La bonne personne


Dans les citations d’amitié où même en amour, on cite souvent les plus belles qualités d’un ami. C’est bien beau qu’il soit à l’écoute, qu’il ne juge pas etc. Mais nous ? Sommes-nous de bons amis, un bon conjoint ? Sommes-nous vraiment à l’écoute, patient, indulgent … ?
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La bonne personne

 

 

«Beaucoup trop de gens cherchent la bonne personne au lieu d’essayer d’être la bonne personne»

Gloria Steinem

Ces chats vont se faire attaquer par un poisson


Quoi de plus tentant pour des chats que des poissons qui grouillent dans l’eau. Mais, quand c’est le poisson qui trouvent les chats tentant mieux vaut prendre ses pattes à son cou et déguerpir
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Ces chats vont se faire attaquer par un poisson

 

 

La curiosité est un vilain défaut, ce dont ces deux petits chats pourront témoigner à leurs dépens.

Intrigués par la faune sous-marine, les deux compères se sont carrément montés dessus pour observer les poissons du bassin rempli de carpes. Quelle aura été leur surprise quand un gros brochet (selon nos collègues du HuffPost américain) a sauté sur les deux matous.

« Ces poissons sont connus pour s’en prendre aux canards, mais aussi pour se précipiter vers le rivage et attaquer des proies plus petites », explique au HuffPost, Jeffrey Levinton, professeur d’écologie et d’évolution à l’Université de Stony Brook (Etat de New York).

« Une petite recherche sur YouTube et vous verrez de nombreuses vidéos d’attaques de canards », explique-t-il.

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Le Saviez-Vous ► Record du nombre d’enfants


Avoir 3 où 4 enfants est considéré aujourd’hui comme une grosse famille, mais il fût un temps qu’avoir plus de 6 enfants n’était pas si rare. Mais en avoir 69 c’est vraiment un record. Imaginez toute l’organisation dans une maison pour s’occuper de toute la marmaille
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Record du nombre d’enfants

 

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69 : c’est le record du nombre de naissances pour une seule femme ! Il s’agit d’une Autrichienne (Bernard Scheinberg), elle est décédée à l’age de 58 ans. Elle et son mari, habitaient tout près de la frontière allemande. Son époux qui s’est ensuite remarié a eu 18 enfants avec sa nouvelle femme, soit 87 enfants au total.

27 grossesses et 69 enfants : un record mondial

Au 18ème siècle, une autre maman a elle aussi donné naissance à 69 enfants. C’est Fiodor Vassiliev (1707-1782), une femme russe particulièrement féconde.

Commençons le (long) décompte :

Mme Vassiliev a connu 27 grossesses, elle a mis au monde 4 quadruplés (4 x 4), 7 triplés (7 x 3), et 16 jumeaux (16 x 2) !

Cette femme a été enceinte durant plus de 20 ans ! Le tsar Alexandre II en personne avait souhaité rencontrer cette maman hors normes. Sur les 69 enfants, 67 ont atteint l’âge adulte ce qui est très étonnant car à cette époque la mortalité infantile faisait des ravages dans la plupart des familles.

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Facebook nous rend-il méchants?


C’est une bonne question, pour ma part, en général, avec mes contacts, tout ce passe dans un esprit d’échange constructive ou non. Cependant, j’ai remarqué que sur les pages Facebook des médias de nouvelles, c’est une tout autre atmosphère. Il semble que certaines personnes ne peuvent pas commenté une nouvelle sans émettre des grossièretés. Leurs mots sont souvent agressifs et vulgaires sans avoir nécessairement lu la nouvelle ou avoir fait des jugements hâtifs
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Facebook nous rend-il méchants?

 

    Photo : Shutterstock
Danielle Verville, Coup de pouce,

 

Facebook est un outil formidable pour échanger et s’informer. Mais il incite aussi à réagir sous le coup de l’émotion, avec, parfois, de fâcheuses conséquences. Zoom sur un phénomène social.

Danielle: «C’est moi, ou Facebook nous rend plus méchants?»
Valérie: «C’est quoi, cette question-là? Lâche ton écran, Danielle. Get a life

Si cette conversation s’était déroulée autour d’une table, on aurait peut-être compris que Valérie est une amie de longue date et qu’elle aime bien me taquiner sur mes grands questionnements existentiels. Peut-être aussi qu’elle trouvait ma question insignifiante. Mais aurait-elle osé le dire en personne?

«Probablement pas, répond Caroline Caouette, une psychologue qui a longtemps travaillé en milieu scolaire. Parce que, même si Facebook n’est pas anonyme, il est plus facile d’y émettre un commentaire désobligeant. On ne voit pas les réactions de notre interlocuteur ni celles des autres lecteurs, dont on n’est d’ailleurs pas toujours conscient du nombre.»

En général, les choses se passent bien dans les réseaux sociaux. Selon les derniers chiffres disponibles, 1,317 milliard (!) d’humains sont inscrits à ce média social et échangent habituellement dans un climat agréable. C’est la perception d’Isabelle Bouthillier, une enseignante de 37 ans.

 «Mes amis se font des compliments et semblent s’apprécier. On aime recevoir une rétroaction positive après avoir publié un statut, des photos ou des liens, et je sens qu’un effort est fait en ce sens», fait-elle remarquer.

Même écho du côté de la blogueuse Tatouée maman, 28 ans, qui constate toutefois une augmentation des maladresses et des insultes avec l’élargissement de sa communauté, qui compte maintenant plus de 10 000 personnes.

«Une fois, cinq minutes avant d’aller travailler, je me suis souvenue qu’il fallait costumer fiston en Chinois pour son camp de jour, raconte-t-elle. Je l’ai déguisé avec les moyens du bord et j’ai publié la photo pour montrer ce qu’une mère était capable de faire en peu de temps. Eh bien, un homme m’a traitée de raciste parce qu’il trouvait mon costume trop caricatural!»

Et encore! Parfois, c’est beaucoup plus intense. Comme cet échange survenu récemment entre deux amateurs de hockey, partisans l’un de Montréal et l’autre de Toronto, au cours duquel les railleries se sont vite transformées en insultes, avant de virer aux menaces:

«Je sais où tu habites, je vais te casser la figure…» Malaise.

Méchanceté derrière l’écran

Comme dans n’importe quelle situation sociale, tout peut basculer rapidement quand on oublie à qui et à combien de gens on parle. Ainsi, si en chair et en os, une phrase cinglante peut être entendue par une poignée de personnes, sur Facebook, elle peut être lue et partagée par plus de 500 personnes, si on tient compte de nos amis, de leurs amis et des amis de leurs amis. Sans compter qu’elle laissera des traces indélébiles qui pourraient avoir des répercussions désolantes sur nos amitiés, au travail ou lors d’un entretien d’embauche.

Même si elle a conscience d’être devenue une vedette des réseaux sociaux, Tatouée maman croit que Facebook encourage les gens à dire effrontément ce qu’ils pensent.

«C’est dans l’air du temps de monter au front et de juger l’autre sur quelque chose comme l’allaitement, l’environnement ou la santé, explique-t-elle. Mais j’imagine mal quelqu’un m’arrêter dans la rue pour m’accuser de racisme à cause de mon fils costumé ou pointer mon mauvais choix santé en voyant la boîte de biscuits aux brisures de chocolat dans mon panier d’épicerie.»

Ces malvenus, bien qu’ils ne soient pas très nombreux, ont une présence très remarquée dans les réseaux sociaux. Nadia Seraiocco, blogueuse et conseillère en communications numériques, les qualifie de cowboys.

«Ils voient passer un sujet dans leur fil de nouvelles et arrivent dans la conversation sans se soucier du ton ou de l’atmosphère qui règne dans le petit groupe. Un peu comme si quelqu’un débarquait dans notre salon pour nous insulter avec ses grosses bottes sales.»

Souvent, le cowboy a été ajouté à notre liste d’amis parce qu’il ou elle était dans notre classe à l’école secondaire, parce qu’il s’agit d’un lointain cousin ou parce qu’il habitait dans notre rue il y a 15 ans!

«Il arrive aussi qu’on ne connaisse que certains aspects d’une personne. Par exemple, notre beau-père peut être un excellent grand-père, mais manquer totalement de tact ou être raciste dans ses propos », précise Mme Seraiocco.

Que fait-on, justement, quand le cowboy en question est notre beau-père ou notre soeur?

«On clarifie la situation de vive voix, en parlant au « je » et on modifie nos paramètres de confidentialité avant de l’éliminer de notre liste d’amis et de créer un malaise dans la famille», soutient Sylvie Boucher, psychologue et coach en développement personnel.

Personnes sensibles (et goujats) s’abstenir

On active et désactive constamment notre compte? On annonce régulièrement devoir faire le grand ménage dans nos amitiés? Toute l’agitation de Facebook n’est peut-être pas faite pour nous.

«Dans ma pratique, j’entends souvent des gens dire qu’ils sont blessés d’avoir été enlevés d’une liste d’amis, qu’ils se sentent oubliés parce que personne ne clique « J’aime » sous leurs statuts ou que leur vie est bien terne à côté de celle des autres, raconte la psychologue. Ma recommandation si on est le moindrement fragile au niveau de notre valeur personnelle ou très sensible à l’opinion d’autrui: s’abstenir d’aller sur Facebook ou travailler à bien cerner ce que ce réseau nous apporte réellement.»

On pourrait faire la même suggestion à ceux et celles à qui l’effet «bulle» de se retrouver seuls devant leur écran fait oublier toute censure et perdre toute notion de savoir-vivre. Peut-être, au fond, est-ce les mêmes qui se déchaînent dans les forums, deviennent fous d’impatience dès qu’ils tiennent un volant entre leurs mains et perdent toute retenue lorsqu’ils s’assoient dans les estrades d’un aréna pour une partie de hockey mineur. Évidemment, ils n’en tiendraient pas compte et pourraient même «pogner les nerfs», mais ça mériterait d’être dit…

Commentateurs improvisés

Martin Lessard, blogueur et spécialiste en stratégies Web et médias sociaux, a une thèse intéressante sur le sujet. Selon lui, pour une première fois dans l’histoire, les lecteurs se retrouvent au même niveau que les rédacteurs et les vedettes.

«Ils découvrent leur pouvoir et peuvent se reprendre pour leurs années de silence, note-t-il. Très peu de gens ont la chance de pouvoir parler dans les espaces médiatiques traditionnels, et cette rareté crée une envie, qui se transforme parfois en méchanceté.»

Bref, nous vivons les premiers balbutiements de la spontanéité écrite et de l’écriture publique.

«Avant Facebook, explique Martin Lessard, plusieurs personnes n’avaient pas écrit depuis leurs études secondaires ou collégiales. Elles découvrent donc l’écriture et le plaisir de donner leur opinion, mais elles ne réalisent pas à quel point elles peuvent être lues ou mal interprétées ni que leurs écrits restent. Avec les années, il se développera certainement une éthique de l’écrit et chacun sera plus responsable des traces qu’il laisse sur la Toile», conclut-il.

La clé, au final, c’est peut-être d’accorder à Facebook la juste place qui lui revient dans notre vie: un outil de communication et de socialisation, et pas un exutoire pour notre ego, nos désirs et nos frustrations.

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L’enfant Z et le parent drone furtif


On dit souvent quand des enfants se font avoir ou font des gaffes, ou sont les parents ? Bien, voilà un exemple que même avec toute la bonne volonté, malgré nos principes, il est parfois difficile voir impossible de bien faire son rôle de parent
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L’enfant Z et le parent drone furtif

 

Photo: Shutterstock.

Par Michael Thornton

Non, ce n’est pas juste un clin d’oeil au récent texte de ma collègue Élise (ici). Je me sens vraiment comme un drone furtif planant silencieusement au-dessus de mon plus jeune. Sujet de cette surveillance «obamesque-mais-c’est-pour-ton-bien-mon-pitou»: un compte Facebook.

Plus précisément: un compte Facebook pour un enfant qui n’a pas l’âge «légal» pour en avoir un, FB lui-même plaçant cette «majorité» à 13 ans (beaucoup trop tôt, à mon avis).

Évidemment, l’argument «tous les gars de ma classe ont leur compte», ça ne marche pas chez nous. Pas plus que le boudage ou le harcèlement. Mais voilà que la pression vient de l’extérieur.

Fiston fait de l’impro à l’école. Or, voilà-t’y pas que son coach utilise FB pour faire ses communications. Comme le coach de l’équipe de football de son grand frère. Et comme la classe de technique infirmière de leur mère. Bref, nous sommes victimes de la tendance.

Impossible d’échapper à Facebook.

Pas que ce soit forcément une mauvaise chose. Réticente au début, maman a vite pris le beat et échange maintenant statuts et photos avec ses copines et collègues comme une vraie pro. Quant à l’aîné, il est tellement là-dessus que je me demande parfois s’il a encore l’usage de la parole…

Conclusion: Nicolas, 12 ans, aura bientôt sa page Facebook, gracieuseté de son prof. Mais… à certaines conditions: compte accessible sur le iPad de maman ou de papa et pour un temps limité chaque jour (j’ai proposé 5 minutes, mais ma suggestion n’a pas été retenue), et «amitié» obligatoire de papa et maman.

Jusqu’à preuve de maturité suffisante, papa jouera les drones furtifs. Nico, meet mon oncle Barack.

 

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Elle découvre sa photo dans un magasin de pompes funèbres


Cela doit être vraiment bizarre de passer par hasard et de découvrir un son portrait sous un faux nom et l’année de son décès. Ce n’est pas très intelligent de faire de la publicité de pompes funèbres en cherchant une photo sur internet
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Elle découvre sa photo dans un magasin de pompes funèbres

 

La journaliste Hélène Crié-Wiesner a découvert sa photo dans un magasin de pompes funèbres - © Rue89

La journaliste Hélène Crié-Wiesner a découvert sa photo dans un magasin de pompes funèbres © Rue89

Une journaliste de passage à Paris a eu la désagréable surprise de trouver sa photo sur un objet-souvenir dans un magasin de pompes funèbres. Le fabricant a expliqué « avoir cherché sur Internet un visage sympathique ».

Hélène Crié-Wiesner, une journaliste franco-américaine, raconte son incroyable histoire sur son blog hébergé par Rue89. Alors qu’elle se baladait avec une amie dans les rues de Paris, non loin du cimetière Montparnasse, elle s’est arrêtée devant une vitrine de pompes funèbres et y a découvert un cube en plexiglas… à son effigie. Aussi incroyable que cela puisse paraître, son portrait était imprimé sur l’objet mortuaire, en 3D, façon hologramme, avec l’inscription : « Brigitte Martin, 1959-2009 ».

« C’est sa publicité »

« Se voir morte et enterrée en 2009, même sous un faux nom, ça fait un choc » commente la journaliste.

Indignée, elle entre dans le magasin et demande des explications à la vendeuse. Cette dernière tente alors de retrouver les coordonnées du fournisseur :

« Il a dû en déposer dans plein d’autres endroits, c’est sa publicité, vous comprenez… ».

L’entreprise en question s’appelle BLM Distribution et est située en Lorraine. Après avoir tenté en vain de joindre cette société, Hélène Crié-Wiesner finit par recevoir un message sur sa boîte vocale :

« Désolé vraiment, on a cherché sur Internet une photo avec un visage sympathique, sans savoir si cette photo était libre de droit. On a supposé que oui. On ne voulait pas vous porter atteinte. On a utilisé cette photo pendant un an et demi. On vient de déposer le bilan ».

Malheureusement, la journaliste ne parvient plus à joindre l’entreprise depuis un mois et demi. Elle réfléchit à une éventuelle action en justice.

http://www.ladepeche.fr

Les devinettes stimulent l’apprentissage


Le meilleur moyen d’apprendre serait d’abord de commencer par une devinette. Même la réponse n’est pas trouvée, les neurones se mettent en action et ainsi ouvert à tout apprentissage
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Les devinettes stimulent l’apprentissage

 

oedipe et le sphinx

Le sphinx posait des énigmes à quiconque souhaitait délivrer la ville de Thèbes. Oedipe – qui était très curieux – parvint à les déjouer (Oedipe et le Sphinx, 1806, François-Xavier Fabre).

© Dahesh Museum of Art

Sébastien Bohler

 

En commençant leur cours par une devinette, les enseignants peuvent ouvrir l’esprit de leurs élèves et faire en sorte qu’ils retiennent mieux le contenu du cours.

Je peux vous paraître illogique puisque chez moi, l’accouchement arrive avant la grossesse, l’adolescence avant l’enfance, la course avant la marche, l’écriture avant la lecture, les devoirs avant les leçons, et la mort avant la vie. Qui suis-je ?

Voici une petite devinette dont vous pouvez chercher la solution d’ici la fin de cet article. À présent, parlons des bienfaits de la curiosité sur le cerveau. Lorsque vous lisez une telle énigme, vos neurones changent de mode de fonctionnement. Des chercheurs de l’Université de Californie ont constaté que les zones de la mémoire et les zones du plaisir se mettent à dialoguer. Cela signifie que toute information reçue à ce moment est intégrée plus facilement grâce à une motivation et un enthousiasme accrus. Une molécule, la dopamine, circule dans ces circuits et crée à la fois un désir de comprendre, d’apprendre, et un état d’excitation très plaisant.

Une perméabilisation du cerveau

Logiquement, les scientifiques constatent alors que des personnes dont on stimule la curiosité à l’aide de petites devinettes retiennent mieux tout ce qui suit, même si cela n’a aucun rapport avec l’énigme en question. C’est une bonne leçon à retenir pour les pédagogues, qui auront intérêt à piquer la curiosité de leur public au début de leur cours par des énigmes stimulantes, même si ces dernières sont totalement étrangères au contenu de l’enseignement. Même si les élèves ne trouvent pas la réponse, leur esprit et leur cerveau seront engagés sur les rails de la curiosité et absorberont le contenu du cours plus efficacement.

Si ce que je viens de dire est vrai, vous aurez retenu cette information en partie grâce à la devinette initiale. Maintenant, vous pouvez découvrir la réponse : el eriannoitcid (inverser l’ordre des lettres). .Merci de votre curiosité!

http://www.pourlascience.fr

L’avenir appartient aux chimpanzés qui se lèvent tôt


On présume que les animaux vivent dans le moment présent. Il semble pourtant, que les chimpanzés peuvent voir plus loin dans l’avenir.
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L’avenir appartient aux chimpanzés qui se lèvent tôt

 

(Agence Science-Presse) On savait les chimpanzés intelligents, ils viennent de gagner un point de plus. Non seulement se souviennent-ils de l’arbre où ils trouveront leurs fruits préférés —sur un territoire qui peut compter jusqu’à 500 arbres—, mais ils ont compris que certains arbres redeviendront propices à certains moments de l’année.

C’est un exploit, dans un monde animal qui, présume-t-on trop souvent, est ancré dans le moment présent. Cela signifie en effet que le chimpanzé qui s’avère le meilleur «stratège» de la bande pourra construire son nid, à la nuit tombée, au plus près de l’arbre dont il espère les fruits, ce qui lui donnera, le lendemain matin, un avantage sur ses congénères. Dans cette description qu’en fait l’anthropologue allemande Karline Janmaat, on lit donc une capacité à anticiper le lendemain, et c’est cette capacité qui a rarement pu être observée dans le monde animal.

Janmaat et son équipe ont suivi un groupe de chimpanzés du parc national Tai, en Côte d’Ivoire, pendant des mois, en particulier les «lève-tôt», ceux qui prenaient davantage de risques en se levant alors qu’il faisait encore sombre —et il s’avère, selon son texte, que ceux-là se dirigeaient presque toujours vers les arbres à figues, au moment de l’année où ces fruits étaient mûrs.

http://www.sciencepresse.qc.ca