Il avait laissé une palourde sur sa table


Pas très ragoutant de voir madame la palourde savourer à pleine langue le sel
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Il avait laissé une palourde sur sa table

 

 

Cet homme avait décidé de se cuisiner des palourdes et avait donc laissé cette palourde sur sa table de cuisine, là où il avait répandu du sel.

Mais, il s’est ensuite rendu compte que quelque chose d’assez impressionnant se produisait… La palourde savourait le sel à grosses léchées!

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Le Saviez-Vous ► Novembre 1889. La journaliste américaine Nellie Bly entame un tour du monde en 72 jours


Battre le records du voyage du monde en 80 jours tirer d’un roman de Jules Vernes? Par une femme en 1889 ? Une journaliste a relevé le défi en 72 jours avec les moyens du temps.
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Novembre 1889. La journaliste américaine Nellie Bly entame un tour du monde en 72 jours

À seulement 25 ans, la jeune fille rêve de battre le record de Phileas Fogg. Joseph Pulitzer accepte de financer sa folle tentative.

 

Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos

Le 14 novembre 1889, Nellie Bly, âgée seulement de 25 ans, entame un tour de la planète en moins de 80 jours. Une femme seule sur les routes du monde !

À 9 heures 40 minutes et 30 secondes, le paquebot Augusta Victoria quitte le quai de New York à destination de Southampton. La jeune reporter du New York World connaît son premier coup de mou. Quelle mouche l’a donc piquée de proposer à son rédacteur en chef d’essayer de battre le record de Phileas Fogg en effectuant le tour du monde en moins de 80 jours ? Puis elle se reprend, saluant depuis le pont ses amis restés à quai.

« Je me sentais perdue. Ma tête tournait et mon coeur donnait l’impression de vouloir éclater. Seulement 75 jours ! Oui, mais il me semblait que c’était une éternité, que le monde avait perdu sa rondeur pour prendre l’allure d’une distance sans fin, et que, bon, je ne reviendrais jamais. »

Mais Nellie se reprend vite. C’est une dure. Elle a déjà réalisé quelques coups journalistiques qui lui ont valu la célébrité. Par exemple, elle a séjourné dix jours dans un asile psychiatrique en se faisant passer pour folle, afin d’en dénoncer les conditions de vie épouvantables. Elle s’est encore introduite dans la maison d’arrêt de Versailles pour interviewer Nabilla sans cotte de maille… Pour l’instant, elle doit affronter le mal de mer. Au cours du dîner, par trois fois elle doit se ruer hors de la table du commandant pour nourrir les poissons. Mais il n’est plus question de faire demi-tour.

« Pouvez-vous partir faire le tour du monde après-demain ? »

 

Ce projet très téméraire d’effectuer le tour du monde lui vient à l’automne 1888. Aussitôt, elle demande un rendez-vous à son rédacteur en chef du New York World, qui lui dit avoir eu exactement la même idée, sauf qu’il envisage d’envoyer un homme. A-t-on jamais vu une femme se balader seule autour du monde ? Et puis comment une femme pourrait-elle voyager sans de nombreux coffres pour emporter sa garde-robe. Mais Nellie n’en démord pas. Elle peut le faire ! Son rédacteur en chef finit par lui donner son accord de principe. Un an plus tard, il l’appelle dans son bureau.

 « Pouvez-vous partir faire le tour du monde après-demain ? »

Du tac au tac, elle répond :

« Je peux partir dans la minute. »

Dans sa poitrine, son coeur bat à tout rompre. Pas le temps de gamberger, il lui faut immédiatement préparer son bagage.

Nellie décide de n’emporter qu’une seule robe, qu’elle se fait tailler sur mesure en moins d’une journée. Elle s’achète également un bagage à main, dans lequel elle entasse son change pour trois mois. À savoir : deux coiffes, trois voiles, une paire de pantoufles, un nécessaire de toilette, de l’encre solide, des stylos, des crayons, du papier, des épingles, des aiguilles et du fil, un peignoir, un blazer de tennis, une petite flasque et une tasse, plusieurs changes de sous-vêtements, des mouchoirs, et un grand pot de crème contre les gerçures. C’est tout, hormis probablement quelques petits accessoires qu’une jeune femme de la fin du XIXe siècle ne saurait évoquer. Un ami lui conseille d’emporter une arme, mais elle refuse.

« J’étais persuadée que si je me conduisais correctement je trouverais toujours des hommes pour me protéger, qu’ils soient américains, anglais, français ou de toute autre nationalité. »

Nellie emporte encore 200 livres anglaises en or et billets de banque, qu’elle place dans une petite bourse en chamois nouée autour de son cou.

« Cadeau de Noël »

 

Le 22 novembre, après huit jours de traversée, l’Augusta Victoria la dépose à Southampton, d’où elle gagne immédiatement Londres. Pas de temps à perdre, le soir même elle est dans un train qui traverse la Manche sur un ferry. Le lendemain, elle « perd » une journée et demie pour visiter Jules Verne à Amiens. Puis attrape le train pour Brindisi, où elle espère sauter dans un paquebot pour l’Inde ou la Chine.

Manque de pot, le premier qui part a pour destination l’Australie. Tant pis, elle le prend. Il la mène à Port-Saïd, à Aden et arrive à Colombo le 8 décembre. Elle reste en rade cinq jours pour attendre un vapeur qui la mène à Penang en Malaisie, puis à Singapour où elle achète un singe qui la suivra partout.

La voilà enfin à Hong Kong avec trois jours d’avance sur son ordre de marche. C’est là qu’elle entend parler de sa consoeur Elizabeth Bisland, 28 ans, que le magazine Cosmopolitan a envoyée à son tour faire le tour du globe, mais en sens inverse. Elle reste bloquée cinq jours dans la colonie anglaise avant d’embarquer pour Canton, où elle passe le 24 décembre.

« C’est un cadeau de Noël dont je me souviendrai longtemps. Nous avons visité le grand temple de la Mort et entendu des chants bizarres. Nous avons vu des personnes dans de petites pièces avec des morts, leurs offrandes de fruits, de thé. »

Nellie embarque alors à bord de l’Oceanic, de la White Star Line, qui navigue à la vapeur et à la voile. Il fait une escale à Yokohama, puis s’élance à l’assaut du Pacifique pour rallier San Francisco. La traversée dure une quinzaine de jours. Son arrivée est prévue le 19 janvier, mais, à cause du mauvais temps, le navire ne jette l’ancre que deux jours plus tard. Il ne reste plus que le continent américain à traverser. Joseph Pulitzer, le propriétaire du New York World, affrète carrément un train spécial pour que Nellie puisse tenir son engagement de boucler son tour du monde en moins de 75 jours.

Elle arrive à son point de départ, dans le New Jersey, le 25 janvier 1890 à 15 h 51. Soit 72 jours, 6 heures, 11 minutes et 14 secondes après son départ. Phileas Fogg peut aller se rhabiller.

Ce tour du monde ne sera pas le dernier exploit de Nellie Bly. À 31 ans, elle épouse un millionnaire de 71 ans, Robert Seaman, qui a fait fortune dans la fabrication de bidons métalliques pour le lait. Une autre sorte de record… Nellie en profite pour breveter le bidon de 55 gallons utilisé pour transporter le pétrole, encore en usage aujourd’hui. Quinze ans plus tard, elle a tellement épuisé son millionnaire qu’elle se retrouve veuve à l’âge de 46 ans. Seule à la tête de l’entreprise de son mari, elle fait faillite, ce qui l’oblige à redevenir journaliste. C’est la Grande Guerre, elle demande à être envoyée sur le front de l’Est. Finalement, elle meurt en 1922, âgée de 57 ans, d’une broncho-pneumonie.

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Apprendre à lâcher prise


Ce n’est pas facile de lâcher prise sur diverses situations qui nous énerve, pourtant nous n’y pouvons rien sur les facteurs externes. Même si, nous ruminons sans cesse, cela ne changera rien, mais nous rendra plus malheureux. Ce que nous avons comme contrôle c’est nous et de l’attitude que nous avons faces aux évènements
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Apprendre à lâcher prise

 

Apprendre à lâcher prise

Il est futile de croire que l’on peut contrôler les événements extérieurs.Photo Fotolia

Frédéric Gingras

 

Parce que c’est un des défis les plus durs à relever pour quelqu’un, mais qu’il en vaut la peine, aujourd’hui je vous parle du «lâcher prise», ou du pouvoir de l’abandon.

L’être humain aime le contrôle. Nous avons l’illusion, la plupart du temps, ou plutôt nous aimons le croire, que nous avons le contrôle total de notre vie. Cela nous rassure la nuit de se dire, à tort pourtant, que nous tenons les rênes de notre propre destinée.

Je ne vous dis pas que le destin existe. Je laisse ce discours aux voyantes et à la section horoscope du journal. Ce que je dis, c’est que, finalement, on n’a que très peu de contrôle réel sur notre vie. Qu’il y a beaucoup trop de variables externes pour même tenter d’avoir ce genre de contrôle omniprésent et que ce désir n’est né, essentiellement, que de notre ego et de sa quête éternelle de contrôle égoïste sur toute chose.

Certes, on peut décider de se dépêcher pour arriver tôt au travail. Cependant, et ce, malgré tous les efforts que nous déployons pour arriver une heure à l’avance, nous ne contrôlons pas la météo; nous ne contrôlons pas les autres automobilistes; nous ne contrôlons pas la position des chantiers de construction; nous ne contrôlons pas les éventuels bris mécaniques de notre véhicule. Pourtant, malgré le fait que ce retard, ce matin d’octobre, n’est absolument pas de notre faute, nous rageons intérieurement, les dents serrées, alors que le métro tombe en panne, nous promettant au moins dix minutes de retard sur notre horaire de la journée.

Certes, nous pouvons vouloir vraiment séduire une femme; mettre toutes les chances de notre côté, la faire rire, lui offrir une soirée mémorable et être l’homme le plus charmant du monde, mais au final, rien ne nous garantit qu’elle finira dans nos bras. Même si on le veut vraiment; même si on a tout fait pour y arriver. Et c’est correct; c’est normal. Parfois, elle n’est simplement pas intéressée par nous, c’est la vie, que voulez-vous.

Pourquoi tant de gens gaspillent-ils de l’énergie sur ce qu’ils ne peuvent pas contrôler?

Personnellement, mon conseil, c’est:

Contrôle ce sur quoi tu as un réel contrôle. Pour le reste, lâche prise, tu te fais du mal.

Et quelle est la seule chose sur laquelle nous avons un contrôle? Nous. Juste nous. Seulement nous.

Notre façon de voir le monde, notre façon de penser, notre façon de dire les choses, notre façon de réagir aux événements, notre façon de percevoir les actions d’autrui, bref, notre façon de voir et de vivre notre vie.

Donc, même si cette charmante et séduisante femme nous refuse un deuxième rendez-vous, cela ne nous sert à rien de tomber dans la misère et le pathétisme. On n’y peut rien. Ce serait comme rager et maudire notre vie parce qu’il y a sept nuages dans le ciel au lieu de huit, un matin.

Par contre, si on n’a aucun contrôle sur sa décision de nous rejeter, telle une vieille carcasse de poisson, on peut choisir comment on va réagir à son rejet. Et ça, c’est le réel pouvoir personnel.

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Des brocolis goût chewing-gum, bientôt chez McDonald’s ?


Hey,  »kossé ça » Pis quoi encore, les jeunes vont préférer les légumes du McDo avec évidemment des aliments moins sains que les légumes maisons ? Étant donné que comme dit le PDG, c’est aux parents que reviennent la tâche de faire aimer le vrai goût du brocoli, il serait logique de bouder brocolis à saveur de gomme à mâcher .. Imaginer ce qu’ils ajoutent aux brocolis pour arriver à changer la saveur
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Des brocolis goût chewing-gum, bientôt chez McDonald’s ?

 

NSOLITE – Le PDG de McDonald’s a révélé que la célèbre chaîne de fast-food développait des brocolis goût chewing-gum, pour inciter les plus petits à manger sainement.

 

Certes, il n’est pas toujours évident de faire manger des légumes aux enfants. Reconstitution sous des formes diverses, dressage amusant, petit mensonge sur la véritable identité du produit, les techniques sont nombreuses pour y parvenir. McDonald’s a surpassé l’imagination de tous les parents de la terre réunis.

Jeudi, Don Thompson, le PDG de la compagnie, a évoqué le dernier projet de McDonald’s : développer des brocolis au goût de chewing-gum en guise d’accompagnement. Le but étant d’encourager les enfants à manger sainement.


Gagner la confiance des parents

A vrai dire, la firme américaine tente d’innover pour se racheter une réputation, notamment auprès des parents. Elle avait déjà réduit la taille de ses sodas et portions de frites. Depuis fin octobre, la chaîne a même entrepris les grands moyens avec une large opération de communication aux États-Unis.

Baptisée « Our food, your questions », elle permet d’informer précisément les consommateurs quant à la qualité nutritionnelle et la provenance de la nourriture, vivement critiquées. Une initiative nécessaire face aux chiffres en berne. Au dernier trimestre de cette année, les bénéfices de McDonald’s ont diminué de 30% d’après Les Échos.

Les petits français mangent leurs légumes

En France, le restaurant rapide reçoit un accueil plus chaleureux. La firme annonce une croissance de 4,8% depuis janvier selon Le Monde. La politique destinée à améliorer l’image du géant du fast-food entreprise au début des années 2000 n’est pas étrangère à ce succès.

L’ajout de fruits et légumes dans les Happy Meal et « 340 combinaisons de menus possibles qui ne dépassent pas les besoins caloriques d’un enfant de 6 ans pour un repas », selon McDonald’s France, ont su rassurer les parents et convaincre les enfants.

Pour autant, tomate ou ananas dans le menu, goût fraise taggada ou flageolet, on reste quand même loin de la cantine bio. De l’autre côté de l’Atlantique, le big boss s’est d’ailleurs déchargé de cette responsabilité en précisant que l’éducation parentale jouait également un rôle dans l’alimentation de leur enfant. A vous aussi de tenter de leur faire aimer un brocoli qui aurait un goût de brocoli !

Justine Knapp

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Le gourou meurtrier Charles Manson va se marier en prison


Je ne comprends toujours pas ce qui peut pousser une personne à vouloir se marier avec une personne comme Charles Manson. Elle y voue une véritable adoration envers ce tueur en série. Je ne comprends pas non plus comment ce type de prisonnier peut avoir une autorisation de se marier qui de toute manière ne pourra probablement jamais sortir de prison vivant
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Le gourou meurtrier Charles Manson va se marier en prison

 

Selon la presse américaine, il s'agit d'une jeune... (Photo d'archives)

Selon la presse américaine, il s’agit d’une jeune femme de 26 ans au visage fin et doux qui a découvert la «philosophie» de M. Manson quand elle était adolescente et qui a déménagé à Corcoran pour pouvoir lui rendre visite.

Photo d’archives

Agence France-Presse
LOS ANGELES

Le gourou meurtrier Charles Manson, emprisonné depuis plus de quarante ans pour une série de crimes dont l’assassinat de Sharon Tate, qui était l’épouse du réalisateur Roman Polanski, va convoler en prison avec une jeune femme.

«Il a obtenu une licence de mariage», a indiqué lundi à l’AFP une porte-parole de l’administration des prisons de Californie (CDCR), ajoutant que la date de la cérémonie n’était pas encore fixée.

Selon le site internet du comté de Kings, où se trouve la prison de Corcoran où il est détenu, à 300 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles, la demande d’autorisation de mariage date du 7 novembre et la future femme de M. Manson, âgé de 80 ans, s’appelle Afton Elaine Burton.

Selon la presse américaine, il s’agit d’une jeune femme de 26 ans au visage fin et doux qui a découvert la «philosophie» de M. Manson quand elle était adolescente et qui a déménagé à Corcoran pour pouvoir lui rendre visite.

La jeune femme, qui se fait désormais appeler «Star», avait déclaré sur CNN au mois d’août qu’elle se considérait déjà comme sa femme.

«Je suis totalement avec lui, et il est totalement avec moi. Je suis née pour ça, vous savez?», avait-elle alors déclaré sur la chaîne d’informations.

Le psychopathe a déjà été marié deux fois, à Rosalie Jean Willis (1955-1958) et à Candy Stevens (1959-1963).

Le commanditaire de la mort de l’actrice Sharon Tate, alors qu’elle était enceinte de huit mois et demi, avait fait une énième demande de libération anticipée en 2012, qui lui a été refusée.

Le meurtrier à la croix gammée tatouée sur le front doit attendre 12 ans avant de pouvoir en présenter une nouvelle.

Charles Manson avait été condamné à mort avec quatre de ses disciples en août 1969 pour la mort de 7 personnes. Leurs peines avaient ultérieurement été commuées en prison à perpétuité.

Il avait formé dans les années 60, dans le désert californien, une communauté, la Manson Family, se prenait pour la réincarnation du Christ et avait fomenté une série de meurtres pour provoquer l’avènement d’une lutte entre Blancs et Noirs dont il pensait que les premiers ressortiraient victorieux.

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3 conseils pour savoir comment réagir face à une crise d’épilepsie


Quand une personne a une crise d’épilepsie devant vous, il est important de laisser faire ses mouvements, en s’assurant de faire le nécessaire pour établir un périmètre de sécurité et d’appeler les urgences
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3 conseils pour savoir comment réagir face à une crise d’épilepsie

 

Une crise épileptique est l’apparition d’une décharge électrique d’un groupe de neurones. Photo : CRICM – Plateau MEG/EEG – INSERM U975

► Laissez la personne respirer

La première chose à faire face à quelqu’un qui tombe et a des convulsions, explique à metronews le docteur Vincent Roubeau, du service de neurologie du groupe hospitalier Paris-Saint-Joseph, c’est de dégager de l’espace autour de cette personne. Pour la laisser respirer d’abord.

« Si possible, desserrez ses vêtements, sa cravate s’il en a une, ouvrez le col de sa chemise, afin qu’il ait un maximum d’air. »

Il s’agit aussi de « sécuriser le périmètre » : puisque cet individu se met à faire des mouvements convulsifs qu’il ne contrôle pas, il peut donc se blesser. Il est donc important d’enlever tout ce qui est tranchant autour. Pensez à retirer ses lunettes s’il en porte.

Vous chercherez aussi, si la configuration le permet, à protéger sa tête, « en glissant un pull ou une veste en dessous ».

► N’empêchez pas ses mouvements

Le deuxième conseil, c’est d’attendre que la crise se passe, même si la personne s’est cognée et a une blessure de type hémorragique. Vous vous en occuperez plus tard. Surtout, ne tentez pas de maintenir la personne pour l’empêcher de se cogner ou faire passer la crise.

« On peut déboîter l’épaule en souhaitant bien faire. »

Il n’est pas non plus question d’introduire quelque chose dans la bouche de la personne en crise pour empêcher que sa langue retombe et qu’elle ne l’étouffe.

« Il est dangereux d’obstruer les voies respiratoires. » En outre, le malade peut se retrouver avec des dents cassées puisque, encore une fois, il ne contrôle pas ses mouvements. Quant à vous, « c’est le meilleur moyen de vous faire mordre les doigts puisque le patient peut se mettre à serrer les dents ».

► Appelez les urgences

Cette phase de tremblements, dite clonique, ne dure que quelques secondes.

Pendant ce temps, appelez le 15.(911au Canada) Puis la personne revient progressivement à elle, « elle est souvent confuse ou somnolente, sa respiration peut être ample et bruyante, gênée par une sécrétion bronchique et salivaire excessive ».

Il vous faut alors la mettre sur le côté, en position latérale de sécurité. L’objectif : qu’elle ne s’étouffe pas avec ses sécrétions à cause d’une hypotonie généralisée (diminution du tonus musculaire).

Ne lui donnez pas non plus à boire.

« Les muscles ont été tellement sollicités que la fonction de déglutition peut être altérée. Le risque, c’est la fausse route. »

En revanche, si la personne s’est blessée en tombant, c’est le moment de faire un bandage et de mettre en pratique les leçons de premiers secours.

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Drogues de synthèse: les jeunes minimisent les effets


Si une chose que je suis fière de ne jamais avoir fait, c’est bien de ne pas être un mouton pour ne jamais avoir touché à la drogue quel qu’elle soit. Avec ce que les jeunes consomment aujourd’hui et de la facilité d’en trouver c’est vraiment inquiétant
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Drogues de synthèse: les jeunes minimisent les effets

 

Si les jeunes disent connaître les drogues de... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)

Si les jeunes disent connaître les drogues de synthèse, ils semblent en minimiser les effets, selon le sondage. Seulement 59% d’entre eux croient que les drogues de synthèse représentent un danger dès leur première utilisation.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Marie-Michèle Sioui
La Presse

Les jeunes Québécois connaissent mieux les drogues de synthèse que leurs aînés, mais ils en craignent moins les conséquences, qui peuvent pourtant être fatales, révèle un sondage CROP que l’organisme d’aide aux toxicomanes Portage doit rendre public aujourd’hui.

Le coup de sonde, mené sur le web auprès de 1000 adultes entre les 14 et 18 août, révèle que 16% des Québécois connaissent quelqu’un qui utilise des drogues de synthèse – GHB, amphétamines, méthamphétamines, «sels de bain», ecstasy ou kétamine, notamment. Chez les 18-34 ans, ce nombre passe près de doubler: 30% de ces jeunes connaissent quelqu’un qui consomme des drogues «chimiques».

«Je ne suis pas surprise», admet Danielle Des Marais, porte-parole de Portage et elle-même ex-consommatrice de drogues de synthèse. «Les drogues de synthèse ont toujours été là, mais le contexte dans lequel les gens en consomment est plus accepté. C’est tellement disponible que c’est devenu banal.»

Selon elle, les «pilules» étaient l’apanage des amateurs de «rave» il y a quelques années, mais elles ont gagné en popularité depuis. «Là où le problème a commencé, c’est quand on a vu qu’il y avait une demande et que des gens se sont mis à créer des drogues de synthèse en mettant n’importe quoi dedans», déplore Mme Des Marais.

Jouer à la roulette russe

À preuve, une étude publiée en 2008 par Santé Canada révélait que moins du quart (22,5%) des comprimés vendus comme étant de l’ecstasy sur le marché québécois contiennent bel et bien, et uniquement, de la MDMA (pour méthylènedioxyméthamphétamine, le nom scientifique de l’ecstasy). Sans surprise, donc, Mme Des Marais compare la consommation de drogues de synthèse à une joute de roulette russe, car elle risque tout autant d’être fatale. À Montréal, en mai seulement, une quinzaine de personnes sont mortes et une trentaine d’autres ont été gravement intoxiquées après avoir consommé ces drogues, rapporte Portage.

Or, si les jeunes disent connaître les drogues de synthèse, ils semblent en minimiser les effets, selon le sondage. Seulement 59% d’entre eux croient que les drogues de synthèse représentent un danger dès leur première utilisation. Chez l’ensemble des personnes sondées, ce pourcentage grimpe à 74%.

«Je crois que les ados sont mieux informés que les 18-34 ans, qui ne sont pas le public cible du gouvernement, avance Danielle Des Marais. Les adolescents sont plus au courant qu’eux, parce que la police et les groupes comme Portage font de la prévention dans les écoles.»

Quand même, 78% des répondants ont déclaré que l’enjeu des drogues de synthèse est «préoccupant». Mais les Montréalais, eux, se sont montrés moins inquiets. Ils ont été 75% à se dire préoccupés, faisant diminuer le pourcentage qui, ailleurs au Québec, atteint les 80%. Les résidants de la métropole ont aussi été moins nombreux à dire considérer que les drogues chimiques sont plus dangereuses que les drogues traditionnelles. Seuls 53% d’entre eux se sont prononcés en ce sens, une proportion légèrement en dessous de la tendance québécoise, établie à 59%.

Aussi, 55% des participants au sondage ont déclaré que l’accès à des drogues de synthèse est plus facile ou aussi facile que l’accès à d’autres drogues. Les hommes ont donné l’impression d’avoir accès à ces drogues plus facilement que les femmes: 63% d’entre eux ont dit qu’il était plus facile ou aussi facile d’avoir accès à des drogues de synthèse que des drogues traditionnelles, tandis que 47% de femmes en ont dit autant.

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