Il est facile de se mettre en colère, mais il est difficile et beaucoup plus louable de la combattre
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La colère
« Vaincre la colère, c’est triompher de son plus grand ennemi. »
Auteur inconnu
Il est facile de se mettre en colère, mais il est difficile et beaucoup plus louable de la combattre
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La colère
« Vaincre la colère, c’est triompher de son plus grand ennemi. »
Auteur inconnu
Un très bel exercice pour un chien et une belle complicité avec ses maîtres. Mais dans ce jeu, le chien suit plus ou moins les règles et va tricher ouvertement pour atteindre le but fixé
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Un homme creuse un labyrinthe dans la neige pour son chien
Cet homme a creusé un labyrinthe, avant d’appeler son chien.
Il voulait offrir une récompense à son chien une fois le labyrinthe franchi.
Mais Ginzey est un vrai rebelle, et il a clairement une autre idée en tête.
Le cerveau est complexe et nous n’avons pas fini d’en apprendre. Grâce aux recherches, certains aspect qui fait ce que nous sommes sont mieux comprises, ainsi que nos mauvaises habitudes affectes des zones qui déséquilibre notre vie
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Le racisme serait détectable au scanner
Débusquer les préjugés racistes au scanner serait désormais chose possible. Selon une étude publiée dans la revue Psychological Science, le fait d’être raciste semble modifier la manière dont sont perçus certains visages. En analysant la réaction du cerveau, il serait donc possible de détecter si certaines personnes sont racistes ou pas.
La maladie de Parkinson est une dégénerescence du cerveau
Le mécanisme central de la maladie de Parkinson est la disparition accélérée de neurones qui fabriquent la dopamine, celle-ci jouant en quelque sorte le rôle de l’huile dans un moteur en rendant les mouvements plus fluides, plus rapides et plus efficaces. Nous ne savons toujours pas comment interrompre ou ralentir de manière significative la dégénérescence de ces neurones. La recherche thérapeutique a pour l’instant réussi à remplacer la dopamine manquante, grâce aux médicaments, ou à compenser cette absence.
Le cerveau anticipe les évènements
Les théories actuelles du cerveau mettent en évidence sa capacité à anticiper et à prédire les événements futurs. Le cerveau serait ainsi un système prédictif (Bar, 2011) en avance sur le temps physique. Une conséquence est donc qu’à un moment donné, l’activité cérébrale reflète l’anticipation d’événements futurs : ainsi de nombreuses études ont démontré qu’avant même l’arrivée d’un événement, les fluctuations spontanées de l’activité cérébrale prédisent mais aussi biaisent la perception de cet événement futur (Hesselman et al. 2008). C’est pourquoi, parfois, le temps paraît si long.
Il existe un cerveau artificiel
Le robot permettra-t-il de mieux comprendre l’homme? C’est en tout cas ce que croit Chris Eliasmith, de l’Université de Waterloo, au Canada. Ce chercheur en neurosciences a mis au point SPAUN (Sematic Pointer Architecture Unified Network), le premier cerveau artificiel conçu sur le mode du cerveau humain.
Le désir sexuel se lit dans le cerveau
Le désir sexuel humain peut se lire dans le cerveau : il se traduit par l’activation ou l’inactivation de zones qui sont globalement les mêmes quels que soient le sexe ou l’orientation sexuelle des personnes concernées.
Faire du sport stimule le cerveau
Pour stimuler vos fonctions cérébrales, ne réfléchissez plus: mettez-vous au sport! Des résultats de recherches, présentés lors du Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire, qui a eu lieu du 27 au 31 octobre à Toronto, ont montré les effets bénéfiques de l’exercice physique sur le cerveau.
Manger gras endommagerait le cerveau
Une expérience, conduite sur des souris, révèle qu’une nourriture trop riche en acides gras saturés provoquerait des dommages dans les zones du cerveau qui contrôlent l’appétit et l’équilibre énergétique. Soumises à un régime riche en acides gras saturés, les chercheurs ont constaté des dommages cérébraux. Dans une zone cérébrale comme l’hypothalamus, qui opère plusieurs fonctions régulatrices, ces dommages étaient même semblables à ceux qu’aurait provoqué une attaque cérébrale ou une forte inflammation. Les résultats de cette expérience pourraient expliquer pourquoi les personnes obèses auraient du mal à moins manger, et donc perdre du poids.
Obama veut cartographier le cerveau
C’est la dernière marotte de l’administration Obama. Insuffler un nouvel élan à l’étude du cerveau humain. Un effort scientifique d’une décennie pour mettre au point une cartographie complète de l’activité cérébrale et faire autant pour le cerveau que ce que le Projet du Génome Humain a fait en son temps pour la génétique.
Toute cette publicité pourquoi ? Pour avoir utilisé un serpent malgré lui et rien d’autre. D’un côté, je suis contente que l’anaconda n’a pas pu manger ce gars, il n’aura pas été blessé par son accoutrement. Je ne crois pas que ce genre d’activité puisse aider a soutenir la cause de l’environnement au contraire c’est plus une nuisance qu’autre chose
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Amoureux de la forêt amazonienne, Paul Rosolie affirmait s’être fait avaler vivant par un anaconda pour un documentaire choc. Mais contrairement aux promesses de ce défenseur américain de l’environnement, l’expérience n’a pu être menée à terme, comme l’ont découvert dimanche soir des centaines de milliers de spectateurs américains déçus.
Le documentaire « Eaten alive » (Dévoré vivant), diffusé aux Etats-Unis par Discovery Channel, a suscité une vague de sarcasmes sur les réseaux sociaux, tant la réalité de l’expérience différait de celle contée quelques jours plus tôt aux médias par Paul Rosolie.
L’anaconda, considéré comme le plus gros serpent au monde, étouffe généralement sa proie avant de l’ingérer.
L’idée, expliquait Paul Rosalie à l’AFP avant la diffusion du documentaire, lui était « venue après avoir passé dix ans dans la forêt amazonienne et son habitat ». « Tout le monde sait qu’elle disparaît, mais il n’y a pas assez de gens qui y font attention. Nous avons donc voulu faire quelque chose qui choque vraiment les gens, et provoquer des réactions ».
Des experts lui ont fabriqué une combinaison spéciale en fibre de carbone, équipée de caméras, d’un système pour respirer et d’un autre pour communiquer avec l’extérieur.
« Nous ne savions pas si cela allait marcher, si j’allais être avalé par l’anaconda. Mais nous voulions être sûrs que je n’étoufferais pas », racontait encore Rosolie.
L’équipe avait choisi un anaconda femelle de 6 mètres.
« Il n’a pas immédiatement essayé de me manger. Il a essayé de s’échapper », a raconté Paul Rosolie. « Mais quand je l’ai provoqué, et ai commencé à agir plus comme un prédateur, alors il s’est tourné et s’est défendu. »
Coup publicitaire
Mais la suite ne s’est pas vraiment déroulée comme il l’avait raconté.
Enserré dans les anneaux de l’animal, Rosolie a craint d’avoir le bras brisé.
« J’ai senti sa mâchoire sur mon casque et je pouvais entendre ses gargouillis et son sifflement », a-t-il déclaré peu après avoir été libéré du serpent.
« Toute sa force était concentrée sur mon bras, j’ai commencé à sentir que ma main n’était plus irriguée, que l’os commençait à se tordre et qu’il allait casser », a-t-il expliqué pour justifier son appel à l’aide.
Dimanche soir, après la diffusion du documentaire de deux heures, le jugement des spectateurs était sans appel.
« Dévoré vivant, la blague », commentait un internaute. « Dévoré vivant? En fait, un serpent m’a brièvement bavé dessus », twittait un autre.
Il faut dire que Rosolie avait affirmé avant la diffusion avoir passé une heure à l’intérieur du corps de l’anaconda, ajoutant même y avoir perdu « la notion du temps ».
Après l’annonce de l’émission, certaines critiques avaient déjà été féroces, notamment du groupe de défense des animaux PETA qui a dénoncé un « coup publicitaire » et affirmé que si c’était vrai, le serpent avait été « tourmenté pour des taux d’audience ».
L’émission de Discovery Channel était associée à une collecte de fonds pour protéger l’Amazonie.
Après les Etats-Unis, le documentaire devait être diffusé courant décembre dans plusieurs pays d’Europe et du reste du monde.
Nous allons sûrement entendre parler de plus en plus de la sonde New Horizons qui s’éveille tranquillement de son hibernation à l’approche de sa destination : Pluton. Un but qui sera atteint en été 2015
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New horizons, la sonde de la Nasa, est arrivée en « périphérie » de Pluton. © NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute
La sonde de la Nasa se trouve à 4 milliards de km de la Terre. Au terme de 9 ans de voyage, elle sera au plus près de Pluton le 14 juillet 2015.
TERMINUS. 9 ans de voyage, et l’arrivée en vue. La sonde américaine New Horizons est enfin parvenue dans le voisinage de Pluton, sa destination. L’appareil est sorti samedi 6 décembre 2014 de son hibernation pour se préparer à lancer la première exploration de celle qui est désormais considérée comme une planète naine (voir encadré ci-dessous) et de sa lune Charon.
La sonde a hiberné pendant les 2/3 du voyage
« New Horizons est en bon état de marche, croisant silencieusement dans les profondeurs de l’espace à plus de quatre milliards de kilomètres de la Terre mais c’est le moment de se réveiller et de se mettre au travail… », expliquait récemment Alice Bowman, responsable de la mission au Laboratoire de physique appliquée de l’université Johns Hopkins.
RÉTROGRADÉE. Quand New Horizons a quitté la Terre pour honorer son rendez-vous avec Pluton (c’était en janvier 2006), l’astre était la 9e planète du système solaire. Quelques mois plus tard, il ne l’était plus. La décision de « rétrograder » Pluton au rang de « planète naine » a été prise en août 2006 par l’Union astronomique internationale. Pour quelles raisons ? Sciences et Avenir les développait dans cet article publié à l’époque. Il y a notamment le fait que le plan de l’orbite de Pluton est très incliné par rapport à celui des 8 autres planètes, un argument plaidant pour le fait que l’ex-planète est plutôt un objet « trans-neptunien », c’est-à-dire orbitant au-delà de Neptune. |
« DODOS ». Depuis son lancement en janvier 2006, New Horizons a hiberné 1.873 jours, soit les deux tiers de son périple de neuf ans. Cette mise en veille permet de préserver les composants électroniques, les circuits électriques ainsi que les systèmes à bord. Cela permet aussi à la Nasa de réduire les coûts de fonctionnement de la mission (la sonde européenne Rosetta nous a habitué à de tels « dodos » cosmiques).
New Horizons a dû se mettre en veille au total 18 fois depuis le début de son vol. La plus longue de ces périodes de sommeil a duré 202 jours. La dernière hibernation aura duré seulement 99 jours.
Un ordinateur de vol fait un bilan régulier de l’état de son fonctionnement et envoie un message hebdomadaire vers la Terre, qui met plus de quatre heures à arriver à destination. Les rares moments pendant lesquels la sonde a été « éveillée » depuis son départ ont été consacrés au réglage des instruments de bord et à effectuer certaines recherches.
À 260 millions de km de Pluton
New Horizons débutera ses activités d’exploration le 15 janvier 2015 pour étudier Pluton à une distance de 260 millions de kilomètres. Elle passera au plus près de Pluton vers le 14 juillet 2015.
Malgré la faible luminosité à la surface de la planète naine et de sa lune, New Horizons devrait recueillir des données sur la géologie des deux astres et établir une topographie.
INSTRUMENTS. Le vaisseau emporte à son bord sept instruments dont des spectromètres à images infrarouge et ultraviolet, deux caméras dont une télescopique à haute résolution, deux puissants spectromètres à particules et un détecteur de poussière spatiale.
New Horizons dépend pour son énergie électrique d’un seul générateur thermoélectrique et fonctionne avec moins d’électricité que deux ampoules de 100 watts.
L’ex-planète Pluton est plus petite que notre Lune
L’atmosphère entourant Pluton, découverte en 1988, rend impossible la mise en orbite autour de la planète naine, ce qui force la sonde à une observation à distance.
Une fois que la sonde aura achevé sa mission d’observation de Pluton et de sa lune Charon, elle pourrait poursuivre son périple pour se rapprocher d’autres objets de la ceinture de Kuiper, un vaste anneau de débris entourant le système solaire laissé au moment de sa naissance il y a 4,6 milliards d’années.
VOISINS. Grâce au télescope spatial Hubble, l’équipe scientifique responsable de la mission New Horizons a identifié trois objets potentiellement intéressants dans cette zone, que la sonde pourrait aller scruter. D’un diamètre de 25 à 55 km, ils se situent à environ 1,5 milliard de km de Pluton.
Avec 2.300 kilomètres de diamètre, Pluton est plus petit que notre Lune et sa masse 500 fois plus faible que celle de la Terre. Pluton a cinq lunes et tourne autour du Soleil en 247,7 années
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Je veux bien croire que ce jeu peut rendre addictif mais bon. Peut-être qu’une commission parlementaire au Royaume-Uni comme partout ailleurs c’est vraiment ennuyant surtout quand il y a des enjeux comme la retraite
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Le parlementaire aurait joué pendant plus de deux heures et demie au jeu vidéo. Photo AFP
LONDRES – Un député conservateur britannique était dans la tourmente lundi après avoir été photographié en train de jouer sur une tablette au jeu Candy Crush en pleine réunion de la commission parlementaire sur les retraites.
Le doigt posé sur l’écran, créant des combinaisons de bonbons pour les faire exploser: c’est ainsi qu’apparaît Nigel Mills sur une photo publiée en une du Sun.
Le tabloïd cite un témoin pour affirmer que le parlementaire aurait joué pendant plus de deux heures et demie au jeu vidéo.
L’intéressé a toutefois assuré ne pas avoir fait plus «d’une partie ou deux», et publié un message de repentir alors que l’affaire faisait le tour des médias britanniques.
«Je présente mes excuses pour mon comportement lors de la réunion de la commission et reconnais n’avoir pas été à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un parlementaire», dit-il sur Twitter.
«Je promets que cela ne se reproduira pas. Représenter Amber Valley (sa circonscription) constitue un privilège inestimable et j’espère que les électeurs continueront à soutenir mes combats», ajoute-t-il.
Le sujet figurait dans la journée parmi les plus discutés sur les réseaux sociaux au Royaume-Uni, et suscitait les réactions ironiques des internautes.
Jeff demandait ainsi: «Hé Nigel, vous en êtes à quel niveau sur Candy Crush? parce que moi, je suis bloqué au 377 et j’aurais bien besoin d’un coup de main».
Même le premier ministre conservateur David Cameron y est allé de son commentaire, estimant que le député était certainement «embarrassé», mais qu’il n’en travaillerait «que plus durement à l’avenir».
Nos intentions, ce que l’on veut faire, ce qu’on l’on veut avoir dans un avenir à court où à long terme. Certaines de ces intentions peuvent être brèves, une idée subite, mais tombent vite en compétions, car beaucoup de choses captent notre attention qui nous fait oublier. Bref, pourquoi certaines intentions sont plus faciles que d’autres à se rappeler ?
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François Richer
Chercheur en neuropsychologie, professeur à l’UQAM
On oublie la tâche qu’on avait entamée parce qu’on s’est mis à surfer sur l’internet. On oublie ce qu’on venait faire dans la cuisine. On oublie ce qu’on voulait dire. Pourquoi est-il si difficile de se souvenir de nos objectifs?
La capacité de se souvenir d’une intention ou d’un objectif au moment opportun est parfois appelée mémoire prospective parce qu’elle concerne des actions futures.
Se souvenir de nos intentions est une fonction essentielle, mais très sensible à la distraction. Parfois, on peut formuler une intention dans une pièce de la maison (ex: aller chercher un objet) et l’oublier le temps de changer de pièce. Nos intentions quittent rapidement notre conscience quand elles ont de la compétition. Toutes les choses qui captent notre attention peuvent nous faire penser à de nouveaux buts (objets qui trainent = ranger; sonnerie = répondre; message = lire; rencontre = socialiser…) dont certains peuvent être prioritaires. Mais avec autant de suggestions de nouveaux buts à chaque minute, il peut être ardu de faire parler nos priorités plus fort que toutes ces nouvelles tentations.
Les intentions semblent se perdre plus facilement dans le brouhaha de nos vies que les autres informations. C’est entre autres parce que nos intentions sont souvent des idées brèves, peu élaborées et fréquentes (ex: prendre un objet, aller quelque part, vérifier une information…). En plus, elles dépendent de petits signaux émotifs (des microémotions) comme une envie, un intérêt ou une inquiétude qui se bousculent constamment dans notre cerveau.
Se rappeler de se rappeler est un art. Notre cerveau fait continuellement éclore dans notre conscience des idées pertinentes à nos objectifs actuels qui servent de rappels mentaux. Quand on se lève pour payer au restaurant, notre cerveau allume souvent des pensées sur nos effets personnels qu’il ne faut pas oublier avant de partir, sauf si nos priorités penchent trop vers la suite de la conversation ou d’autres préoccupations même inconscientes. Quand on a une tâche non complétée, une date limite ou un rendez-vous, des rappels mentaux nous viennent généralement à l’esprit avec plus ou moins d’insistance, sauf quand on est submergé par les priorités.
Les rappels de notre cerveau (les alarmes mentales) sont essentiels, mais notre cerveau a évolué pour un rythme de vie plus lent et moins surchargé que le nôtre et dans notre monde ils ne fournissent pas. Le stress et le vieillissement peuvent rendre nos rappels mentaux beaucoup moins efficaces. Pour pallier partiellement ces lacunes, on a inventé les listes, les post-it, les agendas et les rappels électroniques, mais on ne peut pas employer ces béquilles pour tous nos buts, car on en a trop et ils changent souvent. Et plus on a d’urgences, moins il y a de place pour ce qui est important.
Se souvenir de nos intentions peut être volontaire ou involontaire. Notre cerveau fait continuellement des scénario du futur et s’en sert pour se rappeler ce qu’on voulait faire. On compte souvent sur des indices retenus à l’avance (ex : visage de mon fils = ne pas oublier de lui poser une question avant de partir) ou des indices qu’on ne peut rater dans notre environnement (ex: la pile de travail dans notre champ de vision). On peut aussi associer une intention à un intervalle (ex: faire un appel dans une heure) ou une période (ex: ce soir) en s’imaginant dans ce futur proche. Mais, la plupart du temps ce n’est pas la volonté qui nous rappelle nos intentions, elles apparaissent automatiquement soit parce qu’un lieu, un objet ou une phrase nous rappelle une intention ou plus souvent parce que notre inconscient nous rappelle une envie ou une inquiétude. Nos pensées spontanées sont souvent à propos de nos priorités et elles arrivent souvent au bon moment si on les écoute au lieu de les enterrer par de la stimulation et des urgences.
Pour des projets de longue haleine, ne pas se souvenir de ses intentions nous rend dispersés et improductifs. Pour plusieurs, le courrier, les interruptions et l’internet sont des causes de dispersion majeure. Pour d’autres, c’est l’évitement de l’effort, du stress ou de l’ennui qui les pousse vers d’autres buts plus ou moins futiles et les fait procrastiner sur les choses ‘à faire’.
C’est bien connu, finir quelque chose est bien plus difficile que de le commencer. Le suivi est critique dans la réalisation d’un objectif: se rappeler de revenir sur un dossier, de retourner à nos objectifs, de relancer les gens impliqués dans nos affaires. La plupart du temps, le stress des conséquences de ne pas terminer la tâche peut nous faire revenir à nos tâches les plus urgentes. Mais pour le reste, comment sort-on de la dispersion?
L’engagement émotionnel (passion, ambition, anticipation des résultats…) ramène notre attention sur les tâches qui l’inspirent et soutient notre envie de terminer les tâches importantes. Les gens qui ont un déficit d’attention ont des difficultés à soutenir leur intérêt pour certaines tâches moins stimulantes, mais beaucoup moins quand les enjeux sont majeurs ou que la passion (l’engagement émotionnel) est au rendez-vous. Pour ne pas diluer notre engagement émotionnel, on a tous intérêt à accorder une importance à nos priorités et à en réduire le nombre. En priorité, il faut réduire le nombre de pseudo-urgences et de pseudo-priorités dans nos vies.
Le temps est une denrée rare, une source de stress et un maître impatient. En plus, on a tendance à remplir le temps qu’il nous reste pour se stimuler ou pour éviter de penser à nos sources de stress. À ce rythme, on peut facilement devenir très affairé sans faire quoi que ce soit d’utile ou d’important. Mais notre cerveau a besoin de temps vide pour nous reconnecter à nos buts et faire éclore des idées pertinentes.
Il faut prévoir à notre agenda des pauses de notre agenda dans lesquelles on échappe aux sollicitations externes et aux préoccupations. Arrêter de travailler sur un projet et changer d’environnement aide à se souvenir de nos objectifs par rapport à ce projet et ainsi à penser à la marche à suivre. Retrouver ce qui nous mobilisait dans un objectif est aussi une bonne façon de retrouver notre engagement.
La dispersion c’est donc une question d’attention, de filtrage et d’effort, mais aussi une question d’engagement, d’émotions et de disponibilité.
La surpêche, les engrais, la pollution, et autre ont donné un essor important pour la prolifération des méduses. Et cela est causé par l’être humain, qui est devenu malgré lui un allié pour les méduses
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Sur les côtes atlantiques, les méduses – telle cette Chrysaora – pullulent de plus en plus souvent. © Institut océanographique / Michel Dagnino
Par Céline Lison
« L’année des méduses », maintenant, c’est tout le temps. Grâce à nous ! Pour se développer massivement, l’animal a besoin d’une nourriture abondante, d’eau chaude et d’aussi peu de prédateurs que possible. Un rêve exaucé… par l’homme.
La surpêche vide les océans? Elle permet aux méduses de disposer de davantage de zooplancton puisque les petits poissons qui, comme elles, s’en nourrissent ne sont plus là pour en profiter. En prime, elles sont plus nombreuses à se délecter des larves, des oeufs et des alevins des poissons restants, ce qui accentue encore le déséquilibre. Les excès d’engrais finissent en mer? Le phytoplancton puis le zooplanction se développent, assurant la pitance des animaux gélatineux. Même la tortue, l’un des rares prédateurs des méduses, tend à disparaître, victime notamment des sacs en plastique qu’elle avale en croyant croquer sa proie préférée.
Autre facteur favorisant les pullulations : le changement climatique. En Méditerranée par exemple, les relevés scientifiques indiquent que Pelagia noctiluca affluait en masse tous les douze ans environ jusqu’en 1999. Depuis, il ne se passe plus une année sans prolifération : le réchauffement de l’eau dans la zone favorise la multiplication ininterrompue de l’espèce.
Ailleurs, plus localement, ce sont les centrales nucléaires qui, en rejetant leurs eaux de refroidissement, maintiennent une température idéale pour certaines méduses. À tel point qu’agglutinées, elles bloquent régulièrement les systèmes de pompage.
« En faisant un bilan des pullulations à travers le monde, nous nous sommes aperçus que ce n’était pas une, mais plusieurs espèces de méduses qui avaient rapidement modifié leur cycle pour s’adapter », constate Jacqueline Goy, biologiste spécialiste de ces animaux.
Présentes sur terre depuis 600 millions d’années, les méduses ont semble-t-il trouvé en l’homme l’allié idéal pour régner.