Cette petite loutre mange son déjeuner à table


Oui, c’est mignon, mais que fait une loutre dans une maison et mange des croquettes ? Des croquettes qui sont loin d’être naturel pour eux. Pourquoi vouloir absolument humaniser un animal sauvage alors qu’il serait plus heureux dans son environnement et au milieu des siens ?
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Cette petite loutre mange son déjeuner à table

 

Photo : CAPTURE D’ECRAN YOUTUBE

« Elle ressemble à un petit enfant. Sérieusement, celle loutre est super intelligente pour manger de cette manière. »

Le commentaire accompagnant la vidéo annonce la couleur. Une petit loutre est en effet en train de manger dans de la vaisselle. Assise à table. Proprement.

Humain ou animal ?

La ressemblance avec un humain est à s’y méprendre. Pour un peu que vous veniez de vous lever, pas très réveillé, vous pourriez presque lui faire la conversation au petit-déj’ pensant échanger avec votre coloc’ (qui ne se tient pas forcément aussi bien, d’ailleurs).

Mais chassez le naturel, il revient au galop. La loutre ne tarde pas à rouler gentiment sur la table. C’est à cet unique détail qu’on la distingue de l’homme, qui, lui, en certaines circonstances, se roulerait plutôt sous la table.

http://www.metronews.fr/

Recharge d’une pile de téléphone: 5 idées reçues


Les premiers cellulaires ne devaient pas être chargé toute la nuit, où, il fallait vider la pile assez souvent. Aujourd’hui, les téléphones intelligents sont différents. D’autres habitudes que nous devions prendre avant les nouveaux téléphones mobiles sont parfois vrais ou faux aujourd’hui
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Recharge d’une pile de téléphone: 5 idées reçues

 

Photo Fotolia

Stéphanie Godbout

 

Ne pas laisser la pile de son cellulaire se charger toute la nuit, décharger complètement la pile de son appareil de temps en temps, ne pas utiliser un chargeur d’une autre marque…

Les mythes entourant le rechargement de la pile de son appareil mobile sont nombreux… et pas nécessairement fondés.

Voici notre petite liste des idées préconçues à propos de la pile de votre cellulaire que vous devriez ignorer.


Laisser son téléphone branché plusieurs heures nuit à la batterie

Vrai et faux.

Selon le type de pile dont est équipé votre téléphone, il se peut que de laisser son appareil charger toute la nuit soit nuisible à celle-ci.

Néanmoins, la majorité des appareils récents sont «intelligents» en plus d’être équipés d’une pile au lithium-ion. Ainsi, l’appareil et la pile savent à quel moment celle-ci est chargée et arrêtent d’emmagasiner de la charge afin de ne pas solliciter davantage la pile.

Par contre, si laisser son téléphone branché toute la nuit n’est pas fatal pour votre téléphone et sa pile, il est cependant vrai que de laisser son téléphone sur la charge tous les soirs, toute la nuit n’est assurément pas la meilleure façon de maximiser la durée de vie de votre pile.

Il est nécessaire d’éteindre son téléphone de temps en temps

 

Vrai.

Tout comme les êtres humains, les appareils électroniques ont aussi parfois besoin de moments de répit.

Ainsi, selon plusieurs experts, le fait de laisser son appareil allumé en permanence diminuerait la durée de vie de votre pile.

Question de maximiser la longévité de celle-ci, il est donc recommandé d’éteindre votre appareil de temps en temps, surtout au moment du coucher.

La fréquence idéale? Éteindre son téléphone une fois par semaine serait le rythme à adopter pour optimiser la pile.

Enfin, sachez qu’un simple redémarrage peut suffire à restaurer la vie de votre pile.

 


Le chargeur d’une autre marque endommagera votre appareil

 

Faux.

Les chargeurs proposés par une tierce partie, comme les fabricants certifiés ou reconnus tels que Kensington ou Belkin, sont tout à fait compatibles et sans danger pour votre appareil.

Hélas, bien que sécuritaires, il se peut néanmoins que ces chargeurs s’avèrent moins performants que ceux d’origine fournis avec votre appareil.

Si ces chargeurs proposés par des sociétés spécialisées fonctionnent bien, il faut cependant éviter à tout prix les contrefaçons et les accessoires bon marché qui, en plus d’être nullement efficaces, peuvent effectivement nuire à la santé de votre appareil.

 


Les pile n’aiment pas la chaleur

 

Vrai.

Bien que votre appareil et votre pile aient été conçus pour fonctionner dans une large gamme de températures, la chaleur et ceux-ci ne font pas bon ménage.

Ainsi, afin de ne pas endommager de façon permanente votre téléphone et la capacité de votre pile, il est fortement déconseillé de les exposer à des températures supérieures à 35 °C.

De plus, si votre téléphone est protégé par un étui, assurez-vous que celui-ci ne génère pas une chaleur susceptible de nuire à l’efficacité de votre pile.

Si votre appareil a tendance à devenir chaud lorsque vous le rechargez, prenez soin de le retirer de l’étui avant de procéder.


Il est nécessaire de laisser votre pile se décharger entièrement

 

Faux.

Les piles au lithium-ion dont sont équipés les téléphones récents sont conçues pour être rechargées quand bon vous semble.

Il n’est donc pas nécessaire de laisser les piles se décharger complètement avant de les recharger, bien au contraire.

Pour optimiser la performance et la durée de vie de votre pile, il est recommandé de la charger un peu tous les jours, plutôt que d’effectuer une charge à fond de temps en temps.


 

http://fr.canoe.ca

Jeu du foulard : les signes qui doivent alerter


Cela doit être drame pour les parents qui apprennent que leur enfant risque leur vie, en jouant à l’auto-strangulation avec un foulard, une corde, une ceinture. Il semble qu’avec les réseaux sociaux, le jeu du foulard est de plus en plus populaire chez les enfants et adolescents qu’ils soient garçons ou filles
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Jeu du foulard : les signes qui doivent alerter

 

La plupart des jeux de non-oxygénation se déroulent en milieu scolaire. © Phovoir.

Relayés par les réseaux sociaux, les jeux d’apnée ou d’évanouissement type « jeu du foulard » gagnent du terrain. Dans une étude menée en 2012, plus de 60% des enfants et adolescents interrogés connaissaient au moins une de ces pratiques et 1 sur 10 y avait déjà joué, mettant ainsi sa vie en danger. La priorité ? Mieux informer les écoliers des risques encourus et savoir reconnaître les signes pouvant indiquer qu’ils s’y adonnent.

« Jeu du foulard », « rêve indien », « jeu de la tomate »… Tous ces noms désignent la même inquiétante réalité : des enfants et des adolescents, par goût naturel du défi et pour expérimenter de nouvelles expériences sensorielles, se mettent volontairement en situation de non-oxygénation. Pour y parvenir, ils ont recours à la strangulation, la compression du thorax, l’apnée… Le phénomène semble toucher autant les garçons que les filles mais les décès concernent surtout les garçons. Le risque de mort est d’autant plus grand que l’enfant ou l’adolescent reproduit seul ce jeu à son domicile.

Ces comportements à risque sont difficiles à repérer : ils se pratiquent à l’abri des regards des adultes. Alerté par les associations de parents, le ministère de l’Education nationale a renforcé depuis 2009 les actions de prévention en milieu scolaire. A la maison, il est essentiel de savoir repérer les signes d’alerte de ces jeux, en gardant bien à l’esprit qu’ils ne signifient pas forcément que l’enfant ou l’adolescent s’y adonne.

Signes physiques et psychologiques

  • Traces rouges autour du cou ou sur le côté du cou ;
  • Joues rouges (pétéchies), rougeurs dans les yeux ;
  • Violents maux de tête à répétition ;
  • Troubles visuels passagers (mouches volantes, vision floue) ;
  • Bourdonnements d’oreilles, sifflements ;
  • Fatigue ;
  • Défaut de concentration, oublis, troubles de la mémoire récente…

Signes comportementaux

  • Découverte d’un foulard, d’une écharpe, d’une corde, d’une ceinture, d’un lien quelconque, que l’enfant garde et veut garder sur lui en permanence ou qui traîne sans raison près de lui ;
  • Agressivité soudaine, violence verbale et/ou physique ;
  • Isolement, repli sur soi ;
  • Questions posées par l’enfant sur les effets, les sensations et les risques de la strangulation.
  • Source : Etude Ipsos Public Affairs/A.P.E.A.S. « Connaissance et pratiques du « jeu du foulard » et autres jeux d’apnée ou d’évanouissement chez les enfants âgés de 6 à 15 ans » menée en janvier 2012 auprès de 1012 enfants ; Guide d’intervention en milieu scolaire « Jeux dangereux et pratiques violentes » édité par le Ministère de l’Education nationale consulté le 5 novembre 2014.

https://destinationsante.com

"Eaten alive" de Discovery Channel: un serpent avale un homme, le programme fait polémique


Beaucoup d’émissions animalières, capturent des animaux, puis les remettent en liberté
Cette fois-ci, ce documentaire est assez particulier, quoiqu’on ne voit pas encore le résultat de cette émission, on peut se demander si cela ne va pas un peu trop loin.
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« Eaten alive » de Discovery Channel: un serpent avale un homme, le programme fait polémique

 

 

TÉLÉVISION – Jusqu’où ira la chaîne américaine Discovery Channel ? Connue pour ses documentaires animaliers, la chaîne est régulièrement accusée de sensationnalisme, voire de manipuler la vérité pour attirer les spectateurs.

L’émission diffusée le 7 décembre prochain ne va pas calmer les critiques. Les téléspectateurs pourront bientôt regarder le bien-nommé documentaire « dévoré vivant », au cours duquel le réalisateur Paul Rosolie se fait… avaler par un anaconda.

Durant l’émission, ce célèbre aventurier (spécialiste de l’Amazonie et engagé dans plusieurs projets de défense de l’écosystème) traque un anaconda, enfile une combinaison protectrice élaborée par son équipe (notamment pour le protéger du suc gastrique produit lors de la digestion), se fait recouvrir de sang de cochon pour être ‘le plus appétissant possible », et se laisser avaler de son plein gré, caméra au poing.

Que devient le serpent?

Puisque le programme a déjà été tourné et que Rosolie est toujours actif sur Twitter, aucune raison de paniquer, il semblerait bien que l’animateur soit toujours vivant et sain et sauf..

Mais qu’en est-il du serpent? Sur change.org une pétition, qui réunit à l’heure actuelle près de 3000 signatures, appelle à l’annulation du programme.

« C’est de la maltraitance envers les animaux, un anaconda vert adulte ne peut en aucun cas avaler quelque chose d’aussi large sans que son corps n’en subisse les séquelles », s’offusquent les signataires.

Sur Reddit, où la bande annonce de l’émission est rapidement devenue l’un des sujets les plus commentés, les internautes s’indignent également. Paul Rosolie tente d’apaiser les esprits sur les réseaux sociaux:

« Ceux qui me connaissent savent que jamais je ne ferais de mal à un être vivant », se justifie l’explorateur.

« Mais vous devriez regarder l’émission pour découvrir comment tout cela finit » ajoute l’animateur, qui ne perd décidément pas le nord.

http://www.huffingtonpost.fr

Mal mystérieux Des poissons meurent par milliers dans la baie de Rio


Hier, c’était les baleines en Nouvelle-Zélande, aujourd’hui, on parle de poisson à Rio. Avez-vous remarquez quand, un groupe d’animaux meurent, d’autres suivent qu’ils soient dans l’eau, la terre ou dans les airs et étrangement ces hécatombe sont quasi toujours un mystère
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Mal mystérieux

Des poissons meurent par milliers dans la baie de Rio

 

Des poissons meurent par milliers dans la baie de Rio

Crédit photo : Archives Agence France-Presse

Agence France-Presse

Terrassés par un mal mystérieux, des milliers de petits poissons argentés flottent en bans inertes dans la baie de Rio de Janeiro, certain agonisant bouche grande ouverte, avant d’échouer sur l’île carte postale de Paqueta.

Les pêcheurs dénoncent une pollution pétrolière. Les scientifiques n’y croient pas, mais ne s’expliquent toujours pas la cause de cette hécatombe jamais vue.

Une odeur fétide remplit cette petite île paisible de 4500 habitants, interdite aux voitures.

C’est un endroit prisé des touristes pour son charme colonial figé dans le temps, et ses baobabs, les seuls spécimens du Brésil.

«Nous voulons savoir pourquoi tant de poissons meurent. Ça pue, il y a plein de mouches dans l’île. Et les autorités ne nous disent rien; on a peur, on ne se baigne plus et on n’achète plus de poissons ici», proteste Vilma Leocadio, de l’Association des habitants de Paqueta.

«Je n’ose plus mettre un pied dans l’eau avec tous ces cadavres (de poissons). On les voit en train d’agoniser. Je lance un appel au secours pour Paqueta», renchérit Rosimere Figueiredo, 52 ans.

L’entreprise municipale de nettoyage Comlurb a retiré des plages de l’île, entre vendredi et mardi seulement, 20 tonnes d’aloses mortes -un poisson de la famille des Clupeidae qui inclut la sardine et le hareng – ainsi que quatre tortues marines.

«Les tests ont montré que ce n’est pas une question de pollution chimique ou toxique de l’eau», assure à l’AFP, l’océanographe David Zee, de l’Université de Rio (UERJ).

Leandro Daemon, de l’Institut national de l’ Environnement (Inea) a confirmé à la presse que les analyses de l’eau de la baie n’avaient révélé aucune substance chimique toxique, ni aucune variation anormale dans le pH (potentiel hydrogène), dans la salinité ou la quantité d’oxygène de l’eau.

«Nous n’avons pas encore de réponse sur ce qui se passe, mais nous pouvons exclure avec certitude l’hypothèse d’une pollution chimique qui tuerait les poissons», a-t-il dit assuré.

Cela fait bien longtemps que le site naturel à couper le souffle de la baie de Rio a été souillé par l’homme. Rejets de produits chimiques industriels, égouts déversant quotiennement des tonnes d’ordures dérivant à la surface entre les coques de dizaines de navires-cargos ou pétrolier. La baie, où sont programmées certaines compétitions aquatiques des jeux Olympiques de 2016 offre souvent un triste spectacle de poubelle maritime.

Mais les petits pêcheurs indépendants de la baie n’ont jamais assisté à un tel phénomène. Et quoiqu’en disent les scientifiques, ils pointent du doigt les activités pétrochimiques de Petrobras.

Cinq poissons morts ont été envoyés mardi au département de Biologie de l’université UFRJ pour analyses. Les résultats seront connus dans une semaine. Les experts vont chercher à détecter des indices de pollution toxique dans leurs viscères et branchies, ou la présence d’une éventuelle maladie qui n’affecterait que cette espèce.

Selon l’océanographe David Zee, l’hypothèse la «plus probable est que ce phénomène soit provoqué par une pollution thermique de l’eau».

«L’alose est un poisson très sensible au manque d’oxygène, explique-t-il à l’AFP. Les fortes températures de l’eau enregistrées depuis plusieurs jours – de 27 à 30 degrés Celsius aux abords peu profonds de l’île diminuent la solubilité de l’oxygène», ce qui pourrait provoquer la mort par asphyxie de cette espèce.

Paqueta, découverte en 1556 par le Français André Thevet, est situé tout au fond de la baie, là où l’eau se renouvelle le moins, un phénomène accentué par les très basses marées de la saison.

Le biologiste Mario Moscatelli observe depuis 20 ans les eaux de la baie et reste perplexe.

«J’ai survolé la région début octobre et il y avait déjà des poissons qui flottaient. Au début j’ai cru que c’était des poissons rejetés à la mer par les pêcheurs. Mais ça dure depuis trop longtemps et je les ai vus agoniser comme s’ils manquaient d’oxygène», ajoute-t-il.

Il ne croit pas non plus à une pollution chimique, «car d’autres espèces seraient mortes».

«Nous avons plus de questions que de réponses», admet-il

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Floride En prison pour avoir nourri des itinérants


C’est assez épouvantable quand une loi t’interdit de nourrir un sans-abri en public, on ne peut que s’indigner Un jour on ne sait jamais si les imbéciles qui votent de telles lois auront des suites de malchances et se retrouveront dans la rue a se démener pour survivre
Enfin, j’espère que les gens de cette ville de la Floride iront sur la plage de Fort Lauderdale pour supporter cet homme contre l’austérité de la ville
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Floride

En prison pour avoir nourri des itinérants

 

Bloc situation Prison cellule

Photo Fotolia

Un homme de 90 ans pourrait se retrouver derrière les barreaux, ou devoir payer une amende de 500 $, pour avoir voulu aider son prochain. 

Arnold Abbott servait des assiettes de nourriture à des itinérants, dimanche, lorsqu’il a été interpellé par des policiers, à Fort Lauderdale.

«Un policier m’a crié  »dépose ton assiette maintenant » comme si j’avais un fusil dans les mains», a expliqué le Floridien en entrevue à CNN.

Abbott et deux pasteurs ont été inculpés pour avoir nourri des sans-abri en public, alors qu’une nouvelle loi, en vigueur depuis un mois, interdit le partage de la nourriture en public dans cet État.

Malgré quelques critiques de la part des défenseurs des itinérants, les responsables municipaux ont promis que les nouvelles règles seront appliquées.

«Nous n’arrêterons pas d’appliquer la loi, simplement parce que les médias critiquent la loi, a déclaré Jack Seiler, le maire de Fort Lauderdale. Nous appliquons les lois ici à Fort Lauderdale», a-t-il ajouté.

«Je ne suis pas satisfait avec tous ces sans-abri dans la ville de Fort Lauderdale. Leur donner de la nourriture les aide à rester dans un cycle qui n’est pas productif», a estimé le maire.

Arnold Abbott soutient plutôt que les autorités s’en prennent aux personnes les plus vulnérables de la société. Le Floridien n’en est pas à ses premières accusations pour de tels gestes d’humanisme.

«Ces personnes sont les plus pauvres. Les itinérants n’ont rien. Ils n’ont pas de toit au-dessus de leur tête. Qui ne voudrait pas les aider?», a questionné le nonagénaire accusé d’avoir voulu nourrir des sans-abri.

L’homme de 90 ans ne croit pas que ces nouvelles accusations vont l’arrêter de vouloir aider les itinérants.

«Je n’ai pas peur de la prison. Je n’ai pas envie d’y aller, mais si je dois me retrouver derrière les barreaux, j’irai», a-t-il assuré.

Arnold Abbott a prévu être de retour, mercredi, sur la plage de Fort Lauderdale pour servir des repas à des personnes dans le besoin. 

http://www.journaldequebec.com/

Animaux maltraités pour leur fourrure


Quand on élève des animaux dans le seul but de prendre la fourrure et qu’en plus dans des conditions pitoyables est horrible Et le Canada n’a pas à être très fier du traitement qu’il fait aux animaux
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Animaux maltraités pour leur fourrure

 

Anne Caroline Desplanques

 

Loin d’être exceptionnelle, la cruauté envers les animaux à fourrure serait généralisée dans l’industrie, dénonce la SPCA qui lance une fronde nationale contre les éleveurs à coup d’images-chocs tournées d’un bout à l’autre du Canada.

Des visons qui se dévorent entre eux, confinés dans des cages minuscules qui grouillent d’asticots. Des renards qui s’arrachent des touffes de poils dans le noir, recroquevillés au fond de cages souillées d’excréments.

C’est le triste tableau que brossent la SPCA de Montréal et l’Association pour la protection des animaux à fourrure (APFA) après avoir visité des fermes au Québec, mais aussi en Colombie-Britannique, en Ontario et en Nouvelle-Écosse.

Après s’être portée à la défense des renards et des visons d’une ferme de Saint-Jude, près de Ste-Hyacinthe, en août, la SPCA de Montréal a voulu savoir si tous les animaux élevés pour leur fourrure au pays étaient traités de façon similaire.

Selon Alanna Devine, directrice de la défense des animaux à la SPCA de Montréal, la réponse est positive.

«Les animaux élevés sur des fermes à fourrure passent la totalité de leur vie confinés dans des cages dénudées au fond grillagé et sont forcés de vivre et de mourir dans des conditions qui ne répondent pas à leurs besoins comportementaux et physiologiques de base», explique Adrian Nelson, le porte-parole de l’APFA.

Standards

«Ces conditions de vie sont légales et considérées normales dans l’industrie. Ce sont des conditions standards», renchérit Mme Devine.

Mais le Conseil canadien de la fourrure (CCF) se défend de toute maltraitance envers les bêtes.

«La seule façon d’obtenir des fourrures de qualité c’est de prodiguer de bons soins aux animaux. C’est le meilleur incitatif pour l’éleveur de respecter ces normes: les éleveurs qui négligent leurs animaux ne resteront pas en affaires longtemps», insiste-t-il.

Marchandise

Habitué à être la cible des activistes animaliers, le CCF estime que ces groupes utilisent l’industrie de la fourrure injustement pour recueillir des fonds.

«Ils fonctionnent plutôt comme des machines bien huilées à faire de l’argent et à diffuser de la propagande, investissant des millions dans des campagnes médiatiques», insiste le CCF.

Mais, à titre d’avocate, Mme Devine souhaite plutôt que de telles campagnes, en plus de conscientiser les consommateurs, motivent des changements légaux qui protègeront les bêtes:

«Les animaux élevés sur des fermes à fourrure ne bénéficient pas d’une protection juridique suffisante : la loi et l’industrie de la fourrure les considèrent comme des marchandises», indique-t-elle.


  • 3 millions d’animaux sont tués pour leur fourrure au Canada, chaque année
  • 85% sont des visons et des renards élevés en captivité
  • 85% des vêtements en fourrure canadiens sont fabriqués à Montréal

Source: Institut de la fourrure du Canada

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