La douleur n’est pas inutile mais l’appréhender n’aide pas à diminuer son impact. Avoir des options pour relaxer soit pendant une douleur ou qu’on pense que cela fera mal pourrait en effet, nous aider à mieux l’affronter
Nuage
Plus on craint la douleur et plus on a mal
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MONTRÉAL – Les émotions, le stress et les pensées négatives ont une influence significative sur notre perception de la douleur, selon un chercheur montréalais.
«On a plus mal quand on craint la douleur», a affirmé Pierre Rainville, professeur à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal, à la publication Forum.
Les techniques d’imagerie médicale appliquées au cerveau ont permis de confirmer le fait que la relaxation, l’hypnose et la musicothérapie peuvent diminuer l’intensité de la douleur.
«Il y a un fort potentiel d’autorégulation dans notre cerveau. Encore faut-il le maîtriser», a souligné Pierre Rainville qui a effectué de nombreuses recherches sur la douleur.
Ainsi, des recherches antérieures avaient déjà démontré que la méditation aide à apaiser la sensation de douleur.
«Les individus qui la pratiquent ressentent bel et bien les sensations douloureuses, mais ils abrègent le processus en s’empêchant d’interpréter ou d’étiqueter les différents stimulus comme douloureux», selon Pierre Rainville.
La douleur n’est pas inutile en soi, au contraire: il s’agit d’une information pertinente qui permet d’assurer notre sécurité et de prévenir les blessures.
C’est vrai pour la douleur / souffrance physique mais certaines ne sont pas que physiques …..et là …….