C’est une comparaison surprenante mais assez claire sur le bonheur
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Être heureux
»Essayer d’être heureux en accumulant des biens, c’est comme essayer de satisfaire sa faim en se collant des sandwichs sur tout le corps »
Georges Carlin
Dans l’espace, sur la Station spatiale internationale, tout ce qui est libre flotte, alors l’eau flotte. Alors rien n’empêche de faire des bulles d’eau et d’y ajouter une caméra
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L’astronaute Reid Wiseman joue avec une bulle d’eau et une mini caméra. Photo : Capture d’écran YouTube/Nasa
VIDEO – A bord de la Station spatiale internationale, un astronaute fait ce qu’on rêverait tous de faire : jouer avec des bulles d’eau dans une atmosphère avec zéro gravité. Le résultat est bluffant.
Est-ce qu’on s’ennuie à bord de la Station spatiale internationale (ISS) ? Non mais on sait parfois prendre le temps de se détendre. Et quand c’est le cas, forcément les divertissements sont un tantinet différents de ceux sur Terre. Ainsi, trois astronautes ont entrepris de jouer avec une bulle d’eau qu’ils ont fait peu à peu grossir dans cet atmosphère spatial sans gravité ou presque.
Une mini caméra dans une bulle d’eau
L’été dernier, Steve Swanson, Reid Wiseman et Alexander Gerst, deux Américains et un Allemand, ont officiellement exploré le « phénomène de tension superficielle de l’eau en microgravité », indique la Nasa, qui vient de dévoiler ces images de l’ISS seulement maintenant.
Mais, ne nous mentons pas, on voit bien que les trois astronautes jouent.
Et le résultat est bluffant : ils sont parvenus à former une boule d’eau suffisamment grande pour y insérer une mini caméra qui filme de l’intérieur. Et quand Steve Swanson se met à jouer avec la bulle entre ses mains et que celle-ci se déforme au gré de ses gestes, on ne peut que rêver d’être là-haut et de, nous aussi, faire joujou avec de l’eau. On est bien peu de chose…
Bien des gens sont morts de faim, mais mourir de gourmandise est vraiment l’une des morts les plus stupides
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Adolphe-Frédéric, roi de Suède entre 1741 et 1771, qui adorait manger au point qu’il en est mort.
Un soir, il a mangé un repas géant, bien arrosé au champagne, qui se composait de homard, de caviar, de choucroute, de hareng fumé ainsi que d’une bonne soupe de chou. Après la 14 fois de son dessert favori, du semia, une brioche fourrée suédoise servie dans du lait chaud. il eut un léger malaise, qui allait bientôt devenir un terrible mal de ventre
Cette indigestion lui fut fatale le 12 février 1771 au palais de Stockholm.
Les écoliers suédois se souviennent de lui comme « le roi qui mangea jusqu’à en mourir »
http://fr.wikipedia.org
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Les pyramides d’Égypte sont très connues, mais il y a aussi au Mexique et en Amérique du Sud qui ont une grande histoire à raconter. Une grande découverte dans la pyramide du serpent continu a dévoilé ce qui a été scellée pendant des millénaires et continuera à occuper les archéologues
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Crédits : S. Gomez / INAH
Par Julie Aram
Ces statuettes vieilles de 2000 ans ont été découvertes sous la pyramide du « Serpent à plumes », le monument du 1er siècle de notre ère dédié à Quetzalcoatl, sur le plateau central du Mexique.
TRÉSOR. Les archéologues mexicains sont-ils en train d’atteindre la tombe tant recherchée des Seigneurs de la Cité des Dieux, à Teotihuacan ? La découverte de ces deux incroyables sculptures vieilles de deux millénaires environ pourrait le laisser présager.
Elles viennent d’être mises au jour à 18 mètres de profondeur dans le tunnel sacré de la pyramide du Serpent à Plumes, -el Serpiente emplumado-, le prestigieux monument du 1er siècle de notre ère dédié à Quetzalcoatl, la divinité tutélaire de Teotihuacan (voir Sciences et Avenir numéro 805 de mars 2014 ; voir aussi notre précédent article sur le site web de S. et A.).
Crédit Sergio Gomez/Inah.
70.000 « offrandes » ont déjà été exhumées à Teotihuacan
« Nous pensions terminer ces travaux cette année, mais devant l’ampleur des découvertes nous devrons les poursuivre encore l’an prochain ».
Par leur qualité, leur quantité et leur diversité, jamais autant d’offrandes n’ont été exhumées à Teotihuacan : 70.000, rien que dans cette pyramide !
De ces trésors dégagés de leur gangue de terre ont également surgi récemment quatre extraordinaires statues en pierre verte autour desquelles gisaient des milliers de perles de jade, des sphères de pyrite, des restes de grands félins… En novembre 2013, Sciences et Avenir avait pu pénétrer au sein de cette fouille spectaculaire, en compagnie de l’archéologue mexicain Sergio Gomez (à nouveau, Sciences et Avenir 805, ci-dessous la vidéo tournée à cette occasion).
INFRAMONDE. Pour accéder à l’inframonde, la région sacrée des morts, il avait fallu descendre dans les entrailles du Serpent à plumes, à 15 mètres sous terre, et traverser ce tunnel scellé depuis 1800 ans !
Des centaines de tonnes de terre et de blocs de pierre en ont été retirés depuis 2009, année de début des travaux. Parcourir les 103 mètres de ce boyau souterrain étayé comme une mine permet d’aboutir à trois chambres énigmatiques placées juste au-dessous de l’axe de la pyramide.
ABANDON.
« Les bâtisseurs de Teotihuacan ont creusé jusqu’au niveau de la nappe phréatique pour recréer les rivières du monde souterrain », explique Sergio Gomez.
Situé à 2000 m d’altitude au nord de Mexico, Teotihuacan est un site classé au patrimoine mondial. Plus grande métropole de l’Amérique précolombienne, elle s’est développée entre le 2e av. J.C et le 7e siècle de notre ère, date de son abandon toujours inexpliqué.
Des liens avec Tikal au Guatemala, ou Copan au Honduras, témoignent de l’immense pouvoir que détenait cette cité. Trois colossales pyramides y sont visibles : celle du Soleil, de la Lune et du Serpent à plumes. Pour Sergio Gomez et Julie Gazzola qui l’étudient ensemble depuis 2003, la citadelle au cœur de laquelle se trouve la pyramide du Serpent à plumes fut le centre du pouvoir politique des Seigneurs de Teotihuacan.
Non, ici on ne parle pas des danger pour le fumeur, mais de responsabilité de l’environnement. Combien jette leurs mégots au sol, un peu partout, sur les trottoirs, pelouses, rues, campagne Les produits toxiques sont aussi présents dans les mégots fumés qui se retrouvent donc dans la nature et donc des animaux, poissons en subissent des conséquences de notre négligence
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(Agence Science-Presse) Connaissez-vous le Projet Pollution des mégots de cigarettes? Il veut interdire les filtres —ou plus exactement, les 4000 milliards relâchés dans la nature chaque année.
Tous les groupes de quartier qui organisent une activité de ramassage de déchets en ont fait l’expérience: le mégot de cigarettes, soit essentiellement son filtre, est, de loin, l’objet qui revient le plus souvent. Les plus pessimistes évaluent que les deux tiers des cigarettes fumées à travers le monde sont ensuite jetées au sol — d’où le chiffre de 4000 milliards, qui représente la bagatelle de 750 000 tonnes.
Or, si l’impact de la cigarette sur le fumeur est bien connu, l’impact de ce déchet sur l’environnement l’est moins. C’est le cheval de bataille de Thomas Novotny, professeur de santé publique à l’Université de San Diego, créateur du Cigarette Butt Pollution Project.
Il souligne que les toxines qu’on trouve dans les produits du tabac sont aussi dans le mégot et évalue qu’un mégot suffit à contaminer un litre d’eau. Sans parler des poissons et des animaux qui les avalent. L’industrie du tabac, qui a déjà été confrontée à la question, renvoie la responsabilité du nettoyage aux consommateurs et à leurs villes.
Un début de solution serait d’éliminer carrément les filtres: à l’origine, on en faisait la promotion comme d’une protection pour la santé du fumeur, une affirmation qui n’est plus d’actualité aujourd’hui.
Je trouve cela louable, malgré les années que cette femme a rendu un bien volé de Pompéi. Elle était prête a subir les conséquences de son larcin. Il y en a beaucoup qui devraient prendre son exemple
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Chez Lisa Carducci, une Montréalaise de 71 ans qui a rapporté un artefact à Pompéi 50 ans après l’avoir dérobé.
Dominique Scali / JdeM
Une Montréalaise de 71 ans prise de remords a tout fait pour redonner à Pompéi un artefact qu’elle avait volé il y a 50 ans.
«Je me sens libérée. J’avais une pierre sur la conscience», dit Lisa Carducci.
Cette écrivaine d’origine italienne était prête à passer du temps en prison pour pouvoir réparer sa vieille erreur.
Lisa Carducci se rend en Italie pour la première fois en juin 1964 pour son voyage de noces. Le nouveau couple décide alors de visiter Pompéi, comme de nombreux touristes.
Pompéi est une ancienne ville de l’Empire romain qui a été ensevelie par une éruption du volcan Vésuve, en l’an 79 après Jésus-Christ. Les touristes peuvent admirer les vestiges de la cité, dont plusieurs peintures murales représentant la vie quotidienne de l’époque. Le site fait aujourd’hui partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Lors de sa visite, Mme Carducci tombe sur un masque de terre cuite provenant du fronton de l’amphithéâtre et le ramasse.
«C’était comme un cadeau du ciel», dit-elle.
Ce n’est qu’au début des années 1980 qu’elle réalise que ce qu’elle avait fait était mal. Un jour, elle demande à ses deux enfants lequel aimerait hériter de l’objet précieux et est frappée par leur réaction de rejet à l’idée de posséder l’objet d’un vol.
«C’est le diable que tu as rapporté, m’ont-ils dit», raconte Mme Carducci.
Elle se rend ensuite en Italie en 1999 puis en 2001 dans l’espoir de pouvoir rapporter le masque à Pompéi. Elle se frotte toutefois à l’indifférence du Ministère italien des biens culturels, qui ne répond jamais à ses messages.
Le 17 octobre dernier, elle réussit finalement à parler et prendre rendez-vous avec le Capitaine Carmine Elefante de la police de Naples.
«Je croyais que j’allais passer plusieurs jours en prison», dit Mme Carducci.
Le policier a toutefois choisi de la laisser partir sans punition et d’utiliser son exemple pour sensibiliser la population et décourager le vol d’artefacts.
Je ne sais pas, si rechercher des peuples indigènes de l’Amazonie qui vivent à l’écart de la modernité peut vraiment les protéger Peut-être pour un temps contre la déforestation, mais des trafiquants, ils sont partout et tenaces
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Crédits : DigitalGlobe
En utilisant les images acquises par plusieurs satellites, des chercheurs américains ont réussi à localiser et à étudier cinq villages indigènes cachés dans la forêt amazonnienne. L’existence de ces villages, totalement coupés du monde extérieur, n’avait jusqu’ici jamais pu être confirmée.
La forêt amazonienne abrite une douzaine de tribus indiennes, vivant totalement isolées du reste du monde. Des populations menacées tout à la fois par les trafiquants de drogue qui y trouvent également refuge, la déforestation sauvage et les constructions d’autoroutes.
Or, pour améliorer la protection de ces populations, la priorité est d’abord d’être capable… de les localiser. Si jusqu’ici, les lieux d’habitation de ces populations étaient détectés par de laborieux survols d’avions, un nouveau procédé vient de faire ses preuves : le survol et la détection par satellite.
En effet, dans une étude publiée le 4 novembre dans la revue Royal Society Open Science sous le titre « Remote sensing and conservation of isolated indigenous villages in Amazonia », des chercheurs annoncent avoir utilisé les images receuillies par les satellites WorldView et GeoEye pour confirmer la localisation de cinq village indiens situés près de la frontière entre le Brésil et le Pérou, lesquels avaient été précédémment aperçus lors de survols d’avions.
En analysant les images receuillies par ces satellites entre 2006 et 2013, les chercheurs ont également pu étudier la croissance démographique récente de ces villages. Ils ont notamment constaté que la densité de population dans ces villages isolés était 10 fois supérieure à celle observée dans les autres villages indigènes de la région qui sont en relation avec le monde extérieur.
Pour quelle raison ? Selon les auteurs de l’étude, cela pourrait s’expliquer par le fait que ces populations isolées ne disposent pas des outils nécessaires pour défricher efficacement la forêt (machettes, etc), ce qui les conduirait à habiter sur des lieux de vie à faible superficie. Cette forte concentration de population pourrait également être justifiée par le besoin de vivre proche les uns des autres, afin de pouvoir se défendre en cas d’attaques extérieures.
La lumière naturelle et même artificiel est important dans notre vie. En hiver, la lumière est encore plus importante pour éviter la dépression, favoriser le sommeil et avec l’âge de mieux vieillir
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Si notre imaginaire associe la lumière à la vie, c’est qu’il y a des raisons ! Nous avons en effet besoin d’elle pour bien voir, bien grandir, bien vieillir et rester de bonne humeur.
La lumière aide à avoir une bonne vue
Deux récentes études, à Taiwan et au Danemark, ont montré que les enfants qui jouent beaucoup à l’extérieur ont moins de risque de développer une myopie. La lumière boosterait la dopamine, un neurotransmetteur nécessaire au fonctionnement de la rétine.
Que se passe-t-il quand on manque de lumière ?
» On rapproche l’objet de ses yeux, ce qui entraîne un phénomène d’hyperaccomodation « , explique le Pr Christian Corbé.
Insensiblement l’œil grandit et devient trop long : c’est la myopie. Les veilleuses nocturnes favorisaient aussi la myopie. Sans compter qu’une bonne vision, donc un bon éclairage, participent au développement cérébral. Mais il n’y a pas que l’œil qui a besoin de lumière pour bien grandir. Sans lumière, pas de vitamine D, or cette vitamine est essentielle à la croissance ostéo-articulaire.
En pratique : on multiplie les activités de plein air pour les enfants, on limite leur accès aux écrans, on veille à ce que leur chambre dispose d’un bon éclairage le soir, et on maintient la pénombre pendant la nuit.
La lumière booste le moral
C’est en 1984 qu’un psychiatre américano-sud-africain le Dr Norman Rosenthal a identifié le phénomène de dépression saisonnière. Il a en effet montré que la lumière jouait un rôle essentiel dans la régulation de nos horloges biologiques. On l’utilise aujourd’hui pour lutter contre la dépression hivernale ou pour remettre nos pendules à l’heure après un décalage horaire. La stimulation de la rétine par les rayons lumineux entraîne une réaction du cerveau qui produit notamment de la sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle dans la sensation de bien-être.
En pratique : marcher tous les jours à l’extérieur : même par temps gris, il y a plus de lumière dehors que chez soi ! Opter pour des murs blancs qui réfléchissent bien la lumière est une bonne idée. En cas de fragilité, on peut utiliser un simulateur d’aube ou une lampe de luminothérapie.
La lumière aide à mieux vieillir
Conserver un bon sommeil est un des meilleurs moyens de rester vif et actif. Or, rappelait le Pr Françoise Forette, gériatre, directrice de l’ILC (Centre international sur la longévité) à l’occasion d’une journée organisée par l’AFE (Association française de l’éclairage), ce rythme veille-sommeil est souvent perturbé avec l’avancée en âge : on dort le jour et on fait des insomnies la nuit.
S’exposer à la lumière dans la journée aide à réguler son rythme veille-sommeil. Et la gérontologue de souligner les nombreux impacts positifs de la lumière chez les personnes âgées :
« cela permet de mieux voir l’environnement et d’éviter les chutes, de lire et d’avoir des activités intellectuelles stimulantes, de freiner l’ostéoporose, de lutter contre la dépression qui est un véritable fléau chez les seniors ».
Par ailleurs, précise le Pr Christian Corbé, ophtalmologiste des hôpitaux, président du collège Santé de l’AFE, un bon éclairage améliore les facultés d’attention.
En pratique : on ouvre ses volets en grand dès le matin, on se promène tous les jours, si possible aux heures les plus lumineuses de la journée, on élimine les vieilles ampoules 40 watts et on les remplace par des éclairages plus puissants.