Une météorite traverse le ciel du Texas et fait trembler la terre


J’aimerais bien voir une météorite une fois dans ma vie, mais en autant qu’il n’y ai pas de morts ou de maisons détruites. Mais, il faut le faire avoir une caméra sur son auto. C’est d’être au bon endroit, au bon moment. Il a fallut que l’impact soit assez près, si les habitants ont senti la terre tremblée
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Une météorite traverse le ciel du Texas et fait trembler la terre

 

ETATS-UNIS – Un spectacle auquel il ne s’attendait sans doute pas. Shadeth, un utilisateur de Youtube vivant au Texas, a publié samedi 8 novembre une vidéo filmée par la caméra embarquée de sa voiture, dans laquelle on peut voir une météorite particulièrement brillante traverser le ciel nocturne avant de fondre vers la Terre.

« Cela s’est passé vers 20h43-44 » samedi, explique shadeth, qui décrit l’objet comme « très lumineux et légèrement vert ».

Cet objet volant (dans un premier temps) non identifié, il n’est pas le seul à l’avoir vu puisque comme le rapporte le site Mashable, les autorités ont reçu de nombreux témoignages similaires. Des témoignages émanant de personnes vivant à Corpus Christi aussi bien qu’à Lubbock, deux villes situées à quelque 800 km de distance.

 

 

http://www.huffingtonpost.fr/

VIDÉO – États-Unis Un cerf trop curieux


J’espère qu’il vont aider ce pauvre cerf pour quelque chose que certains utilisent en cette saison.
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VIDÉO – États-Unis : Un cerf trop curieux

 

 

Un cerf de Virginie un peu trop curieux se trouve aujourd’hui dans une situation pour le moins compliquée, aux États-Unis.

Pensant sans doute y trouver une sucrerie, l’animal a plongé la tête dans une citrouille en plastique qui est depuis coincée sur son museau si bien qu’il ne peut ni manger ni boire.

Des citoyens ont bien tenté de lui venir en aide en l’attirant avec de la nourriture, en vain.

Les autorités de Mentor, en Ohio, ont été avisées, mais ignorent quoi faire. La situation est maintenant entre les mains du Département des Ressources naturelles.

 

http://tvanouvelles.ca

Truc Express ►Serrure de voiture gelée


L’hiver, avec les soubresauts de la météo, il arrive que nous sommes confrontés, surtout quand nous sommes pressés, que la serrure de l’auto soit gelée. Un petit truc facile qu’il est toujours bon d’avoir un briquet sur soi
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Serrure de voiture gelée

 

La serrure de votre voiture est gelée? Pour régler ce tracas, il suffit de chauffer votre clé à l’aide d’un briquet.

En insérant la clé rapidement dans la serrure, cette dernière se réchauffera et vous pourrez entrer dans votre voiture.

http://www.coupdepouce.com

Quels sont les effets du cannabis sur le cerveau des adolescents?


Personnellement, je ne comprends pas vraiment pourquoi qu’on veut légaliser le cannabis, ce besoin d’avoir quelque chose d’artificiel pour vivre m’apparait aberrant, mais bon. Malheureusement, légal ou pas, les adolescents sont plus à risque de prendre cette substance alors que leur cerveau est en pleine maturation
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Quels sont les effets du cannabis sur le cerveau des adolescents?

 

 

Photo :  iStockphoto

Un texte de Danny Lemieux de Découverte

Les adolescents canadiens sont parmi les plus grands consommateurs de cannabis au monde. Le cannabis est-il une drogue douce comme on le prétend souvent? Son image inoffensive est-elle scientifiquement exacte?

L’adolescence est souvent associée à une période de sensations fortes. L’univers des drogues intrigue. Facilement accessible, le joint de cannabis dérègle les perceptions et procure un plaisir sensoriel.

Chez l’adulte, l’impact durable sur la santé est habituellement négligeable, mais qu’en est-il pour l’adolescent? Au-delà des sensations passagères, le cannabis est une drogue complexe, dont les effets à long terme sont difficiles à isoler. Malgré les nombreuses études publiées, il subsiste encore des zones d’ombre. Didier Jutras-Aswad, psychiatre à l’Université de Montréal, a revu 120 études scientifiques sur le cannabis et ses effets sur le cerveau des adolescents.

Premier constat : fumer avant l’âge de 15 ans pose de plus grands risques

« L’adolescence est vraiment une période critique sur le plan de la maturation cérébrale. » — Didier Jutras-Aswad, psychiatre

Cette période s’avère « un moment où le raffinement de la communication entre les différentes zones du cerveau va finalement se développer, se raffiner, et c’est une période où, quand on vient altérer le développement normal du cerveau, il peut y avoir des conséquences à plus long terme », ajoute M. Jutras-Aswad.

Adolescence rime souvent avec insouciance. Dans ce contexte, il est normal que psychose, névrose et schizophrénie soient des mots qui ne font pas partie du vocabulaire. Difficile de dire avec certitude si le cannabis cause la maladie mentale, mais il agit certainement comme facteur déclencheur d’une maladie latente. La psychose, comme la schizophrénie, touche environ 1 % de la population.

Chez l’adolescent qui consomme régulièrement, dans l’ensemble, le risque de psychose ou de schizophrénie est multiplié par quatre ou cinq.

Dans ses publicités de prévention, le gouvernement canadien soutient que « la marijuana est en moyenne de 300 % à 400 % plus forte qu’elle l’était il y a 30 ans ».

Il faut toutefois mettre ces risques en perspective. Au Québec, près de 50 % des finissants au secondaire avouent avoir consommé du cannabis au cours de la dernière année. Aussi, 80 % des jeunes consommateurs de cannabis cesseront de consommer avant la fin de leur adolescence.

Par contre, un jeune sur 10 développera une dépendance. Et c’est principalement lui qui court le plus de risques.

Deuxième constat : les adolescents ne sont pas tous égaux face à la dépendance

« On est en train de s’apercevoir sur le plan scientifique de la portée de l’effet de cette substance-là, particulièrement chez les individus qui sont vulnérables autant sur le plan génétique que sur le plan psychologique. » — Didier Jutras-Aswad, psychiatre

En effet, les prédispositions génétiques combinées à certains facteurs comme l’anxiété multiplient par huit ou neuf le risque de dépendance. Au quotidien, des indices concrets peuvent trahir une certaine vulnérabilité.

Une question de molécules

Comment le cannabis laisse-t-il son empreinte sur le cerveau? Le grand responsable, c’est le THC. Cette molécule parvient à modifier le fonctionnement du système endocannabinoïdes, un ensemble de neurotransmetteurs, de récepteurs et d’enzymes responsables en partie de la maturation cérébrale.

Naturellement produits par le cerveau, les endocannabinoïdes sont présents dans des zones associées à l’apprentissage, la motivation et la prise de décision.

La structure moléculaire du THC ressemble à celle des endocannabinoïdes. Cette ressemblance lui permet de se lier à certains récepteurs présents à la surface des neurones. Ainsi trompés, les neurones sont incapables de réguler leurs messages.

La dose et la fréquence à partir de laquelle le cannabis modifie le cerveau des ados vulnérables restent floues, voire inconnues.

L’émission Découverte présente dimanche à 18 h 30 un reportage complet sur le cannadis et l’adolescence sur ICI Radio-Canada Télé.

Quels effets à long terme?

Le THC altère le cerveau. Mais les conséquences sont-elles irréversibles pour autant? Selon le pédiatre Richard Bélanger, la question mérite d’être posée.

« On n’a pas encore la capacité scientifique de déterminer d’une manière exacte les conséquences des changements [du THC sur le cerveau]. » — Richard Bélanger, pédiatre

« On a de plus en plus d’évidences que, en effet, il y a des changements structurels et fonctionnels du cannabis au niveau cérébral, mais les conséquences exactes, je ne suis pas si sûr qu’on a assez d’information pour le dire d’une manière aussi certaine », ajoute M. Bélanger.

Didier Jutras-Aswad est du même avis. Puisque le cerveau est une machine complexe, il croit qu’il ne faut pas sous-estimer sa capacité d’adaptation.

Moins de 10 % des fumeurs de cannabis courent un risque réel pour leur santé. Dans ce sens, plusieurs s’entendent pour dire que rien ne sert de diaboliser le cannabis.

D’autres effets insoupçonnés

L’usage répété du cannabis a déjà été associé à plusieurs problèmes de santé tels que les dépendances, l’initiation et le maintien du tabagisme, certaines maladies mentales (la dépression, les troubles anxieux et la psychose). Il est également admis que les jeunes consommateurs s’exposent également à un développement cérébral altéré, à des troubles cognitifs au long cours et à des performances scolaires moindres.

En outre, la fumée du cannabis contient plus de substances cancérigènes que celle du tabac.

Tout cela ne semble pas effrayer le jeune consommateur de cannabis. Par contre, plusieurs semblent craindre les répercussions du cannabis sur leur santé sexuelle. En voici des exemples :

Chez les filles 

  • Apparition de montées laiteuses (galactorrhée)

Chez les garçons

 

  • Suppression de la testostérone
  • Baisse des performances sexuelles et de la libido
  • Développement des seins (gynécomastie)

http://ici.radio-canada.ca/

Les Google Glass réduiraient la vision périphérique


Google glass bientôt sera plus facile d’accès, mais devrons-nous mettre une limite d’utilisation lors de certaines activités ? Étant donné que le champ de vision peut être limité, cela pourrait occasionner des accidents
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Les Google Glass réduiraient la vision périphérique

 

Avant même d’être commercialisées, les Google Glass suscitent le débat. © Antonio Zugaldia, flickr, cc by 3.0

Les lunettes interactives du géant américain ne sont pas encore largement commercialisées, mais leur effet sur la vision soulève des interrogations. Des chercheurs ont montré qu’elles réduisent la vision périphérique, ce qui pourrait être dangereux en voiture.

Les Google Glass sont des lunettes interactives qui portent un petit écran transparent en haut à droite de la monture. Elles permettent de faire des photos, des vidéos, de surveiller sa messagerie et d’utiliser diverses applications. Différents modèles sont en cours de production, mais leur effet sur la vision reste méconnu.

Une des craintes que l’on peut avoir est que les Google Glass gênent la vision périphérique qui est pourtant essentielle aux activités quotidiennes, comme la conduite automobile ou le sport. Des montures de lunettes traditionnelles réduisent déjà le champ visuel. Comme les Google Glass ont des montures assez épaisses sur le côté droit de l’écran, on peut craindre qu’elles affectent la vision.

C’est pourquoi des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco ont comparé les impacts sur le champ visuel des Google Glass et de montures traditionnelles. Trois hommes en bonne santé qui avaient une acuité visuelle de 20/20 avec leur correction et des champs visuels normaux ont été testés en avril 2014. Ils ont porté des Google Glass pendant une heure pour s’y habituer, en suivant les instructions du fabricant. Les chercheurs ont noté la position du prisme, l’écran, par rapport à la pupille de l’œil droit et effectué des mesures d’ophtalmologie classique. Pour savoir comment ces lunettes seraient portées par les consommateurs, ils ont aussi étudié des photographies trouvées sur Internet et observé la position du prisme par rapport à la pupille. Les résultats paraissent dans JAMA.

L’écran, ou prisme, se trouve à proximité de l'axe de la pupille droite et pourrait gêner la vision.

L’écran, ou prisme, se trouve à proximité de l’axe de la pupille droite et pourrait gêner la vision. © Loïc Le Meur, flickr, cc by 2.0

Un champ de vision incomplet à droite

Les tests effectués sur les trois participants ont montré la présence de scotomes, des zones manquantes dans le champ visuel, lorsqu’ils portaient des Google Glass. La monture empêche un utilisateur de voir certaines choses du côté droit, celui où se trouve l’écran. Les problèmes venaient de la monture et non de l’effet de distraction lié à l’écran. L’analyse de 132 portraits de personnes portant les Google Glass a montré également que 59 % portaient les lunettes d’une façon qui pouvait interférer avec leur vision en raison de la position par rapport à la pupille. L’étude reste limitée, car elle compte peu de participants, mais les auteurs suggèrent que d’autres recherches soient réalisées si ces appareils viennent à se démocratiser.

Tsontcho Ianchulev, principal auteur de l’article, avoue être un fan de ces nouvelles technologies et a lui-même adopté les Google Glass mais, comme il l’explique sur CBS News :

 « J’ai presque eu un accident de voiture en conduisant avec. Et l’appareil était même éteint à ce moment. Donc cela m’a vraiment alerté sur la façon dont ma vision périphérique semblait être gênée par la monture ».

http://www.futura-sciences.com

Le fait divers du jour : le hamster hyperactif met le feu à la maison


C’est vraiment le dernier endroit que j’aurais mis une cage d’animaux. Non pas pour la peur que la cage bouge à cause des activités de l’animal, mais par principe
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Le fait divers du jour : le hamster hyperactif met le feu à la maison

 

Le hamster a mis en marche la cuisinière électrique. (Photo d’illustration.) Photo : AFP

ANGLETERRE –  Une maison de Bletchley a été entièrement détruite après un incendie qui aurait été déclenché par un hamster. Deux chiens et un chinchilla ont également péri.

L’hyperactivité de Pebbles le hamster, couplée aux plaques de cuisson, serait à l’origine du drame. Une maison de Bletchley (sud de l’Angleterre) a été détruite par les flammes la semaine dernière, faisant quatre victimes : deux chiens, un chinchilla et le hamster. Tracey Hill, la propriétaire des lieux, et son fils Kae, ont eux réussi à s’extraire des flammes.

25 000 euros de dommages

La nuit du drame, cette jeune maman avait placé la cage du rongeur sur la table de cuisson électrique. Un endroit qu’elle pensait sûr pour l’animal dont l’agitation semblait ce soir-là exciter les chiens. Mais le hamster hyperactif aurait couru un peu trop vite dans sa roue, déplaçant la cage petit à petit vers les boutons de fonctionnement de l’appareil électrique. Ce dernier a fini par se mettre en marche, la cage et le hamster partant en fumée en quelques minutes. Le feu s’est ensuite propagé dans toute la maison, tuant les autres animaux.

La mère et l’enfant ne doivent leur salut qu’à l’alarme incendie qui s’est déclenchée.

« Je ne peux pas croire que nous avons tout perdu à cause du hamster. J’ai mis Pebbles sur le dessus de la cuisinière une douzaine de fois. C’est la seule surface assez grande en hauteur où les chiens ne peuvent accéder. Je n’avais jamais réalisé que la cage pouvait bouger », a déploré dans les médias britanniques Tracey Hill, traumatisée par la perte de ses animaux.

En attendant, les deux rescapés ont été relogés chez des amis. Les dommages matériels causés par l’incendie s’élèvent à 25 000 euros.

http://www.metronews.fr

Quand on aime se faire mal


J’avoue ne pas comprendre ces gens qui optent pour les modifications corporelle. La scarification n’est pas sans risque, ces peaux qu’ils coupent, brûlent pour qu’elles laissent des cicatrices. Même si je suis contre de ce genre de mutilation, il faut choisir entre deux maux, je pense donc, qu’il est important de s’assurer que la personne est bien formée sinon, cela ne fait qu’augmenter les risques d’infections qui peuvent être graves
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Entrevue | Scarification

Quand on aime se faire mal

 

Pat Pierce et Adrian Fynch

Photo Martin Alarie, Le Journal de Montréal

La scarification, une forme extrême de modification du corps, gagne en popularité

À l’heure où les tatouages et les perçages sont presque devenus monnaie courante, les adeptes de la modifi­ca­tion corporelle se tournent maintenant vers la scarifi­ca­tion, dont le but est de laisser volontairement des cica­trices visibles sur la peau.

Pendant des heures, et malgré la douleur, ils se font délibérément brûler, couper, étirer et même peler la peau. Même si elle a souffert le martyre lors d’une première expérience, Adrian Fynch, 27 ans, coiffeuse et étudiante en sociologie de l’Université Concordia, se dit désormais une inconditionnelle de la scarification. Même si ce sera irréversible, elle souhaite maintenant se faire scarifier le visage.

Vous êtes tatouée, percée, même scarifiée. Pourquoi avoir décidé de recourir à ce moyen plutôt radical de modifier votre corps ?

Du plus loin que je me souvienne, les cicatrices m’ont toujours fascinée. Chaque marque sur la peau a sa petite histoire.

Enfant, je m’étais brûlé le doigt sur un poêle à bois. Je me souviens d’avoir beaucoup pleuré, mais j’étais fière de ma cicatrice parce qu’elle signifiait pour moi que j’avais réussi à passer à travers. Je fais le même parallèle avec la scarification. J’y ai recours par défi personnel. Elle fait mal, la guérison est plutôt longue, et j’ai envie de tester mes forces.

À 20 ans, vous avez vécu votre première expérience en vous faisant scarifier au bas du dos ?

C’est exact. Les cicatrices laissées par les coupures et les brûlures de la scarification sont très significatives à mes yeux. Elles représentent une vigne qui se déploie, ça évoque pour moi la force dans l’adversité.

Avez-vous beaucoup souffert lors de ces interventions ?

Celle dans le bas du dos m’a fait atrocement mal, surtout qu’il a fallu me brûler la peau pour arriver au résultat escompté. En tout et partout, ça a duré trois heures, et je dois le dire, je n’avais jamais autant souffert de ma vie. Une fois la scarification terminée, j’ai pris un taxi, et rendue chez moi, je me suis évanouie de fatigue tellement la douleur avait été difficile à supporter.

Il y a pourtant des gens qui trouvent l’expérience plutôt euphorisante ?

Certainement. Je n’ai pas du tout souffert pour celle sur le haut de ma cuisse.

J’aime souffrir quand le contexte s’y prête et que c’est volontaire. Je perçois la scarification comme un véritable rite de passage, une façon de prendre possession de son corps, et de se prouver qu’on existe. Il a aussi été prouvé qu’en présence de douleur, le corps sécrète des endorphines qui provoquent une sensation de bien-être, et de relaxation.

Vous n’êtes pas sans savoir que vos propos sont assez inusités ?

On a chacun nos intérêts et notre seuil de tolérance à la douleur. La scarification est pratiquée depuis le début de la civilisation, alors, pour moi, elle n’est pas si extrême que ça. Pour le reste, j’ai toujours été une personne timide. J’ai toujours eu peur de me blesser physiquement ou mentalement, mais avec la scarification, j’ai réalisé que la souffrance peut nous rendre encore plus forts. Elle permet aussi de constater que notre corps fonctionne très bien !

Les gens doivent penser que vous êtes une excentrique ?

Pour la majeure partie des gens, je le suis effectivement. Je l’avoue, je n’ai jamais été quelqu’un qui cadrait avec les autres. Je me suis toujours sentie à part des autres. Par contre, dans mon entourage, il y a des gens qui osent bien plus que moi.

Et qu’en pensent vos proches ?

Ils n’ont jamais été surpris par mes décisions. J’ai toujours été fascinée par les tatouages, le perçage. J’avais 4 ans lorsque j’ai vu des gens tatoués et percés dans la rue pour la première fois, et ça m’avait complètement séduite. Quant à mes parents, ils l’ont su après ma première scarification. Mon père est totalement en désaccord avec ma décision. Pour lui, c’est de l’automutilation. Ma mère est plus cool à ce sujet, mais elle n’apprécie pas la souffrance engendrée par cette procédure.

À quoi ressemble votre passé Adrian ?

Sans entrer dans les détails, je dirais que je n’ai pas eu une vie facile, mais je ne fais pas nécessairement de liens entre mon passé et mes choix personnels. Adolescente, je me suis automutilée en me coupant, mais ça n’est plus le cas maintenant. Les raisons qui me portaient à le faire n’ont aucun lien avec celles qui me poussent à recourir à la scarification aujourd’hui. Adolescente, je ne m’aimais pas, alors je me coupais, mais c’était en même temps une punition. Aujourd’hui, je vois plutôt la scarification comme une célébration.

Vous faites également des performances sur scène ?

En spectacle, je me suis déjà fait coudre les lèvres ensemble. Ça n’a pas laissé de cicatrices, car les points de suture ont été enlevés le jour même. On m’a déjà piqué le corps avec soixantaine d’aiguilles. Enfin, on m’a déjà fait, en direct sur scène, des scarifications sur le ventre et le haut de la cuisse.

Avez-vous l’intention de subir d’autres scarifications ?

J’aimerais plus de tatouages et de perçages. J’aimerais aussi me faire scarifier le visage, car j’ai toujours aimé les marques sur le visage, surtout chez les femmes. Évidemment, je préfère les cicatrices qui ont une signification, mais je n’ai quand même pas l’intention de me battre et de me faire blesser avec un couteau pour avoir une cicatrice…

Pat Pierce et Adrian Fynch

Photo Martin Alarie, Le Journal de Montréal

Il faut calculer 125 $ de l’heure pour recourir aux services de Pat Pierce.

« Le législateur doit s’en mêler » –Pat Pierce, perceur et scarificateur

Depuis 2006, en plus d’être perceur, Pat Pierce (Patrick Pacholik), propriétaire du Studio Mauve Body Art à Montréal, pratique également la scarification.

Même si ce procédé demeure encore exceptionnel, il gagne en popularité selon lui.

 

«Avec internet et les réseaux sociaux, la scarification pourrait faire boule de neige, comme ce fut le cas avec le tatouage et le piercing, qui ont littéralement explosé au cours des 10 dernières années», explique l’artiste.

Le problème est qu’au Québec, aucune législation n’encadre la pratique des salons de tatouages et de piercing en matière de sécurité et de propreté des instruments, ce qui inquiète l’homme de 41 ans.

«Contrairement à Toronto, aucun inspecteur à Montréal ne doit s’assurer que les studios de tatouages et de piercing respectent des normes d’hygiène précises. Pour le reste, n’importe qui peut s’improviser tatoueur, perceur ou scarificateur. C’est après avoir jeté un coup d’œil à des vidéos sur le web que certaines personnes s’improvisent scarificateurs. Elles n’ont reçu aucune formation, elles expérimentent sur les gens sans trop savoir ce qu’elles font», poursuit-il.

Pat Pierce ne mâche pas ses mots. À son avis, ces personnes sont dangereuses, elles font de la vraie mutilation et le législateur doit s’en mêler, car éventuellement, des accidents surviendront.

«Aux États-Unis, des personnes se sont même fait tatouer les globes oculaires. L’une d’entre elles a même perdu la vue à la suite du tatouage. Minimalement, l’hygiène des studios devrait être inspectée», affirme Pat Pierce, qui a appris son métier, entre autres, du légendaire Pierre Black, anciennement propriétaire du Studio Black Sun, rue St-Denis, à Montréal.

Quant à sa propre expérience de scarification, Pat Pierce avoue l’avoir trouvée horrible.

«Comme je voulais devenir scarificateur, je me devais de l’expérimenter. Ça a duré 40 minutes. La douleur était très intense, car on m’a coupé la peau juste en haut du sternum, un endroit très sensible. Même si j’ai trouvé l’expérience éprouvante, j’ai quand même l’intention de la revivre à nouveau. Une fois terminé, j’ai ressenti un sentiment de fierté et d’accomplissement comme rarement j’en avais vécu auparavant», a ajouté l’artiste des modifications corporelles.

Les risques de la scarification

Pour le Dr Daniel Barolet, dermatologue et professeur adjoint à l’Université McGill, les risques de la scarification sont nombreux. Une infection (bactérienne ou virale) peut se manifester puisqu’il y a une blessure générée intentionnellement. Ultimement, une infection non traitée convenablement peut avoir des conséquences majeures.

Cependant, le risque le plus fréquent est la mauvaise cicatrisation. Si le client ne guérit pas bien (selon sa génétique, l’endroit du corps à risque ou à la suite de soins inappropriés de la zone blessée), un phénomène de cicatrice hypertrophique (bombée) ou de chéloïde (cicatrice aberrante) peut survenir. Cela entraînera des douleurs et parfois une réduction de mobilité de la zone atteinte. Aussi, l’aspect cicatriciel de la peau deviendra inesthétique et parfois contraire à l’effet désiré.

Au Royaume-Uni, dans plusieurs États américains et au Manitoba, la scarification est interdite.

Photo Martin Alarie, Le Journal de Montréal

 

http://www.journaldequebec.com

 

Aux Etats-Unis, on devrait avoir bientôt droit à une pomme de terre transgénique potentiellement anti-cancérigène


Monsanto veut mettre sur le marché une nouvelle pomme de terre qui serait probablement anti cancérigène (alors que l’enzyme responsable agit quand elle est frites) Si cette patate réponds a leurs normes, méfiez-vous des frites chez McDonalds
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Aux Etats-Unis, on devrait avoir bientôt droit à une pomme de terre transgénique potentiellement anti-cancérigène

 

potatoes sethoscope via Flickr CC License by

Le ministère de l’agriculture américain vient d’approuver la culture d’une pomme de terre transgénique dont l’ADN a été modifié pour réduire sa teneur en acrylamide, une substance potentiellement cancérigène.

L’acrylamide est généré dans la patate lorsque celle-ci est frite, mais l’ADN de cette nouvelle pomme de terre –baptisée pomme de terre «innée»– a été modifié pour réduire la production de certaines enzymes. Cet OGM a une autre propriété: il s’abîme moins facilement quand on le transporte.

Le ministère de l’agriculture a établi que ce produit ne menacerait pas d’autres plantes, et l’agence américaine chargée de la régulation des aliments et des médicaments (la FDA) est en train d’examiner si cette «patate innée» est aussi sans danger pour les consommateurs.

Une autre pomme de terre transgénique, créée par Monsanto, avait été commercialisée il y a plus de dix ans, mais ensuite retirée de la vente suite au manque d’intérêt des agriculteurs et des consommateurs. Cette fois-ci, c’est la compagnie agro-alimentaire J.R. Simplot, un des principaux fournisseurs de McDonald’s, qui est à l’origine du produit.

Selon le Wall Street Journal, il s’agit d’un des premiers aliments OGM qui prétend avoir des propriétés bénéfiques pour la santé. Ceci dit, ce bénéfice n’est pas évident, car les scientifiques ne savent pas encore si les taux d’acrylamide présents dans les aliments sont dangereux pour les humains. L’effet cancérigène de cette substance n’a pour l’instant été observé que sur des rongeurs.

http://www.slate.fr