Parole d’enfant ►Une goutte de peine


Les enfants sont des poètes dans l’âme, des petits évènements même triste, ils les transforment avec leur coeur
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Une goutte de peine

 

« Aperçevant une larme sur la joue de son petit frère qui pleurait, mon fils aîné me dit :  » Regarde maman, il a une goutte de peine! » »

Justin , 8 ans /St-jean

Ces organismes sont trop petits pour être vus. Dommage, ils sont impressionnants


La technologie microscopique a beaucoup évoluer. Nous pouvons voir ce qui est infiniment petit et constater que même si certaines choses peuvent être magnifiques alors qu’ils sont néfastes, ou plus laids selon nos critères de ce que nous pensions
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Ces organismes sont trop petits pour être vus. Dommage, ils sont impressionnants

 

Des pollens de différentes plantes courantes comme le tournesol, la rose trémière ou le lys. Dartmouth Electron Microscope Facility.

Étienne Goetz

A quoi ressemble un pollen? Et une tête de fourmi? Impossible à dire car l’œil humain ne peut pas voir des objets dont la taille est inférieure à 0,2 mm. Heureusement, les progrès technologiques nous permettent de contempler ce monde, notamment grâce à la microscopie électronique à balayage, rappelle IFLScience.

Cette technique consiste à balayer une surface –ou échantillon dans le jargon– avec des électrons. La surface balayée réémet des particules qui, une fois analysées, permettent de reconstruire une image de l’échantillon. Ces microscopes sont capables d’agrandir une image 300.000 fois alors que les microscopes optiques les plus puissants plafonnent à 1.000 fois.

Même si les clichés sont en noir et blanc, ils peuvent être colorés par des logiciels d’imagerie pour les rendre plus vivants ou même pour clarifier la structure des objets observés.

Voici une (petite) sélection de photos.

Une cellule T, qui joue un rôle important dans le système immunitaire. Image du National Institut of Allergy and Infectious Diseases.

La salmonella, une bactérie à l’origine de la salmonellose. Image du National Institut of Allergy and Infectious Diseases.

Une tête de fourmi. Image du U.S. Geological Survey.

Un curculionidé, petit insecte phytophage. Image Louisa Howard – Dartmouth Electron Microscope Facility.

La cellule HeLA, du nom de Henrietta Lacks, atteinte d’un cancer de l’utérus. Image du National Institutes of Health.

Vous pouvez retrouver de nombreuses autres photos sur IFL Science ainsi que sur le site du Dartmouth Microscope Facility.

http://www.slate.fr

Le Saviez-Vous ► Top 8 des technologies ancestrales qui servent encore, on n’a pas trouvé mieux


Beaucoup d’objets qui existent aujourd’hui, étaient absents, dans notre jeunesse. Cependant, certaines inventions datent depuis des centaines d’années, et ils sont toujours utilisés par les plus vieux et les plus jeunes
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Top 8 des technologies ancestrales qui servent encore, on n’a pas trouvé mieux

 

Par Burnain

    Dans la vie il y a les trucs qu’on remplace tous les quatre matins genre les ordis et les portables et les trucs qui ne prennent pas une ride. C’est à la deuxième catégorie qu’on va s’intéresser aujourd’hui. Gloire à ces objets qui n’ont toujours pas trouvé de successeurs.

  • Le miroir

    miroir

    source photo : Imgur

  • Plus de 8000 ans que ce concept a été inventé, et il n’a toujours pas été dépassé. Une idée à la fois balaise et bête : polir une pierre comme un timbré jusqu’à ce qu’on puisse se voir dedans. Avant il valait très cher (c’est d’ailleurs pour ça qu’on disait que les casser provoquerait 7 ans de malheur, afin que les pégus qui les transportaient pour les rois fassent un peu gaffe), maintenant ça va. Mais on a toujours pas trouvé mieux. 

  • La fourchette

  • fourchette

    source photo : Imgur

    Un truc en métal avec quatre piques, voilà c’est tout. On date son arrivée à 1056. Il est donc assez logique de penser qu’auparavant les gens s’enfournaient la bouffe dans le gosier avec un bout de bois ou seulement à l’aide leurs mains. En tout cas, à part quelques récalcitrants notamment en Asie tout le monde s’y est mis et on peine à trouver mieux. Vive la fourchette (sauf celles pour les poissons qui n’ont jamais servis à rien, vous on vous déteste).

  • La roue

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    Crédits photo (creative commons) : Fred.th

    La roue reste le meilleur moyen d’avancer, et autant vous dire que le champion qui l’a inventé n’est pas né la veille.

  • La corde

  • 800px-Closeup_ropes

    Crédits photo (creative commons) : Procsilas Moscas

    On trouve les premières traces de ce « corps long, flexible, résistant, rond, composé de fils tortillés et/ou tressés ensemble appelé toron » près de 25 000 ans avant notre ère. .

  • Le peigne

  • peinge

    Crédits photo (creative commons) : ImageObserver

    On a trouvé des peignes en os datant de 8000 av JC en Scandinavie. On sait que les Égyptiens s’en servaient. Bref, le peigne est là depuis toujours ou presque et pourtant on en retrouve encore aujourd’hui dans tous les foyers

  • Cet outil sommaire au concept simplissime n’a jamais été dépassé technologiquement. Chapeau le peigne !

  • La chapeau

  • Donkey wearing a hat

    source photo : animalswearinghats

    Comment se protéger du soleil, l’un des plus puissants éléments de la galaxie  tout en étant distingué ? . Ça a beau exister depuis la nuit des temps personne n’a trouvé mieux. Ça veut dire que dans 2000 ans les enfants de la planète Mars entendront encore leurs mamans dire « T’as mis ton Bob ? -Mais mômon il est moche… les plutoniens se foutent de ma gueule – Je m’en fiche, met ton bob ou tu vas encore attraper chaud.. je compte jusqu’à trois »

  • L’instrument de musique

  • instrument ùusique

    Crédits photo (creative commons) : fresco

    De la liste, il semble être celui le plus près de disparaître. Si c’était impensable il y a quelques années, il est très possible qu’un jour survienne une technologie capable de rendre n’importe quel son à partir d’une mélodie chantée, et qu’elle se répande massivement, jusqu’à la destruction de l’instrument. En attendant, souffler, taper, gratter dans et sur des bouts de bois et de métal reste le meilleur moyen de produire des son harmonieux. Et ça fait quelques millénaires que ça dure.

  • Le coupe ongle

  • 52nndXP

    Crédits photo (creative commons) : Imgur

  • L’invention la plus récente de ce top date tout de même de 1875 et on la trouve dans (presque) toutes les maisons aujourd’hui. Depuis, il règne en maître sur les mains et les pieds et à part un sabre laser on voit mal ce qui pourra le détrôner.

  • Source : Askreddit

http://www.topito.com

Porter des lentilles trop longtemps peut vous coûter la vue !


Je porte des lunettes depuis l’enfance, et les lentilles de contact ne m’ont jamais tenté. Et de toute façon,  si on choisit des lentilles il faut quand même avoir des lunettes …
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Porter des lentilles trop longtemps peut vous coûter la vue !

 

Aimee McWilliams, une Britannique de 33 ans, a failli perdre la vue parce qu’elle portait ses lentilles de contact plus de 8 heures par jour.

Porteuse de lentilles de contact depuis l’âge de 14 ans, Aimee McWilliams, 33 ans, a découvert qu’elles auraient pu détruire sa vue ! Lors d’une visite de contrôle chez un optométriste, ce dernier lui a annoncé qu’elle était atteinte de néovascularisation cornéenne. En clair, ses yeux manquaient d’oxygène.

Pourquoi ? Au lieu de porter ses lentilles moins de 8 heures par jour comme recommandé, Aimee McWilliams les utilisaient plus de 14 heures quotidiennement.

Or « la cornée est la seule partie de notre corps qui reçoit de l’oxygène uniquement par l’air » explique Hosam Kasaby, ophtalmologiste, interrogé par le Dailymail.

« Laissez respirer vos yeux ! »

Portées trop longtemps, les lentilles agissent comme une barrière et provoquent donc un manque d’oxygène.

Du coup, « le corps compense en créant des petits vaisseaux sanguin de l’œil jusqu’à la cornée pour lui en apporter », ajoute l’ophtalmologiste.

En arrêtant de porter ses lentilles, les vaisseaux se sont rétractés et ne sont maintenant plus un danger pour la vue d’Aimee McWilliams. Pour éviter ce genre de problème, Hosam Kasaby conseille de « ne plus porter les lentilles du lever au coucher »  et de « mettre de temps en temps des lunettes pour laisser respirer les yeux ».

http://www.medisite.fr/

Et si votre téléphone vous sauvait la vie ?


Les téléphones intelligents seront, de plus en plus indispensables. En cardiologie, est un même un atout pour évaluer des symptômes afin de porter un meilleur diagnostique
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Et si votre téléphone vous sauvait la vie ?

 

Crédits photo : ThinkStock

Un nouveau moniteur cardiaque intégré dans les smartphones pourrait sauver des vies.

Imaginez, vous avez un problème cardiaque, mais des examens médicaux répétés ne détectent rien. Les moniteurs électrocardiogrammes (ECG) utilisés dans les cabinets médicaux et les hôpitaux sont conçus pour détecter les symptômes cardiaques lorsqu’ils se produisent, et laissent ainsi passer plusieurs problèmes intermittents non identifiés.

Pour les patients cardiaques chez qui, faute d’outils adéquats, les médecins n’arrivent pas à diagnostiquer précisément des symptômes plus erratiques, la situation est en train de changer, grâce à AliveCor. Cette jeune entreprise de San Francisco a créé un moniteur ECG fonctionnant avec une pile, que l’on peut fixer à l’arrière d’un smartphone Apple ou Android, à la manière d’un étui.

À l’inverse des moniteurs portables existants, qui enregistrent les rythmes cardiaques sur des périodes d’un à trois jours, l’outil AliveCor, activé au contact de la peau, permet aux utilisateurs de suivre à tout moment l’activité électrique de leur cœur.

«Les smartphones deviennent ainsi les télécommandes de nos vies», commente le Dr David Albert, inventeur du nouveau moniteur, cofondateur d’AliveCor et ancien chercheur en chef chez GE Cardiology. «Nous les avons dotés de la capacité de recueillir des données lorsque le patient tient les électrodes ou les place sur sa poitrine.»

Les informations sont ensuite immédiatement transmises à une application gratuite qui les analyse, avant d’être envoyées à votre médecin.

http://selection.readersdigest.ca/

Une araignée se camoufle en crotte d’oiseau


Dans le monde des insectes, pour survivre, il faut éviter de se faire manger par d’autres prédateurs. Les araignées quoique très agiles pour attraper des insectes peuvent devenir des proies. Certaines semblent avoir opté à une imitation de fiente pour échapper à un triste destin
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Une araignée se camoufle en crotte d’oiseau

 

Un juvénile de Cyclosa ginnaga contre sa décoration de soie blanche imitant une déjection d’oiseau jusque dans sa taille, environ 6 mm. © Min-Hui Liu et al., Scientific Reports.

Par Andréa Haug, Futura-Sciences

Des araignées d’Asie du Sud Est imitent des fientes d’oiseau pour dissuader des guêpes et des fourmis de les dévorer. C’est l’hypothèse qu’ont testée des chercheurs dans la forêt taïwanaise de Wu-Shy-Keng.

Quoi de plus répulsif que des excréments ? À part pour certaines espèces, ils sont rarement au menu des animaux. Alors pour dissuader certains hyménoptères de l’attaquer, l’araignée Cyclosa ginnaga pourrait bien avoir développé la faculté de ressembler à des fèces d’oiseau. En effet, cette espèce tisse sur sa toile un disque blanc de soie au centre duquel elle se positionne. Son abdomen argenté et ses pattes couvertes de taches brunes terminent de lui donner une apparence générale de déjection aviaire et d’éblouir les gourmandes fourmis ou guêpes des environs.

Pour vérifier cette hypothèse de mimétisme comme stratégie adaptative antiprédation, le chercheur Min-Hui Liu et ses collègues de l’université nationale Chung-Hsin de Taïwan ont procédé à des tests dont le compte-rendu est récemment paru dans la revue Scientific Reports. Les scientifiques ont notamment déterminé que la taille du dispositif arachnéen et le pourcentage de lumière réfléchie, en comparaison de celle des crottes d’oiseau, étaient équivalents, empêchant théoriquement toute distinction par les prédateurs.

27 crottes d'oiseau de ce type ont été comparées avec 125 toiles de Cyclosa ginnaga au niveau de leur taille et de leur réflectance.
27 crottes d’oiseau de ce type ont été comparées avec 125 toiles de Cyclosa ginnaga au niveau de leur taille et de leur réflectance. © Min-Hui Liu et al., Scientific Reports

Les prédateurs évitent ces imitations de fèces ou ne les voient pas

Pour aller plus loin, ils ont saupoudré de poudre noir uniquement les décorations blanches — pour accentuer le contraste visuel avec l’arthropode —, d’une part, et également plusieurs araignées et la totalité de leur toile, d’autre part.

Résultat : les proies potentielles non poudrées de noir ont été davantage victimes des prédateurs. Les chercheurs estiment par conséquent que reposer sur un disque de soie est a priori un moyen efficace de tromper l’ennemi. Pour l’affirmer, il reste à prouver que les guêpes confondent de façon répétée les déguisements des araignées avec des déjections d’oiseau. Une autre possibilité est qu’elles ne les voient pas parce qu’ils se fondent dans l’environnement.

Si elle a déjà été observée dans d’autres genres, comme chez les araignées Bolas, cette tactique enrichit le catalogue des capacités de défense de Cyclosa, également connue pour créer des toiles agrémentées de cercles concentriques ou encore de brindilles et de feuilles pour camoufler les jeunes des prédateurs.

http://www.futura-sciences.com

SMS4Science: tout sur nos textos


Les textos ont changé beaucoup dans la mode de communication, les gens textent plus qu’ils parlent au téléphone. Ce phénomène a eu des idées préconçues face à l’écriture, qu’une étude que font partie les pays français et la province du Québec au Canada viennent de mettre à jour leurs résultats
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SMS4Science: tout sur nos textos

 

Il y a 20 ans, les oiseaux de malheur prédisaient la mort de l'écriture. Or... (Photo Digital/Thinkstock)

Photo Digital/Thinkstock

Silvia Galipeau
La Presse

Il y a 20 ans, les oiseaux de malheur prédisaient la mort de l’écriture. Or aujourd’hui, qui l’eût cru? On écrit plus que jamais, notent avec enthousiasme les linguistes. Grâce, entre autres, à l’immense popularité des textos. Oui, oui, des textos, ces petits messages envoyés à toute heure de la journée, pour tout, mais aussi (surtout?) pour rien.

Des chercheurs scrutent à la loupe cette trace unique du langage quotidien, dans le cadre d’un projet international baptisé SMS4Science, coordonné par l’Université catholique de Louvain, en Belgique, et auquel participe une foule de pays francophones (la France, la Suisse, la Réunion) ainsi que le Québec.

Voici, en vrac, quelques conclusions qui brisent bien des idées reçues: non, les textos ne sont pas truffés de fautes d’orthographe, mais sont en fait très créatifs. Et non, les Québécois n’écrivent pas non plus comme les Français. Société distincte jusqu’au bout des doigts, quoi…

1. «Je, me moi»

Est-ce vraiment une surprise? Sur plus de 93 000 textos analysés par l’équipe française, le mot le plus fréquent, loin devant tous les autres, est le «je».

«On met beaucoup de soi dans les textos», signale la linguiste Rachel Panckhurst, de l’Université de Montpellier.

Un très grand nombre de textos est d’ailleurs composé de messages à sens unique, dans lesquels l’auteur parle de lui à l’autre, en exprimant ses émotions, ses joies, sa tristesse, son amour.

2. L’amouuuur

La petite phrase que l’on trouve le plus est aussi celle-ci: «Je t’aime.» Les chercheurs notent à cet égard que les textos sont aussi truffés de mots doux, lesquels sont nettement plus fréquents que les messages de tristesse, de rage ou de colère.

3. 🙂

Les «smileys» sont de plus en plus populaires: le tiers de tous les messages en contient. Mais étrangement, les bonshommes classiques demeurent nettement plus populaires que les icônes graphiques, lesquels ne comptent que pour 1% de tous les «smileys».

4. Sans fautes!

Qu’on se le dise. La directrice du projet, Louise-Amélie Cougnon, a rédigé une thèse de doctorat sur la question. Les résultats sont limpides: quel que soit le pays, les textos ne contiennent que de 4 à 7% de fautes d’orthographe, ce qui est finalement bien peu. Certes, les jeunes (qui sont les plus grands adeptes des textos) en font davantage, mais toujours moins de 7 %. Voilà de quoi remettre en question bien des idées reçues.

5. Très créatifs

La langue française a toujours évolué avec le temps. Et ces jours-ci, c’est avec les textos que ça se passe. Les observateurs notent une grande créativité (en matière d’abréviations, de substitutions phonétiques, de réductions, etc. – la consécration du terme « lol » en est l’exemple par excellence), beaucoup de jeux de mots, même un registre qui change, selon le destinataire (on ne parle pas de la même manière à un enseignant qu’à un ami, évidemment).

 «Il est très riche, le SMS, et il induit des pratiques linguistiques et sociales nouvelles. On a même tendance à moins téléphoner!», signale la linguiste Rachel Panckhurst.

6. Distinctions québécoises

Au Québec, les textos sont typiquement plus courts qu’ailleurs, concis, directs. Nous avons aussi tendance à traduire beaucoup de mots de l’anglais («bon matin», «bienvenue»), ou à carrément écrire dans les deux langues («I’m dead. Je viens pas ce soir»), ce qui ne se voit pas en France. Finalement, alors que les Français ont tendance à croire que notre langage est ici souvent très cru, c’est tout le contraire.

«Ce sont les Français qui sont les plus crus», note Betty Vouillon, qui fait justement une maîtrise en sciences du langage sur la question.

«Les Français utilisent des insultes-mots doux à la pelle!», dit-elle («Salut ma grosse pute», et autres «grognasse», des expressions qu’on voit peu, voire pas, ici).

Découvrez le projet international: SMS4Science http://www.sms4science.org/

http://www.lapresse.ca/

5 indices pour repérer un régime dangereux pour la santé


Il n’y a pas de régime miracles, mais beaucoup le prétendent. Malheureusement, à faire rêver de perdre des kilos en un temps plus ou moins court, qui est le plus souvent vrai, risque quand même être très dommageable pour la santé
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5 indices pour repérer un régime dangereux pour la santé

 

« Atkins », « Hollywood », « Mayo »… Pas toujours facile de s’y retrouver au milieu de la jungle des régimes ! Souvent inefficaces pour perdre du poids, certains présentent carrément des risques pour la santé… Comment reconnaître ces régimes dangereux ? On vous donne 5 indices pour les débusquer.

Il est hypocalorique

 « Jour n°1, menu du petit déjeuner n°1 : 50g de pain, 10g de beurre, 1 cuillère à café de confiture… »

Poussée par les conseils avisés de vos proches, vous êtes décidée : pour perdre ces 5 kilos décidément bien accrochés, ce sera un régime hypocalorique.

Sur le papier, le principe de base des régimes hypocaloriques semble tout à fait logique : pour maigrir, il suffit de manger moins. En clair, pour perdre quelques kilos, on réduit les portions et on diminue ainsi le nombre de calories ingérées dans la journée.

Généralement organisés en « phases » qui peuvent durer plusieurs mois (voire plusieurs années), ces « programmes minceur » promettent une perte de poids facile et durable. Ici, pas de risque de déficit alimentaire : on mange de tout. Le problème, ce sont les quantités.

« Pour une femme de taille moyenne (1m65 environ), on considère qu’il faut entre 2000 et 2200 kcal par jour pour que l’organisme fonctionne correctement, explique Eugénie Auvinet, diététicienne et nutritionniste. Or, la plupart des régimes « hypo » restreignent la prise alimentaire à 1400, voire 1200 kcal par jour. »

Mention spéciale pour le régime « Cohen », qui comprend une phase « booster » à 900 kcal par jour…

La suite est facile à imaginer. Puisqu’il n’a pas sa ration quotidienne de nutriments, l’organisme en redemande : il a faim.

« D’abord, cela va se traduire par une très grande fatigue, du fait de l’affaiblissement des muscles, analyse Eugénie Auvinet. Les petits efforts du quotidien deviennent difficiles, et l’irritabilité s’installe. A plus long terme, cette faim permanente peut engendrer des compulsions alimentaires. »

Il se concentre sur un seul aliment

Pour perdre vos cinq petits kilos en trop, vous avez fait votre choix : ce sera le régime « ananas ». Une perte de poids importante, rapide, facile… Le programme est alléchant. En plus, vous raffolez des fruits. Vous en êtes sûre, c’est ce régime là qu’il vous faut !

Mais vous avez tout faux. « Pour bien fonctionner, notre organisme a besoin de différents éléments, explique Eugénie Auvinet, diététicienne et nutritionniste. Un équilibre doit exister entre les macronutriments (les lipides, les glucides et les protéines), les vitamines, les minéraux et les fibres. »

Problème : le principe des régimes « champignon », « ananas » ou encore « Hollywood » (à base de fruits tropicaux) c’est justement de ne consommer qu’un seul aliment – ou presque – en excluant tous les autres. Or, on s’en doute : l’aliment « miracle » qui concentre tous les nutriments essentiels n’a pas encore été inventé… Ainsi, rapidement, l’organisme se retrouve en situation de déficit alimentaire.

« Les conséquences diffèrent suivant le type de déficit que l’on présente, explique Eugénie Auvinet. Par exemple, sur le long terme, le régime « ananas » conduit invariablement à un manque de lipides. »

Un manque de lipides qui se traduit par une très grande fatigue d’abord, puis par des cernes et, enfin, par une peau de plus en plus parcheminée. Le déficit en protéines n’est guère plus réjouissant. Au menu : faiblesse musculaire, fatigue, affaiblissement du système immunitaire, troubles de la cicatrisation… Enfin, se priver de glucides conduit à des malaises, une perte musculaire, des tremblements, des troubles du comportement… La totale !

Il exclut toute une famille d’aliments

On les appelle les régimes « d’exclusion ». Le principe ? Supprimer purement et simplement une famille d’aliments de vos repas. Dans le régime « Atkins », par exemple, ce sont les glucides qui disparaissent : adieu le pain, les fruits, les céréales, les pâtes, le riz… Le régime « Mayo » va encore plus loin et interdit carrément les glucides, les laitages et les lipides.

La promesse ? Une perte de poids ultra rapide et spectaculaire : moins 4 kilos par semaine, en moyenne ! Voilà qui fait rêver. Sauf que les régimes d’exclusion (« Atkins », « Scarsdale », « Mayo », « Miami », « Paléolithique »…) présentent un véritable risque pour votre santé.

« Si vous suivez ces régimes pendant une courte période, c’est-à-dire moins d’une semaine, et que vous ne cherchez pas à perdre plus de 5 kilos, le risque est minime, tempère tout de même Eugénie Auvinet. Par contre, sur le long terme, de vrais problèmes de santé apparaissent : on commence à être en déficit de certains vitamines et minéraux. »

Or, les vitamines et les minéraux sont comparables à des « petites clés » qui interviennent dans la plupart des processus de notre organisme : en clair, on a besoin d’eux pour digérer, pour respirer, pour assimiler… Pour vivre, en fait !

Organisé sur 14 jours, le régime Scarsdale interdit quasiment tous les laitages. Mauvaise idée : deux semaines sans laitages, c’est la garantie de voir diminuer peu à peu son taux de vitamine B (essentielle au fonctionnement des cellules, à la fabrication des globules rouges, à la bonne marche du système nerveux…), de vitamine A (qui joue un rôle très important pour la vision) et de vitamine C (notamment impliquée dans le système immunitaire). Est-ce que votre bikini taille S en vaut vraiment la peine ?

Il est très rapide

Cet été, vous avez réservé vos vacances aux Maldives. A vous les plages de sable blanc, les cocotiers, et… le bikini ! Sauf qu’avec les cinq kilos que vous avez pris cet hiver, impossible d’enfiler ce dernier. Trop tard pour prendre rendez-vous avec un diététicien : le décollage est prévu pour la semaine prochaine. Tant pis, vous optez pour un régime « express »…

Régimes « Tahiti », « Natman » … Tous nous font miroiter le même rêve : perdre 2, 3, voire 4 kilos en moins d’une semaine, top chrono. Une illusion, bien sûr, qui peut tout de même avoir des répercussions bien réelles sur la santé…

« En moyenne, chez une femme non ménopausée et sans problèmes hormonaux, il faut un mois pour perdre 5 kilos de graisse, explique Eugénie Auvinet. Si les régimes « express » ne sont pas dangereux à proprement parler sur le court terme, ils ne permettent pas de perdre de la graisse, mais plutôt de l’eau et… du muscle. »

En effet : en quelques jours seulement, l’organisme n’a pas le temps d’aller puiser son énergie dans nos réserves de gras… et ce sont nos muscles qui trinquent.

« Par ailleurs, le plus souvent, ces régimes ne comportent pas de phase de stabilisation parce que celles-ci durent en moyenne plusieurs semaines, ajoute la spécialiste. Du coup, les kilos reviennent en force assez rapidement. Cet effet yo-yo peut avoir un impact très négatif sur notre moral et notre estime de nous-même. »

Au final, au prix d’une diète sévère, vous avez bien perdu vos quatre kilos en quatre jours (ne vous réjouissez pas trop vite : ils seront de retour avant la fin du mois), mais vous êtes d’une humeur massacrante et le moindre effort vous vide de votre énergie… Bonjour les vacances !

Il est (trop) riche en protéines

Viande rouge, viande blanche, œufs, poisson, surimi, jambon… Pour perdre un peu de poids avant l’épreuve du maillot, vous avez tout misé sur un régime hyperprotéiné. L’idée ? Maigrir sur le long terme et sans faim, en privilégiant les protéines au détriment des glucides et des lipides.

C’est dans cette catégorie que se classe les régimes « Fricker » et « Thonon », mais aussi toute une kyrielle de régimes à base de substituts alimentaires hyperprotéinés. La perte de poids se fait sur plusieurs mois, avec une solide phase de stabilisation à la fin.

Sauf qu’une alimentation trop riche en protéines risque de vous faire plus de mal que de bien.

 « Sur le court terme, on observe d’abord un phénomène classique de déficit en vitamines et minéraux, analyse Eugénie Auvinet, diététicienne et nutritionniste. Le premier élément qui vient à manquer à l’organisme est la vitamine C : la fatigue apparaît, le teint devient terne et, surtout, le système immunitaire est affaibli. »

Les choses se corsent sur le long terme. Au bout de quelques semaines, l’excès de protéines se fait sentir au niveau des reins, dont le rôle est justement de filtrer ces grosses molécules : sur sollicités, ils perdent en efficacité et peinent à éliminer les déchets de l’organisme. Par ailleurs, les régimes hyperprotéinés étant peu généreux en fibres, des troubles intestinaux ne tardent pas à apparaître et, parmi eux, la constipation.

En résumé, on évite les hyperprotéinés au long cours sans avis médical et, surtout, on fuit les régimes à base de sachets

http://www.topsante.com