Ces chiens qui veulent devenir amis avec des chats


Comme chien et chat, c’est connu, mais quand ces animaux restent sous le même toit faut bien trouver un terrain d’entente. Il semble que le chat est roi et maitre des moments ou e chien peut enfin dresser le drapeau blanc
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Ces chiens qui veulent devenir amis avec des chats

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – The5mVideos

S’ils sont déjà les meilleurs amis de l’Homme, les chiens aimeraient bien aussi devenir ceux des chats. Mais s’attirer les faveurs d’un félin est bien moins aisé que de faire craquer un faible humain !

Opération séduction !

Les chats ne se laissent pas séduire en un coup de cuillère à pot, et les pauvres toutous de cette vidéo ont bien du mal à parvenir à leurs fins. Jeux, câlins, regards éplorés, numéros de cirque… il leur faut user de bien des stratégèmes, et recevoir bien des coups de pattes, pour se faire aimer de leurs colocataires félins !

Mais ces efforts finissent presque toujours par payer, comme le prouvent ces images aussi drôles que touchantes.

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Un ver marin aux pouvoirs miraculeux pour la médecine


Un ver marin semble permettre l’espoir d’une belle révolution médicale, que ce soit pour des hémorragies, la conservation de greffons, des pansements et plus encore
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Un ver marin aux pouvoirs miraculeux pour la médecine

 

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10... (PHOTO FRED TANNEAU, AFP)

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on en connaît surtout les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. De couleur rouge-orangé, il est très prisé des pêcheurs, car il constitue un appât de choix.

PHOTO FRED TANNEAU, AFP

Sandra FERRER
Agence France-Presse

Le sang d’un simple ver marin pourrait bientôt révolutionner la médecine, grâce à son pouvoir oxygénant et à sa compatibilité avec tous les groupes sanguins, une découverte fortuite développée par une jeune société bretonne, Hemarina.

«J’ai identifié une molécule qui est un transporteur d’oxygène universel et qui pourrait ainsi être transfusée à tous les groupes sanguins», explique le Dr Franck Zal, l’un des fondateurs de la société implantée à Morlaix, dans le Finistère, premier département français dans le secteur des biotechnologies marines.

«Cette molécule est issue d’un ver marin, l’arénicole», poursuit le Dr Zal, en montrant un spécimen d’aspect plutôt repoussant, enfermé dans un tube à essai.

Un ver dont l’hémoglobine – molécule présente dans les globules rouges et qui a pour rôle de transporter l’oxygène dans le corps – est capable d’acheminer cinquante fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. Contrairement à cette dernière, enfermée dans des globules rouges, celle de l’arénicole est extracellulaire.

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on en connaît surtout les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. De couleur rouge-orangé, il est très prisé des pêcheurs, car il constitue un appât de choix.

C’est en 2002 que le Dr Franck Zal, alors chercheur au CNRS, découvre, en tentant de comprendre comment le ver parvient à respirer entre la marée haute et la marée basse, ses étonnants pouvoirs. En 2007, il abandonne la recherche fondamentale et crée la start-up Hemarina, qui emploie aujourd’hui une trentaine de personnes, a déposé pas moins de 18 brevets internationaux et levé un total de 15 millions d’euros.

Depuis, le Dr Zal et son équipe s’emploient à développer différents produits thérapeutiques et industriels.

Des produits, très élaborés, destinés notamment à la préservation d’organes.

«L’hémoglobine de ce ver permet d’oxygéner le greffon et donc de réduire considérablement les risques de rejet de greffe», assure l’entrepreneur de 47 ans, dont les résultats ont été publiés dans de nombreuses revues scientifiques. «L’organe est conservé dans un état physiologique proche de l’organisme du donneur», assure-t-il.

Pansements thérapeutiques

«Pour toute la communauté de la transplantation c’est un énorme espoir parce que c’est la première fois depuis très longtemps qu’on a peut-être une possibilité d’améliorer la conservation et la préservation des greffons», s’enthousiasme le Pr Yannick Le Meur, chef du service néphrologie à l’hôpital de la Cavale Blanche à Brest et responsable de l’essai clinique portant sur une soixantaine de patients qui aura lieu à la fin de l’année dans six centres hospitaliers en France.

Actuellement élevés aux Pays-Bas, les vers utilisés pour la production industrielle de ce produit baptisé HEMO2Life, le seront prochainement dans une ferme de Noirmoutier (Vendée), avec à la clé la création de plusieurs dizaines d’emplois.

Mais l’hémoglobine  de l’arénicole permet aussi d’imaginer des pansements thérapeutiques capables de soigner des plaies chroniques, comme des ulcères du pied diabétique ou des escarres, grâce à un apport ciblé d’oxygène.

«L’utilité de ce pansement est grande pour la médecine, car il y a, rien qu’en France, plus de 350 000 plaies chroniques par an en attente d’un traitement réellement efficace», explique le Dr Zal.

Autre application, développée avec la marine américaine cette fois-ci : la lutte contre les pathologies d’anémie aiguë ou les syndromes hémorragiques lors de chocs traumatiques.

«La Navy voudrait avoir des doses d’hémoglobine en poudre, pouvant être reconditionnées et injectées directement sur des militaires blessés sur des champs de bataille», explique le Dr Zal, qui souligne qu’il manque 100 millions de litres de sang par an pour satisfaire les besoins de la population mondiale.

Actuellement, les seuls produits comparables, issus d’hémoglobine humaine ou bovine modifiée chimiquement, ont des effets secondaires importants.

«On pourrait pallier ce manque avec un produit sur étagère, lyophilisé et pouvant être transfusé sans problème de typage sanguin», assure-t-il, à propos du substitut sanguin développé dans ses laboratoires.

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Parole d’enfant ► Les bagels aux sésames


Quoi de plus normal comme question a 3 ans. C’est vrai !! Si les pommes poussent dans les arbres, les concombres sur un plant alors pourquoi pas les bagels
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Les bagels aux sésames

Cassiopé prend son petit déjeuner me dit: «Maman, si on met des graines de sésames dans la terre, est-ce qui va pousser des bagels???».

Cassiopé, 3 ans/Sherbrooke

Parler avec son animal, c’est bon pour pour le moral !


On parle tous à nos animaux, mais beaucoup font plus que parler aux animaux de compagnies, ils se confient, et cela leur apporte beaucoup
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Parler avec son animal, c’est bon pour pour le moral !

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Ed Yourdon – Flickr

Les heureux propriétaires de chiens et de chats le savent mieux que quiconque : la présence d’un animal est bonne pour le moral ! Nombreux sont ceux qui considèrent leur compagnon à 4 pattes comme un confident, celui à qui ils peuvent tout dire, sans jamais être jugé, contredit ou moqué.

Des heures de discussion avec son animal

Est-ce donc réellement une surprise que d’apprendre que les maîtres de chiens et de chats passent chaque année des centaines d’heures à discuter avec leur boule de poils ?

C’est ce que révèle une récente étude menée en Grande-Bretagne par la firme Frontline, précisant que les propriétaires d’animaux de compagnie leur parlent en moyenne quelque 219 heures par an !

Cette étude visant à prouver les bienfaits thérapeutiques des animaux de compagnie sur leurs humains a été réalisée auprès de 2000 personnes.

Un tiers des femmes et plus qu’un quart des hommes interrogés ont alors affirmé que parler à leur cher et tendre compagnon à 4 pattes leur permet de remettre leurs idées en place et les aide à prendre des décisions importantes. Une femme sur cinq ayant participé à l’étude confient même demander des conseils à leur chien ou à leur chat.

Un amour inconditionnel qui contribue à soulager le stress et l’anxiété

Ce sont au total 41% des propriétaires d’animaux sondés qui ont révélé que parler à leur chien ou leur chat les soulage et leur permet de se sentir plus détendu. Et presque autant confient passer plus de temps avec leur animal qu’avec leur conjoint. D’ailleurs, certains (10%), n’ont pas hésité à rompre avec leur compagnon parce que ce dernier n’aimait pas leur animal.

« Notre recherche révèle que les ménages britanniques accordent une place importante, et très intime à leur animal de compagnie qu’ils considèrent comme des conseillers importants lorsqu’il s’agit de prendre des décisions clés de leur quotidien » explique un porte-parole de Frontline Spot On. Et d’ajouter : « Les animaux offrent une camaraderie et un amour inconditionnel qui peut contribuer à soulager le stress et l’anxiété ».

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Du sable et de l’eau, clés de l’énigme de la construction des pyramides


Nous admirons toute l’efficacité de l’Ancienne Égypte de construire des pyramides et de gigantesques monuments. Comment ont-ils fait ? Se peut-il qu’ils ont laissé une note pour l’éternité de leur mode de travail
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Du sable et de l’eau, clés de l’énigme de la construction des pyramides

Les hiéroglyphes de la paroi du tombeau de Djéhoutyhotep relatent la méthode employée pour déplacer les charges lourdes, ici une statue colossale. On remarque un personnage semblant verser un liquide au pied du traîneau sur lequel repose la statue. Ce curieux fait reçoit aujourd’hui une interprétation lumineuse. © Al-Ahram Weekly, fondation FOM

Comment les Égyptiens faisaient-ils pour transporter jusqu’au chantier des pyramides les blocs de construction ? Comment déplaçaient-ils leurs statues colossales ?

Il semble probable qu’ils utilisaient une astuce redécouverte par un groupe de physiciens : une propriété du sable mouillé.

L’Homme a très tôt été confronté à des problèmes de résistance des matériaux, de mécanique des solides ou d’hydrostatique lorsqu’il a voulu construire et aménager des habitations et des temples. Les Égyptiens ont tout particulièrement dû faire de nombreuses découvertes empiriques à ce sujet. Il n’est guère douteux qu’ils aient eu à tenir compte des forces de frottement pour déplacer les blocs rocheux nécessaires à la construction des pyramides. Les Grecs et les Romains, eux aussi, ont dû faire face à ce genre de problèmes.

Curieusement, les premières traces écrites attestant de la découverte des lois de base des forces de frottement se trouvent dans les carnets de notes de Léonard de Vinci. Elles seront redécouvertes et complétées par les travaux de Guillaume Amontons au XVIIe siècle, puis par Leonhard Euler et Charles-Augustin Coulomb au siècle suivant.

À gauche, du sable sec, et à droite, du sable mouillé. Dans le premier cas, la charge que l'on cherche à tirer glisse difficilement, et du sable s'accumule devant elle, augmentant la force nécessaire pour déplacer la charge.

À gauche, du sable sec, et à droite, du sable mouillé. Dans le premier cas, la charge que l’on cherche à tirer glisse difficilement, et du sable s’accumule devant elle, augmentant la force nécessaire pour déplacer la charge. © Fondation FOM

Un groupe de physiciens de la fondation FOM (Fundamental Research on Matter) et l’université d’Amsterdam viennent de publier dans les Physical Review Letters des résultats qui, bien que pas complètement nouveaux, jettent cette fois-ci une lumière nouvelle sur les techniques employées par les Égyptiens pour transporter des blocs et des statues. La solution trouvée par les chercheurs pour diminuer les forces de frottement des traîneaux utilisés fait penser à l’œuf de Colomb. Il aurait suffi de mouiller convenablement le sable sur lequel on les tirait.

Forces de frottement sur le sable mouillé divisées par deux

À l’appui de cette affirmation, les physiciens ont conduit une expérience avec l’équivalent en laboratoire d’un traîneau sur lequel repose une masse, le tout déposé sur du sable. Tout en faisant varier la quantité d’eau présente dans le sable, ils ont mesuré la force nécessaire pour déplacer le traîneau. Il s’est avéré que pour une certaine quantité d’eau, la force nécessaire était moitié moindre que sur du sable sec. Humide, le sable ne s’accumule plus devant le traîneau, ce qui facilite son déplacement.

Les Égyptiens avaient-ils découvert cette astuce ? Il semble bien que oui, au vu d’une fresque trouvée dans le tombeau du nomarque Djéhoutyhotep (un fonctionnaires qui administrait une province au nom du pharaon). On y voit une statue colossale avec un personnage, sur un traîneau tiré par des hommes. Le personnage verse clairement un liquide sur le sol devant la statue.

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Le kiwi ne descend pas de l’émeu australien


Dans l’histoire de la Terre, beaucoup d’hypothèses sont émises pour comprendre l’évolution que la planète a connu, que ce soit la faune ou la flore. Avec l’ADN, les scientifiques peuvent infirmer ou confirmer ces hypothèses.
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Le kiwi ne descend pas de l’émeu australien

 

Un Kiwi.... (Photo archives AFP)

Un Kiwi.

Photo archives AFP

Agence France-Presse

Le kiwi, oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande de la taille d’une poule incapable de voler, ne descend pas de l’émeu australien, contrairement à la théorie jusqu’alors avancée, mais de l’oiseau-éléphant de Madagascar, un géant aujourd’hui éteint, révèle jeudi une recherche.

Cette étude, fondée sur des analyses d’ADN menées par des chercheurs de l’université Adélaïde en Australie, montre également que ces oiseaux étaient capables de voler dans un lointain passé.

Ils ont ainsi résolu le mystère de l’évolution de ces gros oiseaux coureurs, appelés ratites comme l’émeu, l’autruche et le casoar, et présents sur tous les continents de l’hémisphère sud.

L’oiseau-éléphant de Madagascar, qui mesurait deux à trois mètres de haut et pesait 275 kilos, et le moa géant, aussi éteint et qui vivait en Nouvelle-Zélande, appartenaient également à ce groupe et ne pouvaient pas voler.

Les scientifiques ont longtemps pensé que ces différentes espèces de ratites avaient toujours été incapables de voler et qu’ils s’étaient retrouvés isolés par la séparation des continents il y a plus de 130 millions d’années.

L’analyse d’ADN ancien extrait des os de deux oiseaux-éléphants se trouvant au musée de Nouvelle-Zélande Te Papa Tongarewa, a permis de montrer la relation génétique avec le kiwi, malgré des différences frappantes en termes d’environnement géographique et de morphologie, précisent ces travaux publiés dans la revue américaine Science.

«Ce résultat ne pouvait pas être plus inattendu», relève Kieren Mitchell, chercheur au centre d’étude de l’ADN ancien de l’université Adélaïde (ACAD), auteur de cette découverte.

«La Nouvelle-Zélande et Madagascar ont été reliés physiquement il y a seulement très longtemps par l’Antarctique et l’Australie, ce qui fait que les ratites se sont dispersés dans le monde en volant», explique-t-il.

Ces résultats corrigent les conclusions faites dans les années 90 par le directeur de l’ACAD Alan Cooper, qui montraient que les cousins vivants les plus proches des kiwis étaient les émeus et les casoars australiens.

«C’est bien de rétablir la vérité scientifique alors que les Néo-Zélandais avaient été consternés d’apprendre que l’oiseau national paraissait être un immigrant australien», a lancé le professeur Cooper.

Les chercheurs ont aussi déterminé quand les différentes espèces de ratite se sont séparées.

«Les ancêtres des ratites capables de voler se sont dispersés juste après l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années, avant que les mammifères accroissent fortement leur taille et deviennent le groupe dominant sur la planète», explique le professeur Cooper.

«Les ratites ont apparemment profité de cette étroite fenêtre pour devenir de grands herbivores mais une fois que les mammifères sont eux aussi devenus très grands, il y a environ 50 millions d’années, aucun autre oiseau n’a pu voir sa taille grandir, sauf sur des îles sans mammifère comme le Dodo, aujourd’hui éteint à l’Ile Maurice et dans l’est de Madagascar», poursuit-il.

Ces chercheurs précisent avoir récemment découvert des fossiles d’ancêtres de kiwis montrant que ces derniers volaient quand ils sont arrivés en Nouvelle-Zélande.

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Maladie de Lyme : quels sont les symptômes ?


Cela ne fait pas tellement longtemps qu’on entend parler de la maladie de Lyme au Québec. Mais, malheureusement, c’est une réalité qu’il est mieux de s’informer, reconnaître les symptômes, des risques.
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Maladie de Lyme : quels sont les symptômes ?

Balade en forêt, à la campagne… Gare aux tiques ! Ces petits insectes peuvent être porteurs d’une bactérie qui provoque une affection assez grave : la maladie de Lyme. Voici ses symptômes, traitements et comment s’en protéger.

Premier symptôme : l’érythème migrant

Il s’agit d’une lésion cutanée, qui ressemble à une sorte de halo rouge qui s’étend et se déplace lentement du centre de la piqûre vers la périphérie. Cette rougeur n’est pas douloureuse*, peut atteindre jusqu’à 15cm de diamètre, et survenir entre 3 et 30 jours après la piqûre. Elle disparaît 3 à 4 semaines plus tard en l’absence de traitement**.

Cependant, il n’est pas systématique (20% des cas) et la maladie débutante peut passer inaperçue ou n’occasionner qu’une légère rougeur autour de la piqûre.

Peuvent être associés des maux de tête, une fatigue, une petite fièvre (38°C), des ganglions, des douleurs musculaires.

Pourquoi : le corps réagit à la présence de la bactérie Borrelia, transmise à l’homme par une piqûre de tiques infectées.

* elle peut gratter, mais ce n’est pas systématique

** un traitement ada

 

Plus tard : des douleurs articulaires

Sans traitement adapté, des douleurs articulaires peuvent apparaître 6 semaines à 1 an après la piqûre de tique. C’est la deuxième phase de la maladie.

Cela se manifeste sur de nombreuses articulations, souvent au niveau des genoux, qui enflent, deviennent chauds, rouges et douloureux, accompagnés d’une faiblesse des muscles du corps**.

 

« Un des critères qui peut faire penser à une maladie de Lyme est la variabilité des symptômes. Il est rare que la douleur reste au même endroit. Elle peut migrer d’une articulation à une autre, être forte un jour puis très légère le lendemain. Les symptômes peuvent arriver comme disparaître spontanément, puis réapparaître », explique le Dr Louis Teulières, immunologiste et infectiologue.

 

Pourquoi : « Cette phase secondaire correspond à la dissémination et au développement de la bactérie au niveau du corps. »

 

** cela peut ressembler à un état grippal, et les douleurs aux genoux à une polyarthrite…

Des manifestations neurologiques

Sans traitement adapté, des symptômes neurologiques comme une paralysie faciale, une inflammation douloureuse des nerfs qui entourent la piqûre de tique, des problèmes oculaires (vision trouble…)… peuvent se manifester quelques semaines, voire quelques mois après la piqûre de tique.

Les symptômes varient pendant plusieurs semaines avec des périodes de rémission plus ou moins longues. Non diagnostiquée et non traitée, la maladie peut devenir chronique.

Pourquoi : « La bactérie se développe et passe la barrière hémato méningée, se fixant dans les gaines nerveuses », explique le Dr Teulières.

Et aussi : Le cœur peut être également touché avec des pertes de connaissance, des palpitations** et des douleurs intercostales, qui cessent cependant spontanément et sans séquelle.

** sensation de battements cardiaques forts dans la poitrine.

Des manifestations dermatologiques

Sans traitement adapté, et qu’il y ait ou non eu un érythème migrant, des manifestations cutanées peuvent survenir plusieurs semaines ou mois après la piqûre de tique. Cela se caractérise par des rougeurs ou des lésions cutanées sur l’ensemble du corps, plus particulièrement sur le front, le pavillon de l’oreille et les mamelons.

Ces symptômes régressent généralement spontanément en quelques mois, mais sans traitement adapté, peuvent ressurgir et devenir chroniques.

Pourquoi : « Le corps réagit aux toxines libérées par les bactéries. De la même manière que pour les manifestations neurologiques, articulaires et cardiaques, elles débutent en général quelques semaines à quelques mois après la piqûre de tique », explique le Dr Teulières.

 

Comment soigne-t-on la maladie de Lyme ?

Le traitement, en cas de piqûre de tiques, est à base d’antibiotiques. 

Le médecin juge du risque de contracter la maladie de Lyme, en fonction du temps d’accroche de la tique* et de la région où la personne a été piquée

 

Cependant : « Le traitement donné aux patients (généralement des antibiotiques pendant 8 à 10 jours), n’est pas suffisant**. Il faut suivre une cure d’antibiotiques à forte dose sur près de 3 semaines pour éradiquer la bactérie », explique le Dr Teulières.

Pas si évident car « le diagnostic est difficile. Les personnes concernées ne se souvenant pas toujours de la piqûre de tique et les médecins pas toujours bien formés à cette maladie. »

  Un examen : il existe un test de dépistage (test Elisa) mais les résultats restent aujourd’hui peu satisfaisants *** 

* Plus la durée de la fixation de la tique est longue, plus le risque de transmission est important. Au-delà de 48h, consultez.

** des personnes déclarent la deuxième phase de la maladie alors qu’elles ont pris des antibiotiques.

*** à cause d’un manque de sensibilité et de spécificité car ils ne prennent pas forcément en compte les borrelia burgforferi, présentes en France.

 

Comment s’en protéger

Les tiques se trouvent dans les sous-bois, les herbes hautes et s’accrochent sur un « hôte », animaux ou humains, à leur passage

Que faire : au cours de promenade en forêts ou dans les champs, lors des activités en plein air, mieux vaut porter des vêtements longs et clairs couvrant les jambes et les bras, et des chaussures fermées. Au retour, vérifiez scrupuleusement votre peau.

Pensez-y : il existe répulsifs anti-tiques pour la peau et les vêtements que vous pouvez appliquer en prévention

Sachez-le : la piqûre d’une tique ne provoque pas forcément la maladie !

« Il ne faut donc pas s’affoler. Retirez la tique en essayant de ne pas arracher la tête, et consultez un médecin », explique le Dr Teulières.

Les conséquences de la maladie de Lyme

Son évolution : avec un traitement adapté, lors des 2 premières phases de la maladie, la guérison est complète. Sans traitement, la maladie peut devenir progressivement chronique avec des manifestations neurologiques, articulaires et cardiaques, très handicapantes (arthrite chronique destructive, syndromes neurologiques…).

Mais même à ce stade, il est possible de traiter avec des perfusions d’antibiotiques.

« Suite au traitement, les symptômes sont fortement réduits et la personne contaminée peut retrouver une vie quasi normale. Il peut rester quelques douleurs résiduelles, des déficits de la mémoire ou de fixation de la pensée », explique le Dr Teulières.

 

Les régions les plus touchées

C’est une maladie répandue dans les régions tempérées de l’hémisphère nord.

En France, les contaminations varient d’une région à une autre, mais ce sont les régions de l’Est (Alsace…) et le centre du pays qui sont les plus touchées. Les seules zones européennes non colonisées sont les côtes méditerranéennes et les régions montagneuses au-dessus de 1200m. Les contaminations surviennent principalement entre mai et septembre. 

Sachez-le : « Plus on retrouve la présence de gibiers (cerf, sanglier…) et de rongeurs dans une région, plus il y a de risques que les tiques soient infectées par la bactérie Borrelia*. »

 

* Les tiques se contaminent en parasitant les animaux sauvages.

Publié par Florence Massin, journaliste santé et validé par Dr Louis Teulières, immunologiste et infectiologue

l’association Lyme Sans Frontières

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Chasse aux faux médecins: la liste publiée


Alors que la population se cherche ardemment un médecin de famille, ou encore un traitement efficaces, des faux médecins rentrent en scène pour donner la solution. Cependant, ils ne sont pas reconnus par les médecins ni par la médecine alternative et peuvent faire de gros dégâts à la santé d’une personne voir même être mortel
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Chasse aux faux médecins: la liste publiée

 

Le Collège des médecins fait la chasse aux charlatans et publie la liste de toutes les personnes accusées de pratique illégale de la médecine depuis 2005.

«On est obligé de faire de plus en plus d’enquêtes, on a de plus en plus de signalements», indique le Dr Charles Bernard, président du Collège des médecins.

Une hausse qui motive le Collège des médecins à publier sa liste noire. Sur son site Internet, il est maintenant possible de voir le nom des accusés, la date du méfait, ainsi que l’amende imposée.

«Ça peut être préjudiciable quand les gens ont des maladies chroniques, des maladies graves, quand on parle de diabète ou, encore pire, de cancer, puis qu’on leur dit de cesser leur médication», explique le Dr Bernard.

Au total, 46 personnes ont été accusées de pratiques illégales de la médecine depuis 2005.


Des pratiques parfois mortelles


Parmi elles, Mitra Javanmardi, une naturopathe incriminée pour la mort de Roger Matern, décédé quelques heures à peine après une injection de magnésium.

«Cette dame-là, le Collège des médecins, depuis 1987, a eu une première culpabilité à son endroit. En 1990, en 2006, en 2008, ça recommence, puis actuellement, on dit qu’elle pratique encore, entre guillemets», poursuit le médecin.

En plus de sensibiliser la population à ce phénomène qui gagne en popularité, le Collège des médecins réclame aussi des sanctions plus sévères.

«Actuellement, les amendes varient de 1500 à 10 000 ou 20 000$, quand les offenses sont répétitives. Ces gens-là font tellement d’argent que, pour eux, ils paient des amendes puis ils reprennent quelques semaines plus tard sous une autre forme ou ailleurs, puis ils continuent.»

Double protection
«Je pense qu’ils font ça pour protéger la population, mais pour nous protéger aussi. Il faut faire attention. Il y en a de plus en plus, de gens qui pratiquent toutes sortes de médecines louches», croit pour sa part l’ostéopathe Anne-Marie Leclerc, qui pratique également l’acupuncture.

 

Tant les professionnels de la médecine alternative que le Collège des médecins conseillent aux malades de s’assurer de la reconnaissance d’un organisme officiel, et surtout, de vous méfier des solutions miracles.

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Des abeilles jouent le rôle de démineurs


Une autre raison pour protéger les abeilles vues leur grande utilité a trouver des mines qui ont été mises pendant les grands conflits. Même si ces mines n’ont pas tous explosé jadis, elles sont toujours dangereuses.
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Des abeilles jouent le rôle de démineurs

 

Crédits photo : Nicolas MORISON / INRA

Des abeilles capables de détecter des mines ou de renifler de la drogue… C’est ce que des chercheurs de l’Inra et de l’université de Zagreb en Croatie ont démontré avec une certaine facilité.

Des abeilles renifleuses de mines… L’idée est née dans l’esprit d’un chercheur croate de l’université de Zagreb volontaire pour trouver un moyen de déminer les sols infestés de pièges explosifs depuis le dernier conflit en ex-Yougoslavie. C’est un de ses confrères de l’Inra à Avignon qui a mené l’expérimentation.

«Quand il m’a contacté, nous savions que les abeilles pouvaient être dressées pour certaines odeurs en déclenchant un réflexe pavlovien» explique Yves Le Conte, directeur de l’unité abeilles et environnement de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) à Avignon.

Les scientifiques ont ainsi choisi de mettre du sable dans des petites boîtes et dans d’autres, du TNT recouvert de sable lui-même recouvert de sirop sucré. Rapidement les abeilles ont trouvé leur chemin et se sont ruées sur le sucre.

«Comme elles sont capables de retenir très vite un endroit où se trouve ce qui les intéresse, nous changions les boites de place sans arrêt afin d’être certains qu’elles ne se dirigeaient qu’à l’odeur», poursuit le scientifique. En quelques heures l’affaire était réglée.

« C’est beaucoup moins onéreux que de dresser des chiens » Yves le Conte, directeur de l’unité abeilles et environnement de l’Inra à Avignon.

Restait à voir si dans la nature, en disposant les mêmes boîtes mais en supprimant simplement le sucre de celles où se trouvait le TNT, les abeilles allaient quand même s’y poser.

«J’ai été estomaqué» s’amuse Yves Le Conte, «cela marchait». Bien sûr l’opération n’est pas parfaite. Pas folles, certaines abeilles abandonnent tout de suite l’affaire. Quant à celles qui choisissent de butiner les boîtes contenant du TNT, elles ne s’y rendent qu’une ou deux fois avant de s’en détourner faute de trouver ce qu’elles cherchent réellement: le sucre. Pour renouveler l’opération, il faut recommencer le dressage.

Et selon le chercheur croate Nikola Kesic, cela marcherait encore mieux avec un explosif comme le DNT (dinitrotoluène).

Alors que des centaines de mines sont susceptibles de ressortir ou d’être déplacées en raison des inondations qui sévissent depuis plusieurs jours en Croatie et l’ensemble des Balkans, Nikola Kesic espère bien convaincre les autorités militaires d’utiliser ses abeilles, avec un suivi automatisé des animaux avec des caméras infrarouge. Plus de 120.000 mines seraient encore disséminées sur 2 % du territoire de ce petit pays. L’un des très gros avantages est que cela ne coûte pas cher.

«C’est en tous cas beaucoup moins onéreux que de dresser des chiens», souligne Yves Le Conte.

Des services de police l’ont d’ailleurs bien compris. Des techniques ont ainsi été mises au point avec des abeilles dressées à détecter de la drogue dans des aéroports.

http://www.lefigaro.fr