De la phrase à l’acte


Des paroles peuvent faire du bien ou du mal, elles sont parfois corrigés, pardonnées voir, effacées  alors que mais les actes qui sont le plus jugés, car trop souvent irréversibles
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De la phrase à l’acte

 

Toute parole peut en abolir une autre. Mais une belle phrase jamais n’abolira un mauvais acte.

Jean-François Ricard

Un jeune garçon de trois ans né avec un seul bras possède tout un élan de golf


Je n’aime pas le golf, mais je salue la volonté de cet enfant pour sa ténacité et aux parents qui lui ont laissé l’espace de démontrer qu’il peut faire mieux que bien des adultes ce qui l’aidera, je pense, à garder un bon équilibre avec lui-même
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Un jeune garçon de trois ans né avec un seul bras possède tout un élan de golf

 

 

Il s’appelle Tommy Morrissey. Il n’a que trois ans et il est né sans bras droit. Ce qui ne l’a pas empêché de développer un élan de golf à en faire baver plusieurs.

Morrissey est né avec un seul bras en raison d’un caillot de sang. Ses parents étaient sous le choc lorsqu’ils ont appris la nouvelle. Toutefois, le petit Morrissey ne s’en est pas laissé imposer.

Il a appris rapidement à jouer au golf avec un seul bras et frappe la balle plus loin que certains adultes.

Son joueur préféré est Bubba Watson, l’un des meilleurs cogneurs sur le circuit de la PGA. Il faut croire que ce n’est pas un hasard qu’il affectionne ce type de joueur puisque s’il continue à ce rythme, il pourra frapper la balle à des distances considérables dans un avenir rapproché.

Une histoire très touchante et inspirante, gracieuseté du réseau Fox 29 au États-Unis.

http://www.journaldequebec.com

Le Saviez-Vous ► Les étranges symptômes du « pain tueur » de Pont-Saint-Esprit


Cette fois-ci, ce n’est pas vraiment une maladie mystérieuse, mais à cette époque, les habitants de ce village devaient se croire maudit. D’autant plus, qu’ils n’ont jamais prouvé hors de tout doute, le responsable de cette contamination
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Les étranges symptômes du « pain tueur » de Pont-Saint-Esprit

 

 | Christelle Henault

Sandrine Cabut

En ce mois d’août 1951, les projecteurs sont braqués sur Pont-Saint-Esprit. En quelques jours, parmi les 4 200 habitants de cette petite bourgade tranquille du Gard, des centaines d’hommes et de femmes sont saisis d’étranges symptômes et des dizaines deviennent subitement fous. La nuit du 24 au 25 août est décrite comme apocalyptique. Un ouvrier se lève d’un coup et se met à courir pour aller se noyer dans le Rhône.

« Je suis mort. Ma tête est en cuivre et j’ai des serpents dans le ventre », crie-t-il à ceux qui parviennent à le retenir.

Cette même nuit, une femme de 60 ans déchire ses draps, « se jette contre les murs et se brise trois côtes ». Un homme, déjà hospitalisé, implore les médecins de l’aider à rattraper son cœur : « Il s’échappe au bout de mon pied ! »

L’historien américain Steven L. Kaplan a repris dans un livre, Le Pain maudit (Fayard 2008), des témoignages publiés dans des journaux de l’époque.

Selon lui, cette nuit est « aussi terrifiante pour la population que pour les gens touchés ».

Son enquête sur une épidémie aux multiples rebondissements s’étale sur plus de mille pages.

Acte un. Le 17 août 1951, les cabinets médicaux de la ville sont débordés par une affluence exceptionnelle. Ils constatent d’abord des troubles digestifs courants : nausées et douleurs abdominales. Mais d’autres le sont beaucoup moins, décrits par les docteurs Gabbaï, Lisbonne et Pourquier (respectivement généraliste à Pont-Saint-Esprit et médecins des Hôpitaux de Montpellier), dans un article paru le 15 septembre 1951 dans le British Medical Journal (BMJ). Le cœur de ces Spiripontains bat à moins de 50 pulsations par minute, leur tension artérielle est basse, leurs extrémités froides. Après quelques jours, ces patients sont pris d’insomnies rebelles et leurs troubles digestifs s’aggravent. Ils souffrent de vertiges, de tremblements, de sudation excessive et malodorante. Certains sont même hospitalisés pour des complications cardio-vasculaires.

Mais c’est l’apparition de crises de folie qui sème la panique. Terrifiés par des hallucinations visuelles d’animaux ou de flammes, certains deviennent très agressifs, se terrent ou tentent de se suicider. Deux personnes se défenestrent et une trentaine de malades sont internés.

PAIN CONTAMINÉ

Face à ces cas qui se multiplient souvent au sein d’une même famille, les médecins évoquent une intoxication alimentaire. Le « coupable » est vite identifié : le pain de Roch Briand, boulanger à Pont-Saint-Esprit. C’est d’autant plus évident que des animaux qui ont consommé celui de la fournée suspecte sont eux aussi touchés.

Un chat « fait des bonds qui atteignent le plafond de la pièce et meurt », un chien « décède brusquement après une sorte de frénétique danse macabre », relate Steven L. Kaplan.

Dans son édition du 22 août 1951, Le Monde évoque cette affaire et indique que :

le service des fraudes a fait des prélèvements dans le fournil de la boulangerie suspectée. « La population, qui ne veut plus manger de pain, a fait des achats massifs de biscottes, et on n’en trouve plus un seul paquet à Pont-Saint-Esprit », note le quotidien. De fait, le « pain empoisonné » est déjà devenu le « pain tueur ». Parmi les quelque 300 personnes touchées, 5 décéderont, dont un jeune de 25 ans.

Contamination accidentelle d’un lot de farine ou malveillance ? Au fil de l’enquête médico-judiciaire, les rumeurs vont bon train, notamment sur le boulanger, qui, aux yeux de certains, aurait été innocenté trop hâtivement. Avec les premiers résultats d’analyse des échantillons de pain, révélés fin août, les médecins pensent tenir le responsable : l’ergot de seigle, un champignon microscopique qui peut contaminer nombre de céréales.

L’article du BMJ du 15 septembre est d’ailleurs titré : « Empoisonnement à l’ergot à Pont-Saint-Esprit ». Pour ses auteurs, les malades sont victimes d’ergotisme aigu. A l’image des épidémies médiévales de « mal ardent », qui entraînait gangrènes et hallucinations chez les individus qui se nourrissaient de céréales avariées en période de famine. Mais des analyses, effectuées par des experts d’autres pays, ne retrouvent pas de traces d’ergot, ce qui fait douter du diagnostic. Le mercure est ensuite mis en accusation, là encore sans preuve formelle.

À LA RECHERCHE DE BOUCS ÉMISSAIRES

L’historien Steven Kaplan évoque des hypothèses peu explorées à l’époque : une pollution de l’eau ou un procédé de blanchiment du pain. Dans son livre A Terrible Mistake, publié en 2010, un journaliste américain, Hank Albarelli, soutient une autre théorie : les habitants de Pont-Saint-Esprit auraient été volontairement intoxiqués avec du LSD (drogue synthétisée en 1943 et chimiquement proche de l’ergot) par la CIA, dans le cadre de ses opérations secrètes pour tester des méthodes de manipulation mentale.

« L’imaginaire collectif a cherché des responsables humains tels que le boulanger et, plus tard, les Américains. C’est un phénomène classique de bouc émissaire », souligne le sociologue Jean-Bruno Renard, en rappelant qu’il n’est pas rare que des catastrophes naturelles soient ainsi attribuées par la rumeur publique à des personnes jugées malveillantes : virus du sida créé par des savants américains, inondation de la Somme due à des décisions parisiennes…

Pour les spécialistes, la responsabilité de l’ergot de seigle ne fait en tout cas guère de doute.

« Le plus souvent, les intoxications ne sont pas formellement démontrées, car les enquêtes toxicologiques sont difficiles à mener. Mais les symptômes des habitants de Pont-Saint-Esprit, hallucinations et signes de vasoconstriction, font vraiment penser à une crise d’ergotisme », insistent Isabelle Oswald et Olivier Puel, chercheurs au laboratoire de toxicologie alimentaire de l’INRA, qui étudie les mycotoxines, ensemble de molécules produites par les moisissures.

Selon eux, un tel épisode pourrait difficilement se produire aujourd’hui dans les pays développés, grâce au durcissement des réglementations, à de meilleures conditions de stockage…

« Toutefois, les mycotoxines restent un problème très actuel de santé humaine et animale », notent ces chercheurs.

 En 2004, au Kenya, du maïs contaminé par des aflatoxines a ainsi tué plus de 100 personnes.

http://www.lemonde.fr

Une photo floue sur Facebook a permis à une famille de se retrouver un demi siècle plus tard


C’est triste que des frères et soeurs se perdent de vue à l’enfance, mais pour cette famille, au moins, ils ont pu renouer les liens malgré qu’ils ont l’âge de la retraite
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Une photo floue sur Facebook a permis à une famille de se retrouver un demi siècle plus tard

 

Après 60 ans de séparation, les frère et sœur Allan Healey et Margareth Mitchell ont fini par être réunis la semaine dernière, grâce à leur recherches, chacun de leur côté, sur Facebook.

Comme le rapporte la presse écossaise qui s’est emparée de l’histoire ces derniers jours, Allan, 66 ans, et Margaret, 67, ne s’étaient pas vu depuis 1954, date de la séparation de leurs parents. Selon le journal The Scotsman, Margaret est restée vivre avec sa mère en Ecosse; et Allan et son frère aîné, Stewart, sont partis vivre en Angleterre avec leur père.

Des années plus tard, Allan a décidé de se lancer à la recherche de sa sœur. Frustré par la lenteur des méthodes traditionnelles, ce dernier s’est tourné vers Facebook, où il a posté une photo des trois frères et sœurs ensemble, certainement la dernière ayant été prise avant leur séparation.

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Stewart à gauche, Margaret, au centre, et Allan, à droite.

Par chance, rapporte le Daily Records, Margaret cherchait également Allan sur le réseau social. Grâce à un voisin, celle-ci est tombée sur la photo d’Allan sur Facebook et a reconnu sa fratrie. Margaret a donc envoyé un message à son frère et les deux ont décidé de se rencontrer.

« Quand nous nous sommes revus, je suis sorti de la voiture et nous nous sommes jetés dans les bras l’un de l’autre », se rappelle Allan dans le Daily Record. « Ma sœur était en larmes, j’étais en larmes. C’était très émouvant. »

Leur frère Steward, 69 ans aujourd’hui, n’a pas pu être présent pour les retrouvailles, rapporte The Scotsman.

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Margaret et Allan,enfin réunis.

Après les retrouvailles avec sa sœur, Allan a également retrouvé sa mère, raconte la presse écossaise.

Malgré son grand âge (88 ans) et la maladie d’Alzheimer, « elle l’a reconnu et lui a tenu la main…, confie Margaret. C’était vraiment un moment touchant. »

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un squelette d’un gigantesque dinosaure découvert


C’est à peine croyable que des animaux d’une telle envergure ont pu exister. 60 tonnes ça ne se déplace pas en criant ciseaux et en plus en contrôlant un cou de mètre, c’est haut juché pour une tête
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Un squelette d’un gigantesque dinosaure découvert

 

Une représentation du Dreadnoughtus schrani.... (PHOTO MARK A. KLINGER, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Une représentation du Dreadnoughtus schrani.

PHOTO MARK A. KLINGER, AGENCE FRANCE-PRESSE

Véronique Martinache
Agence France-Presse
Paris

Il vivait il y a 77 millions d’années tout au sud de l’Amérique du Sud et pesait aussi lourd qu’une dizaine d’éléphants: une équipe de paléontologues décrit jeudi un dinosaure gigantesque, dont le squelette est «le plus complet» découvert jusqu’ici.

Ce nouveau dinosaure, dont la description est publiée dans la revue Scientific Reports, appartient à la famille des titanosaures, des dinosaures herbivores géants, nombreux dans la région au Crétacé supérieur.

Les scientifiques estiment que l’animal au très long cou mesurait environ 26 mètres de long, un peu plus qu’une piscine sportive (25 m), et pesait près de 60 tonnes.

«Il pesait autant qu’une dizaine d’éléphants d’Afrique ou plus de sept Tyrannosaurus rex», le plus célèbre des dinosaures, a indiqué Kenneth Lacovara, de l’Université Drexel (Philadelphie) qui a découvert le squelette fossilisé de l’animal dans le sud de la Patagonie, en Argentine.

Qui plus est, son squelette montre qu’il n’avait pas tout à fait achevé sa croissance lorsqu’il est mort.

«C’est de loin le meilleur exemple que nous ayons de toutes les créatures les plus gigantesques qui ont un jour marché sur notre planète», a estimé Kenneth Lacovara.

Au cours de quatre campagnes de fouilles, entre 2005 et 2009, les paléontologues ont réussi à retrouver plus de 70% des ossements, en excluant les os de la tête, soit plus de 45% de l’ensemble du squelette. Selon les chercheurs, c’est bien plus que les autres titanosaures précédemment découverts.

Les scientifiques disposent notamment de pratiquement tous les os des membres inférieurs et supérieurs, dont un fémur d’1,80 mètre et un humérus.

De quoi peindre un portrait détaillé de l’animal et surtout de calculer avec une bonne fiabilité ses mensurations impressionnantes.

Peur de rien, c’est son nom

Le nouveau géant a été baptisé Dreadnoughtus schrani, «dreadnought» signifiant «qui n’a peur de rien» en vieil anglais.

«Avec un corps de la taille d’une maison, le poids d’un troupeau d’éléphants et sa queue particulièrement puissante, Dreadnoughtus devait ne rien craindre», a expliqué Kenneth Lacovara.

Les «dreadnougths» désignent aussi un type de cuirassé développé au début du siècle dernier.

Le terme «schrani» rend par ailleurs hommage à l’entrepreneur Adam Schran qui a apporté son soutien aux recherches.

Pour atteindre sa taille impressionnante, Dreadnoughtus devait avaler chaque jour des quantités phénoménales de végétaux.

Kenneth Lacovara imagine un quotidien fait de quasi-surplace. 

«Vous avez un cou de 11 mètres de long équilibré par une queue de 9 mètres. Sans bouger d’un pas, vous avez accès à une gigantesque réserve de nourriture (…). Vous passez une heure à la nettoyer (…), puis vous faites trois pas à droite et passez l’heure suivante à nettoyer la zone d’à côté».

«Les plus grands titanosaures restent un mystère parce que, dans presque tous les cas, leurs fossiles sont très incomplets», a souligné de son côté Matthew Lamanna (Musée Carnegie d’Histoire naturelle, Pittsburgh, États-Unis).

La masse d’Argentinosaurus était par exemple comparable et même peut-être supérieure à celle de Dreadnoughtus, mais on ne dispose que de peu d’ossements.

La Patagonie est une région fertile en découvertes paléontologiques. À l’époque des dinosaures, la «pampa» argentine était couverte d’arbres de plus de 15 mètres de haut capables de satisfaire les besoins alimentaires des géants herbivores.

En mai dernier, des paléontologues argentins avaient annoncé la découverte d’une grande quantité de restes fossilisés d’un autre titanosaure qui, selon eux, pouvait peser plus de 100 tonnes et mesurer 40 mètres. La communauté scientifique internationale s’était toutefois montrée prudente sur ces estimations.

http://www.lapresse.ca/

Vos préjugés sur les pauvres démentis par les faits


On entend souvent parler à tort et à travers contre les gens plus pauvre, les gens ont tendances à les mettre dans le même panier
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Vos préjugés sur les pauvres démentis par les faits

 

Simon Tremblay-Pepin

Les préjugés sur les pauvres sont nombreux. Souvent on entend dire qu’ils dépensent mal le peu d’argent qu’ils ont. J’ai étudié les données pour le Québec de l’Enquête sur les dépenses des ménages de Statistiques Canada pour voir ce qu’il en était pour vrai. Pour simplifier ce texte je n’indiquerai pas les années pour chacune, elles s’étendent de 2009 à 2011 en fonction de la disponibilité des données.

Les pauvres boivent plus

La fameuse caisse de 24 qui, dit-on, traîne sur le balcon des plus démunis : mythe ou réalité? Pour le vérifier, il est intéressant de soulever que le 20% le plus pauvre de la population dépense par année, en moyenne, 289$ en alcool acheté au magasin. À  30$ la caisse de 24, ça en fait dix par année. On constate aussi que seulement 57% des plus pauvres ont acheté de l’alcool dans l’année, donc plus du tiers n’en achète même pas une goutte.

Maintenant, allons voir le 20% le plus riche de la population. Les chiffres sont passablement différents : 1653$ d’achat d’alcool en magasin (soit 55 caisses de 24) et 93,9% qui en a acheté dans l’année.

Les pauvres achètent beaucoup de « gratteux »

Toujours au dépanneur du coin pour s’acheter un paquet de gratteux, les pauvres? Peu probable : il achètent annuellement pour 81$ de billets de loto.  À 2$ le billet, c’est moins d’un par semaine.  Seulement 44% des plus pauvres achètent des billets de Loto, donc la majorité n’en achète pas un seul dans toute l’année.

Le 20% le plus riche dépense deux fois plus en billets de loto que les plus pauvres, avec une dépense annuelle moyenne de 162$. Le deux tiers des plus riches (67%) achètent au moins un billet de loto par an, beaucoup plus que les pauvres.

Les pauvres fument davantage

Les pauvres passent-ils leurs journée à rouler des cigarette? Eh non. Ils ne dépensent en moyenne que 210$ de cigarettes par années, soit 3 cartons. C’est les gens avec un revenu moyen qui dépensent le plus en moyenne par année en cigarette, avec 469$ par année, plus du double des plus pauvres. C’est aussi dans cette catégorie qu’on retrouve la plus grande part de fumeurs, mais là-dessus toutes les parties de la population sont à peu près équivalentes (autour de 30%).

Bref, les plus pauvres sont très loin d’avoir la consommation qu’on imagine en pensant aux personnages de la série « Les Bougons » et même si des cas anecdotiques existent, ils ne représentent pas la majorité.

Vous savez pourquoi les pauvres consomment moins de ces produits? Pas parce que ce sont des anges. Simplement parce qu’ils sont pauvres et que quand on est pauvres, on a moins d’argent à dépenser pour les consommations frivoles que sont l’alcool, la loto et le tabac. On consacre plutôt son argent aux dépenses de base que son le logement, la nourriture et les vêtements. Aussi bête que ça.

http://blogues.journaldemontreal.com

Thaïlande Vivre avec les plus gros bras au monde


Il y a des maladies orphelines qui sont vraiment inimaginables. Je ne sais pas si c’est moi qui fabule, mais on dirait que c’est dans les pays en développement et parmi les gens qui triment dure qui sont les plus touchés
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Thaïlande

Vivre avec les plus gros bras au monde

 

Duangjay Samaksamam, une femme originaire d’un village rural de Thaïlande détient possiblement le record des plus gros bras au monde. Ceux-ci pèsent autour de six kilos chacun.

La dame de 59 ans, affectée par une rare maladie depuis son plus jeune âge, a vécu recluse pendant des années, gênée de se montrer en public. Elle n’a jamais fréquenté les bancs d’école.

«Ma mère m’a raconté que j’étais comme ça à ma naissance. J’ai commencé à avoir peur de sortir, ou d’aller à l’école. Je n’ai donc jamais appris à lire», a raconté la femme.

À l’âge de 20 ans, alors que ses parents étaient plus âgés, elle n’a pas eu le choix de sortir afin de s’occuper du commerce de la famille, rapporte le Daily Mail.

Elle souffrirait selon les médecins de macrodystrophie lipomatose, qui provoque une accumulation anormale de gras dans ses bras.

Les experts croient qu’elle serait la seule personne au monde touchée des épaules jusqu’au bout des doigts. Habituellement, la partie du corps touchée est beaucoup moins importante.

Des tâches aussi simples que de laver et coiffer ses cheveux est extrêmement ardu et souffrant pour Duangjay.

«Mes mains sont si lourdes que je peux à peine les soulever pour me peigner ou laver mes cheveux, c’est très difficile. M’habiller est aussi difficile et douloureux», a-t-elle raconté.

Même si elle souffre de la maladie depuis son plus jeune âge, la dame a commencé à subir des opérations visant à retirer le gras de ses bras à l’âge de 25 ans.

Malheureusement, aucune des interventions n’a porté ses fruits, et elles ont même empiré son cas. Le gras est rapidement réapparu, gonflant encore plus ses membres.

«Ils m’ont retiré autour de 700 grammes de gras et de sang autour des mains, mais après un mois, tout a repoussé», s’est désolé Duangjay.

Les médecins croient que la seule façon pour elle de retrouver une vie normale serait de l’amputer, chose qu’elle refuse de faire.

L’histoire de Duangjay sera présentée dans le cadre de la série Body Bizarre, le 25 septembre prochain sur la chaîne TLC.

(Barcroft Media)

 

http://tvanouvelles.ca

 

Poules en liberté Étiquetage d’oeufs trompeur


On achète des oeufs sans savoir vraiment la façon dont les poules sont traités, comme il n’y a pas de règlementation sur ce sujet alors l’emballage peut laisser croire que les poules vivent dans de vert pâturage, alors que la réalité en est tout autre
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Poules en liberté

Étiquetage d’oeufs trompeur

 

REUTERS

À l’heure actuelle, «il n’y a aucune règlementation au Canada imposant aux éleveurs de renseigner les consommateurs sur leur mode d’élevage», explique Me Sophie Gaillard, avocate à la SPCA.

Anne Caroline Desplanques

Journal de Montréal

 

Les œufs de poules en liberté sont pondus par des volatiles qui ne vont jamais dehors, contrairement à ce que laisse croire leur emballage montrant des prés verdoyants, dénonce la SPCA.

«C’est très contre-intuitif», lance Anita Kapuscinska, porte-parole de la SPCA de Montréal.

En fait, seuls les œufs biologiques sont pondus par des poules qui vont dehors. C’est à peine 1,5 % des œufs québécois, selon les statistiques de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation.

Les poules dites «en liberté», elles, sont plutôt entassées par milliers (jusqu’à 15 000) sur le plancher des granges. Elles n’en sortent jamais pour étirer leurs ailes au soleil et picorer dans les prés, comme les volatiles dodus que montrent les emballages d’œufs de poules en liberté.

Pour Me Sophie Gaillard, avocate à la SPCA, l’emballage des œufs est trompeur, car «il n’y a aucune réglementation au Canada imposant aux éleveurs de renseigner les consommateurs sur leur mode d’élevage».

De fait, seules les normes à adhésion volontaire de l’industrie encadrent les producteurs et aucun tiers indépendant n’inspecte les poulaillers, souligne Me Gaillard.

Autoréglementation

Les Producteurs d’œufs du Canada (POC) répliquent qu’ils appliquent un Programme national de soins aux animaux «élaboré par des intervenants de l’industrie, y compris les meilleurs vétérinaires et scientifiques du Canada».

«Les poules sont logées de différentes manières au Canada. Qu’elles soient élevées en logement conventionnel, sur parquet en poulailler ou en parcours libre, elles jouissent d’excellents soins», insistent les POC.

Toutefois, malgré les normes de l’industrie, Mercy for Animals Canada a tourné, en 2013, des images insoutenables de pondeuses entassées, mourantes et mutilées dans des cages à peine aussi grandes que des tiroirs de classeurs, chez un des plus grands producteurs d’œufs du pays, le fournisseur de McDonald’s Canada.

Modèle européen

Pour permettre aux consommateurs d’y voir clair, la SPCA demande à l’Agence canadienne d’inspection des aliments de s’inspirer de l’Union européenne où les œufs doivent être identifiés avec la mention œufs «biologiques», «de poules élevées en plein air», «de poules élevées au sol» ou «de poules élevées en cage».

Depuis l’adoption de cette législation, en 2001, de moins en moins de poules sont élevées en cages en Europe, indique la Commission des communautés européennes.

Au Québec, le milliard d’œufs annuellement produits est pondu à 98 % par des poules élevées en cages.

http://www.journaldequebec.com/