Difficile d’être heureux ?


Une citation qui mérite une bonne réflexion, c’est, je pense, une bonne analyse qui me semble juste. Mais, pour ma part, malgré les bons moments du passé, il reste encore de belles choses à venir
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Difficile d’être heureux ?

http://stephaneloiret.files.wordpress.com/2013/08/chaplin2.jpg?w=360&h=257

 

La raison pour laquelle les gens trouvent difficile d’être heureux,
c’est qu’ils trouvent le passé mieux qu’il l’était, le présent pire qu’il ne l’est,
et le futur moins résolu qu’il ne le sera….

Marcel Pagnol

Pas touche à mon yaourt, ou le chat qui n’est vraiment pas partageur


Les chats, ne sont pas vraiment tentés de partager quand la bouffe, ou une douceur est dans un seul plat. Mais bon, ce chat, sait comment reprendre son dû sans pour autant faire une confrontation en règle
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Pas touche à mon yaourt, ou le chat qui n’est vraiment pas partageur

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – impossiblefrontflip

Si certains animaux font preuve d’une incroyable solidarité, d’autres manquent très sérieusement de sens du partage ! C’est le cas de ce matou, répondant au petit nom de Dice !

Son humain a eu envie de lui offrir un petit plaisir en lui donnant le fond d’un pot de yaourt, à lui, mais pas seulement, à son colocataire Bob aussi, le deuxième chat de la maison. Mais le festin en tête-à-tête ne se passe pas vraiment comme l’aurait souhaité le propriétaire des deux félins.

Tandis que Bob essaie de déguster sa part, Dice n’arrête pas de faire glisser le pot de yaourt avec sa patte pour le garder pour lui tout seul. Tout penaud, le pauvre Bob ose à peine revenir à la charge pour prendre son dû…

 

http://wamiz.com

Le saviez-vous ► Jamais sans ses livres


L’avantage aujourd’hui, c’est que nous avons l’information aux bouts des doigts et en plus avec les mises a jours des derniers développements, des dernières découvertes.
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Jamais sans ses livres

En Perse, au tournant de l’an mille, le vizir Abdul Kassem Ismail ne se déplaçait jamais sans sa bibliothèque. Il avait besoin de 400 chameaux pour transporter ses 117 000 volumes. Chameaux dressés à marcher par ordre alphabétique.

Aujourd’hui, un simple clic sur une souris et vous accédez instantanément à des centaines de millions de pages de documents. Peu importe où vous êtes.

Demain, votre bibliothèque logera au grand complet dans un livre électronique et vous l’aurez toujours à portée de la main. Comme le vizir Abdul machin chose. Mais sans l’embarras des 400 chameaux.

Réf  : http://www.lapresse.ca

Insolite : Un adolescent se fait retirer 232 dents


Perdre ses dents, ce n’est pas intéressant pour personne, car une fois partie les dents d’adultes, elles ne repousseront plus. Mais ce n’est pas le cas pour ce jeune homme qui souffre d’une maladie qui est rare
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Insolite

Un adolescent se fait retirer 232 dents

 

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STRDEL / AFP / Getty

Laurie Bergeron

Un jeune homme de 17 ans s’est présenté à l’hôpital à Mumbai, en Inde, puisqu’il avait les gencives enflées. Les médecins ont découvert que sa souffrance était causée par un nombre incroyable de dents dans sa bouche. 260 pour être exact.

Ashik Gaval a souffert d’intenses douleurs à la mâchoire pendant plus d’un an avant de quitter son village et d’aller à la recherche d’un traitement en ville.

L’adolescent, atteint d’une maladie rare, a subi une intervention lundi pour se faire extraire 232 dents.

«Un odontome complexe, qui a causé la formation de plusieurs dents à partir d’une seule gencive, est responsable du malaise d’Ashik. C’est une sorte de tumeur bénigne», affirme le chirurgien dentiste Sunanda Dhiware.

L’adolescent a été opéré durant plus de six heures. Le Dr Dhiware lui a coupé la gencive et les 232 dents sont tombées les unes après les autres. Le jeune homme n’a plus que 28 dents dans sa bouche. Malheureusement, les médecins croient que de nouvelles dents peuvent éventuellement pousser.

Il s’agirait d’un record mondial. 

http://www.journaldequebec.com/

Le mystère de l’enfant aux bois de cerf


Il y a 100 mille ans un enfant meurt et fût enterré d’une façon particulière en rapport avec les autres sépultures, Pourtant cet adolescent à cause d’une blessure, avait un cerveau d’un enfant de 6 ans et son comportement devait être très différent du reste du groupe. A-t-il représenté quelque chose de particulier pour sa tribu ?
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Le mystère de l’enfant aux bois de cerf

 

La sépulture de l'adolescent à Qafzeh Anne-Marie Tillier

La sépulture de l’adolescent à Qafzeh

 

Le crâne d’une des plus anciennes sépultures de la préhistoire vient d’être passé au scanner. Les résultats éclairent les raisons de l’inhumation, il y a près de cent mille ans.

En juillet 1965 débarque en Israël un jeune préhistorien qui n’a même pas trente ans, Bernard Vandermeersch. Il est là pour étudier la grotte de Qafzeh, à deux kilomètres de Nazareth, dans le nord du pays. Il ne le sait pas encore, mais il va y faire l’une des plus importantes découvertes de sa vie. Avec un chercheur israélien, il met au jour en effet des squelettes d’hommes anciens, à l’anatomie semblable à la nôtre. Stupeur : ceux-ci semblent avoir manipulé les mêmes outils que les néandertaliens. Allons donc… Des outils archaïques dans les mains d’une espèce évoluée comme la nôtre ? L’annonce fait lever de nombreux sourcils chez les paléoanthropologues.

Ces derniers ne sont pas au bout de leurs surprises. Car en 1988, la nouvelle tombe : les fossiles de Qafzeh ont plus de 90 000 ans. Eux qu’on voyait comme des cousins orientaux de l’homme de Cro-Magnon sont près de soixante mille ans plus anciens. L’histoire de notre espèce, les Homo sapiens modernes, se révèle bien plus longue que prévu. Elle plonge ses racines en Afrique, et bien plus loin dans la Préhistoire que ne le pensaient les chercheurs.

Et ce n’est pas fini. Car plusieurs années auparavant, ce site extraordinaire avait dévoilé un autre de ses trésors. Le 17 août 1969, l’équipe met en effet au jour une des plus anciennes sépultures du monde, et peut-être la plus frappante de la préhistoire. Elle est, encore aujourd’hui, sans véritable équivalent à une époque aussi ancienne.

C’est un adolescent, de douze ou treize ans. Il est sur le dos, au fond d’une petite fosse creusée dans un calcaire tendre. Ceux qui l’ont enterré lui ont replié les jambes et mises sur le côté. Sur ses hanches, ils ont déposé un gros bloc de calcaire. Ils lui ont allongé les bras sur la poitrine. Et entre ses mains, posées près de son cou, ils ont laissé une curieuse offrande : les bois d’un cerf, ou d’un grand daim, encore attachés à un morceau du crâne de celui-ci.

Les archéologues remarquent que l’adolescent a une fracture sur le front. Sans doute causée par un coup, ou une pierre. Ils décident de confier les restes à un médecin pour qu’il les examine. Ce dernier constate que la lésion a cicatrisé. Ce qui veut dire que l’enfant a survécu. Le médecin penche donc plutôt pour un choc léger, sans grande conséquence.

Mais l’une des anthropologues de l’équipe, qui a elle aussi étudié les restes, a toujours conservé un doute. Or au cours des années 1980, des chercheurs commencent à utiliser des scanners sur des crânes d’hommes fossiles. Au milieu des années 2000, les progrès de la technique permettent de réaliser des empreintes 3D extrêmement précises de l’intérieur de crânes fossiles. Une sorte de moulage virtuel du cerveau. D’où l’idée des chercheurs d’appliquer la technique à l’enfant de Qafzeh. Le fossile est envoyé pour cela dans un hôpital de la côte, à Haïfa.

Vu par l'arrière, le cerveau reconstitué de l'adolescent, superposé à son crâne. Il a été touché un peu au-dessus du front, à droite.

Vu par l’arrière, le cerveau reconstitué de l’adolescent, superposé à son crâne. Il a été touché un peu au-dessus du front, à droite.

Et ces techniques montrent que la blessure de l’adolescent était beaucoup plus grave qu’on ne l’avait pensé. D’abord parce qu’elle a entraîné un retard de croissance majeur.

 « Son cerveau a la taille de celui d’un enfant de six ans » explique Hélène Coqueugniot, du CNRS, qui a conduit l’étude.

Autrement dit, il a reçu ce coup dans l’enfance. D’où des séquelles irréversibles. Après, savoir exactement quelles en ont été les conséquences neurologiques reste un exercice périlleux. D’après les zones du cerveau touchées, il pouvait avoir du mal à contrôler ses mouvements, à réaliser certaines tâches, et/ou à fixer son regard.

Bref, il avait très certainement une personnalité singulière, un comportement étrange pour le groupe d’hommes et de femmes avec qui il vivait. Est-ce pour cela qu’à sa mort, il a bénéficié d’un traitement spécial ? Car sa tombe est unique. Toutes les autres sépultures de la grotte sont beaucoup plus simples. Au mieux une fosse, et jamais d’offrandes. Incontestablement, cet adolescent qui n’était pas comme les autres, incarnait quelque chose pour le groupe venu l’enterrer dans cette grotte, il y a près de cent mille ans.

Nicolas Constans

Anne-Marie Tillier

  • Hélène Coqueugniot (CNRS), Olivier Dutour (EPHE) (et à Frank Rühli (université de Zürich) pour son avis).

  • La publication scientifique : H. Coqueugniot et al.,PLoS ONE 9(7): e102822. 2014

  • Les plus anciennes sépultures du monde sont dix à vingt mille ans plus anciennes. Elles se trouvent dans le site cousin de Qafzeh, Skhul, également dans le nord d’Israël. C’est l’archéologue britannique Dorothy Garrod qui les a mis au jour dans les années 1930. (Elle a également co-découvert les frises sculptées du Roc-aux-sorciers en France).

  • Les fossiles de Qafzeh et Skhul sont parmi les plus anciens hommes modernes du monde (i.e. avec la même anatomie que nous). Il y a eu par la suite d’autres découvertes. Savoir ceux qui sont les plus anciens ne fait pas l’objet d’un consensus chez les paléoanthropologues. Les noms de l’homme de Herto (150 000 ans) et d’Omo Kibish (200 000 ans) en Éthiopie sont néanmoins fréquemment cités.

  • Moshe Dayan, par Anefo / Croes, R.C.− https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Anefo_930-3763_Moshe_Dayan_27-07-1979.jpg − CC BY-SA 3.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.frMoshe Dayan Féru d’antiquités, le stratège militaire de la guerre des Six jours a aidé les fouilles de Qafzeh. Il dépêche d’abord une équipe de démineurs dans la grotte en 1965. Puis il mettra à disposition un hélicoptère militaire pour transporter certains squelettes en laboratoire. À l’époque, le général passait pour un paisible archéologue amateur. Mais aujourd’hui, son goût immodéré pour les antiquités n’a plus bonne presse. Car la plupart de ses « fouilles » s’apparentaient en fait clairement à du pillage, d’après cet article du Haaretz ou cette étude détaillée, en anglais.

    http://archeo.blog.lemonde.fr

  • Montréal Elle déplume puis dévore un oiseau cru dans le métro


     

    Mise a jour de cette nouvelle : C’est une femme inuit qui vit a Montréal et elle a déplumé un oiseau mais ne l’a pas mangé cru, En fait elle était pressé de pouvoir manger un plat traditionnel, Elle voulait que son oiseau soit prêt pour cuisiné en arrivant chez elle. Elle ne comprends pas pourquoi que les gens ont été si intolérant, mais elle a dit qu’elle était fière de ses origines

    Donc mon commentaire, s’est fié aux commentaires de la vidéo qui en fin du compte n’était pas la réalité

    C’est vraiment dégoutant, même si dans la vidéo, on ne voit pas distinguement ce qu’elle fait (heureusement). En plus, manger un oiseau cru, il y a sûrement risque de contamination et qu’elle personne peut faire une telle chose et en plus en public. Sûrement pas une personne saine d’esprit.
    Nuage

    Montréal

    Elle déplume puis dévore un oiseau cru dans le métro

     

    Capture d’écran, YouTube)

    Par Sarah Bélisle | Agence QMI

    La police recherche une jeune femme qui a déplumé, puis mangé un oiseau cru en plein wagon du métro de Montréal sous le regard dégoûté des passagers.

    Un des passagers, écœuré, a filmé la scène qui s’est déroulée sur la ligne orange à la hauteur de la station Jean-Talon il y a quelques semaines. Sa vidéo circule maintenant sur internet.

    On y voit une femme entre 17 et 25 ans d’origine asiatique. Elle porte un haut de bikini et une mini jupe. Il est impossible de distinguer le visage. Penchée au-dessus d’un sac de plastique, elle gesticule.

    Les passagers près d’elle s’éloignent rapidement, un air de dégoût au visage. On comprend que la femme est en train de déplumer l’oiseau en question dans le sac.

    «Je vais vomir», s’exclame l’homme qui filme avant d’ajouter quelques instants plus tard: «Et elle le mange! Elle le mange!»

    Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) tente de retracer la jeune femme dont on ignore pour l’instant l’identité.

    Accusations ou soins?

     

    «On va commencer par la retrouver, puis faire une entrevue avec elle. Après, on verra si on va vers les soins psychiatriques ou vers le criminel, ou les deux», explique l’agent Manuel Couture.

    Plusieurs passagers ont été incommodés par ses gestes. Voilà pourquoi le SPVM étudie la possibilité de porter des accusations criminelles à l’encontre de la femme pour avoir troublé la paix.

    Il n’existe aucun règlement qui empêche de déplumer et de manger un oiseau cru dans le métro.

    Mais «vu que ça a visiblement dérangé les gens, on considère ça comme troubler la paix», explique l’agent, qui souligne que la décision de porter des accusations ne sera prise qu’une fois que la femme aura été rencontrée.

    Aucun client n’a rapporté l’événement au moment des faits à la Société de transport de Montréal (STM), indique la porte-parole Amélie Régis. Aucune plainte n’a été enregistrée non plus.

    http://tvanouvelles.ca

    Mycose, les ongles aussi


    Un champignon tenace peut élire domicile sur les ongles d’orteils. L’infection si on ne fait rien, les choses risquent de s’aggraver et perdre l’ongle, mais surtout elle est très contagieuse
    Nuage

     

    Mycose, les ongles aussi

     

      Les infections dues aux champignons touchent aussi les ongles des pieds. Si vous constatez qu’ils s’épaississent, deviennent cassants, changent de couleur, consultez rapidement.

      La mycose des ongles des pieds est extrêmement contagieuse et elle peut aboutir à la perte de l’ongle, alors qu’il existe des traitements efficaces.

      La mycose des ongles des pieds est fréquente

      La mycose des ongles des pieds est fréquente et transmissible. Elle touche 3 à 10% de la population française. Les professionnels emploient le terme d’onychomycose, qui désigne une infection de l’ongle due à trois sortes de champignons (dermatophytes, levures Candida, moisissures).

      Premiers signes d’une mycose des ongles

      L’infection s’installe lentement. Elle atteint en premier lieu la peau entre les orteils en formant une fissure qui ne guérit pas. Progressivement, l’ongle est atteint. Il s’épaissit, s’effrite, change de couleur (jaunâtre ou taches blanches) et devient douloureux. En l’absence de traitement, il peut se décoller.

      Quels sont les facteurs de risque d’une mycose des ongles ?

      L’âge avancé, le sexe masculin, le sport, les traumatismes et les lésions répétées, un environnement humide et certaines pathologies (maladies ostéoarticulaires, diabète, obésité, pathologies vasculaires périphériques, psoriasis…).

      L’infection s’attrape très facilement dans les lieux publics collectifs humides et chauds où l’on marche pieds nus (piscine, sauna, salles de danse, vestiaires, etc.).

      On peut également se la transmettre en famille, en marchant pieds nus sur la moquette, en se prêtant les chaussons ou dans la salle de bain, avec notamment les serviettes ou le coupe-ongles. La macération dans les chaussures, particulièrement les chaussures de sport ou les bottes, est également un facteur de risque important. Prédisposent aussi les microtraumatismes des ongles ou les orteils qui se chevauchent (fréquents chez les personnes âgées).

      En cas de mycose des ongles, un traitement précoce est indispensable

      Une mycose des ongles ne guérit pas toute seule et risque au contraire de s’étendre aux autres ongles.

      De même, plus la prise en charge est tardive, plus la guérison est longue et difficile. D’où toute l’importance d’inspecter régulièrement ses ongles, particulièrement si l’on fait partie des sujets à risque.

      A la moindre anomalie, parlez-en à votre médecin.

      Un prélèvement de l’ongle pour un examen mycologique est nécessaire afin d’identifier le champignon en cause et de prescrire le traitement antifongique adéquat. En fonction du degré d’atteinte de l’ongle, celui-ci sera local (application d’un vernis) et/ou oral. En revanche, soyez patient et suivez bien les indications de votre médecin. En effet, le traitement est long (souvent plus de 6 mois), car l’ongle pousse très lentement.

      Conseils pour éviter une mycose des ongles

    • Séchez systématiquement et soigneusement vos pieds, particulièrement entre chaque orteil.

    • Evitez de marcher pieds nus.

    • Porter des sandales personnelles à la piscine, dans les vestiaires…

    • Ne prêtez pas vos chaussons.

    • Ne prêtez pas non plus votre serviette de bain.

    • Désinfectez à l’alcool ciseaux, limes et coupe-ongles utilisés pour les ongles des pieds.

    • Coupez vos ongles d’orteils courts et droits.

    • Portez des chaussures en cuir, lesquelles limitent la macération.

    • Evitez les chaussures étroites, trop ajustées, en matière synthétique.

    • Pensez à aérer vos chaussures, surtout de sport.

    http://www.e-sante.fr

    Battu par sa conjointe : Un homme qui a vécu l’enfer se confie


    Les violences conjugales sont des fléaux, difficiles pour les femmes de s’en sortir même avec de l’aide. Alors qu’en est-il pour les hommes qui sont battus et violenter verbalement ? Beaucoup vont croire que ces hommes sont faibles. C’est malheureusement un sujet tabou : un homme victime de violence conjugale !!! Pourtant, ils ont besoin autant d’aide.. Car que ce soit pour les femmes ou les hommes, il faut une tolérance zéro
    Nuage

     

    Battu par sa conjointe

    Un homme qui a vécu l’enfer se confie

     


    (Crédit photo: TVA Nouvelles)

     

    TVA Nouvelles

    C’est un véritable tabou pourtant c’est bel et bien réel; les hommes aussi peuvent être victimes de violence conjugale. Un homme qui en a été victime et qui a vécu l’enfer s’est confié.

    «C’est une mauvaise passe, ça va aller mieux, ça va aller mieux, mais ça n’allait jamais mieux. Ça empirait tout le temps», raconte Guy.

    Il y a trois ans, il a été victime de violence conjugale.

    «Elle criait après moi, elle me criait des noms devant ses enfants, elle faisait des crises de jalousie démentielles. Elle faisait du chantage émotif, elle disait: « Je vais m’enlever la vie à cause de toi »», ajoute-t-il.

    Il restait avec son ex-conjointe à cause de leur enfant. Mais aujourd’hui, il est enfin sorti de cette relation. Il est maintenant capable d’en parler, mais faire face au jugement des autres est loin d’être facile.

    «Il y en a qui sont mal à l’aise, qui ne savent pas comment réagir ou qui se sentent coupables de ne pas avoir vu ça. J’ai eu des commentaires sexistes. J’en ai eu», poursuit Guy.

    L’aide se fait rare. Pour le Service d’aide aux conjoints, un organisme de Montréal, il faut briser l’isolement.

    «La violence conjugale, la première étape, c’est l’isolement. Il faut d’abord l’isoler pour arriver à pouvoir le manipuler, le contrôler, le dénigrer», explique Yves Nantel du Service d’aide aux conjoints.

    Les statistiques sont peu nombreuses. Il y a dix ans, Statistique Canada dénombrait 546 000 victimes masculines.

    «Entre 15 et 20% des situations où il y a des plaintes auprès de la police seraient des hommes qui subissent de la violence conjugale», ajoute M. Nantel.

    Guy n’a qu’un seul souhait: que les choses changent et que les hommes comme lui qui sont victimes de violence conjugale osent briser le silence.

    http://tvanouvelles.ca