Cette femme a trouvé un chien paralytique errant sur une plage, et elle a fait quelque chose de formidable


Ceux qui aiment les heureux dénouements chez les animaux abandonnés, cela vaut la peine d’aller lire l’histoire (en français) de ce chien.
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Cette femme a trouvé un chien paralytique errant sur une plage, et elle a fait quelque chose de formidable

 

Durant un récent voyage en Thaïlande, Meagan Penman, un mannequin canadien, se promenait sur une plage lorsqu’elle a découvert un chien paralytique, qui n’arrivait pas à se déplacer.

Leo était paralysé des pattes arrières. Il devait les traîner pour pouvoir se déplacer.

Alors qu’elle profitait des plages paradisiaques de Thaïlande, Meagan Penman, une canadienne, fit une rencontre qui bouleversa son cœur.

L’émouvante histoire de Léo, un chien paralysé qui rampait sur une plage de Thaïlande et dont personne ne se souciait.

Suite à un accident de moto avec son propriétaire, le pauvre petit chien avait été abandonné et était livré à lui même alors qu’il était devenu paraplégique.

Lorsque Meagan s’est approchée de l’animal blessé, quelque chose d’indescriptible s’est passé entre les deux.

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N’ayant pas les moyens financiers pour s’occuper de l’animal, Meagan eut l’idée de collecter des fonds afin d’offrir des jours meilleurs à ce toutou sans défense.

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Leo n’est pas un grand fan du bain. Bon cette fois c’est vraiment nécessaire. L’animal était couvert de tiques.

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Lorsque Meagan amena Leo chez le vétérinaire, le verdict fut sans appel ; il avait la colonne vertébrale cassée. Il était paraplégique…

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Une fois l’argent réuni, Meagan a pu soigner son compagnon et l’a rapatrié au Canada. Changement de climat après la chaleur de la Thaïlande !

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« Il était dans un état horrible, il serait mort dans le mois si je ne l’avais pas déplacé. N’ayant personne pour m’aider en Thaïlande, j’ai décidé de le ramener chez moi, au Canada. »

Meagan ne pouvait malheureusement pas accueillir Leo chez elle. Elle s’est donc occupée de trouver un nouveau foyer pour le chien tout en continuant de le soigner.

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Leo était donc fin prêt à découvrir sa nouvelle famille…

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Et voici Jamie ! Elle avait vu la page Facebook créée par Meagan et s’était pris d’affection pour cette pauvre petite bête au destin tragique…

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Leo peut désormais dormir tranquillement sur ses deux oreilles. Sa nouvelle famille lui donne toute l’attention dont il a besoin.

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Grâce aux fonds récoltés et à sa nouvelle maman, Leo s’est vu offrir un fauteuil roulant tout neuf ! Une nouvelle vie qui démarre. 🙂

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La vie n’a pas été toujours tendre pour Leo. Il vit aujourd’hui des jours heureux et paisibles. Tirons un grand coup de chapeau à Meagan qui créa ce superbe élan de générosité mondial afin d’offrir à Leo la vie décente qu’il mérite.

http://positivr.fr/

Le Saviez-Vous ► Faits étonnants que vous ignoriez sûrement sur… les excréments


Faits étonnants que vous ignoriez sûrement sur… les excréments

Désolée pour le sujet mais, même ces déchets du corps ont leur moment de ‘’gloire’’ Qu’on les appellent excréments, selles, étrons, fientes, cacas, ce n’est pas trop ragoutant, surtout quand certains ont pensé de faire de la saucisse avec les selles de bébés .. wouahhhhh !!! et bien d’autres faits  »emmerdant »…
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SCATO –

10 infos insolites que vous n’imaginiez peut être pas sur les colombins.

L'oeuvre "Complex Pile" par le polémique Paul McCarthy exposée à Honk-Hong. 

L’oeuvre « Complex Pile » par le polémique Paul McCarthy exposée à Honk-Hong.  Photo : Sipa

► 355.000.000 

Tous les jours, chaque être humain produit en moyenne 200g de déchets (plus ou moins) solides. Multiplié par le nombre d’humains et le nombre de jours par an, cela donne un chiffre hallucinant de 350 millions de tonnes. Qu’il faut ensuite traiter. D’ailleurs, le temps que vous lisiez ces lignes, 200 tonnes en ont été produits.

► Qui veut goûter des saucisses aux selles de bébés ?

Des chercheurs espagnols ont inventé des saucisses très particulières, composées de souches de bactéries récupérées sur des selles de bébés. Selon eux, ces saucisses d’un genre particulier permettraient de prévenir les infections urinaires, de traiter la dépression et d’éviter la… constipation.

« Pluie de merde » dans le Sud Ouest 

A l’été 2010, à Saint-Pandelon, petite commune des environs de Dax, les habitants ont eu la désagréable surprise d' »en » voir tomber du ciel. Les habitants ont pensé à des toilettes d’avion purgées en plein ciel mais vérification faite, aucune ligne d’avion passaient par là. Les habitants, bien embêtés, n’osaient plus manger les légumes du jardin ou même laisser les enfants jouer dehors. On a pris des nouvelles et on attend un retour de la mairie.

 

Mise à jour 20/11 : « La « pluie de merde » s’est arrêtée comme elle était arrivée. Elle n’est jamais revenue. On n’a jamais su ce qu’il s’était passé » nous répond finalement la mairie. 

► La moto qui roule à la fiente

Et si c’était « le nouveau charbon » ? En tout cas, les Japonais, rarement les derniers quand il s’agit d’être ingénieux, ont inventé une moto qui roule à la fiente humaine. Si de tels moteurs pouvait être généralisés, plus de problème de pétrole et on saurait quoi faire des 355 millions de tonnes dont on vous parlait plus haut. Le rêve.

La moto fonctionnant au caca. 

La moto fonctionnant au caca. 

► Quand Buñuel met du caca dans votre dîner

Dans la plupart des sociétés actuelles et passées, l’activité consistant à évacuer son « bronze » est de l’ordre de l’intime et requiert donc une certaine solitude. Au contraire de l’activité tout aussi naturelle de manger qui s’accommode très bien de la vie à plusieurs. Le génial cinéaste surréaliste Luis Buñuel a eu l’idée dans une séquence de son film de 1974 Le fantôme de la liberté d’inverser les valeurs. Il imagine ainsi un monde où les gens se réunissent entre amis pour couler leur « bronze » autour d’une table, mais vont se planquer aux toilettes pour manger.

► Brûler ses « merdes » pour faire fuir les démons

La fumigation, c’est exposer des corps à la fumée de « merde » brûlés. Les Egyptiens pensaient que certaines maladies, impossibles à soigner, étaient l’oeuvre d’un démon présent dans le corps. L’odeur qu’on imagine pestidencielle devait le faire fuir. Pour se faire, ils utilisaient des « merdes » d’âne, de cheval, de crocodile.

Les arbres font des « bouses »

Et ils s’en servent même pour grandir. En tout cas selon le botaniste Francis Hallé.

Les plus vieux étrons du monde ont 50 000 ans

Des paléontologues ont découvert des excréments vieux de 50 000 ans en Espagne, posés là par notre cousin, l’homme de Néandertal. L’analyse de ses étrons a fait apparaitre des données sur son alimentation : contrairement à ce qu’ont longtemps pensé les scientifiques, l’homme de Néandertal n’était pas carnivore mais omnivore. Cette découverte a mis par terre une vieille théorie selon laquelle il aurait disparu en raison de son incapacité à diversifier son alimentation.

► Vous pouvez « déféquer » de l’or…

Mais cela vous coûtera cher : en effet, la boutique de cadeau du New Museum de New York a proposé des pilules comestible en or véritable, à avaler pour ensuite « faire briller » vos selles. Prix de la blague : 275 dollars pour trois pilules. Soit 91 dollars LE passage sur le trône.

10 faits étonnants que vous ignoriez sûrement sur... le caca

► En partant, on a laissé du caca sur la Lune

C’est bien connu, l’être humain moderne a une sérieuse tendance à polluer tout ce qu’il touche. Et notre chère Lune (le satellite, pas l’autre chose qui dans ce contexte… bref) n’a pas échappé à cette triste règle. En effet, quand le module lunaire d’Appolo XI est reparti, il a fallu alléger la machine. La Nasa a listé tout ce qu’elle laissait sur place en parlant non pas de déchet humain sur la Lune mais d' »héritages lunaires ». Parmi eux : « quatre dispositifs pour défécation« .

10 faits étonnants que vous ignoriez sûrement sur... le caca

Photo : AFP

Il existe un café fait à base de caca d’éléphant

Et il est très rare et donc, très cher : 870 euros (1211 $ cad) le kilo. Le nom du nectar particulier ? Le Black Ivory. Ce café est naturellement raffiné par les éléphants qui mangent de l’arabica. La digestion fait son oeuvre en enlevant l’amertume du café. Ensuite, les grains sont « expulsés, » puis séchés au soleil. Il faut 10.000 grains de cafés « expulsés » pour obtenir un kilo de ce café particulier.

http://www.metronews.fr

Cette lettre Lego aux parents des années 1970 est toujours d’actualité


Il y a 40 ans, Lego avait été avant-gardiste en donnant l’idée, que ce jeu de construction pouvait être autant pour les filles et les garçons, mais avec les années, Lego a donné le ton de rose aux filles et bleu au garçon, Une nette régression.
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Cette lettre Lego aux parents des années 1970 est toujours d’actualité

 

La lettre date des années 1970 mais, quarante ans plus tard, elle garde tout son sens.

Un utilisateur de Reddit nommé fryd_ a retrouvé et publié une lettre que Lego adressait aux parents. Il ne s’agit pas d’une notice, mais d’un message sur l’égalité filles garçons et la « sexualisation » des jouets.

« Chers parents.

Le besoin de créer est identique chez tous les enfants. Garçons ou filles. C’est l’imagination qui compte. Pas l’habileté manuelle. On construit ce qui nous vient à l’esprit, de la façon que l’on veut. Un lit comme un camion. Une maison de poupée comme un vaisseau spatial.

Beaucoup de petits garçons aiment les maisons de poupées. Elles sont plus humaines que les vaisseaux spatiaux. Beaucoup de petites filles préfèrent les vaisseaux spatiaux. Ils sont plus excitants que les maisons de poupées.

La chose la plus importante est de mettre le bon matériel entre leurs mains et de les laisser créer ce qui les attire. »

Contacté par Buzzfeed, l’internaute à l’origine de cette publication sur Reddit a expliqué avec découvert la missive en jouant aux Lego avec sa nièce et son neuveu dans la maison de leur grand-mère.

« J’ai été frappé par la modernité du message pour une lettre écrite quarante ans plus tôt », a-t-il expliqué. « Je pense que les fabricants de jouets d’aujourd’hui pourrait apprendre une chose ou deux. »

Le message correspond en tout cas à une publicité de la marque en 1981 qui a fait sensation sur Internet en début d’année. On y voyait une petite fille en salopette tenant sa réalisation en briques entre ses mains, avec le message suivant: “C’est tout simplement beau”.

Retrouvée par un site web, la petite fille a aujourd’hui 37 ans et est devenue chef d’entreprise à Seattle. La gamine rousse est restée un modèle pour l’égalité homme-femme, mais peut-on en dire autant des jouets Lego?

Ces dernières années, Lego semble avoir oublié ses principes. La marque de jeux de construction a en effet sortie un camion de reportage « Lego Friends » bordé de rose et livré avec une histoire tout à fait « genrée », sa « table de maquillage » et une journaliste qui couvre l’histoire d’un « gâteau » et « présente la météo ». Un exemple qui résume assez bien tous les produits de sa gamme « Lego Friends » spécialement conçue « pour les filles« .

lego friends

Lego n’est pas le seul fabricant de jouets à avoir progressivement sexualisé ces produits. Et cette année encore, les catalogues de Noël continuent de faire la part belle aux stéréotypes.

Comme l’a constaté l’association 60 millions de consommateurs, les catalogues se résument toujours à du rose pour les filles, du bleu pour les garçons: ce n’est pas cette année encore que les codes publicitaires vont changer pour la majorité des enseignes. Noël 2014 sera principalement fait de cœurs et de paillettes pour les unes et de graphismes agressifs et d’action pour les autres.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Maladie rare Le soleil est l’ennemi mortel d’Eddison


Chez enfant, s’habiller en manche et pantalon long, se mettre de la crème solaire autant a l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison sans parler d’un accoutrement qui rappelle un peu le film, l’enfant bulle ne doit pas être facile.
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Maladie rare

Le soleil est l’ennemi mortel d’Eddison

 

(Capture d’écran YouTube)

Imaginez, avoir trois ans, et ne pouvoir jouer dehors au soleil parce que votre peau brûle littéralement.

C’est la vie d’Eddison Miller, une des plus jeunes personnes à recevoir un diagnostic d’une rare -et incurable- maladie génétique, selon le Daily Mail.

Il ne tolère pas du tout les rayons UV, il risque le cancer.

Comment lui rendre la vie à peu près normale? Il doit revêtir une combinaison anti-UV avec un casque pour aller à l’extérieur.

Eddison doit être couvert de protection solaire de force 50 et plus à toutes les trois heures, puisque même la lumière artificielle émet des rayons UV.

(Capture d’écran YouTube)

Ses parents lui ont aménagé une aire de jeux à l’intérieur, une sorte de jardin. Quand le facteur sonne, il faut l’éloigner de la porte pour le protéger de la lumière. Et la famille ne peut ouvrir les fenêtres, l’air conditionné est obligatoire.

À trois mois, les parents d’Eddison croyaient qu’il souffrait d’allergies.

Sa maladie se nomme xeroderma pigmentosum, seulement 2000 personnes en sont affectées, dans le monde.

La famille accueille avec joie les journées moins longues de l’hiver. La mère de l’enfant estime qu’à l’été, elle et son fils n’ont passé que 24 heures, au total, à l’extérieur, pendant une période de six semaines.

http://tvanouvelles.ca

La fumée secondaire de la marijuana serait aussi dangereuse que celle du tabac


Alors qu’on parle de vouloir légaliser la marijuana autres que médicales, on remarque les effets négatifs de la fumée secondaire qui durerait plus longtemps que la cigarette et donc, les mêmes risques néfastes pour la santé
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La fumée secondaire de la marijuana serait aussi dangereuse que celle du tabac

 

Les fumées du tabac et de la marijuana... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

Les fumées du tabac et de la marijuana se ressemblent chimiquement et physiquement, au-delà de leurs ingrédients actifs.

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

La fumée secondaire de la marijuana serait aussi dangereuse pour le coeur et les vaisseaux sanguins que celle du tabac, indique une étude dont les résultats préliminaires ont été présentés lors d’une récente rencontre de l’American Heart Association.

Le fonctionnement des vaisseaux sanguins de souris a plongé de 70% après 30 minutes d’exposition à la fumée secondaire de la marijuana. Cet effet a été noté même si la fumée secondaire ne contenait pas de tétrahydrocannabinol (THC), une composante de la marijuana responsable de son effet euphorisant.

Une réduction du fonctionnement des vaisseaux sanguins pourrait augmenter les risques d’athérosclérose et mener à une crise cardiaque. L’athérosclérose entraîne l’accumulation de plaques sur les parois et le rétrécissement des vaisseaux sanguins.

Les fumées du tabac et de la marijuana se ressemblent chimiquement et physiquement, au-delà de leurs ingrédients actifs.

L’étude démontre que la THC n’est pas responsable de l’effet néfaste sur les vaisseaux sanguins, et que la présence de nicotine n’est pas requise pour interférer avec leur bon fonctionnement.

Les vaisseaux sanguins ont retrouvé leur fonctionnement normal seulement 40 minutes après la fin de l’exposition à la fumée secondaire de la marijuana. En comparaison, des études précédentes avaient démontré que le fonctionnement normal était rétabli 30 minutes après la fin de l’exposition à la fumée secondaire du tabac.

L’étude a été réalisée par des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco.

http://www.lapresse.ca

Des épiceries trichent sur les dates d’emballage de viande et de volaille


C’est décourageant, en plus que la viande coûte plus chère, voilà qu’il faut se méfier des dates d’emballage. Les épiceries et supermarchés semblent tricher avec la loi au risque de contaminer ses clients. Une viande que l’on croit fraîche et qu’on met au réfrigérateur plutôt qu’au congélateur risque de se gaspiller car la date de péremption n’est pas bonne
Nuage

 

Des épiceries trichent sur les dates d’emballage de viande et de volaille

 

Exclusif – Si vous vous fiez aux dates d’emballage pour choisir votre viande en épicerie, il y a de fortes chances que vous vous fassiez avoir. Plusieurs commerçants changent les étiquettes des paquets de viande et de volaille afin de faire croire aux consommateurs que leurs produits sont plus frais qu’ils ne le sont réellement.

Une enquête de Julie Vaillancourt et de François Mouton

Un boucher qui travaille chez IGA a accepté de lever le voile sur cette pratique à condition que nous préservions son anonymat.

En théorie, les viandes emballées en magasin doivent être consommées dans un délai de deux à trois jours après la date d’emballage, selon la recommandation du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Mais, à l’IGA où travaille notre collaborateur, on aurait tort de se fier à cette date pour savoir si le produit est encore propre à la consommation. Chaque matin, avant l’ouverture du magasin, on retire la viande des tablettes et… on la remet.

« Quand le produit est périmé, que ça fait trois jours qu’il est là, on vérifie s’il est beau en le sentant et si ça semble acceptable, on le remet en tablette. » — Un boucher chez IGA

extrait

Le problème, c’est qu’au passage, les bouchers apposent une date plus récente sur l’étiquette, explique notre boucher. « Dans notre IGA, on étire la date d’une journée, dans d’autres magasins, on peut lui donner jusqu’à trois jours. »

Cette pratique est illégale. Selon la loi fédérale sur les aliments et les drogues, la date qui figure sur un produit doit nécessairement correspondre au jour où le produit a été emballé pour la première fois.

Selon nos sources, dont un autre boucher qui témoigne également sous le couvert de l’anonymat, trafiquer la date d’emballage n’est pas une pratique exclusive à IGA.

« Tout le monde le fait, tout simplement. Dans tous, tous, tous, tous les magasins que j’ai faits dans ma vie, ils le font tous. »
— Un boucher chez IGA

viande

En caméra cachée dans un IGA

Un de nos collaborateurs a travaillé à la boucherie d’un IGA pendant deux jours, muni d’une caméra cachée. Le 5 novembre, l’emballeuse lui explique que tous les matins, il faut retirer des comptoirs les paquets qui datent de quelques jours afin de leur donner une nouvelle vie.

Ce matin-là, on retirait des étalages les produits datés du 2 novembre.

L’emballeuse dit : « Les produits qui arrivent sur la palette, c’est pour changer la date. »

Notre collaborateur : « J’enlève le 2? »

L’emballeuse répond : « Oui, emballe en date du 3 novembre ».

Ce jour-là, on a donc donné un jour de plus à un produit qui aurait autrement risqué d’être périmé.

Nous avons acheté certains de ces morceaux de viande, et les avons fait analyser afin de mesurer la présence de bactéries. Les deux steaks étaient acceptables. Par contre, les deux morceaux de poulet ont obtenu un taux de bactéries près de quatre fois – et même dans un cas, 35 fois – supérieur à ce qui est acceptable pour la consommation humaine.

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Chez Sobey’s, propriétaire de l’enseigne IGA au Québec, on n’a pas voulu commenter les résultats des analyses de laboratoire. Sobey’s fait valoir qu’elle a recours aux services d’une compagnie privée pour inspecter ses établissements en plus de se soumettre aux inspections du MAPAQ.

Quoi qu’il en soit, le directeur principal aux affaires publiques chez Sobey’s Québec, Alain Dumas, condamne la pratique.

« C’est quelque chose qu’on n’approuve pas, c’est quelque chose qu’on ne supporte pas. Ça reste un acte isolé, car ce n’est pas du tout dans les procédures et dans la politique que l’entreprise prône auprès de ses marchands. »
— Alain Dumas, directeur principal aux affaires publiques chez Sobey’s Québec

Des précédents

Pourtant, au cours des deux dernières années, deux autres épiceries IGA que celle où nous avons enquêté ont été prises à changer des dates d’emballage, selon des documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

L’IGA de Coteau-du-Lac avait changé la date d’emballage de pépites de saumon fumé, un incident que son propriétaire attribue à un imbroglio avec le MAPAQ. Celui de Saint-Hyacinthe avait modifié la date d’emballage de sacs de moules et de filets de truite saumonée. Le propriétaire dit que c’était par mégarde. Tous deux ont été condamnés à 500 $ d’amende par le MAPAQ.

Quoi qu’il en soit, dès que nous avons contacté Sobey’s, les 285 marchands IGA du Québec ont été sommés de rappeler la loi aux propriétaires ainsi qu’aux gérants.

On leur a demandé de s’assurer que le personnel inscrive bien la date initiale lors du réemballage.

Le MAPAQ déplore que certains marchands fassent du réétiquetage illégal. Sa porte-parole Johanne Mainville, conseillère en salubrité au MAPAQ, explique que le procédé est difficile à dépister .

« Les inspecteurs vérifient les aspects qui sont vérifiables avec les informations dont nous disposons. Ce n’est pas une situation qui est facile à observer parce que forcément, ça ne se fait pas dans des heures où l’inspection se fait », explique-t-elle.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Reeves : et si notre espèce était éliminée de la Terre ?


Nous sommes à la croisée des chemins avec notre Terre. Alors que des scientifiques travaillent pour coloniser l’espace, d’autres s’inquiètent la continuité de l’espèce humaine sur la Terre. Dans l’histoire de notre planète, des espèces ont disparu mais d’autres ont réussi a passé au travers des changements radicaux de leur environnement, mais aujourd’hui, à cause de l’homme, ils sont en périls. Mais sachons ces catastrophes que nous causons sans y remédier vraiment sera peut-être la cause de notre propre disparition
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Reeves : et si notre espèce était éliminée de la Terre ?

 

Représentation d'un astéroïde heurtant la Terre. Représentation d’un astéroïde heurtant la Terre. © Science Photo Library / AWO/AFP

Par Hubert Reeves

Il y a 65 millions d’années, des mammifères ont survécu à la chute d’une météorite. En serions-nous capables si un tel scénario se répétait ?

Les études biologiques contemporaines nous ont apporté des données intéressantes sur les conditions nécessaires à la survie et à la pérennité des espèces vivant sur notre planète. Depuis les débuts de la vie terrestre, il y a près de quatre milliards d’années, plusieurs millions d’espèces sont apparues (le nombre exact est très incertain). La grande majorité de ces espèces est aujourd’hui éteinte. Des périodes d’extinction, à différentes époques, ont largement contribué à ces disparitions. Les biologistes en recensent cinq majeures pendant le dernier milliard d’années.

Nous savons maintenant que les espèces qui perdurent sont celles qui savent s’adapter aux changements de conditions climatiques imposés par de grandes perturbations planétaires. Ces perturbations proviennent pour certaines de la tectonique des plaques (d’abord appelée dérive des continents), pour d’autres des variations millénaires de la distance entre le Soleil et la Terre (cycles de Milankovitch), pour d’autres encore des chutes de météorites géantes.

Les tortues existent depuis plus de deux cents millions d’années. Elles ont traversé toutes les crises. À côté de ce brillant palmarès, l’humanité ne semble pas faire bonne figure : après moins de dix millions d’années de présence, nous sommes déjà dans le collimateur de l’extinction que pourrait provoquer la crise écologique que nous avons contribué à faire advenir.

Un exploit de nos ancêtres

Il est intéressant de mentionner ici le grand exploit réalisé par nos ancêtres mammifères d’il y a soixante-cinq millions d’années. Ils ont réussi à survivre aux perturbations provoquées par la chute de la météorite de Chicxulub et à s’adapter aux changements de toute nature qui s’ensuivirent. Rappelons qu’une fraction majeure des êtres vivants, y compris les grands dinosaures, alors maîtres incontestés de la biosphère, y a succombé. Nous devons notre existence à ces petits mammifères qui, eux, ont survécu.

Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour une nouvelle confrontation avec un péril comparable en dangerosité aux cinq extinctions précédentes. Les biologistes parlent de la sixième extinction. Mais elle en diffère profondément dans ses causes. Les malheureux dinosaures n’étaient en rien responsables de ce qui leur tombait sur la tête : un gigantesque caillou de plusieurs kilomètres de diamètre qui errait dans l’espace depuis plus de quatre milliards d’années. Sa course autour du Soleil l’avait malencontreusement amené à rencontrer le sol de notre planète. Les menaces écologiques présentes sont, elles, toutes imputables à notre propre activité.

Aussi, la question se pose : qu’est-ce qui pourrait mettre fin à la sixième extinction et redonner à notre planète sa verdeur ? Il y a deux scénarios possibles.

Le premier, l’élimination de notre espèce : la vie reprendrait son cours, mais sans nous... Serons-nous à la hauteur de nos petits ancêtres de la cinquième extinction, de petits mammifères dont les grands singes et nous-mêmes sommes descendants ? Serons-nous, comme eux, second scénario hautement désirable, capables de survivre à la sixième extinction et de profiter encore des bienfaits de l’existence ? Telle est la question urgente qui se pose à nous !

http://www.lepoint.fr/