Parole d’enfant ► Soupe au miel


Un petit chef cuisinier vous offre une recette de sa création qui donnera surement des petits sourires tout sucrés
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Soupe au miel

 

Que veux -tu pour souper ? De la soupe au ciel.
C’est quoi la recette ?
Beaucoup de ciel, un peu de bleu et un peu de sucre

Léonard 3 ans

Le tout petit chaton et l’immense Saint-Bernard


Le géant St-Bernard devant le minuscule petit chaton. Malgré la différence de grandeur et de poids, rien ne vaut la tendresse
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Le tout petit chaton et l’immense Saint-Bernard

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – Occamschainsaw1

Voici Bella, une superbe et adorable femelle Saint-Bernard. Bella est totalement fascinée par son nouveau colocataire, un tout petit chaton. 

Tous deux paisiblement installés dans l’herbe, assis l’un en face de l’autre, ils se regardent avec amour et tendresse.

Bella n’ose pas trop toucher cette précieuse petite chose, mais tente tout de même de lui montrer son affection en posant ses grosses pattounes sur les minuscules pattes du chaton.

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Le Saviez-Vous ► 5 films de science-fiction crédibles scientifiquement


Combien de fois que nous voyons dans plusieurs domaines de la science, des découvertes, de nouvelles technologies qui nous rappellent quelque chose vue dans un film et que nous constatons que la fiction est devenue une réalité
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5 films de science-fiction crédibles scientifiquement

5 films de science-fiction crédibles scientifiquement

Photo Paramount

Stéphanie Godbout

Une invasion d’extraterrestres, une expédition à bord d’une navette spatiale qui tourne à la catastrophe, des dinosaures qui revivent sous nos yeux…

Hollywood regorge d’imagination et dispose de budgets faramineux pour nous divertir et nous en mettre plein la vue. Mais où tracer la ligne entre ce qui est vrai et ce qui est faux? Voici notre petite liste des films de science-fiction les plus crédibles.

Gattaca (2009)

Nommé par la NASA comme étant le film de science-fiction le plus réaliste à ce jour, Gattaca transporte les cinéphiles dans un univers bâti sur la sélection génétique.

Le titre même du film se compose d’ailleurs des lettres AGCT, les quatre nucléotides qui constituent l’ADN. Dans un monde où les candidats au travail sont choisis sur le potentiel génétique, les protagonistes du film tenteront de changer le cours des choses.

C’est ainsi que Jérôme, membre de l’élite génétique victime d’un accident qui le laisse handicapé, prêtera son identité à Vincent, un «non-valide».

Ce futur eugénique serait-il purement imaginé? Pensons notamment à la compagnie Life Length qui a récemment commercialisé un test sanguin permettant de connaître son espérance de vie ou encore aux tests génétiques prénataux permettant de détecter des anomalies… la réalité s’approche de la fiction.

Gravity (2013)

Lauréat de 7 Oscars, Gravity a fait voyager les spectateurs… et renvoyer les astronautes dans l’espace.

Jean-François Clervoy, de l’Agence spatiale européenne a passé 975 heures en apesanteur au cours de trois voyages spatiaux dans lesquels il était chargé de réparer Hubble, a été ébloui par le réalisme du film.

Selon Clervoy, l’acoustique, l’éclairage, les scaphandres, les sorties extravéhiculaires, les mouvements dans l’apesanteur, l’inertie des corps, les lois de la physique, la façon de saisir un objet, la vision de la Terre… représenteraient l’astronautique comme elle se vit aujourd’hui.

L’astronaute de la NASA, Garrett Reisman, est du même avis: il s’agit du film à propos de l’espace le plus réaliste. Clervoy et Reisman s’entendent néanmoins sur une chose; la petite tenue portée par Sandra Bullock est plus sexy que celle que les astronautes portent lors de vraies missions.

Jurassic Park (1993)

Premier film à avoir amassé 900 millions de dollars au box-office, Jurassic Park est l’un des plus grands films du cinéma.

Basé sur le roman homonyme de Michael Crichton, le long-métrage réalisé par Steven Spielberg fascine par le réalisme des images de synthèse des dinosaures.

Est-ce que la vraisemblance avec le monde réel se limite à la représentation des espèces? Pour l’écriture de Jurassic Park, Crichton s’est inspiré de trouvailles scientifiques.

Bien que quelques éléments du film diffèrent de la réalité, comme dans la prémisse de l’œuvre, des scientifiques ont déjà mis la main sur un moustique vieux de 46 millions d’années, préservé dans un bloc d’argile, et dont l’estomac contenait encore du sang, dont l’ADN pourrait potentiellement être extraite.

La brebis Dolly, un biologiste japonais qui utilise les techniques de clonage pour faire naître un mammouth… la réalité n’est pas si loin de la fiction.

Metropolis (1927)

Qualifié de chef d’œuvre du cinéma expressionniste de science-fiction, Metropolis relate l’histoire d’une ville divisée en deux: dans la basse ville, des ouvriers affaiblis travaillent jour et nuit sur des machines qui permettent d’assurer le confort des plus riches, habitant les hauteurs de la métropole.

Tandis qu’une femme prénommée Maria tentera de mener les ouvriers à la révolte, le dirigeant de la ville développe un robot à l’image de cette dernière afin de terroriser le peuple et maintenir l’ordre.

Figurant dans le palmarès des films de science-fiction les plus réalistes de la NASA, Metropolis met en garde contre le développement de l’intelligence artificielle et la perte de contrôle de l’Homme sur ses inventions technologiques.

Près de 90 ans après la sortie du film, le sujet est plus que jamais d’actualité.

Contact (1997)

Contact, basé sur le roman du même nom de Carl Sagan, un scientifique et astronome américain renommé, raconte l’histoire d’Ellie Arroway, une brillante astronome qui reçoit la première réponse radio venue de l’espace.

Elle devra faire face au scepticisme de la communauté scientifique tout en essayant de se tailler une place pour être choisie pour explorer l’inconnu.

Interrogé sur la vraisemblance du film, l’astronaute Thomas D. Jones admet qu’avec toutes les connaissances acquises aujourd’hui sur la physique et la théorie quantique, le film est des plus crédibles.

Selon lui, le film montre ce qui pourrait un jour arriver.

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Les inconnus de l’Atacama


– 300 à 1000 ans avant notre ère des tombes ont ressurgit pour être découverte à notre époque au Pérou. Des squelettes sont tellement bien conservés depuis des millénaires que même des tissus sont encore présents ainsi des ornements des élites.
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Les inconnus de l’Atacama

 

Un défunt de la culture Tambo, au nord de l'Atacama. Des roseaux sont fixés aux oreilles.

Les roseaux fixés aux oreilles de ce défunt de la culture de la rivière Tambo, au nord de l’Atacama, dépassaient à l’origine de sa tombe. Servaient-ils à communiquer avec les vivants ?

Projet Tambo, Université de Wroclaw

Une culture précolombienne inconnue a été découverte dans le delta de la rivière Tambo au Nord-Est de l’Atacama

L’une des tombes en forme de puit aménagé à l’aide de galets. On note les jolies poteries colorées qui faisaient partie du matériel funéraire.

Projet Tambo, Université de Wroclaw

Les marges des déserts sont le berceau de cultures. Un phénomène illustré une fois de plus par la découverte d’une culture inconnue dans le delta de la rivière Tambo, au Nord du désert de l’Atacama, au Pérou. Plus de 150 tombes datant du VIIe siècle au IVe siècle avant notre ère ont été découvertes par les archéologues polonais, péruviens et colombiens du projet européen Tambo, dirigé par Józef Szykulski, de l’Université de Wroclaw. Elles témoignent d’une culture qui a précédé dans la région celle de Tihuanaco (- 300 à 1000).

L’une des momies retrouvées accompagnée d’un arc (en haut).

Projet Tambo, Université de Wroclaw

Ces tombes et le matériel funéraire qu’elles renfermaient sont intacts, car rien ne signalait leur présence à la surface de la zone où elle se trouvent. L’aridité extrême qui règne dans l’Atacama a préservé une large part des matières organiques. Ainsi, certains des corps étaient encore enveloppés de nattes, de linceuls de coton ou encore dans de filets de pêche, ce qui montre au passage que la pêche faisait partie des activités de subsistance de la population locale. D’épaisses coiffes en laine de camélidé auraient eu la fonction de casques.

Cette interprétation guerrière est confortée par la présence dans certaines tombes masculines de massues se terminant par des masses de pierre ou de cuivre. Selon J. Szykulski, il s’agirait d’objets de prestige attestant de la présence de l’élite dans la nécropole. Plusieurs défunts ont aussi été retrouvés accompagnés d’arcs et de carquois remplis de flèches à pointes d’obsidienne (un verre volcanique). C’est d’autant plus remarquable que les témoignages d’arcs sont très rares au Pérou. Autre détail intéressant : le squelette d’un jeune lama atteste que l’introduction dans la région de ce camélidé domestique est plus précoce que ce que l’on pensait. Or, outre les habituelles poteries, le mobilier funéraire contient des instruments de tissage richement décorés, ce qui signale l’importance sociale de la laine et de son exploitation. Par ailleurs, les défunts étaient accompagnés de nombreux bijoux, parmi lesquels des objets de cuivre et de tumbaga, un alliage d’or et de cuivre largement utilisé par les cultures précolombiennes.

Pour J. Szykulski, des différences de statut sont clairement observables entre les défunts. Cette nécropole est manifestement celle d’une société d’agriculteurs hiérarchisée et dirigée par une élite. Or, dans le Sud du Pérou, aux limites orientales du désert de l’Atacama, le ruissellement des pluies estivales tombant sur les Andes crée des oasis. Comme dans la vallée du Nil au néolithique, l’augmentation de l’aridité de l’Atacama au cours des siècles avant notre ère a amené les habitants d’un désert autrefois verdoyant à se concentrer dans les oasis. La compétition pour les ressources augmentant, des élites ont émergé, qui ont organisé la vie sociale par des systèmes militaires (pour se défendre des concurrents) et religieux (pour maintenir la cohésion des groupes). L’importance de cette organisation sociale est visible dans la présence d’armes de prestige et d’offrandes pour l’au-delà.

Plus étonnant, plusieurs défunts ont été retrouvés avec une sorte de coiffe comportant deux roseaux fixés aux oreilles. À l’origine, les roseaux dépassaient sans doute du sol. Les archéologues y voient une sorte de système de communication entre le défunt et le monde extérieur. Comme si le groupe utilisant la nécropole avait voulu se réserver la possibilité de continuer à demander conseils aux grands hommes enterrés !

Pour en savoir plus

Le site du projet Tambo, mené par des archéologues de l’Université de Wroclaw.

Bernhard Eitel, Les marges de désert, berceau des civilisations, Pour la Science N°375, janvier 2009.

L’auteur

Francois Savatier est journaliste à Pour la Science.

http://www.pourlascience.fr

Insolite : les lève-tôt mentent plus facilement la nuit


Je suis une lève-tôt, mais heureusement que je me couche aussi de bonne heure… Je suis quand même septique sur cette étude.
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Insolite : les lève-tôt mentent plus facilement la nuit

 

Insolite : les lève-tôt mentent plus facilement la nuit

© istock

L’honnêteté varie en fonction du moment de la journée. Plus particulièrement selon qu’on est lève-tôt ou lève-tard.

Explications.

Etes-vous plutôt du soir ou du matin ? Cette question indiscrète pourrait bien déterminer votre niveau d’honnêteté à un moment de la journée. Des psychologues de différentes universités américaines (Harvard, université Johns Hopkins, université de Georgetown et de Washington) ont dressé un constat surprenant : les personnes plus alertes le matin ont tendance à plus tricher et à se conduire de façon malhonnête le soir.

Autrement dit, l’horloge interne (ou le chronotype qui définit le moment où on a le plus envie de dormir ou celui où on a le plus d’énergie) de chaque personne et les choix éthiques seraient liés.

Pour s’en rendre compte, des jeux et des tests destinés à mesurer l’honnêteté ont été menés auprès de 200 personnes, sans que celles-ci ne devinent la finalité de l’exercice. Des récompenses étaient attribuées si les exercices étaient réussis.

Résultat, les lève-tôt ont davantage triché le soir pour toucher les gains. Et les lève-tard ont eu un comportement moins éthique le matin, au moment où ils se sentent le moins en phase avec leur chronotype.

L’influence de l’horloge interne

Cette étude pourrait amener à réfléchir sur les horaires et l’organisation des temps de travail en fonction des horloges internes des salariés. Une idée intéressante mais légèrement utopique puisque cela supposerait que tous les patrons demandent à leurs salariés s’ils sont plus du matin ou du soir avant de leur confier un poste ou certaines tâches.

Reste que le profil lève-tôt ou lève-tard intéressent les chercheurs et influenceraient non seulement l’honnêteté mais aussi la propension au bonheur. Une étude de l’université de Toronto a ainsi établi que les lève-tôt étaient plus heureux que les couche-tard…

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Les pesticides ont des effets sur trois générations


Les pesticides ne sont pas juste nocifs pour les insectes utiles, mais aussi pour l’être humain et qui malheureusement, cela peut affecter plus d’une génération à cause des mutations génétiques
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Les pesticides ont des effets sur trois générations

 

Une récente étude américaine révèle que les gènes des personnes exposées transmettent les effets nocifs aux trois générations suivantes.

Les pesticides sont au cœur de l’actualité et une récente étude américaine vient s’y ajouter. Des chercheurs ont révélé que leurs effets s’étendent sur trois générations.

L’étude a été menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Washington (Etats-Unis) et les résultats sont parus ce vendredi dans la revue Plos One. Les recherches ont été effectuées sur des rats et s’appuient sur le Méthoxychlore (MXC), un type de pesticide interdit aux Etats-Unis depuis 2003 pour son caractère très toxique, mais toujours utilisé dans plusieurs pays du monde.

Les trois générations suivantes plus exposées

Plusieurs études scientifiques ont déjà prouvé que les pesticides perturbaient le développement et le fonctionnement de l’appareil génital. Les conclusions de l’étude américaine ne sont pas plus rassurantes. Les chercheurs ont constaté une augmentation des risques de développer des maladies ovariennes et rénales.

Mais surtout, les trois générations suivantes sont aussi plus exposées à l’obésité :

« ce pesticide peut affecter le mode d’activation des gènes transmis, sans subir de mutation génétique. Ainsi si l’arrière-grand-mère est obèse ou atteinte d’une maladie ovarienne, l’arrière-petite-fille pourrait rencontrer les mêmes problèmes », souligne Michael Skinner, l’auteur principal de l’étude.

Des informations qui ne font que confirmer la nocivité des pesticides. En juin dernier une étude parue dans Environmental Health Perspectives révélait que l’autisme pouvait être provoqué par les produits chimiques agricoles. L’Inserm quant à lui, soulignait le risque de cancer de la prostate et de maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Parkinson.

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Perdu, votre animal? Des applis permettent de le retrouver


Votre animal est perdu, il y a une application pour cela ! Sûrement très utile et qui en plus certaines applications suggère même des méthodes de recherches dépendant des causes de la fuite et du caractère de l’animal.
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Perdu, votre animal? Des applis permettent de le retrouver

 

Perdu, votre animal? Des applis permettent de le retrouver

Photo Fotolia

André Boily

 

On l’oublie chaque fois en été, certains animaux domestiques ont une peur bleue du grondement des orages et des feux d’artifice, ce qui, la plupart du temps, les effraie au point de s’enfuir.

D’autres ont simplement l’esprit d’aventure, ou vont d’un humain à l’autre à la recherche de caresses, ce qui est susceptible de les faire s’éloigner assez rapidement de leur foyer.

Fort heureusement, il y a des applications pour les retrouver.

L’été est synonyme de fêtes et de longues activités en plein air. Et qui dit fêtes et plein air, dit feux d’artifice et orages. Or, ces deux événements sont habituellement assez éprouvants pour ne pas dire effrayants pour nos animaux domestiques.

Plus concrètement, le bruit tonitruant des feux pyrotechniques et des orages les effraie, si bien qu’un animal sur cinq s’enfuit sous ces grondements selon l’ASPCA, une organisation animalière bien connue aux États-Unis. Or, il existe divers moyens de retrouver son animal perdu.

Schémas de recherche

Parce que les animaux domestiques s’égarent de différentes manières selon les circonstances, la stratégie pour les rechercher varie aussi. Enfui pendant un orage, un gros chien plein d’assurance avec les inconnus, par exemple, se comportera très différemment d’un autre plus timide. Un chat grégaire peut être retrouvé dans un endroit complètement différent d’un autre au caractère plus indépendant.

Ces schémas de recherche font toute la différence entre récupérer son animal et le perdre à jamais.

À cette fin, cette organisation a développé une application sur plateforme iOS et Android pour aider les propriétaires à retracer leur animal favori. Appelée simplement ASPCA sur iTunes et Google Play, cette application mobile indique exactement quoi faire lorsque leur animal prend la poudre d’escampette. Elle permet d’établir un plan de recherche individualisé basé sur le comportement de son animal et les circonstances de la fuite.

En outre, l’organisation offre de recevoir une trousse personnalisée appelée SHY avec les instructions étape par étape sur la procédure de recherche. De plus, l’application sert à enregistrer les informations de son animal comme sa photo et son carnet de santé. Avec la photo, il est possible d’imprimer rapidement des affiches de recherche le cas échéant.

PiP my Pet

Inspiré du système d’alerte Amber de recherche d’enfants, PiP qui signifie en anglais Positive Identification of Pet est une application iOS qui fait appel à la reconnaissance faciale pour retrouver les animaux perdus. Les propriétaires déposent quelques photos en plus d’autres informations sur le système.

En cas d’une fuite de l’animal, les informations sont transmises à tous les autres abonnés PiP des environs, sur les réseaux sociaux, ainsi qu’aux vétérinaires et aux abris d’animaux.

À partir des photos de l’animal retrouvé, celles-ci sont comparées à la banque d’images du serveur PiP qui retrace du coup le propriétaire de l’animal. Les propriétaires qui souhaitent enregistrer leur animal sur l’application doivent payer un abonnement annuel coûtant 19 $.

Finding Rover

Autre application par reconnaissance faciale, Finding Rover est gratuite et fonctionne comme PiP en associant les données faciales de l’animal avec les données de son propriétaire. Le succès de l’application est tel que même CNN en a parlé.

Dans le cas de ces deux applications, plus elles sont présentes dans les téléphones intelligents, plus elles sont efficaces. Ces méthodes par photo semblent préférées aux systèmes physiques comme les colliers émetteurs et autres moyens électroniques plus souvent en panne ou faciles à retirer.

Désensibiliser l’animal

Enfin, cette méthode assez originale consiste à désensibiliser l’animal en lui faisant entendre des enregistrements de feux d’artifice sur YouTube trouvés en tapant «loud fireworks». Dans une pièce, volume bas, on fait jouer des feux d’artifice pour l’habituer. On monte le volume graduellement sur une période de plusieurs jours, sans forcer.

Oubliez cette méthode si votre chien ou chat réagit mal.

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Insectes ravageurs: les prochaines invasions


Quand j’étais adolescente, papa voulait protéger ses épinettes noires de la tordeuse d’épinette, depuis quelques années, nous entendons parler de l’agrile du frêne, un insecte asiatique d’ou les coupes d’arbres de frêne, mais d’autres insectes ont été introduites et peuvent causer de grands dommages à une grande richesse du pays, les forêts.
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Insectes ravageurs: les prochaines invasions

 

L'agrile du frêne est vorace et impossible à... (PHOTO ALAIN DION, LA VOIX DE L'EST)

L’agrile du frêne est vorace et impossible à éradiquer (photo), mais d’autres menaces planent sur les arbres.

PHOTO ALAIN DION, LA VOIX DE L’EST

Charles Côté
La Presse

Les frênes qui dépérissent sous nos yeux au Québec sont victimes de la pire espèce exotique jamais introduite sur le continent, selon les experts.

En effet, l’agrile du frêne est vorace et impossible à éradiquer. Introduit par accident dans une palette de bois dans la région de Detroit en 2002, il a atteint le sud du Québec.

Mais d’autres menaces planent sur les arbres.

La Presse a interviewé Robert Lavallée, entomologiste au Service canadien des forêts, pour identifier ces insectes ravageurs dont on risque d’entendre parler dans les prochaines années.

Selon M. Lavallée, les espèces exotiques, «c’est un peu comme une boîte à surprise: on ne sait jamais quand elle peut nous exploser à la figure».

L’agrile du frêne est un bon exemple, dit-il. Il n’était pas un problème en Chine, mais en dix ans, il s’est répandu dans 24 provinces et territoires, du Québec jusqu’au Colorado, à l’ouest, en Géorgie, au sud, tuant des dizaines de millions d’arbres. «L’éradication est impossible et les frênes vont probablement tous y passer», affirme l’entomologiste.

Mais l’agrile n’est que le dernier d’une série d’insectes et de maladies exotiques qui ont infesté les forêts canadiennes.

«Il y en a eu plus de 80, dit-il. Quand on pense par exemple à la maladie hollandaise, elle a décimé les ormes, qui ont bien du mal à se rétablir.»

Érables et chênes menacés

Une espèce qui frappe à nos portes, le longicorne asiatique, fait frémir M. Lavallée. «Je ne souhaite surtout pas ça au Québec», dit-il

Découvert en 1996 à Brooklyn et apparu en Ontario en 2003, ce grand insecte s’attaque à toutes les principales espèces de feuillus, comme les érables et les chênes.

Au printemps 2013, le gouvernement fédéral avait annoncé son éradication en Ontario, dans les deux seuls lieux où on l’avait trouvé. Cependant, un nouveau foyer a été trouvé à Mississauga quelques mois plus tard.

Pour l’éradiquer, il faut abattre tous les feuillus dans un rayon de 400 mètres de l’arbre infecté.

«L’approche est toujours la même: abattage massif, dit M. Lavallée. Vous pouvez imaginer l’impact sur un quartier.»

L’expert a l’oeil sur une autre espèce qui présente une menace immédiate pour le Québec: la cochenille du hêtre.

Introduit au Canada vers 1880, par des des hêtres ornementaux importés d’Europe et plantés à Halifax, la cochenille est un petit insecte qui s’installe sur l’écorce du hêtre pour y enfoncer un tube lui permettant de se nourrir de sa sève.

Les blessures causées par les cochenilles servent d’entrées à deux types de champignons qui tuent l’arbre en quelques années.

M. Lavallée poursuit ses recherches pour trouver un agent pathogène naturel, comme un champignon, susceptible de tuer l’insecte.

«La maladie progresse lentement vers l’ouest du Québec et compromet sérieusement la croissance et la survie des hêtres», dit-il.

Une autre espèce qui est aux portes du Québec représente une menace réelle pour l’industrie forestière: le longicorne brun de l’épinette.

Lui aussi est apparu à Halifax et s’est répandu dans tout le sud de la Nouvelle-Écosse. M. Lavallée travaille à trouver des façons de lutter contre cet insecte, qui pourrait compliquer les exportations canadiennes de bois d’oeuvre.

«On étudie deux méthodes de lutte: avec des phéromones qui attirent les mâles et les empêcheraient de trouver les femelles et aussi des champignons, qui seraient pathogènes pour ces insectes et que les mâles inoculeraient aux femelles pendant la reproduction.»

Il reste l’espoir que les arbres eux-mêmes développent une résistance.

«Il y a environ un frêne sur 1000 qui résiste à l’agrile, et les chercheurs s’intéressent à cela aux États-Unis», dit M. Lavallée.

Changements climatiques

Cependant, les changements climatiques pourraient intensifier les attaques des ravageurs exotiques.

Par exemple, le puceron lanigère de la pruche, un insecte asiatique, fait des ravages juste au sud de la frontière.

La disparition des pruches, en particulier le long des ruisseaux de montagne, y a causé de «graves conséquences environnementales», selon le gouvernement fédéral canadien, qui souligne que cet insecte ne survit pas aux températures inférieures à -30oC.

«Il n’y a pas de réponse unique et simple, résume M. Lavallée. Les changements climatiques peuvent favoriser la remontée vers le nord de certaines espèces limitées par le froid hivernal. Par contre, des automnes plus doux et plus longs et des redoux hivernaux suivis d’un gel peuvent faire baisser la survie de certaines espèces.»

En plus des espèces exotiques, les ravageurs autochtones continuent d’inquiéter. La tordeuse du bourgeon de l’épinette, cette petite chenille d’un papillon de nuit, semble prospérer sur la Côte-Nord, ce qui est nouveau, explique Louis De Grandpré, chercheur en écologie forestière au Service canadien des forêts. Cela pourrait être relié au réchauffement climatique.

 «Les insectes, ce qui les limite, c’est la température, dit-il. Si l’été est trop frais, l’insecte ne peut pas compléter son cycle vital. Mais les foyers de défoliation sont beaucoup plus au nord que tout ce qu’on a vu par le passé. Depuis neuf ans, la population de tordeuse se maintient sur la Côte-Nord. Contrairement à ce que son nom indique, la tordeuse s’attaque d’abord au sapin baumier. Mais si l’insecte peut se maintenir dans la région où l’épinette noire est dominante, comme la Côte-Nord, il va avoir l’occasion de s’adapter et d’attaquer aussi l’épinette.»

http://www.lapresse.ca/