Comparaison


Il arrive parfois qu’on envie certaines personnes pour des tas choses, mais qui nous dit ce qu’ils ont enduré pour y arriver et que vivront-ils dans l’avenir. Il est plus que probable, de notre nature, notre moralité, de façon d’être nous ne pourrions suivre la même route
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Comparaison

 

Ne te compare pas aux autres. Tu ne sais pas ce que l’avenir réserve

Inconnu

Hongrie Pas de chats noirs à sacrifier pour les satanistes!


Cette période de l’année ou la mort et ses soi-disant fantômes, revenants, zombies semblent aussi avoir aussi un penchant pour le sacrifice des chats noirs lors des messes noires. Heureusement quelque part en Bucarest, un refuge a été prévenant en interdisant de donner ses chats noirs pendant cette période.
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Hongrie

Pas de chats noirs à sacrifier pour les satanistes!

 

Pas de chats noirs à sacrifier pour les satanistes!

Crédit photo : Agence France-Presse

Assailli de demandes d’«adoption» de chats noirs avant Halloween, un refuge de Budapest a découvert qu’elles émanaient de groupes satanistes et a décidé de garder ses matous sous bonne garde avant la fête, a-t-on appris vendredi.

«Malheureusement, ces chats sont prisés des satanistes qui veulent les sacrifier lors de messes noires durant la période d’Halloween», une fête d’inspiration païenne qui coïncide avec la Toussaint catholique, a indiqué Kinga Schneider, responsable de L’Arche de Noé, le principal refuge hongrois.

Chaque année, celui-ci voit bondir le nombre de demandes d’adoption de chats noirs à l’approche de la fête.

«Nous répondons que nous ne donnons pas de chats entre mi-octobre et mi-novembre», précise la responsable, dont le site internet arbore un chat noir barré de rouge durant la période critique.

À bon escient, selon elle.

Car passé ce délai, ces étranges candidats à l’adoption «ne rappellent jamais», assure Mme Schneider.

http://tvanouvelles.ca

Les milliardaires amassent 500 000 $ à la minute


Je n’ai rien contre les riches, cependant quand l’argent sort par les oreilles et qu’ils paient le même taux d’impôts que les autres tout en profitant de certains abris fiscaux et autres moyens pour  »économiser » alors qu’il y a des besoins criant en santé, éducation, aide familiale, famine dans le monde, préservation de l’environnement où autre, il y a de quoi à s’offusquer de leur inaction envers les autres
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Les milliardaires amassent 500 000 $ à la minute

 

La fortune de l’homme d’affaires Carlos Slim est tellement importante qu’il lui faudrait 220 ans pour vider son compte de banque en dépensant 1 million $ par jour.

Il s’agit d’un exemple parmi tant d’autres évoqués dans le plus récent rapport de l’organisme Oxfam.

Carlos Slim est un homme d’affaires mexicain qui a fait fortune dans le domaine financier, des télécommunications et de l’immobilier. En 2014, il est considéré comme la personne la plus riche au monde, avec un patrimoine de 72 milliards $, selon le magazine «Forbes».

Le rapport d’Oxfam met principalement l’emphase sur les inégalités dans le monde.

L’organisme note que le nombre de milliardaires a doublé depuis la dernière crise financière passant de 793 en 2009 à 1614 en 2014.

Voici quelques chiffres qui portent à réflexion :

– En 2014, la richesse collective des 85 personnes les plus fortunées dans le monde a augmenté de 668 millions $ par jour, soit près de 500 000 $ par minute.

– Oxfam note que si les gouvernements imposaient une taxe de seulement 1,5 % sur la fortune de chaque milliardaire cela permettrait d’amasser 74 milliards $. Ce montant permettrait notamment de fournir des services de santé aux populations des pays les plus pauvres.

http://argent.canoe.ca

Le cerveau des fraudeurs fiscaux


 

Notre cerveau a une zone d’honnêteté, mais, les fraudeurs fiscaux, des gens qui vendraient n’importe quoi même si le produit n’est pas adapté pour leurs clients ou que le produit à des défauts, ont un défaut dans une zone du cortex.
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Le cerveau des fraudeurs fiscaux

 

Pourquoi payons-nous nos impôts ? Certains personnages s’en dispensant au plus haut de l’État, pourquoi n’en ferions-nous pas autant ? Tout simplement, parce qu’il semblerait que nous soyons – quasiment tous – câblés pour être honnêtes.

 Une équipe de chercheurs américains vient de découvrir que les comportements honnêtes sont en partie contrôlés par une zone cérébrale située à l’avant de la tempe, et nommée cortex préfrontal ventromédian. Si cette zone est endommagée ou détruite, des comportements de triche, de fraude et de mensonge se développent.

Des lésions pas très claires

L’équipe de l’Université de Virginie a examiné une trentaine de personnes chez qui cette partie du cerveau était lésée à cause de chocs ou de ruptures de vaisseaux sanguins. Ils ont testé leur comportement dans des jeux où il s’agit de vendre des produits dont certains présentent des défauts ou des vices de fabrication. Les vendeurs sont mis en présence d’acheteurs potentiels et l’on observe s’ils précisent ou non que le produit n’est pas parfait. On constate que la majorité des sujets ne peuvent s’empêcher de dire la vérité, mais que les patients atteints de cette lésion cérébrale ne disent rien du défaut du produit.

Voilà donc une partie bien précise du cerveau sans laquelle nous ne pouvons être honnêtes ! Cette structure cérébrale est impliquée dans le contrôle des désirs pulsionnels. Ce résultat suggère donc que l’honnêteté est avant tout une qualité d’inhibition : inhibition de désirs personnels pour respecter la règle sociale ou morale.

Cerveaux sans foi ni loi

Pourquoi certains personnages puissants s’en affranchissent-ils ? Nombre d’entre eux présentent des niveaux élevés de narcissisme, et l’une des caractéristiques du narcissisme est la conviction que les règles ne s’appliquent qu’aux autres. Ce qui fait voler en éclats l’action inhibitrice du cortex préfrontal ventromédian. Le pouvoir qu’ils détiennent peut aussi réduire la peur des sanctions, qui est un autre facteur qui encourage l’inhibition. Respect des règles et peur d’être pris constituent deux stades du développement moral dits conventionnel et préconventionnel. Il en reste un troisième, le stade postconventionnel. Il s’appuie sur des convictions morales larges comme l’empathie ou le souci du bien. Pour résister aux vicissitudes du pouvoir, ce stade postconventionnel doit être particulièrement efficace…

http://www.pourlascience.fr/

Elle commande une pizza au 911 pour dénoncer son conjoint violent


Les appels d’urgence ont parfois des causes bidons, comme si des gens ne comprennent pas ce qu’est un centre d’appel d’urgence. Cette fois-ci, un appel qui paraissait encore un appel bidon. Cette victime a eu la présence d’esprit pour avoir de l’aide sans éveiller les soupçons de son conjoint.
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Violence conjugale

Elle commande une pizza au 911 pour dénoncer son conjoint violent

 

 

Laurie Bergeron

 

ÉTATS-UNIS – Une femme victime de violence conjugale a dénoncé les coups de son conjoint en commandant une pizza au…911.

L’histoire, virale depuis sa publication par BuzzFeed, a d’abord été publiée sur le site Reddit, dans un forum où des répartiteurs du 911 racontaient leurs meilleurs moments.

Keith Weisinger, qui a travaillé pour la police de 2004 à 2006, a reçu cet incroyable appel pendant la nuit:

– 911, où est votre urgence?

– 123 Main St.

– OK, qu’est-ce qui s’y passe?

– J’aimerais commander une pizza pour livraison. (encore un canular?)

– Madame, vous avez appelé le 911.

– Oui, je sais. J’aimerais une pizza large, moitié pepperonis, moitié champignons et piments verts.

– Ummm… Je suis désolé, vous savez que vous avez appelé le 911?

– Oui je sais, savez-vous combien de temps ça prendra?

– OK, madame, est-ce que tout va bien? Avez-vous une urgence?

– Oui, effectivement.

– … et vous ne pouvez pas en parler parce qu’il y a quelqu’un dans la pièce avec vous?

– Oui, exactement. Savez-vous combien de temps ça prendra?

– J’ai un agent à environ 2 kilomètres de chez vous. Y a-t-il des armes dans votre maison?

– Non.

– Pouvez-vous rester au téléphone avec moi?

– Non. À tantôt, merci.

Weisinger, qui est aujourd’hui avocat, a expliqué que c’est parfois choquant pour les agents du 911 de ne pas savoir ce qui est arrivé aux victimes. Il recevait au moins un appel de violence conjugale tous les jours.

Il ne sait pas ce qu’est devenue ladite femme, mais E! News affirme que les policiers l’ont trouvée sauvagement battue aux côtés de son conjoint saoul ce soir-là.

http://www.journaldequebec.com

Toxicos malgré eux


Une prescription pour la douleur, on peut s’y habituer assez vite et quand le médicament ne fait plus effet, on peut recevoir quelque chose de plus fort, puis un jour, c’est une dépendance aux antidouleurs. Dans les centres de désintoxication, ce n’est plus donc plus la même clientèle, mais des gens qui en principe n’auraient pas dû se retrouver dans cette situation
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Toxicos malgré eux

 

En quelques années, la clientèle des centres de traitement de la dépendance a... (PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE)

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Katia Gagnon
La Presse

En quelques années, la clientèle des centres de traitement de la dépendance a radicalement changé de visage.

«Avant, personne ne suivait un traitement pour la dépendance à 70 ans parce qu’il avait eu une hernie. On ne voyait jamais la mère de famille diagnostiquée pour le côlon irritable. Aujourd’hui, on voit un changement bord en bord dans notre pratique: c’est monsieur et madame Tout-le-Monde qui a mal au dos et qui a dérapé dans les antidouleurs.»

Les clients que la Dre Marie-Ève Goyer reçoit dans son bureau du Centre de recherche et d’aide pour narcomanes (CRAN) sont de plus en plus souvent à des années-lumière de l’image type du toxicomane, un drogué qui s’injecte de l’héroïne au fond d’une ruelle.

«J’ai eu une cliente hôtesse de l’air qui échangeait de petits services avec son voisin âgé qui avait une prescription d’opiacés. Elle descendait ses vidanges, par exemple, et il lui donnait des antidouleurs», illustre-t-elle.

Même au Québec, pourtant bon élève au Canada en ce qui a trait à la prescription de narcotiques, la consommation de médicaments antidouleurs a fait des ravages. Parlez-en à Sarah, qui nous a demandé de changer son nom. La jeune femme a commencé à prendre de la morphine en 2008, à la suite d’un accouchement qui a mal tourné.

«Ça m’a complètement scrapé le dos. Et c’est là que le bal des antidouleurs a commencé», raconte-t-elle.

D’opération en opération, les médecins lui prescrivent des antidouleurs de façon quasi continue pendant des années. Avant sa seconde opération au dos, elle s’aperçoit qu’elle ne peut plus se passer de la morphine.

«Au début, les médecins t’en prescrivent facilement. Mais un moment donné, ils finissent par voir le danger, et ils paniquent. Ils ne veulent plus t’en prescrire.»

Confronté à une conjointe qui souffre le martyre, le mari de Sarah lui trouve de la morphine sur le marché noir. Pour obtenir d’autres ordonnances, elle consulte d’autres médecins.

«Tu deviens rusé, tu prépares ton discours.»

 Elle se fait prescrire divers produits, toujours plus forts, jusqu’aux timbres de Fentanyl, un puissant opiacé.

«Un jour, je suis allée à l’hôpital et ils n’en revenaient pas que je sois sur les timbres: qu’est-ce que tu fais là-dessus? C’est pour les mourants, ces affaires-là!»

Jamais les médecins qui avaient Sarah devant eux n’auraient pu se douter qu’ils avaient affaire à une toxicomane. Coupe de cheveux étudiée, lunettes de designer, la jeune femme au nez mutin, qui a aujourd’hui 39 ans, a le look parfait de la jeune professionnelle.

Ordonnance: méthadone

Sarah a fini par aboutir dans le bureau de la Dre Marie-Ève Morin.

«Généralement, quand je reçois un patient, c’est qu’il n’y a plus aucun docteur qui veut les voir. Mais il y a toujours un médecin qui lui a prescrit ces médicaments au départ, sans nécessairement que le patient soit informé des risques… dit la Dre Morin. C’est pathétique! On a créé un problème.»

«Tous les jours, je vois des gens qui ont consulté pour une entorse lombaire et se sont fait prescrire des narcotiques, parfois puissants. Et une partie de ces patients a développé une dépendance. Il y a eu une dérive, c’est clair», dit le Dr Jean-Pierre Chiasson, directeur de la clinique Nouveau départ, où on traite ces nouveaux toxicomanes.

La solution se résume généralement en un mot pour ces patients morphinomanes: la méthadone.

«Quand on a parlé de méthadone, je capotais, raconte Sarah. Pour moi, c’était pour les héroïnomanes!»

Mais elle a fini par accepter le traitement que lui proposait Marie-Ève Morin. Avec la méthadone, elle a pu arrêter totalement sa consommation de morphine.

«Aujourd’hui, je suis clean», dit Sarah.

«Il y a des gens qui ont des emplois, des enfants, qui sont des fonctionnaires et qui viennent chercher leur dose de méthadone chaque semaine à la pharmacie. Personne ne pourrait se douter de ça, même pas leurs voisins», souligne le pharmacien Vincent Roy.

Mais il y a un hic: les médecins québécois doivent obtenir une formation pour avoir le droit de prescrire de la méthadone. Seulement 1% des médecins québécois la détiennent. Peu de praticiens veulent s’occuper de cette clientèle.

«Ça fait qu’il y a des listes d’attente d’un an pour la méthadone. Alors les gens ont le temps de déraper solide», fait remarquer la Dre Goyer.

Les patients qui ont développé une dépendance à la morphine sont ainsi pris dans un cercle vicieux: c’est la médecine qui a créé leur problème… et renâcle ensuite à le régler avec le produit qui convient. Une situation aberrante, concluent à l’unisson les Dres Goyer et Morin.

Les médecins spécialistes en dépendances font pourtant tout leur possible pour former leurs collègues afin de dépister et d’aider les narcomanes. Le CRAN, où travaille Marie-Ève Goyer, offre chaque année des séances de formation à des dizaines de médecins. Bien du travail reste à faire, croit la Dre Morin.

«Il faut améliorer la formation des médecins en traitement de la douleur chez des patients toxicomanes. C’est complexe, mais essentiel… et ça commence à peine».

http://www.lapresse.ca/

Un oisillon saute dans le vide à 120 mètres de haut!


Il y a des oiseaux qui commencent leur vie d’une manière dangereuse. Se lancer sans savoir voler du haut d’une falaise, il vraiment que l’instinct soit fort. Aussi petit qu’un oisillon, une falaise c’est pas mal haut
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Un oisillon saute dans le vide à 120 mètres de haut!

 

Seulement quelques heures après la naissance d’une oie bernache nonnette, l’oisillon doit sauter dans le vide depuis le sommet d’une falaise situé à 120 mètres de hauteur, pour manger et retrouver ses parents.

En effet, les bernaches construisent très souvent leur nid sur des falaises afin d’échapper aux prédateurs.

Incapables de voler, les oisillons peuvent tout de même compter sur leur poids léger ainsi que sur leurs plumes pour les protéger des impacts contre les rochers.

http://www.insoliteqc.com/

Le Saviez-Vous ► Les expériences dangereuses des scientifiques


Peut-on qualifier ces hommes de savants fous ? Ils ont été leur propre cobaye pour vérifier leur théorie. Certains sont morts, d’autres ont survécu, mais certains ont été très malades. Parmi eux,  des savants ont été récipiendaire du prix Nobel pour leur découverte et bien sûr leur courage.
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Les expériences dangereuses des scientifiques

 

 

Quels risques prendriez-vous au nom de la science? Resteriez-vous tard au labo, au risque de vous mettre à dos vos proches ? Travailleriez-vous avec des produits chimiques toxiques ou mortellement pathogènes? Tenteriez-vous de manger du verre ou monter sur une luge-fusée? Et que diriez-vous de vous pendre?

Si ces trois dernières options semblent un peu fantaisistes, imaginez-vous que des scientifiques les ont vraiment tentées; ils ont même essayé des choses plus dangereuses encore (et tous n’y ont pas survécu d’ailleurs).

En lisant ce qui suit, vous apprendrez les incroyables histoires des scientifiques mangeur de verre, conducteur de luge-fusée, et pendu – ainsi que celles de sept autres chercheurs ayant risqué leur vie dans leurs expérimentations.

1. Wan « Ça devrait marcher » Hoo a essayé de conduire une chaise-fusée.

wan hu
Illustration représentant Wan Hu sur sa chaise-fusée.

 

On doit rendre justice à Wan Hoo. Selon la légende, quand ce fonctionnaire chinois (dont le nom selon les versions était Wan Hu ou Wang Hu) a décidé de se rendre sur la lune, il n’a pas demandé à ses laquais de prendre place sur le dangereux siège. Il s’est assis lui-même sur une chaise en osier rattachée à 47 fusées. Quand les 47 assistants ont allumé les fusées avec leurs torches, on a entendu un énorme bruit, une intense fumée s’est dégagée – mais il n’y avait plus de Wan Hoo.

Il reste néanmoins un cratère nommé d’après Wan Hoo sur la surface de la lune.

2. Isaac « Ça ne me dérange pas » Newton s’est mis une aiguille dans l’œil.

isaac newton
Portrait d’Isaac Newton peint autour de 1715.

 

Bien qu’il soit plus connu pour avoir formulé la loi de la gravité et co-inventé le calcul, Isaac Newton a aussi accompli des travaux pionniers en optique. Il a testé les prismes, mais cela ne l’a pas vraiment renseigné sur l’anatomie de l’œil ou la façon dont ce dernier percevait les couleurs.

Pour en savoir plus, le physicien excentrique s’est emparé d’un passe-lacet et, selon ses mots :

« mis entre mon œil et l’os le plus loin possible à l’arrière de mon œil: j’ai pressé mon œil avec le bout (…) sont apparus alors plusieurs cercles sombres et colorés… »

3. Nicolae « Vous voulez ma photo? » Minovici s’est pendu.

nicolae minovici
Nicolae Minovici au travail.

 

Quelle meilleure façon de connaître les sensations de la pendaison qu’en se pendant soi-même? Il semblerait que ce soit la motivation de Nicolae Minovici, un scientifique qui travaillait à Bucarest (Roumanie) au début du 20ème siècle.

Minovici a expérimenté une série d’auto-asphyxies lors desquelles il s’étranglait avec des cordes. Une fois, il a ainsi fixé un nœud coulant au plafond, s’est mis la tête dedans et ses assistants l’ont ensuite hissé. Bien qu’apparemment ses pieds n’aient jamais quitté le sol, il aurait ressenti une profonde douleur dans le cou et demandé à être rabaissé. Il aurait ensuite du mal à avaler durant un mois entier.

Les résultats de ses recherches ont été publiés en 1904 en Roumanie et en 1905 en France sous le titre « Etude sur la pendaison ».

 

4. Franz « Ça m’a l’air bien solide  » Reichelt a testé son parachute en sautant de la Tour Eiffel.

 Le 4 février 1912, un tailleur autrichien nommé Franz Reichelt testa ainsi son costume parachute – un uniforme d’aviateur conçu pour fonctionner comme parachute en cas d’urgence.

Hélas, le parachute ne s’ouvrit pas et Reichelt plongea vers la mort. L’événement a été enregistré sous forme de photo ainsi que dans la vidéo d’époque

5. Evan « Laissez-moi gérer ça » O’Neill Kane s’est enlevé son propre appendice.

evan oneill kane
Le Dr. Evan O’Neill Kane pratiquant de la chirurgie sur lui-même.

 

Que ressent-on quand on est sous opération chirurgicale? L’anesthésie générale est-elle vraiment nécessaire ou une anesthésie locale suffit-elle pour une chirurgie abdominale? Le Dr Kane, un chirurgien pratiquant au début du 20ème siècle en Pennsylvanie, voulait en avoir le cœur net (sans mauvais jeu de mots). Alors quand il a eu besoin de faire enlever son appendice le 15 février 1921, il a décidé de s’opérer lui-même.

Il s’est appuyé sur des oreillers et a installé un miroir pour bien voir la zone d’incision. Ensuite, après avoir anesthésié son abdomen avec des injections, il a commencé à couper. Trente minutes plus tard, son appendice était extrait et il s’était recousu. Le seul moment vraiment dangereux durant la procédure eut lieu lorsque ses intestins sont sortis de l’incision – mais Kane les a calmement remis à leur place et a continué à travailler.

6. Werner « Peut-être que maintenant ils vont m’écouter » Forssmann s’est enfoncé un cathéter dans son propre coeur.

werner forssmann
Radio montrant le cathéter (la ligne blanche courbe) dans le cœur du Dr Werner Forssmann.

 

Le cathétérisme cardiaque est aujourd’hui une procédure médicale courante dans laquelle un tube fin et long est inséré dans le cœur via une incision faite dans le bras, le cou ou l’aine. Bien sûr, ça n’a pas toujours été si courant. Au début du siècle dernier, on croyait qu’insérer quelque chose dans un cœur battant lui serait fatal.

Werner Forssmann pensait autrement. Alors un jour de 1929, ce jeune Allemand interne en chirurgie s’est anesthésié le bras et a inséré un cathéter dans une veine jusqu’à son cœur. Pour s’assurer que le cathéter était au bon endroit, il a vérifié avec une radio. Il a survécu à cette expérience osée mais a perdu son travail et reçu le mépris de ses collègues. Un Prix Nobel reçu en 1956 est cependant venu récompenser cet acte de bravoure.

7. Frédéric « Nourrissez-moi » Hoelzel a mangé du verre.

frederick hoelzel

Frederick Hoelzel avant et après un long jeûne.

Et pas seulement du verre. Durant les années 1920 et 30, le chercheur Frederick Hoelzel aurait avalé du gravier, des billes de verre, des roulements à billes, des ficelles, des câbles, et d’autres objets non comestibles du genre, afin de montrer le temps qu’ils prendraient à passer à travers ses intestins. En 1930, ses recherches ont été publiées par l’American Journal of Physiology sous le titre: « Le rythme de transit de matières inertes à travers l’appareil digestif ».

Malgré ce régime dangereux, Hoelzel a vécu jusqu’à un âge avancé.

8. Albert « Vers l’infini et l’au-delà » Hofman a vécu le premier trip d’acide.

albert hofman
Albert Hofman en 1993.

 

Le LSD a été synthétisé la première fois en 1938 par le chimiste suisse Albert Hofman. L’intérêt pour la molécule fut faible jusqu’à ce que cinq ans plus tard, Hofman ressente d’étranges sensations après avoir resynthétisé le LSD.

Comme il l’a écrit plus tard, il s’est senti dans un « état pas si déplaisant d’intoxication, caractérisé par une imagination particulièrement stimulée. Dans un état proche du rêve, les yeux clos, je percevais un flot ininterrompu d’images fantastiques, des formes extraordinaires avec un jeu de couleurs intenses et kaléidoscopiques. Au bout de deux heures environ, cet état a disparu. »

Hofman en conclut qu’il avait accidentellement ingéré ou respiré du LSD. Le lundi suivant, il vérifia sa théorie en prenant 0,25 mg du composant. Il ressentit effectivement les mêmes sensations, comprenant de l’anxiété, des déformations visuelles, des symptômes de paralysie, une envie de rire. Incapable de continuer à travailler, il est revenu en vélo chez lui, où il a été saisi par l’angoisse – notamment celle d’avoir été dangereusement empoisonné.

Après s’être assuré par un examen médical que ce n’était pas le cas, il a commencé à en profiter. Comme il l’a écrit plus tard :

« Petit à petit, j’ai commencé à profiter de ces couleurs sans précédent et du jeu de formes qui persistait sous mes yeux fermés. Des images fantastiques, kaléidoscopiques se pressaient en moi, alternant, variant, s’ouvrant et se refermant sous formes de cercles et de spirales, explosant dans des fontaines colorées, se réarrangeant et se recréant dans un flot constant. »

9. Paul « Peu importe si je deviens aveugle » Stapp a conduit une luge plus rapide qu’une balle de revolver.

 

Après des décennies d’expériences avec des avions et des vols aérospatiaux, on sait clairement comment réagit un corps humain confronté à la puissante force g – et la façon dont il faut concevoir harnais et sièges éjectables pour que le pilote soit en sécurité. Mais cela comportait un grand degré d’incertitude jusqu’à ce que le Colonel Paul Stapp de la Air force, chercheur en médecine, accepte de soumettre son propre corps aux incroyables forces g à bord d’une « luge-fusée » lancée dans le désert de Californie.

La possibilité que ce vol puisse le rendre aveugle n’a pas découragé Stapp ; durant la phase préparatoire du vol, il s’est simplement exercé à s’habiller et à se déshabiller dans le noir. Il a ensuite effectué le vol le 10 décembre 1954, passant de l’arrêt à une vitesse de 1017 km/heure en cinq secondes. Puis, la « luge-fusée » a freiné, s’arrêtant complètement en 1,4 seconde et soumettant Stapp à 46.2 fois la force de la gravité.

Stapp est effectivement devenu aveugle, mais temporairement. Il a connu la célébrité en tant qu’homme le plus rapide sur Terre.

10. Barry « Cul sec » Marshall a bu un bouillon rempli de bactéries.

h pylori
Micrographe d’une bactérie H. pylori

 

Durant des années, les médecins n’avaient qu’une vague idée des causes provoquant les ulcères de l’estomac. Beaucoup imputaient la maladie au stress psychologique. Mais un obscur professeur de microbiologie australien nommé Barry Marshall était convaincu que bien des ulcères résultaient d’une infection à une bactérie en forme de tire-bouchon connue comme l’Helicobacter pylori et qu’une batterie d’antibiotiques fournissait le meilleur traitement. Mais il n’existait pas de façon simple pour le Dr Marshall de tester sa théorie, puisque le H. pylori n’affectait que les primates et que des soucis d’étique l’empêchaient de la vérifier sur des humains. Il décida donc d’être son propre cobaye: il a extrait des germes d’un patient infecté, les a mêlés à une solution et l’a bue.

Quelques jours plus tard, après une phase de vomissements et d’épuisement, il a fait une biopsie de ses propres intestins et a prouvé le lien entre germes et ulcères. Il a remporté un Prix Nobel en 2005 pour cette expérience audacieuse.

http://www.huffingtonpost.fr