La beauté


Je n’ai rien contre les belles femmes. Cependant, je remarque que même si on dit que l’intérieur qui compte, il est clair que les belles femmes ont plus de chance d’être engagées, d’être remarqués. Alors qu’en réalité, la beauté est souvent éphémère et ce qui reste, c’est ce que nous sommes vraiment qu’importe la beauté extérieure
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La beauté

 

Les femmes qui ont la beauté extérieure servent de modèle, et celles qui ont la beauté intérieure servent d’exemple …

Jérôme Touzalin

PHOTOS. Des chiots sous l’eau dans une nouvelle série de Seth Casteels


Les quelques photos sont magnifiques qui démontre un grand savoir faire d’un photographe qui en même temps prône l’adoption des chiens provenant des chenils, refuges …  Avec une vidéo qui montre comment il a réussi ces extraordinaires clichés
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Des chiots sous l’eau dans une nouvelle série de Seth Casteels

 

photos chiots seth casteels

ANIMAUX – Vous avez certainement déjà vu les photos de Seth Casteels et de ses chiens. Ces images prises au moment où les toutous plongent dans l’eau en essayant d’attraper une balle ont fait le tour du monde. Mais attendez de découvrir son nouveau projet avec des chiots!

Dans un nouvel ouvrage publié mi-septembre, le photographe californien a dévoilé les plongeons de 72 chiens âgés de 6 semaines à 6 mois.

« Pour réaliser cette série, j’ai dû donner des cours de natation à plus de 1500 chiots, raconte Seth Casteels au HuffPost. Il fallait les aider à avoir confiance et en même temps à être prudents dans l’eau. »

Tous les chiots qui se sont retrouvés dans la piscine avec le photographe n’ont pas eu le même comportement.

« La plupart des chiots ont seulement nagé quelques minutes, ont compris comment flotter, la perception de leurs corps dans l’eau et, c’est très important, comment sortir de la piscine. Mais d’autres chiots ont immédiatement commencé à s’amuser, à jouer, à sauter pour attraper les jouets! », explique Seth Casteels.

Ce sont les photos de ces petits intrépides que l’on découvre dans le livre.

Pour ce nouveau projet, le photographe a travaillé avec des associations de sauvetage des animaux. Et en plus de faire fondre le public avec ces images adorables, Seth Casteels souhaite promouvoir l’adoption dans les chenils:

« L’adoption c’est une super option! », clame-t-il.

http://www.huffingtonpost.fr

Le Saviez-Vous ► La mégapole des fourmis


Nous savons tous que les fourmis sont très organisés, mais nous ne voyons pas leur habitat sous la terre. A moins de trouver un nid de fourmi avec du béton ou autre, pour y voir une architecture très impressionnante
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La mégapole des fourmis

 

En 2012, une équipe de scientifiques menée par Luis Forgi a mis au jour une cité géante de fourmis coupe-feuille, malheureusement abandonnée.

Pour évaluer la taille de la structure, les chercheurs ont déversé du béton à l’entrée principale de la galerie. Il leur a fallu une dizaine de jours et 10 tonnes de béton pour remplir le réseau de galeries. Un mois plus tard, les scientifiques se sont mis à l’ouvrage et ont dégagé un dédale de routes, de chambres de stockage et de salles de culture.

Les fourmis coupe-feuilles cultivent en effet des champignons, qui poussent sur un substrat de feuilles découpées. La structure comportait également des puits de ventilation, des dépôts d’ordure ainsi que des routes de substitution. L’impressionnante mégapole s’étendait sur plus de 46 m² !

Sa construction aurait nécessité le déplacement d’environ 40 tonnes de terre et la cité a abrité, à son apogée, plusieurs millions de fourmis

 

Dans le même genre, vous pouvez créer une sculpture originale en versant de l’aluminium fondu dans un réseau de galeries (abandonné, vous n’êtes pas des monstres) :

http://sweetrandomscience.blogspot.fr

Le meurtre chez les chimpanzés


Les chimpanzés ont des comportements similaires à l’être humain. Ils sont organisés, peuvent se servir d’outils et aussi peuvent devenir des meurtriers. Est-ce l’homme qui à un impact sur ces primates ? Il semble que non. Tout dépend ce qu’il y a défendre.
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Le meurtre chez les chimpanzés

 

Un chimpanzé (archives) Photo :  iStockphoto

Les chimpanzés s’entretuent pour éliminer des rivaux et obtenir un meilleur accès au territoire, aux femelles et à la nourriture, montrent des travaux de primatologues américains. L’impact des activités humaines ne les aurait pas rendus plus agressifs, assurent ces chercheurs.

Un nombre croissant de scientifiques affirmaient que la violence observée chez les chimpanzés résulterait de la présence humaine qui a provoqué la déforestation et des apports artificiels de nourriture.

Les humains et les chimpanzés sont les seules espèces au monde à mener des attaques coordonnées contre des membres de leur propre espèce.

Explications

Les attaques meurtrières lancées par des groupes de chimpanzés mâles contre d’autres mâles isolés n’appartenant pas à leur communauté représenteraient une stratégie d’évolution.

« Si nous utilisons les chimpanzés comme des modèles pour comprendre la violence de l’homme, nous avons besoin de savoir ce qui rend réellement les chimpanzés violents. » — Michael Wilson, Université du Minnesota

Selon les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Nature, les modèles d’agression mortelle chez le chimpanzé montrent peu de corrélation avec les impacts humains, mais s’expliquent davantage par l’hypothèse de l’adaptation, le meurtre étant un moyen d’éliminer des rivaux lorsque le coût de l’agression est faible.

En accroissant leur territoire et l’accès à la nourriture et aux femelles, les chimpanzés augmentent leurs chances de survie et de se reproduire, ce qui leur permettra de transmettre leurs gènes aux générations futures.

Pour en arriver à ce constat, les chercheurs ont réuni des informations sur 18 communautés de chimpanzés en Afrique, recueillies au cours des 50 dernières années. Ils ont recensé 152 meurtres.

Les scientifiques ont également étudié quatre communautés de bonobos (Pan paniscus) sur la même période. Ils n’ont trouvé qu’un meurtre suspecté chez ce singe réputé pacifique qui fait partie des espèces en danger.

Pour étudier l’impact de l’homme, les chercheurs ont retenu trois variables : les chimpanzés avaient-il été nourris artificiellement, de quel espace disposaient-ils, avaient-ils été dérangés notamment par la déforestation?

Pour tester l’hypothèse de la stratégie évolutive, ils ont regardé de quelle région venaient les chimpanzés et le nombre de mâles. Ils ont également étudié la densité.

L’étude montre que les chimpanzés mâles représentaient 92 % des attaquants, mais aussi 73 % des victimes. Les jeunes non sevrés sont également la cible d’attaques meurtrières.

Les deux tiers des meurtres ont eu lieu dans le cadre d’attaques contre des membres d’autres communautés, peu susceptibles de faire partie de la même famille.

Les agresseurs étaient bien plus nombreux que les agressés (dans un rapport de huit contre un), ce qui permet de réduire le risque.

Les attaques de chimpanzés en Afrique de l’Est, pays moins affecté par la présence de l’homme, sont plus nombreuses qu’à l’Ouest. Par exemple en Guinée, il n’y a eu aucun meurtre alors que le site a été profondément modifié par la présence humaine.

L’étude a permis d’établir que les attaques meurtrières augmentaient en fonction du nombre de mâles et de la densité de population. En revanche, aucune des variables retenues pour évaluer l’impact de l’homme n’a eu d’effet probant.

http://ici.radio-canada.ca

Des jeans pour sauver les océans


Intéressant que des vêtements soient faits par du plastique recyclée qui polluent l’océan pour lancer une collection griffées. Je trouve intelligent ce genre de recyclage et espérons que cela pourra devenir de plus en plus populaire
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Des jeans pour sauver les océans

 

La griffe G-Star lancera au début de septembre une collection aux propriétés... (PHOTO FOURNIE PAR G-STAR)

PHOTO FOURNIE PAR G-STAR

Alexandre Vigneault
La Presse

La griffe G-Star lancera au début de septembre une collection aux propriétés inusitées: toutes les pièces de sa collection Raw for the Oceans ont en effet été fabriquées avec une fibre dont le coeur est composé de plastique recyclé. Il s’agit plus précisément de plastique usé repêché dans les océans et filé par l’entreprise new-yorkaise Bionic Yarn.

Pharrell Williams, chanteur pop et fashionisto, est partenaire et directeur créatif de Bionic Yarn depuis quelques années. De plus, il est – c’est logique – le visage de la collection créée en collaboration avec les designers de G-Star, qui comprend des t-shirts, des chandails à capuchon, des casquettes, des blousons et, bien entendu, des jeans.

La collection privilégie les bleus et le noir – à l’exception d’un t-shirt blanc – et certaines pièces mettent en vedette la pieuvre Otto, mascotte de l’entreprise Bionic Yarn.

La fabrication des pièces de la collection Raw for the Oceans pour hommes et femmes aurait déjà permis de recycler 10 tonnes de plastique tirées d’îlots flottant sur les océans dans le cadre d’une initiative baptisée Vortex Project.

Ces « continents de plastique » sont notamment constitués de minuscules particules de plastique que la faune aquatique peut confondre avec du plancton.

Les oiseaux marins sont aussi victimes de cette pollution. L’étendue de ces dépotoirs flottants peut être ahurissante: celui découvert en 1997 dans le Pacifique nord par un navigateur américain aurait six fois la taille de la France et jusqu’à 30 mètres de profondeur.

Tyson Toussaint, cofondateur de Bionic Yarns, a expliqué au magazine Wired qu’il considérait la fabrication de vêtements avec des fibres de plastique recyclé comme une manière de conscientiser les gens et de leur offrir le choix entre un produit écoresponsable et les autres. Il souhaite qu’un plus grand nombre de griffes osent utiliser les textiles qu’il fabrique afin d’en faire baisser le coût de revient.

Les vêtements seront vendus notamment à La Baie d’Hudson.

http://www.lapresse.ca

Mieux vaut tard que jamais : il retrouve sa Jaguar volée 46 ans après


Les hommes et leurs autos ! Une automobile de luxe retrouver après 46 ans. Bien qu’elle ai perdu beaucoup de sa valeur à cause de son état lamentable, il semble que ce retraité veut la retaper pour lui donner son air de jeunesse
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Mieux vaut tard que jamais : il retrouve sa Jaguar volée 46 ans après

 

La Jaguar d’Ivan Schneider a été retrouvée dans un container avec d’autres voitures volées. Photo : Damian Dovarganes/AP/SIPA

NSOLITE – Un Américain de 82 ans a reçu le coup de téléphone qu’il n’attendait plus : des enquêteurs ont retrouvé sa voiture de sport, une Jaguar qu’il s’était fait voler il y a près d’un demi-siècle.

 

Il ne faut jamais perdre espoir. Ivan Schneider, un avocat new-yorkais retraité, s’est fait voler sa voiture sportive un jour de 1968 en bas de son immeuble. C’était une Jaguar XK-E de 1967, que l’homme n’espérait plus revoir. Et pour cause, près d’un demi-siècle a passé.

C’était sans compter sur le hasard des enquêtes de police. Le mois dernier, l’homme de 82 ans a reçu un coup de fil inattendu : un agent de police l’informait que des douaniers avaient repéré sa voiture dans un container en route pour les Pays-Bas, avec quatre autres voitures déclarées volées par leurs propriétaires.

Les voitures passent, le souvenir reste

Durant toutes ces années, Ivan Schneider s’était bien consolé dans les fauteuils en cuir d’autres voitures de collection, mais il n’avait jamais oublié sa Jaguar.

« J’ai eu un tas d’autres belles voitures depuis, mais jamais aussi belles que celle-ci », a-t-il expliqué à propos de ce bolide qu’il s’était offert après avoir gagné une affaire.

Le vieil homme devrait bientôt récupérer la voiture, mais pas vraiment dans l’état dans laquelle il l’avait laissée : elle a depuis été repeinte, et l’intérieur est très abîmé. Dans son état actuel, elle est estimée à 18 000 euros, bien loin des 78 000 euros qu’elle vaudrait si elle était en bon état. 78 000 euros, c’est à peu près la somme qu’Ivan Schneider devra débourser pour la remettre à neuf. Mais qu’importe : le vieil homme est bien décidé à bichonner sa vieille amie retrouvée. Et avec un peu de chance il pourra la faire rouler à nouveau à Noël.

http://www.metronews.fr

7 habitudes dangereuses avec vos médicaments


Les médicaments ne peuvent pas se prendre avec n’importe quoi, n’importe comment et n’importe quand. Beaucoup d’entre eux ont des spécificités qu’il faut suivre
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7 habitudes dangereuses avec vos médicaments

 

Spontanément, vous écrasez votre médicament pour le prendre ou l’avalez avec un verre de soda. Attention ! Certaines mauvaises habitudes avec vos traitements peuvent altérer leur efficacité et entraîner des complications.

Ecraser un comprimé pour l’avaler

En avril 2014, la revue Prescrire mettait en garde contre le fait d’écraser un cachet pour l’avaler.

« Cela dépend de la forme du médicament. En écraser certains peut avoir des incidences sur les effets » confirme Carine Wolf, pharmacienne.

Les médicaments enrobés :

« L’enrobage d’un médicament est adapté à son mode de digestion souhaité. Parfois il doit passer dans l’estomac et parfois non. Il joue donc sur les bénéfices du médicament. »

L’écraser peut causer des effets secondaires allant de simples problèmes d’estomac en passant par l’ulcère jusqu’à une inefficacité du traitement.

A savoir : Si vous avez du mal à avaler les cachets, il existe des machines disponibles dans les pharmacies pour les couper en morceaux. Et pour les enfants de moins de 6 ans, il existe généralement une alternative en sirop. Demandez à votre médecin

Prendre un médicament en dehors des repas

Si le médecin prescrit un médicament à prendre pendant le repas, il y a une raison : limiter les risques d’effets secondaires.

« Lorsqu’on prend un médicament, il peut adhérer à la muqueuse de l’estomac et provoquer des lésions. Dans ce cas il vaut mieux le prendre au milieu du repas pour qu’il se mélange au bol alimentaire avec la nourriture ingérée » explique Carine Wolf.

A savoir : Certains médicaments ont des recommandations particulières qui seront communiquées au moment de la prescription. Les anti-acides, par exemple, doivent être pris après les repas « pour couvrir l’estomac et éviter les remontées acides« .

Ouvrir une gélule pour l’avaler 

Ouvrir une gélule et diluer la poudre dans l’eau n’est pas recommandé.

« La forme gélatineuse qui enferme le traitement a joue un rôle dans son mode de libération dans l’organisme. Elle est gastro-résistante », explique Carine Wolf. Sans la gélule, la poudre va passer directement dans l’estomac où elle risque d’être altérée par les sucs gastriques. Les effets du médicament peuvent être diminués » explique notre interlocutrice.

Prendre un médicament à n’importe quelle heure 

D’après des chercheurs anglais, l’heure à laquelle nous prenons nos médicaments influence leur niveau de présence dans le sang. Pour analyser la concentration sanguine de certaines molécules, ils ont comparé le métabolisme d’un groupe d’hommes après une nuit de sommeil normale et après une nuit blanche. Résultat ? 27 produits chimiques avaient un niveau plus élevé dans le sang des volontaires n’ayant pas dormi. L’horloge biologique devrait alors être prise en compte quand on est sous traitement.

Prendre un médicament avec de l’eau gazeuse

Il ne faut pas prendre un médicament avec n’importe quelle boisson.

« Le mieux reste l’eau car c’est une boisson neutre » conseille notre pharmacienne.

Les sodas :

« Les sodas sont des boissons gazeuses. Diluer un médicament effervescent dedans pourrait augmenter son acidité. Ils contiennent aussi beaucoup de sucre ce qui n’est pas recommandé aux personnes qui souffrent de diabète.« 

L’eau gazeuse :

« C’est déconseillé chez les personnes qui font de l’hypertension. Les comprimés contiennent déjà beaucoup de sel, les prendre avec de l’eau gazeuse risque de faire trop. »

L’alcool : Il est à bannir avec les médicaments.

« Il modifie la métabolisation du médicament ce qui peut soit considérablement augmenter son effet, soit le diminuer » indique Carine Wolf.

Prendre un médicament qui reste dans sa pharmacie

Décidez soi-même de piocher dans les restes de sa pharmacie demande de la vigilance.

Les médicaments sans ordonnance :

« On peut généralement en prendre sans grand risque » rassure Carine Wolf, pharmacienne.

Le mieux est toujours de passer voir son pharmacien pour lui demander conseil.

Les autres médicaments :

« Prendre un antibiotique qui reste dans sa pharmacie sans consulter un médecin n’est pas du tout recommandé », met en garde notre interlocutrice.

 Pourquoi ? Parce que la raison de vos maux est peut être une bactérie. Du coup, non seulement la bactérie peut avoir développé une résistance à l’antibiotique qui ne sera pas efficace. Mais aussi, parce que même si les symptômes sont les mêmes que la dernière fois, la bactérie peut être différente.

« Seul le médecin peut savoir si c’est bactérien et quel médicament est vraiment adapté », ajoute Carine Wolf

Arrêter un traitement avant la fin

Rhume, angine, sinusite… On peut parfois se sentir mieux, avant même d’arriver avant la fin du traitement prescrit par le médecin. Dans ce cas, peut-on arrêter les prises ? Tout dépend des cas.

Ceux que l’on peut arrêter :

« Tous ceux qui sont destinés à soulager des symptômes comme un mal de tête, faire baisser la fièvre ou les anti-inflammatoires » explique notre pharmacienne.

Ce que l’on ne peut pas arrêter : 

« Les antibiotiques. Ce sont vraiment LES médicaments qu’il ne faut pas arrêter avant la fin », met-elle en garde.

Ce sont des agents anti-infectieux, leur but est d’éradiquer une bactérie.

« Si jamais elle n’est pas complètement supprimée, elle risque de développer une résistance qui lui permettra de se défendre contre cet antibiotique si vous devez le ré-utiliser » prévient la spécialiste. Du coup, le médicament risque de ne plus faire effet.

par Bénédicte Demmer, rédactrice santé

http://www.medisite.fr

Les femmes autochtones, des cibles faciles


Une des raisons que je suis contre la prostitution est bien le cas des femmes autochtones, Monsieur Harper dit assez étudier et c’est le temps de passer à l’action, mais quelles sont les actions concrètes pour aider ces femmes ? Les choses ne bougent pas !
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Les femmes autochtones, des cibles faciles

 

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers temps... (PHOTO JOHN WOODS, ARCHIVES PC)

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers temps en faveur d’une commission d’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées.

PHOTO JOHN WOODS, ARCHIVES PC

La Presse Canadienne
OTTAWA

Les femmes et les filles autochtones sont des proies faciles pour les trafiquants de personnes parce qu’elles sont plus enclines à vivre dans la pauvreté ou à souffrir de toxicomanie et de problèmes mentaux, révèle un rapport.

L’étude de Santé Canada met en lumière la manière dont les femmes sont forcées de se prostituer par des membres de leur propre famille, des proxénètes qui agissent comme leur petit ami et de petits groupes criminels mal définis.

Le rapport daté de mai 2014, mais rendu public seulement jeudi, donnera des munitions de plus aux militants qui réclament au gouvernement conservateur une commission d’enquête nationale sur les meurtres et disparitions de femmes autochtones.

Plusieurs personnes qui ont participé à l’étude ont affirmé que le trafic humain et les meurtres et disparitions de femmes font partie d’un même problème plus grand.

Les demandes pour une commission d’enquête se font de plus en plus fréquentes depuis que le commissaire Bob Paulson, de la Gendarmerie royale du Canada, a révélé que près de 1200 femmes autochtones ont disparu ou ont été tuées au Canada dans les 30 dernières années.

Les conservateurs de Stephen Harper refusent toutefois de mettre sur pied une telle enquête, prétextant que le problème a été assez étudié et qu’il est temps de passer à l’action. M. Harper a aussi récemment affirmé qu’il ne fallait pas voir le problème sous un angle sociologique, mais criminel.

http://www.lapresse.ca