majorité des couleurs dans le monde biologique sont produites par des pigments composés produits par un organisme vivant. Ces pigments absorbent sélectivement certaines longueurs d’onde de la lumière qui détermine la couleur qu’il émettent. Exemple, la plupart des plantes sont vertes grâce à la chlorophylle, le pigment, qui sert à la photosynthèse et qui absorbe la plupart des longueurs d’onde de la lumière visible, sauf vert. En conséquence, les couleurs végétales semblent être d’une exacte coloration quel que soit l’angle sous lequel est sont observées. Cette couleur se dégradant lorsque la plante meure ».

Pollia. condensata, elle, doit son bleu électrique à des brins de cellulose qui composent l’intérieur de sa peau et visibles à l’échelle nanoscopique. Ces brins sont disposés en couches tordues, avec des formes d’hélices arquées ; ils interagissent les uns avec les autres pour disperser la lumière en donnant l’impression d’interférences et donner au fruit cette couleur bleue si profonde.

Les scientifiques confirment que les tissus de Pollia condensata ont la couleur la plus intense de tous les tissus vivants étudiés à ce jour.

Ils réfléchissent en effet 30% de la lumière qui les touche, tout comme un miroir d’argent. La structure en fibres empilées d’échelle nanométrique confère aux baies de P. Condensata une dose d’étrangeté en plus. En effet, ses cellules prises individuellement semblent changer de couleur, en fonction de l’angle où on les observe, car la lumière qui touche sa surface est reflétée de mille manières.

L’étonnante structure du fruit à une échelle nanoscopique vue à travers un microscope électronique : pollia condensata reflète plus de lumière polarisée que tout autre organisme vivant naturel.

Astuce : trouvez-en pour la décoration

(1) étude publiée dans les Actes de l’Académie nationale des sciences , une équipe de chercheurs de l’botanique Kew Gardens, l’Université de Cambridge, et le Smithsonian Museum d’Histoire Naturelle

http://www.consoglobe.com/

Des chats d’exception en vedette


Un dictionnaire qui regroupe environ 400 chats qui ont appartenu à des gens très connu au cours des siècles ou que leur présence a été fortement remarquée
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Des chats d’exception en vedette

 

Dans le Dictionnaire des chats illustres, les trois auteures... (PHOTO GETTY IMAGES)

Dans le Dictionnaire des chats illustres, les trois auteures montrent l’importance des chats dans l’histoire et dans la société.

PHOTO GETTY IMAGES

Stéphanie Vallet
La Presse

Après qu’on eut découvert les chiens qui ont marqué l’histoire et ceux ayant appartenu à des personnalités mythiques, c’est au tour des chats de s’illustrer dans un dictionnaire «à l’usage des maîtres cultivés». Entrevue avec Brigitte Bulard-Cordeau, une des trois auteures amoureuses des félins derrière le Dictionnaire des chats illustres.

Ils s’appellent Amourette, Apache, Bébert, Brillant, Chanoine, Choupette, etc. Ils ont tous appartenu à un personnage célèbre de l’histoire, de l’art, de la littérature ou encore ils ont défrayé la chronique en s’illustrant par leur intelligence, leurs 400 coups, leur originalité, sans oublier les records battus.

Brigitte Bulard-Cordeau, journaliste-écrivaine, a décidé de s’associer à Bérangère Bienfait, historienne, et à Valérie Parent, historienne de l’art et journaliste, pour répertorier 400 de ces chats d’exception dans un ouvrage écrit à six mains de velours.

«On collaborait toutes les trois à un magazine qui s’appelait Atout Chat et Valérie a proposé qu’on fasse ce dictionnaire. On s’est lancées dans cette aventure, qui a été tout un défi. On ne pensait jamais trouver 400 chats! Valérie s’est chargée de l’actualité, Bérangère, de l’histoire, et moi, de la littérature», explique Brigitte Bulard-Cordeau.

À travers leur dictionnaire, les trois femmes désirent avant tout montrer l’importance des chats dans l’histoire et dans la société, surtout qu’en France, aujourd’hui, on compte maintenant plus de félins (11,4 millions) que de chiens (8,7 millions), alors qu’il y a quelques années, la tendance était encore inversée.

Propriétaire de Luhna, une chatte de gouttière qui figure bien sûr dans le dictionnaire, Brigitte Bulard-Cordeau se dit particulièrement inspirée par son compagnon à quatre pattes, tout comme de très nombreux autres écrivains.

«Ils dégagent quelque chose. Avec eux, on est dans une aptitude à la concentration extraordinaire», explique-t-elle.

Il est vrai qu’à travers l’histoire littéraire, nombreux sont les exemples démontrant cette affirmation.

«Frédéric Vitoux, de l’Académie française, nous parle notamment de sa chatte noire Zelda. Il a d’ailleurs écrit un livre sur Bébert, le chat de Ferdinand Céline. Un jour, un astronaute a appelé Frédéric Vitoux, car il voulait donner à une étoile le nom de Bébert. Ne pouvant finalement le faire, l’astronaute a finalement choisi d’appeler son étoile Vitoux, du nom de l’auteur, biographe du chat de Céline!», s’exclame Brigitte Bulard-Cordeau.

De Colette et ses nombreux chats à George Sand, qui vouait une véritable adoration à sa chatte Minou, avec qui elle prenait son petit déjeuner dans la même assiette, multiples sont les exemples des auteurs fous de leur félin.

«Paul Léautaud promenait ses chats dans un landau. Il en a eu 300 au cours de sa vie! raconte Brigitte Bulard-Cordeau. Il y a aussi Chateaubriand et son chat Micetto, qui lui a été confié par le pape Léon XXII à sa mort. Chateaubriand était ambassadeur au Vatican à l’époque et le pape a insisté pour que son chat aille chez lui», ajoute-t-elle.

Sans oublier, bien sûr, Edgar Allan Poe, qui n’avait d’yeux que pour Katarina, qui aurait inspiré Pluton dans Le chat noir.

Les auteurs ne sont pas les seuls à avoir donné à leur chat une place de choix dans leur destin d’exception. C’est aussi le cas d’hommes politiques, comme Charles de Gaulle et son chat Ringo (qu’il appelait plus intimement Gris-Gris) ou encore Winston Churchill et son Nelson, dont il était totalement fou.

«Un jour, lors d’une rencontre entre hommes politiques dans un hôtel d’Angleterre, on avait réservé pour 13 convives, un chiffre qui déplaisait aux superstitieux. On a donc décrété qu’il fallait 14 invités. Ne voulant pas de la présence d’un inconnu, Winston Churchill a dit qu’il vaudrait mieux qu’il s’agisse d’un chat, car il ne trahirait jamais les secrets. Ils ont finalement choisi de mettre un portrait de chat, et son couvert a même été ajouté à table», explique Brigitte Bulard-Cordeau.

Même à la cour de France, les rois se sont laissé charmer par leur petit compagnon. C’est le cas de Brillant, le premier chat de l’histoire a avoir été accepté à la cour du roi. Ce félin appartenant à Louis XV tenait une place de choix aux côtés du souverain.

«Pendant le Conseil des ministres, on dit d’ailleurs qu’il s’intéressait plus à son chat qu’aux discussions. Si son chat n’aimait pas une personne de la cour, cette dernière était renvoyée sur-le-champ!», s’amuse l’auteure du Dictionnaire des chats illustres, qui s’intéresse également aux chats ayant défrayé la chronique, comme Snowball, qui a permis de confondre un assassin au cours d’un procès, ou encore Tommy, aux États-Unis, qui a appelé le 9-1-1 pour sauver son maître paralysé tombé de son fauteuil roulant.

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Dictionnaire des chats illustres – À l’usage des maîtres cultivés, aux éditions Honoré Champion, 35,95 $

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Quelque 270 000 tonnes de plastique flotteraient dans les océans


Imaginez que 75 % des débris de plastiques qui flottent dans les océans ont plus de 20 cm et que plus de 35 000 tonnes n’ont que 2,5 cm, sur ces chiffres, ils n’ont pas pris en considération les débris de plastiques qui sont au fond des océans. Il est évident que tout l’écosystème marin en souffre et qui a des répercussions sur l’être humain
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Quelque 270 000 tonnes de plastique flotteraient dans les océans

 

L'impact de la présence de ce plastique sur... (PHOTO MARCUS ERIKSEN, ARCHIVES REUTERS)

L’impact de la présence de ce plastique sur la chaîne alimentaire inquiète plusieurs experts.

PHOTO MARCUS ERIKSEN, ARCHIVES REUTERS

Associated Press
Honolulu, Hawaii

Une nouvelle étude estime que quelque 270 000 tonnes de plastique flottent dans les océans de la planète, soit suffisamment de plastique pour remplir 38 500 camions à ordures.

Ce plastique est constitué de plus de 5000 milliards de petites pièces, selon l’étude que publiait mercredi le journal scientifique PLOS ONE.

Les scientifiques cherchent de plus en plus à comprendre l’impact qu’ont ces débris sur les poissons, les oiseaux de mer et l’écosystème marin en général.

Les chercheurs ont remorqué un filet très fin à la surface de l’océan pour récolter les petits morceaux, pendant que des observateurs comptaient les pièces plus importantes. Ils ont ensuite utilisé des modèles informatiques pour aussi tenir compte des portions d’océan qui n’ont pas été visitées.

L’étude calcule uniquement le plastique qui flotte à la surface de l’eau, et non de celui qui peut avoir coulé jusqu’au fond de l’océan.

Les débris de plus de 20 centimètres représentent environ 75 % du plastique qui se trouve dans l’eau, selon les chercheurs.

Des échantillons ont notamment été recueillis dans l’océan Indien, l’océan Austral près de l’Antarctique et l’Atlantique du Sud, trois secteurs pour lesquels les chercheurs ne savaient jusqu’à présent rien du plastique en flottaison.

L’étude estime aussi que les morceaux de moins de 2,5 centimètres représentent quelque 35 540 tonnes, ce qui correspond aux conclusions d’études antérieures.

L’impact de la présence de ce plastique sur la chaîne alimentaire inquiète plusieurs experts. Ils font remarquer, par exemple, que le thon consommé par les humains pourrait contenir des produits toxiques, si ce poisson a gobé des proies plus petites qui avaient elles-mêmes gobé des proies qui avaient ingurgité du plastique.

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La tombe d’une reine pharaonique découverte en Egypte


Une reine du passé de l’Égypte ancienne refait surface à Louxor connu pour ses richesses d’époques révolues.
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La tombe d’une reine pharaonique découverte en Egypte

 

Le site de Louxor

La tombe de l’épouse d’un pharaon de l’époque ramésside a été découverte à Louxor par une équipe d’archéologues français et égyptiens, a annoncé jeudi le ministère des Antiquités égyptien.

«Les recherches se poursuivent pour déterminer le nom du pharaon que la propriétaire de la tombe avait épousé», selon un communiqué du ministère.

L’époque ramésside couvre la XIXe dynastie (1314-1200 av.JC) et la XXe dynastie (1200-1085 av. J-C), au cours desquelles de nombreux pharaons ont porté le nom de Ramsès.

Les archéologues ont notamment retrouvé dans la tombe les fragments de 20 ouchebtis (statuettes funéraires), sur lesquels est inscrit le nom de la reine, «Karomama».

Cela «va aider à en savoir plus sur cette personnalité importante», selon le ministère, qui souligne que peu de vestiges concernant cette reine ont été découverts, si ce n’est une statue recouverte de bronze qui se trouve au musée du Louvre à Paris, des vases canopes et douze statuettes funéraires.

Louxor, ville d’un demi-million d’habitants située sur les rives du Nil, est un musée à ciel ouvert où foisonnent temples et tombes de l’Egypte antique.

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Rhume : pas besoin de prendre des médicaments


En période de froid, il est plus facile de contracter un rhume et ce même si nous faisons attention. Alors quand le rhume nous a pris au piège, mieux vaut l’endurer. En effet que nous prenons ou pas des médicaments, elle dura le même temps. Cependant, rien n’empêche de prendre un bon bouillon de poulet ou se faire une tasse infusée de gingembre râpée, zeste et jus de citron avec un peu de miel, c’est réconfortant
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Rhume : pas besoin de prendre des médicaments

 

Rhume : pas besoin de prendre des médicaments

par Agathe Mayer

En cas de rhume, il ne serait pas nécessaire de prendre des médicaments, selon la revue médicale Prescrire. Car aucun traitement ne raccourcit la durée de cette pathologie. En revanche, éviter au maximum la transmission du virus est essentiel.

Aucun médicament ne réduit la durée d’un rhume qui évolue généralement entre 1 et 2 semaines. En cas de maux de tête, de gorge ou de fièvre, les malades et les femmes enceintes peuvent prendre du paracétamol. En revanche, certains traitements sont à éviter.

La revue Prescrire de décembre 2014 rappelle que :

-les décongestionnants vasoconstricteurs par voie nasale ou orale provoquent des effets indésirables neuropsychiques et cardiovasculaires ;

– les antibactériens et antiseptiques par voie nasale provoquent des irritations et des allergies ;

-les antitussifs opioïdes (codéine, etc.), et les expectorants mucolytiques (qui fluidifient les mucus), exposent à divers effets indésirables (réactions allergiques ou troubles digestifs)

La revue souligne également que les solutions nasales en spray exposent les nourrissons à des fausses routes et à des arrêts cardiorespiratoires réflexes.

Les gestes anti-rhume

Pour lutter contre les infections hivernales, il faut surtout aider l’organisme à se battre contre le virus en faisant le plein de vitamine C. Il est donc essentiel de consommer au moins 5 fruits et légumes au cours de la journée, parmi lesquels des oranges, du chou, des kiwis ou des fruits rouges (ce qui permet d’atteindre l’apport journalier recommandé de 110 mg).

Pour se protéger du rhume, il est important de se laver le nez. Une pulvérisation de solution nasale à base d’eau de mer dans les narines nettoie la muqueuse et permet d’épurer l’air inspiré avant qu’il n’atteigne les poumons. Un véritable geste de prévention en période d’apparition des virus.

Limiter les risques de transmission

D’origine virale, le rhume se transmet par les éternuements, la toux ou par contact. Il passe directement d’une personne à l’autre par les mains ou par l’intermédiaire des poignées de porte, des claviers d’ordinateur, des téléphones…

Comme il existe plus de 200 virus responsables du rhume, il est impossible d’être totalement immunisé. Il est donc important de limiter les risques de transmission en se lavant régulièrement les mains, en jetant systématiquement les mouchoirs et en se protégeant à chaque éternuement et quinte de toux.

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La punaise diabolique: le fléau de 2015


Ce n’est pas pour aujourd’hui, surtout avec la neige que nous avons reçu au Québec !!!  Mais, contrairement aux humains, et mêmes des animaux, les insectes envahissants n’ont pas besoin de passeport ou d’une permission spéciale pour entrer au pays. Cet insecte cause déjà des problèmes aux États-Unis et pourrait éventuellement causer des problèmes ailleurs comme au Québec et aussi dans d’autres pays tels que la France
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La punaise diabolique: le fléau de 2015

 

Anne Caroline Desplanques

La punaise diabolique, un insecte asiatique arrivé en douce au Québec cet été, pourrait bien infester les champs et les maisons dès l’année prochaine.

«C’est le prochain fléau du Québec», prévient le biologiste Jacques Brodeur, de l’Université de Montréal, en montrant des insectes gros comme des 25 sous en train de dévorer un plan de soya dans une cage.

Véritable cauchemar aux États-Unis depuis 2010, la punaise diabolique (aussi appelée punaise marbrée), a été capturée vivante pour la première fois au Québec cet été, dans un champ près d’Hemmingford.

Elle a aussi été repérée en Montérégie et à Montréal, indique le Pr Brodeur qui s’est mis à en étudier des colonies dans un local sécurisé du Jardin Botannique de Montréal.

Ce ravageur asiatique s’abat en grand nombre sur les cultures (pommes, poires, tomates, soya, maïs, etc.), à la manière de nuées de sauterelles. Les fruits qu’il pique deviennent déformés et tâchés. Certains légumes, auxquels la punaise transmet des bactéries, vont jusqu’à pourrir sur pied. Et comme si ce n’était pas assez, à la fin de l’été, la bête cherche refuge dans les maisons.

«Si on a une invasion de ça, ça va être un vrai casse-tête», craint le pomiculteur François Blouin, de l’île d’Orléans.

Il explique que ses collègues américains peinent à contrôler le ravageur, alors qu’ils peuvent utiliser, à forte dose, des pesticides interdits au Canada.

Cauchemar aux États-Unis

Au sud de la frontière, la punaise diabolique fait perdre des millions de dollars aux agriculteurs. En 2011, le pomiculteur Gary Mount, de Princeton au New Jersey, a perdu pas moins de 55% de sa production de pommes tardives en seulement trois jours, explique-t-il sur son site web.

La même année, le scientifique principal de la National Wildlife Federation, Doug Inkley, a lui-même été victime d’une infestation dans sa maison du Maryland.

«Quand vous en trouvez dans votre nourriture, dans votre évier, dans votre lit, dans vos cheveux et partout, ça devient invivable», a-t-il confié au Washington Post.

Pour s’en débarrasser, le Dr Inkley a dû débourser pas moins de 10 000$.

Plus de 50 scientifiques américains comme lui sont à pied d’œuvre, sous la houlette du ministère de l’Agriculture, pour tenter de contrôler le fléau. Certains ont installé des radars sur le dos de quelques spécimens pour les suivre et éliminer leurs nids.


Aux États-Unis depuis 2010

Le ministère de l’Agriculture du Québec considère qu’il n’y a pas de problème de punaise diabolique dans la province, même si l’infestation est hors de contrôle au sud de la frontière.

«Au Québec, ce n’est pas un problème, insiste Gérald Chouinard, entomologiste au Ministère. Je n’ai aucune sonnette d’alarme à tirer.»

Pour surveiller la remontée de la bestiole vers le nord, Québec a installé une cinquantaine de pièges dans les champs frontaliers, mais ils sont restés vides tout l’été.

«On en a capturé une seule par hasard dans un piège qui sert à attraper d’autres bêtes», explique M.Chouinard.

Pour ce scientifique également à l’emploi de l’Institut de recherche et de développement agroenvironnemental, l’absence de punaises dans les pièges qui leur étaient destinés, veut dire qu’

«il n’y a pas de population de punaises marbrées au Québec».

Il avoue toutefois que l’insecte pourrait profiter du réchauffement climatique pour s’installer chez nous, comme l’a fait la tique responsable de la maladie de Lyme.

Envahisseur extrêmement mobile

En France, où le premier spécimen de halyomorpha halys a été identifié en 2013, l’Agence Nationale de sécurité sanitaire (ANSE) prévient que «quelques individus seulement sont capables de fonder des populations invasives».

Dans une analyse de risque publiée en février, l’ANSE souligne que «H. halys est un ravageur extrêmement mobile». Elle juge que le risque de dissémination à toute l’Europe est «très élevé». L’envahisseur a d’ailleurs déjà été vu en Suisse et en Italie.


Punaise diabolique

Autre nom: punaise marbrée, punaise puante

Nom scientifique: Halyomorpha halys

Origine: Asie

Morphologie: 12 à 17 mm (deux fois plus grande que les punaises indigènes nord-américaines) ; corps brun jaunâtre en forme de bouclier ; bandes pâles sur les pattes et les antennes

Espérance de vie: de 6 à 8 mois

Capacité de déplacement: 12 km en 24h

Signe particulier: puante

À noter: contrairement aux punaises de lit, les punaises diaboliques ne piquent pas les humains.

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