Les rencontres


Je pense que rien n’arrive pour rien, tout comme les personnes que nous rencontrons viennent s’ajouter à notre bagage de vie. Leur présence, nous fait prendre un chemin qui nous mènera ailleurs, ce que nous ferons de ces rencontres, c’est à nous qui en déciderons
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Les rencontres

 

Quand on rencontre quelqu’un, c’est signe qu’on devait croiser son chemin, c’est signe que l’on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d’elles est contenue la promesse d’une découverte.

Aharon Appelfeld

Une artiste réalise des portraits de joueurs de la Coupe du monde avec de la peinture et un ballon de foot


La coupe du Monde ne m’intéresse pas du tout, mais plutôt l’artiste qui a fait un tableau de trois joueurs, C’est une artiste exceptionnelle par ses talents a utiliser tout sauf des pinceaux pour faire ses oeuvres.
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Une artiste réalise des portraits de joueurs de la Coupe du monde avec de la peinture et un ballon de foot

 

NSOLITE – La Coupe du monde n’inspire pas que les futurs prodiges du ballon rond. Elle inspire aussi les artistes comme « Red » Hong Yi, une jeune Malaisienne, qui a réalisé à l’occasion du Mondial trois portraits de joueurs emblématiques de la compétition.

Très connue pour utiliser absolument tout sauf des pinceaux pour accomplir ses chefs-d’oeuvre, celle que l’on surnomme « Red » s’est servie uniquement de ses pieds ainsi que d’un ballon de football pour immortaliser Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar sur une gigantesque toile de peinture.

L’artiste a d’ailleurs filmé sa prouesse (voir la vidéo en bas de d’article). Voici quelques extraits de l’évolution des portraits :

Et après avoir taquiné la balle pendant quelques heures, le résultat est stupéfiant :

 

En avril dernier, Red Hong Yi avait déjà réalisé un portrait bluffant et pour le moins original de Jackie Chan. Elle avait alors troqué ses pinceaux contre des baguettes chinoises :

 

 

http://www.huffingtonpost.fr

Truc Express ► Nettoyer Facilement une Table en Bois


Pour éviter d’acheter plusieurs sortes de produits, et remplir nos armoires de nettoyants en tout genre, un petit truc avec deux ingrédients que tout le monde a dans sa cuisine
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Nettoyer Facilement une Table en Bois

 

Votre vieille table en bois aurait besoin d’un coup de nettoyage ? Pas besoin d’acheter un produit spécifique. Pour enlever les résidus et lui redonner un bon coup de jeune, sortez du vinaigre blanc et de l’huile d’olive.

Comment Faire

1. Dans un bocal, mettez 1 dose de vinaigre blanc pour 3 doses d’huile d’olive.

2. Refermez bien et secouez avant chaque utilisation.

3. Appliquez sur le bois avec un chiffon propre ou un chiffon microfibre.

http://www.comment-economiser.fr

Des enfants soignés à tort


J’avais été étonné ce qu’une mère puisse faire subir à un enfant pour attirer l’attention comme le cas d’une maman qui avait empoisonné au sel son fils, On parle du syndrome de Münchhausen par procuration, mais j’avoue être tout étonnée, choquée par tout ce qu’une personne peut faire pour rendre un enfant malade lui causant de grands tords voir même la mort. Même, si cela est rare, des cas sont décrits et cela fait des victimes de trop
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Des enfants soignés à tort

 

D'après la police, l'Américaine Lacey Spears aurait empoisonné... (PHOTO RICK FLORES, ASSOCIATED PRESS)

D’après la police, l’Américaine Lacey Spears aurait empoisonné son fils en lui injectant d’énormes quantités de sel dans l’estomac par un tube gastrique, installé quatre ans plus tôt.

PHOTO RICK FLORES, ASSOCIATED PRESS

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Ce sont des enfants en santé, au corps pourtant zébré de cicatrices. Ils ont été opérés plusieurs fois, ont été piqués, affamés, suffoqués ou gavés de médicaments inutiles. Leurs bourreaux? Leurs parents, qui ont inventé – ou carrément causé – leur maladie. Chaque année, cette étrange forme de maltraitance fait son lot de victimes au Québec, parmi lesquelles un bébé qui «a vécu l’enfer», l’an dernier, à l’hôpital Sainte-Justine. L’histoire de cet enfant ressemble de façon troublante à celle d’un petit Américain, dont la mort fait présentement les manchettes au sud de la frontière.

Lacey Spears a inondé ses comptes Facebook, MySpace et Twitter de photos de son fils malade.

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Un bébé de 1 an a vécu «un mois d’enfer pur et simple» à l’hôpital Sainte-Justine, parce que sa mère a fait croire aux médecins qu’il souffrait de reflux gastrique, en le pinçant pour le faire pleurer et en le faisant vomir. Elle aurait de plus arraché ou saboté en douce les tubes d’alimentation et les solutés du nourrisson.

La femme des Cantons-de-l’Est a pressé «maintes fois» les médecins de percer l’estomac de son garçon afin de l’alimenter par un tuyau, écrit le tribunal de la jeunesse, qui a placé l’enfant en famille d’accueil l’an dernier.

Les médecins ont refusé d’aller aussi loin. Mais avant de démasquer la fabulatrice, ils avaient déjà infligé à son petit une série de traitements aussi inutiles que douloureux, soit:

  • dix jeûnes, quatre repas barytés, une vidange gastrique et des gavages;
  • l’installation de huit tubes et de huit intraveineuses;
  • deux anesthésies générales et deux sédations;
  • deux dilatations dangereuses d’une zone fraîchement opérée;
  • neuf prises de sang et des irradiations.

Pour atténuer la douleur, le bébé a dû ingurgiter de la morphine et des opioïdes.

Tous les ans

Aussi étrange soit-elle, cette forme de maltraitance fait régulièrement des ravages au Québec. Entre 2002 et 2013, au moins 23 enfants en danger ont dû être placés en famille d’accueil par le tribunal de la jeunesse. Une fois sur deux, leur mère ne s’était pas contentée d’inventer leurs symptômes, elle les avait provoqués ou avait truqué des examens.

«Leurs histoires sont impossibles à oublier, affirme le pédiatre retraité Jean Labbé. Les parents qui frappent leurs enfants ont généralement perdu la maîtrise d’eux-mêmes. Là, tout est réfléchi, planifié. Ils arrivent même à utiliser les médecins comme outils.»

L’expert en protection de l’enfance a pu sauver quatre petites victimes au cours de sa carrière au Centre hospitalier de l’Université Laval, à Québec. Une mère avait annoncé à son fils qu’il allait subir une greffe des poumons ou mourir, et lui imposait d’interminables traitements. Une autre se précipitait aux urgences après avoir empoisonné sa fille avec des antidouleurs – qui augmentaient son rythme cardiaque et la rendaient rouge, tremblante et en sueur.

«C’est la forme de maltraitance la plus rare, précise le Dr Labbé, mais c’est potentiellement l’une des plus dommageables puisque 6% à 9% des victimes en meurent.

«Les pédiatres sont formés pour se fier aux parents, puisque 99,9% d’entre eux ne sont pas des imposteurs», souligne le Dr Labbé.

Difficile à prouver

À Montréal, l’hôpital Sainte-Justine a refusé notre demande d’entrevue en disant que ces cas étaient très marginaux. Mais l’Hôpital de Montréal pour enfants est bien au fait du phénomène.

«Tous les ans, quelques parents éveillent nos soupçons parce qu’ils réclament des procédures innombrables et intrusives ou un diagnostic de maladie grave», affirme la pédopsychiatre Lila Amirali.

«Mais c’est très long et très difficile de prouver ce qui se passe, parce qu’en apparence, ils sont dévoués et exemplaires. On y est parvenus seulement deux fois.»

Pour compliquer les choses, près du tiers des parents imposteurs travaillent dans le domaine de la santé. Et les autres utilisent l’internet pour fabriquer leurs histoires. L’une des mères démasquées par le Dr Labbé était analyste médicale et avait fréquenté une faculté de médecine en douce, sans y être inscrite. Accro aux hôpitaux, elle s’était elle-même fait amputer de deux organes sains (un rein et l’appendice), avant de s’en prendre à ses enfants, dont l’un est mort dans des circonstances douteuses. Elle avait visité 19 hôpitaux pour brouiller les pistes.

Soif d’attention

Pourquoi? Fraudeurs, certains parents veulent toucher des prestations, des dons ou obtenir des médicaments.

D’autres, presque toujours des mères, souffrent plutôt d’un trouble mental. Elles jouissent de leur domination sur les médecins, ou cherchent à être admirées pour leur dévouement ou à éveiller la compassion.

«En se servant de leur enfant, elles tentent d’obtenir par ricochet l’attention dont elles ont été privées toute leur enfance», résume le Dr Labbé.

Avant d’être officiellement reconnu en 2013 (dans la 5e édition du manuel de diagnostic psychiatrique DSM), leur trouble a porté plusieurs noms. On parle désormais de «trouble factice imposé à autrui». Mais pendant plus de 25 ans, on a parlé d’un «syndrome de Münchhausen par procuration». «Münchhausen», en référence au célèbre baron du même nom, dont les fabulations guerrières ont été immortalisées dans un livre. «Par procuration», parce qu’ils utilisent le corps d’autrui au lieu du leur.

«Les mères qui présentent [ce trouble] sont capables de mentir de façon tellement convaincante qu’on en arrive à douter de notre propre raison», indique un rapport d’expertise déposé en cour.

Caméras cachées

Les parents atteints nient tout et ne sont même pas conscients de leurs motivations, précise la Dre Lila Amirali. Ils ne sont pas psychotiques, mais la très grande majorité souffre d’un trouble de la personnalité (limite, narcissique, antisocial ou paranoïaque).

«Seuls avec l’enfant qui pleure, ils ne réagissent pas ou se montrent cruels, mais dès que quelqu’un entre, ils se transforment en mères ou en pères exemplaires», ajoute le Dr Labbé, qui a vu des vidéos qui le prouvent.

Grâce à des caméras cachées dans des hôpitaux d’Atlanta, de Londres et de North Staffordshire, des dizaines de fabulateurs ont été pris sur le fait des deux côtés de l’Atlantique. On les voit suffoquer leur enfant pour qu’il convulse, l’empoisonner au désinfectant ou injecter leur urine dans l’intraveineuse. Une autre femme a déjà donné des coups de marteau à son petit, pour simuler un trouble hématologique.

Plusieurs de ces bébés se sont retrouvés avec des séquelles neurologiques. Une douzaine d’autres (frères et soeurs des enfants filmés) étaient déjà morts, sans doute assassinés.

Filmer les parents à leur insu pourrait sauver des vies et éviter des «souffrances incommensurables» ont donc conclu les chercheurs anglais et américains, qui ont publié leurs comptes rendus en 1997 et 2005 dans le journal Pediatrics.

Au Québec, le droit à la vie privée est toutefois protégé. «Pour filmer les parents, il faut leur autorisation, explique la Dre Amirali. Mais lorsqu’on a des soupçons, on fait tout pour les encadrer. On nomme un coordonnateur de dossier et une travailleuse sociale.»

Fausses accusations

Malgré les preuves recueillies, l’existence même d’un «syndrome de Münchhausen par procuration» est régulièrement contestée.

Aux États-Unis et en Angleterre, des centaines de mères ont été accusées d’en souffrir par des médecins et les services sociaux. Certaines ont été blanchies, mais seulement après avoir été emprisonnées ou avoir perdu la garde de leur enfant vraiment malade. Un bébé anglais est même mort après avoir été brutalement privé de sa famille – et de médicaments.

Leurs malheurs alimentent la croisade du groupe Mothers Against Munchausen by Proxy Allegations (MAMA). Elles inquiètent aussi des psychologues, des psychiatres et des philosophes, interviewés dans le magazine de vulgarisation Psychology Today. Selon eux, les mères trop critiques ou insistantes aux yeux des médecins sont victimes d’une chasse aux sorcières. Invoquer le syndrome devient une arme trop facile pour les faire taire, disent-ils, ou pour disculper certains professionnels dépassés.

Contagion

Un médecin pourrait toujours sauter trop vite aux conclusions, mais cela se produira «rarement», affirment deux Britanniques dans un survol scientifique publié en avril dans The Lancet.

Il faut au contraire repérer les parents atteints le plus rapidement possible, disent-ils, avant que leurs enfants ne subissent des «dommages graves». En plus d’endurer des examens douloureux, ces derniers «grandissent loin de leurs camarades, avec une scolarité handicapée, vivant  un monde irréel dans l’atmosphère blanche des hôpitaux, sentant peser sur eux l’angoisse de la maladie et de la mort», écrit la psychiatre française Catherine Isserlis.

Autre conséquence: la contagion. À Chicoutimi, une enfant de 8 ans prend le relais de sa mère et «simule [elle-même] des problèmes de santé et demande des médicaments», révèle un jugement de 2006.

L’objectif des parents n’y change rien; dès qu’un enfant reçoit des soins superflus, il faut le protéger, précise l’article du Lancet.

Le Dr Jean Labbé est d’accord. De nombreux parents deviennent maladivement inquiets lorsque leur enfant souffre de maladie chronique ou frôle la mort, illustre-t-il. Quand leurs angoisses et leurs exagérations entraînent une multiplication d’examens inutiles ou nuisibles, il faut les raisonner.

«Souvent, les médecins y parviennent, mais pas toujours, dit-il. J’ai déjà dû signaler deux cas du genre à la DPJ.»

Lacey Spears a inondé ses comptes Facebook, MySpace... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK) - image 2.0

Lacey Spears a inondé ses comptes Facebook, MySpace et Twitter de photos de son fils malade.

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Un cas-choc américain fait les manchettes

Comme la mère du bébé maltraité à Sainte- Justine, une femme de l’État de New York jurait que son fils était gravement malade et vomissait tous ses repas. Comme la Québécoise, l’Américaine voulait nourrir son fils par un tube directement relié à l’estomac.

Deux histoires semblables, deux dénouements. Car seuls les médecins américains ont procédé à une gastrostomie. Quatre ans plus tard, le petit Garnett était mort. D’après la police, sa mère, Lacey Spears, s’est servie de son tube pour lui injecter d’énormes quantités de sel, qui l’ont empoisonné.

Pour les experts américains, la jeune femme de 26 ans semble souffrir du syndrome de Münchhausen par procuration. Vouloir alimenter inutilement son enfant par un tuyau est un gros signal d’alarme, disent-ils.

Chose certaine, Lacey Spears avait besoin d’attention. Pendant cinq ans, elle a inondé ses comptes Facebook, MySpace et Twitter de photos de son fils malade, dont plusieurs le montraient à l’agonie. Tout en se posant comme une mère modèle, elle fabulait apparemment sans arrêt, en s’inventant un fiancé mort et un autre fils.

Mardi, la jeune femme a toutefois plaidé non coupable à des accusations de meurtre devant le tribunal du comté de Westchester, où elle doit retourner le 2 juillet. Son histoire hallucinante est racontée en plusieurs volets sur le site Lohud/The Journal News.

 Aux États-Unis comme en Europe, des mères fabulatrices ont déjà abouti en prison. En 2010, une fraudeuse britannique, Lisa Hayden-Johnson, a reçu une peine de trois ans pour avoir confiné son fils à un fauteuil roulant. Ses mensonges lui avaient permis de recevoir quantité de dons et de rencontrer des célébrités, parmi lesquelles des membres de la famille royale.  L’Américaine Kathy Bush a aussi passé trois ans derrière les barreaux après avoir intoxiqué sa fille Jennifer avec un médicament contre l’épilepsie. À 8 ans, la petite avait déjà été hospitalisée plus de 200 fois et opérée à plus de 40 reprises. L’affaire a été très médiatisée après avoir éclaté, en 1999, Kathy Bush s’étant déjà rendue jusqu’à la Maison-Blanche afin de réclamer une meilleure couverture d’assurance médicale.

Ce sont des enfants en santé, au corps... (PHOTO PIERRE ANDRIEU, ARCHIVES AFP) - image 3.0

PHOTO PIERRE ANDRIEU, ARCHIVES AFP

Eminem, une victime célèbre

 

Dans deux chansons, le rappeur Eminem raconte que sa mère lui inventait des maladies et le droguait.

«Victime du syndrome de Münchhausen . Toute ma vie on m’a fait croire que j’étais malade alors que je ne l’étais pas», chante-t-il dans Cleaning Out My Closet. Puis, dans My Mom:

«Le Valium contaminait tout ce que je mangeais, l’eau que je buvais, les maudits pois dans mon plat.»

Dans Headlights, il s’excuse en disant que sa mère était malade.

Au moins 23 cas en 12 ans au Québec

Depuis 2002, au moins 10 filles et 13 garçons ont été retirés à leur mère par le tribunal de la jeunesse, parce que celle-ci inventait ou leur imposait des maladies. C’est ce que révèle notre revue des jugements publiés sur le site web CanLii. La moitié des victimes avait moins de 6 ans. Voici certaines histoires.

2013

Fausses allergies (Drummondville)

Deux frères de 2 et 3 ans ont été hospitalisés une demi-douzaine de fois chacun, dans cinq hôpitaux différents. L’aîné souffrait d’anémie parce qu’en dépit des résultats négatifs de divers tests, sa mère persistait à agir comme s’il était allergique au soya.

«Il lui est arrivé, à quelques reprises, de sortir d’un hôpital pour aller consulter immédiatement à un autre hôpital», souligne le juge.

2012

Une pédiatre inquiète (Montréal)

À 13 mois, un bébé avait déjà avalé 11 antibiotiques, subi des traitements d’inhalothérapie et de cortisone. Malgré les soupçons de sa pédiatre, l’escalade s’est poursuivie en cliniques de développement et de nutrition, en gastroentérologie, en immunologie et en pneumologie. Quand le garçon a été confié à sa grand-mère maternelle, à l’âge de 3 ans, il n’a plus eu besoin de médicaments.

Miracle (Saint-Jean-sur-Richelieu)

Une fille de 9 ans est arrivée à un rendez-vous médical dans les bras de son oncle, se disant trop souffrante pour marcher.

Mais en apprenant son placement en famille d’accueil, elle «met ses souliers et quitte sans boiter ou sans avoir quelque difficulté que ce soit». La fillette «doit présenter des symptômes physiques pour pouvoir avoir une relation avec la mère», estimait son travailleur social.

2011

Examen truqué (Québec)

Lors d’un examen médical, la mère a ajouté du sel dans la sueur de sa fille de 5 ans pour simuler une fibrose kystique.

La fillette a également «été vue en cardiologie, en pneumologie, en pédopsychiatrie, en orthophonie, en gastroentérologie et en radiologie», énumère un juge.

Ses frères ont eux aussi subi des interventions inutiles. En prime, leur mère leur donnait trop de médicaments, les exposant à des problèmes cardiaques, de glandes surrénales ou de fatigue.

2009

Cocktail extrême (Québec)

Avant de s’en prendre à ses enfants, la mère s’était s’est fait enlever l’appendice et un rein sains, en plus d’avoir injecté de l’urine dans son soluté. Elle a ensuite informé son fils de 7 ans qu’il devrait lui-même subir une greffe de poumons. Les sept médicaments dont elle le gavait l’exposaient à un retard de croissance, de l’ostéoporose,  des cataractes, des nausées, douleurs abdominales et des problèmes d’audition.

Une inhalothérapeute a fini par sonner l’alarme, «n’ayant jamais vu pendant ses 20 ans de carrière un tel amalgame de médication pour traiter la fibrose kystique».

2003

Hypocondrie (Montréal)

La mère a donné de l’Ativan et de la codéine à sa fille de 1 an. L’enfant et son frère de 2 ans ont été hospitalisés 13 fois (pour de supposés arrêts respiratoires, convulsions et crises d’épilepsie). Trois ans après avoir perdu leur garde, la mère n’était toutefois plus dangereuse aux yeux de deux experts. Selon eux, elle a agi ainsi parce qu’elle était droguée, anxieuse et méfiante, ayant vu son frère mourir d’un cancer non diagnostiqué.

«Le scepticisme face au monde médical est un phénomène de plus en plus répandu et l’internet a fait en sorte que les gens sont de plus en plus portés à l’hypocondrie», indique l’un d’eux.

2002

«Résurrection» (Mont-Laurier)

Dès sa naissance, le cadet de 4 ans a été gavé de médicaments et «soumis à toutes sortes d’investigations inutiles, souvent intrusives et douloureuses, qui ont culminé par une opération».

En présence de sa mère, il perd du poids, mais dès qu’il est confié à quelqu’un d’autre, il «ressuscite littéralement». La mère – qui se disait elle-même atteinte d’un cancer du sein et d’une leucémie – a malgré tout demandé au CLSC de préparer son fils aîné, âgé de 7 ans, à la «mort imminente de son frère».

En chiffres

En plus d’être difficile à repérer, le trouble qui consiste à inventer ou provoquer des maladies chez un enfant n’est pas toujours nommé ni défini de la même façon. Selon les chercheurs, il est donc sous-diagnostiqué. Voici ce que révèlent les études portant sur les seuls cas détectés et prouvés de syndrome de Münchhausen.

Les victimes

  • 50% ont 2 ans ou moins lorsqu’on les repère
  • Il y a autant de filles que de garçons

Les agresseurs

  • 90 % sont des mères
  • 90 % ont un trouble de la personnalité (antisocial, narcissique, sociopathe, histrionique, limite)
  • 70 % interviennent activement pour provoquer des symptômes
  • 60 % ont fait une tentative de suicide
  • Le tiers travaille dans le domaine de la santé
  • Le tiers récidive après avoir été démasqué

Les dommages

  • De 6% à 9% des victimes meurent
  • 7% ont des séquelles permanentes
  • 17% sont aussi victimes d’une autre forme de maltraitance
  • 25% avaient des frères et soeurs qui sont morts
  • De 30% à 50% sont retirés à leurs parents

Sources:

«Early recognition and management of fabricated or induced illness in children», Bass, Glaser, The Lancet, avril 2014.

«Quand la réalité dépasse la fiction: le syndrome de Munchausen par procuration», Jean Labbé, octobre 2009

http://www.lapresse.ca

Les gens pessimistes le sont-ils par choix?


Voilà des points très positifs pour les pessimistes, mais personnellement, je préfère rester optimiste, la vie est plus belle ainsi que de ne trouver que des mauvais côtés
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Les gens pessimistes le sont-ils par choix?

 

Les gens pessimistes le sont-ils par choix?

Photo Fotolia

Il existe des gens qui ne peuvent s’empêcher d’être pessimistes. Pourtant, une récente étude publiée dans la revue Social Psychology démontre qu’il n’y a pas que de mauvais côtés.

Selon des chercheurs, les gens pessimistes sont parfois meilleurs dans leur travail que leurs collègues plus optimistes et au meilleur tempérament.

La raison étant que les pessimistes ont tendance à se concentrer sur une chose à la fois et à faire abstraction de ce qui les entoure. D’autre part, ils sont moins actifs que leurs contraires.

Ainsi, les personnes optimistes tendent vers la jovialité et vont sauter d’une tâche à l’autre, d’une activité à l’autre, et seront parfois moins concentrées, rapporte l’auteur de la recherche, Justin Helper.

Deux études sont venues corroborer la théorie de l’équipe d’experts du département de psychologie à l’Université de Pennsylvanie. Les participants, pessimistes et optimistes, devaient faire la liste des activités auxquelles ils participaient en une semaine, et le temps alloué à chacune.

Il s’est avéré que les personnes au tempérament plus négatif consacraient simplement plus de temps à chacune de leurs activités, moins nombreuses que celles des participants positifs, mentionne Science World Report.

http://fr.canoe.ca

L’homme de Néandertal plus vieux qu’on le croit


Une chose qu’on apprend, quand on s’intéresse à l’archéologie, est que rien n’est acquis. À chaque découverte, tout est à réécrire ou viennent appuyer ce que l’on savait déjà ou fait planer plus de doutes
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L’homme de Néandertal plus vieux qu’on le croit

 

Reconstitution du crâne d’un homme de Neandertal au Musée d’histoire naturelle de New York (archives) Photo :  PC/AP Photo/Frank Franklin

Les origines de l’homme de Néandertal remonteraient à au moins 430 000 ans, d’après une étude publiée dans la revue américaine Science. Les précédentes recherches dataient son émergence quelque 100 000 ans plus tard.

Ce sont 17 crânes découverts partiels ou presque complets extirpés du célèbre site préhistorique de la Sima de Los Huesos, près de Burgos, dans le nord de l’Espagne, qui ont permis aux scientifiques d’apporter un nouvel éclairage sur l’évolution des hominidés.

« Avec ces crânes, il a été possible de déterminer pour la première fois des caractéristiques morphologiques crâniennes d’un groupe d’hominidés qui vivaient en Europe au Pléistocène moyen », soit entre 400 000 et 500 000 ans dans le passé, explique le paléontologue Ignacio Martinez de l’Université d’Alcalá, en Espagne, qui est l’un des coauteurs d e l’étude.

À cette époque, objet de controverses scientifiques, des hominidés primitifs se seraient séparés d’autres groupes installés en Afrique ou en Asie de l’Est pour vivre en Eurasie. C’est là que les caractéristiques qui allaient définir la lignée néandertalienne sont apparues, soulignent les chercheurs.

Des traits néandertaliens en partie
Les chercheurs ont détecté des traits néandertaliens seulement sur la face et les dents des crânes étudiés. Les boîtes crâniennes, elles, avaient des traits correspondants à des hominidés plus primitifs.

« Ce sont sans aucun doute les traits morphologiques de Néandertaliens les plus anciens trouvés à ce jour », a déclaré en conférence de presse le principal auteur de l’étude, le professeur de paléontologie Juan-Luis Arsuaga de l’Université Complutense de Madrid.

Le saviez-vous?
Le site archéologique de la Sima est exploré depuis 1984. En 30 ans, près de 7000 fossiles humains d’au moins 28 individus ont été mis au jour.

http://ici.radio-canada.ca/

Archéologie : les traces d’une épidémie antique découvertes en Egypte


L’histoire du passé, se révèle peu à peu en dévoilant des brides de son mystère. Les épidémies ont été et seront toujours une horreur qui sont difficile d’affronter. Les solutions en ces temps reculés étant quasi nulles ….
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Archéologie : les traces d’une épidémie antique découvertes en Egypte

 

Ils travaillaient dans une nécropole mais ne s’attendaient pas à trouver ces morts-là.

Dirigée par Francesco Tiradritti, l’équipe de la Mission archéologique italienne à Louxor (MAIL), s’intéresse depuis 1996 au complexe funéraire de deux dignitaires religieux du VIIe siècle av. J.-C., Haroua et Akhimenrou, un vaste édifice de plusieurs pièces ayant des allures de temple. Cependant, au fil de leurs recherches et des années, ces archéologues sont tombés sur plusieurs éléments nettement plus récents, comme autant de pièces d’un puzzle racontant une histoire dramatique. C’est ce puzzle que Francesco Tiradritti vient d’assembler à l’occasion d’un article publié dans le dernier numéro de la revue Egyptian Archaeology.

Il y a eu ces morceaux de squelettes humains découverts en 1997 dans une des salles du complexe funéraire, au sein d’une épaisse couche de chaux.

Il y a eu, en 2005, ces fragments de cercueils en bois, dont les plus récents datent du II siècle ap. J.-C., trouvés dans le portique d’entrée.

Il y a eu les traces, mises au jour en 2009-2010, d’un énorme bûcher de près de dix mètres de diamètre contenant des restes humains.

Et, enfin, il y a eu, plus récemment, la découverte d’un premier four à chaux, puis d’un deuxième, puis d’un troisième, alignés contre un même mur et accompagnés de tessons de poteries et de lampes à huile du IIIe siècle après Jésus-Christ.

Neuf cents ans après la mort d’Haroua, qu’avait-on bien pu faire dans son tombeau ?

La date du IIIe siècle de notre ère est l’indice déterminant pour reconstituer l’histoire. A cette époque, l’Egypte appartient à l’Empire romain et, entre 250 et 271, celui-ci est ravagé par une terrible épidémie. Dans son article, Francesco Tiradritti rappelle que, selon certaines sources, au plus fort de cette épidémie, il mourait à Rome jusqu’à 5 000 personnes par jour. Deux empereurs y ont d’ailleurs laissé la vie, Hostilien en 251 après seulement un mois de règne et Claude II le Gothique en 270. Cet épisode historique porte le nom de « peste de Cyprien ». Ici le mot « peste » décrit plus le fait épidémique que la maladie en elle-même, l’hypothèse privilégiée aujourd’hui étant celle d’une épidémie de variole. Et pour ce qui est de Cyprien, il s’agit de Saint Cyprien, l’évêque de Carthage (mort en 258), qui combattit le fléau dans sa ville et le décrivit.

Un des ses compagnons carthaginois, le diacre Ponce, parle ainsi de l’épidémie dans sa biographie de Cyprien :

« Bientôt éclata un effroyable fléau, un mal abominable qui dévastait tout. Il emportait chaque jour d’innombrables victimes, et attaquait brusquement chacun dans son logis. L’une après l’autre, à la suite, il envahissait les maisons du vulgaire tremblant. Alors, pris d’horreur, tous de s’enfuir, d’éviter la contagion, de jeter indignement à la voirie leurs parents : comme si, avec le moribond atteint de la peste, on pouvait aussi mettre à la porte la mort elle-même. Et par toute la ville, dans les rues, gisaient, non plus des corps, mais des cadavres innombrables de malheureux, qui imploraient la pitié des passants en contemplant mutuellement leur infortune. Personne ne se retournait, si ce n’est pour s’enrichir par la cruauté. Personne ne s’empressait, a la pensée qu’un malheur semblable le menaçait. Personne ne faisait pour autrui ce qu’il eût voulu qu’on fît pour lui. »

C’en est au point que l’on croit la fin du monde arrivée.

Un seul mot décrit le sentiment de ceux qui, d’un bout à l’autre de l’Empire, veulent agir contre l’épidémie : l’urgence.

C’est cette même urgence que l’on voit à l’œuvre dans le tombeau d’Haroua.

 On choisit de se débarrasser des cadavres au plus vite pour réduire la propagation de la maladie. On construit à la hâte trois fours à chaux en reprenant les briques du mur d’enceinte d’un tombeau voisin. Pour fabriquer de la chaux vive, que l’on répandra comme désinfectant sur les cadavres des « pestiférés », il faut calciner du calcaire dans un four à très haute température. On ne s’embarrasse pas de fioritures et le combustible provient du bois des cercueils de la nécropole voisine (d’où les fragments retrouvés). Les lampes à huile découvertes sur le site (voir photo ci-dessus) sont probablement celles des chaufourniers qui travaillent y compris la nuit pour mettre du bois dans leurs fours, car la réaction chimique recherchée ne se fait qu’à des températures d’au moins 900°C : il faut que, pendant plusieurs jours d’affilée, jamais le feu ne baisse. Et pour tous les morts que l’on n’aura pas pu enfouir sous la chaux vive (sans trace d’aucun rite funéraire), il reste le bûcher…

Dans la conclusion de son article, Francesco Tiradritti explique que « l’utilisation du complexe funéraire d’Haroua et d’Akhimenrou pour le traitement de cadavres contaminés a donné au monument une mauvaise réputation durable. Cela l’a condamné à l’oubli pendant des siècles, jusqu’à ce que des pilleurs de tombes pénètrent dans le complexe au début du dix-neuvième siècle. »

 Dans le « folklore » égyptologique, on parle souvent des malédictions liées à des sépultures. En voici une qui a duré un millénaire et demi…

Pierre Barthélémy

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La violence à l’écran modifie le cerveau des garçons


Ceux qui doutent des effets négatifs de la violence à la télévision sur leurs enfants, il semble que maintenant, c’est prouvé, du moins, chez les garçons.
Nuage

 

La violence à l’écran modifie le cerveau des garçons

 

Des scientifiques viennent de démontrer que la violence engendre des altérations au niveau de la maturité du cerveau des garçons.

Photo Fotolia

Les parents s’inquiètent depuis toujours de la violence à l’écran. Ils ont en partie raison, puisque ces images modifient les fonctions cérébrales.

Des scientifiques viennent de démontrer que la violence engendre des altérations au niveau de la maturité du cerveau et de ses fonctions chez les jeunes adultes de sexe masculin.

Évidemment, ces modifications prennent racine plus tôt dans la vie des garçons. Les chercheurs ont demandé à de jeunes hommes de tenir un journal de leurs habitudes télévisuelles pendant un an, explique Science World Report.

Ces mêmes participants ont également complété une série de tests psychologiques mesurant le niveau du contrôle inhibiteur, de la mémoire et de l’attention. Ensuite, ils ont été soumis à une imagerie par résonnance magnétique (IRM) mesurant chaque structure du cerveau.

Les résultats ont été surprenants, rapporte Tom Hummer, l’un des chercheurs.

«Nous avons réalisé que plus l’homme regardait des émissions violentes, pire étaient ses résultats basés sur l’attention et le contrôle cognitif.»

De plus, les participants visualisant plus de violence démontraient un cerveau «immature», puisque le volume de la matière blanche du lobe pariétal et frontal était moins développé.

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