Est-ce que cela vaut vraiment le risque d’aller chercher du pétrole en Arctique, alors que le déversement ou explosion d’un pétrolière serait catastrophique pour cet environnement fragile ?
Nuage
Des dommages sur un vaste territoire s’il y avait déversement en Arctique
Archives La Presse Canadienne
La Presse Canadienne
Edmonton
Si un déversement majeur de pétrole devait se produire dans l’ouest de l’océan Arctique au Canada, les répercussions environnementales pourraient se manifester jusqu’en Russie, selon une nouvelle étude.
Ces conclusions sont émises par le World Wildlife Fund-Canada (WWF) alors que l’Office national de l’énergie se prépare à étudier des scénarios préventionnistes pour deux projets distincts d’exploration de pétrole dans la mer de Beaufort menés par la Pétrolière impériale et Chevron.
Les auteurs de la recherche ont établi 22 situations différentes en cas de déversement majeur dans cette région maritime située au nord des Territoires du Nord-Ouest. Dans chacune des situations, le risque que le pétrole gagne les côtes de l’Alaska est évalué à au moins 50 %.
Dans le cas d’une explosion d’une installation pétrolière, le risque que le pétrole atteigne la Russie serait d’une chance sur quatre.
Les règles actuelles stipulent que chaque exploitation en mer prévoie un second lieu de forage afin d’amoindrir la pression en cas d’explosion. Cela permettrait de mieux colmater la fuite, si elle se produisait.
L’Office national de l’énergie a accepté d’entendre des propositions des deux compagnies pétrolières qui, disent-elles, seraient efficaces et moins dispendieuses.
Les pétroliers ils s’en foutent de tout ça le fric anvant tout.