L’homme et la bête


Les animaux sauvages ont beaucoup perdu avec l’être humain, que ce soit le territoire, le respect que certains négligent ou encore le fait que la nourriture attirent des animaux affamés n’aide en rien a vivre en paix avec eux. Heureusement, que d’autres cherchent à protéger et sauver les animaux sauvages
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L’homme et la bête

 

Les êtres humains peuvent parfois éprouver certaines difficultés à partager leur territoire avec les animaux… En voici quelques exemples !

Par Julian Cymbalista-Clapp

Crime

Crédit photo : Thinkstock

Amateurs de grand air, attention : tourmenter des animaux peut se retourner contre vous. Fin juillet dernier, cinq amis observaient un orignal sur le lac Eagle, en Ontario. Au lieu de l’épier à distance, les hommes ont encerclé le cervidé avec leur bateau, et l’un des passagers a sauté sur son dos. Bien que l’animal assiégé ait rapidement réussi à s’échapper, ce ne fut pas le cas des deux frères Weiers, Andrew (le conducteur) et Matthew (le cavalier). Reconnus coupables de violation de la Loi sur la protection du poisson et de la faune, les deux hommes ont été condamnés à un total de 2 500 $ d’amende.

Revanche

Crédit photo : Thinkstock

Les rôles se sont inversés un mois plus tard, lorsqu’un habitant de la banlieue de Stockholm a appelé la police après être tombé sur cinq wapitis en état d’ébriété. Rendus soûls par les pommes fermentées du jardin de l’homme, les intrus bloquaient l’accès à sa maison. L’affrontement avec les forces de l’ordre a été évité puisque le gang de cerfs a pris la poudre d’escampette, mais le propriétaire s’est vu conseiller de nettoyer son jardin s’il voulait éviter de nouvelles visites.

Rédemption

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L’humanité a gagné un bon point en novembre : deux habitants de Terre-Neuve à l’esprit vif ont secouru un requin échoué, repéré en train de s’étouffer sur un morceau de peau d’orignal. Jeremy Ball, un passant, a arraché l’objet blessant de la gorge du requin, avant de pousser et tirer le poisson de 2,5 m jusqu’à l’eau, avec l’aide d’un certain Derrick Chaulk. Après une courte pause, la créature est retournée dans les l’océan.

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Apprendre des enfants


Quand nous avons des enfants, tout vas trop vite. mais, depuis que je suis grand-maman, je redécouvre les insectes, les saisons,  les jeux, la simplicité …..  C’est comme une rééducation pour réapprendre à vivre
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Apprendre des enfants

« Alors que nous essayons d’enseigner la vie à nos enfants, nos enfants nous montrent ce qu’est la vie. »

Angela Schwindt

Des nouvelles guêpes parasitoïdes momifient des chenilles


Des guêpes qui parasites des chenilles et peuvent être un atout pour l’écosystème. La nature se charge souvent de régler les populations de divers organismes
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Des nouvelles guêpes parasitoïdes momifient des chenilles

 

La guêpe Aleiodes yanayacu porte le nom de la station biologique au cœur de ces travaux de recherche. © Shimbori, Shaw, ZooKeys, 2014, cc by 4.0

En Équateur, 24 nouvelles espèces de petites guêpes parasitoïdes ont été découvertes : elles ont la particularité de momifier les chenilles de papillons qu’elles parasitent. Certaines portent même le nom de célébrités comme la guêpe « Shakira ».

Les animaux parasites se développent aux dépens de leur hôte, entraînant parfois leur mort… C’est le cas des guêpes, qui grandissent dans des larves de papillons et provoquent une véritable momification de la chenille qui les a nourries. En Équateur, des chercheurs ont découvert 24 nouvelles espèces de petites guêpes parasitoïdes du genre Aleiodes. Dans un article paru dans la revue ZooKeys, Scott Shaw de l’université du Wyoming et Eduardo Shimbori de l’université de São Carlos au Brésil présentent les nouvelles guêpes qu’ils ont identifiées.

Les guêpes Aleiodes sont des parasitoïdes des chenilles de papillon vivant dans la forêt tropicale. Autrement dit, les femelles cherchent un certain type de chenilles vivant dans des buissons ou de petits arbres et y injectent un œuf. Le parasitisme ne tue pas immédiatement la chenille, qui continue à se nourrir et à grandir pendant un certain temps. Mais la chenille finit par se rétracter et se durcir avant le stade de pupaison (avant de se transformer en nymphe) pour former une « momie » ; la guêpe fait alors son cocon dans les restes momifiés de la chenille. Lorsqu’elle a terminé son développement, la jeune guêpe découpe un trou pour sortir, s’envole et se reproduit pour recommencer un nouveau cycle de parasitisme.

La guêpe « Shakira », de son vrai nom Aleiodes shakirae, provoque une courbure chez la chenille hôte (en haut à droite) qui rappelait aux auteurs la danse du ventre pour laquelle l’artiste est réputée.
La guêpe « Shakira », de son vrai nom Aleiodes shakirae, provoque une courbure chez la chenille hôte (en haut à droite) qui rappelait aux auteurs la danse du ventre pour laquelle l’artiste est réputée. © Shimbori, Shaw, ZooKeys, 2014, cc by 4.0

24 nouvelles espèces de guêpes parasitoïdes découvertes

Pour Scott Shaw, ces guêpes présentent un intérêt écologique.

« Ce sont vraiment des insectes hautement bénéfiques. Ces guêpes aident à contrôler naturellement les populations de chenilles qui se nourrissent de plantes, elles soutiennent donc la biodiversité des forêts tropicales. »

Dans le cadre du projet Caterpillars and Parasitoids of the Eastern Andes of Ecuador, les chercheurs ont récupéré des chenilles dans une forêt située sur les pentes orientales des Andes, à une altitude comprise entre 2.000 et 2.800 mètres. Les spécimens récoltés ont été étudiés à la station biologique de Yanayacu, dans la province de Napo (Équateur). Les nouvelles guêpes identifiées dans les chenilles de lépidoptères étaient de petits organismes, mesurant seulement quatre à neuf millimètres de long.

Parmi ces nouvelles espèces, certaines ont été baptisées en hommage à des célébrités, comme le comédien John Stewart (Aleiodes stewarti), le poète états-unien Robert Frost ou la chanteuse colombienne Shakira. L’espèce A. frosti a été nommée en référence au poème The Road Not Taken (la route que je n’ai pas prise), pour souligner les particularités morphologiques de l’espèce. La guêpe « Shakira » (A. shakirae) doit son nom au fait qu’elle provoque chez la chenille parasitée une courbure et une torsion inhabituelles, qui rappelaient aux auteurs la fameuse danse du ventre de l’artiste sud-américaine.

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Des bactéries pourraient jouer un rôle dans les naissances prématurées


Il y a tout un monde dans le corps humain : des trillions de bactéries provenant de quelque 10 000 espèces. Chez la femme enceinte cela pourrait dépendant des bactéries présentes, faire la différence entre mettre à terme une grossesse, ou un bébé prématuré
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Des bactéries pourraient jouer un rôle dans les naissances prématurées

 

Certains microbes permettent de métaboliser les nutriants, pendant... (PHOTO ARCHIVES AP)

Certains microbes permettent de métaboliser les nutriants, pendant que d’autres luttent contre les parasites ou encore freinent les contractions prématurées.

PHOTO ARCHIVES AP

Lauran Neergaard
Associated Press
WASHINGTON

Non seulement les bactéries colonisent-elles le placenta des femmes enceintes en santé, mais elles pourraient même jouer un rôle dans les naissances prématurées, démontre une nouvelle étude rendue publique mercredi.

On croyait jusqu’à présent que le placenta était un environnement stérile, même si des études antérieures ont démontré que l’humain cohabite avec des trillions de bactéries provenant de quelque 10 000 espèces.

Des chercheurs de l’université Baylor et de l’Hôpital pour enfants du Texas ont analysé 320 placentas donnés à l’aide d’une technologie qui permet de retracer l’identité génétique des bactéries.

Ils ont découvert que le placenta contient de faibles niveaux de bactéries, dont celles de la souche E. coli qui colonise l’intestin de la plupart des gens en santé.

Les chercheurs ont aussi été surpris de constater que la flore microbiale du placenta s’apparente le plus étroitement à celle retrouvée dans la bouche. Ils croient que les microbes se glissent possiblement dans la circulation sanguine de la mère, depuis la bouche, pour rejoindre le placenta.

Certains microbes permettent de métaboliser les nutriants, pendant que d’autres luttent contre les parasites ou encore freinent les contractions prématurées. Les chercheurs ont ainsi décelé, dans 89 placentas donnés après une naissance prématurée, des taux nettement plus faibles des bactéries qui semblent bénéfiques.

Les chercheurs prévoient maintenant analyser cet aspect en étudiant les microbes retrouvés dans la bouche et le placenta de plus de 500 femmes enceintes et à risque d’une naissance prématurée.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal Science Translational Medicine.

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Les chiens capables de détecter des cancers avec une précision presque parfaite


Les chiens sont réputés pour leur flair. Il est maintenant prouvé qu’ils peuvent détecté des cancers. Pourquoi dépenser des fortunes pour des nez qui détectent des maladies spécifiques alors que le chien peut le faire mieux qu’un nez électronique
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Les chiens capables de détecter des cancers avec une précision presque parfaite

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Magnus Brath – Flickr

Nous savons depuis un moment que les chiens sont capables de détecter des maladies et notamment certains cancers. Et les études le prouvant se multiplient, laissant espérer le développement de nouvelles méthodes de diagnostic plus efficaces et moins invasives.

Une précision quasi parfaite

Ainsi, une équipe de chercheurs italienne a présenté ses résultats il y a quelques jours, lors de la conférence annuelle de l’Association américaine d’urologie. Leur étude conclut que des chiens entraînés sont capables de détecter le cancer de la prostate dans des échantillons d’urine avec un taux de précision quasi parfait de 98%.

« Cette étude nous offre une méthode de diagnostic reproductible, peu coûteuse, et non invasive » a déclaré l’auteur principal de cette recherche, le Dr Gianluigui Taverna, chef de l’unité des maladies de la prostate à l’Humanitus Research Hospital de Milan, en Italie.

Pour parvenir à ces impressionnants résultats, les chercheurs ont réalisé des tests sur 902 personnes : 362 hommes atteints d’un cancer de la prostate, et 540 hommes et femmes en bonne santé. Des échantillons d’urine de ces personnes ont été soumis à deux chiens, Zoe et Liu, des Bergers allemands formés pendant 5 mois à reconnaître des odeurs distinctives et ayant travaillé en tant que chiens renifleurs.

Un nez électronique ?

Malgré la précision dont ont fait preuve les chiens – qui disposent de quelque 220 millions de cellules olfactives, contre 50 millions pour les humains – le Dr Taverna affirme qu’ils ne sont pas près de remplacer les médecins. Cette technique de déctection du cancer devra encore être combinée à d’autres méthodes plus « classiques » comme l’IRM ou la biopsie.

L’utilisation des chiens dans un cadre clinique étant naturellement limitée, les chercheurs vont désormais consacrer leurs recherches à la détermination des biomarqueurs détectés par les animaux. Il espèrent un jour parvenir à reproduire le processus avec l’aide d’une machine, une sorte de nez électronique, ou de tests chimiques. Mais la complexité du système olfactif des chiens demeure « bien meilleure que n’importe quelle machine »

souligne Brian Stork, urologue dans le Michigan.

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Baleines et dauphins n’ont plus goût à rien… sauf au sel


Certains animaux marins ont perdu la distinction des saveurs et ne distingue que le sel. D’un côté, c’est une bonne chose pour éviter les toxines naturelles qui ont un goût amer, mais à cause de l’homme de l’être humain, cela pourrait leur être fatal
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Baleines et dauphins n’ont plus goût à rien… sauf au sel

 

Les dauphins, comme les baleines, les orques, les marsouins ou les bélougas, ont perdu au cours de l’évolution leur aptitude au goût. Sauf à ce qui est salé ! © Jessleecuizon, Flickr, cc by 2.0

Les cétacés comptent parmi les exceptions chez les mammifères, et même parmi les vertébrés en général. Ils ont presque entièrement perdu le sens du goût et ne perçoivent que le salé, une particularité étonnante puisque ce sens permet notamment de détecter les aliments toxiques. Pourraient-ils se servir autrement de leur langue ?

On les savait surprenants. Alors que leurs ancêtres vivaient sur la terre ferme, les cétacés règnent désormais sur les mers et océans du monde. Mais au-delà de leur grande intelligence et de leur aptitude naturelle à l’apnée, ces mammifères aquatiques se distinguent de la grande majorité des vertébrés par un nouveau critère : un sens du goût très peu prononcé.

Déjà en 2012, une étude menée chez le grand dauphin mettait en évidence l’absence de fonctionnalité des gènes impliqués dans les récepteurs gustatifs au sucré et à l’umami (terme japonais pour « savoureux »). Depuis, Huabin Zhao, de l’université de Wuhan (Chine), épaulé par quatre collègues, a voulu voir si cette particularité était répandue chez les cétacés, ou s’il s’agissait d’un cas isolé. Ces recherches, publiées dans Genome Biology and Evolution, révèlent qu’au moins 15 espèces de ces mammifères marins sont concernées. Et probablement plus encore.

Les mutations qui ne donnent plus de goût

Les séquences génétiques des récepteurs protéiques gustatifs de ces animaux ont donc été passées au crible. C’est alors que chez les espèces testées, les scientifiques ont remarqué des mutations partagées qui rendaient ces récepteurs non fonctionnels. Les auteurs parlent alors de pseudogènes, des reliquats d’anciens gènes, autrefois effectifs, mais aujourd’hui non utilisés par l’organisme. Ces mammifères se révèlent donc incapables de percevoir le sucré, l’amer, l’acide, et l’umami. Seuls les récepteurs au salé ont semble-t-il été préservés.

Les baleines, comme ce rorqual bleu, avalent de grandes quantités d’eau contenant du krill, de petits animaux dont elles se nourrissent. Ne disposant pas de dents mais seulement de fanons filtrants, ces cétacés ne peuvent pas mâcher et faire ressortir la saveur des aliments : le goût ne leur est pas indispensable.
Les baleines, comme ce rorqual bleu, avalent de grandes quantités d’eau contenant du krill, de petits animaux dont elles se nourrissent. Ne disposant pas de dents mais seulement de fanons filtrants, ces cétacés ne peuvent pas mâcher et faire ressortir la saveur des aliments : le goût ne leur est pas indispensable. © Michael Dawes, Fotopedia, cc by nc 2.0

Rappelons que l’infraordre des cétacés se divise en deux sous-groupes : les mysticètes, comprenant les cétacés à fanons comme les baleines ou les rorquals, et les odontocètes, qui comptent les cétacés pourvus de dents, comme les dauphins, les orques, les narvals ou les cachalots. La séparation entre ces deux ensembles est datée d’environ 36 millions d’années. Or, l’étude ayant été menée chez neuf odontocètes et six mysticètes, les auteurs pensent que les mutations étaient déjà présentes chez l’ancêtre commun à tous ces animaux, et remontent au moins à cette époque. En revanche, elles sont postérieures à 53 millions d’années, à l’époque où cette lignée s’est séparée de celle de ses cousins.

De l’inutilité de la saveur chez les cétacés

Des conclusions surprenantes, de l’aveu même des auteurs.

« La perte de sensibilité au goût amer est une surprise complète », explique Huabin Zhao dans les colonnes de Science Now, « parce que les toxines naturelles ont typiquement un goût amer ».

D’autant plus étonnant pour des animaux descendants d’herbivores terrestres, capables de distinguer toutes les saveurs proposées par les plantes, des fruits sucrés et acides aux feuilles aux saveurs quelques fois désagréables et parfois empoisonnées.

Les zoologistes en viennent à se poser des questions. Le goût aurait-il perdu toute son utilité chez les cétacés ? Possible, car la saveur vient en mâchant, activité que ne prennent plus le temps de faire baleines et dauphins en général, qui gobent leurs proies d’une traite (ce n’est pas systématiquement vrai pour les odontocètes). Alors pourquoi garder malgré tout une sensibilité au sel ? Les auteurs pensent que ces récepteurs pourraient intervenir dans la régulation des niveaux en sodium, élément très présent dans le milieu marin, et au maintien de la pression sanguine.

Cette incapacité pourrait néanmoins se révéler néfaste. Ces dernières années par exemple, des orques ont été repérées en train de nager dans des nappes de pétrole, peut-être parce qu’elles n’ont pas distingué le mauvais goût du liquide noirâtre. D’autre part, les processus d’eutrophisation, dus à la libération massive d’engrais qui terminent dans les eaux de ruissellement, facilitant la prolifération d’algues toxiques qui finissent par s’accumuler dans les estomacs des poissons dont se nourrissent les dauphins, peuvent intoxiquer des groupes entiers de ces animaux. L’absence de goût n’était probablement pas un problème pour la survie des cétacés… jusqu’à ce que l’Homme y mette son grain de sel !

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Les maringouins en retard de trois semaines


J’ai vu le premier moustique hier, C’est assez inhabituel étant donné que nous sommes en fin du mois de mai. Disons que ce n’est pas une venue attendue, on pourrait bien s’en passer. Mais bon, qu’ils soient en retard ou non, ils vont venir nous hanter pour déguster notre sang. Mais nous pouvons minimiser la prolifération en enlevant les eaux stagnantes autour de nos demeures
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Les maringouins en retard de trois semaines

 

Les maringouins ont trois semaines de retard, cette... (Photo: François Gervais Le Nouvelliste)

Les maringouins ont trois semaines de retard, cette année.

Photo: François Gervais Le Nouvelliste

Brigitte Trahan

(Trois-Rivières) Les maringouins ont trois semaines de retard, cette année et il est à parier que personne ne s’en plaindra.

Pour le biologiste Richard Vadeboncoeur, directeur du développement des affaires chez GDG Environnement, qui oeuvre dans le contrôle biologique des insectes piqueurs depuis près de 20 ans, c’est toutefois du jamais vu.

Habituellement, le contrôle biologique des larves de moustiques se fait au tout début d’avril, dit-il. Cette année, les équipes n’ont pu amorcer le contrôle qu’à la fin d’avril.

À cause du froid, les petits trous d’eau, lieux de prédilection pour le développement des moustiques, gelaient la nuit.

À ce jour, malgré tout, les traitements à effectuer dans les municipalités qui veulent exercer un contrôle de nuisance sont à toutes fins utiles terminés, indique M. Vadeboncoeur.

Quant aux maringouins, les biologistes constatent qu’ils sont à l’état de nymphes, présentement, donc qu’ils feront leur apparition d’une journée à l’autre.

Ce retard n’est malheureusement pas une aussi bonne nouvelle qu’on pourrait le croire à première vue.

C’est qu’il existe plusieurs espèces de moustiques qui font leur entrée tour à tour à différents moments du printemps et de l’été. Il risque donc d’y avoir «un chevauchement des espèces printanières en plus des espèces estivales qui vont commencer à sortir. Elles risquent de s’additionner», prévoit le biologiste.

Malheureusement pour les amateurs de pêche, les mouches noires, elles, ont réussi à se développer selon le même calendrier que les années précédentes, indique le porte-parole de GDG.

La firme trifluvienne sera impliquée, cette année, dans un programme de surveillance bonifié des moustiques dans le grand Montréal. À l’aide de 200 stations, les maringouins seront piégés et identifiés dans les laboratoires de GDG.

Le nombre de municipalités qui ont recours à un contrôle biologique d’insectes piqueurs ne cesse de grandir au Québec, indique Richard Vadeboncoeur, mais ce n’est pas tant pour prévenir le redoutable virus du Nil occidental que pour éliminer la nuisance des moustiques quand les citoyens veulent profiter des plaisir de la terrasse ou du grand air,explique-t-il.

C’est plutôt au cours des canicules de juillet et d’août que les moustiques vecteurs du VNO sont présents.

Pour cette raison, GDG a émis un communiqué, hier, rappelant qu’un moyen simple de contribuer individuellement à diminuer la prolifération des moustiques est d’éliminer la présence d’eau stagnante ou de flaques d’eau dans des objets comme des pneus, des brouettes ou des tas de feuilles mortes, ces petites quantités pouvant favoriser l’éclosion très rapide d’une nouvelle génération de moustiques.

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Pluie de météores d’une intensité exceptionnelle samedi


Il se peut que la nuit de Vendraedi à Samedi, en Amérique du Nord, nous aurons droit à un grand spectacle directement de la voûte céleste causé par des débris d’une comète. Il se peut aussi que ce spectacle ne soit pas à la hauteur, car les astronomes ne savent pas encore ce qui va vraiment se passer.
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Pluie de météores d’une intensité exceptionnelle samedi

 

Pluie de météores d'une intensité exceptionnelle samedi

Cette pluie d’étoiles filantes est baptisée «les Camélopardalides» de mai.  Photo Fotolia

Jean-Louis Santini

 

WASHINGTON – Une pluie de météores d’une intensité exceptionnelle pourrait se produire dans la nuit de vendredi à samedi, mais elle ne sera cependant visible qu’en Amérique du Nord.

Ce spectacle d’étoiles filantes aura lieu quand la Terre traversera pour la première fois dans la nuit du 23 au 24 mai un essaim de débris provenant de la comète 209P/LINEAR, découverte en février 2004 et qui orbite autour du soleil en cinq ans.

«Pour le moment personne ne sait exactement ce qui va se passer car ce sera la première fois que la Terre traversera ce nuage de matériaux provenant de cette comète», explique à l’AFP Bill Cooke, directeur du bureau chargé de l’étude des météores à la Nasa.

«En fait, c’est la gravité de Jupiter qui a amené cette traînée de débris dans l’orbite de la Terre et ce sera donc la première fois que l’humanité pourra voir des fragments de cette comète bruler dans l’atmosphère», poursuit-il.

Mais, ajoute l’astronome, «nous ne savons pas si ce sera un grand spectacle car la comète ne produit pas beaucoup de débris actuellement et il n’y a pas moyen de savoir ce qu’elle produisait il y a deux ou trois cents ans».

«Si cette comète a alors largué beaucoup de fragments, on pourrait avoir droit à un très bon spectacle avec 200 météores en une heure. Si au contraire il y a peu de matériaux, il ne se passera alors pratiquement rien», dit le scientifique, précisant que le meilleur moment d’observation sera de 6h00 à 8h00 heures GMT samedi 24 mai, soit entre deux et quatre heures du matin sur la côte est des États-Unis.

100 à 150 météores par heure

Selon le scénario le plus favorable, cette pluie d’étoiles filantes pourrait être aussi spectaculaires que celle du début du mois d’août chaque année, lors du passage des Perséides, pour lesquelles de 100 à 150 météores sont observables en une heure. Les perséides proviennent du passage de la comète Swift-Tuttle près du Soleil.

L’essaim de météores dans la nuit de vendredi à samedi rattrapera la Terre par derrière et en biais, ce qui fait que la vitesse d’entrée dans l’atmosphère sera moins grande que pour la plupart des pluies annuelles d’étoiles filantes, relèvent d’autres astronomes.

Cette pluie d’étoiles filantes est baptisée «les Camélopardalides» de mai, du nom latin de la constellation de la Girafe, «Camelopardalis» où se situe son radiant, c’est à dire le point dans le ciel d’où paraissent émerger les météores du fait d’un effet de perspective.

Cette constellation se trouve près du pôle céleste Nord, entre Cassiopée et la Grande Ourse.

La Comète 209P/LINEAR est relativement peu brillante et de petite taille, avec un diamètre de probablement 600 mètres environ alors qu’un grand nombre de ces corps célestes font des dizaines de kilomètres de diamètre.

La comète s’approchera au plus près le 29 mai, à 8,3 millions de kilomètres de la Terre.

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On sait d’où vient l’intuition féminine !


L’intuition féminine a-t-elle une explication ? Il semble que oui, enfin en partie, car d’autres facteurs pourraient être en cause. Mais pour le moment, il semble que l’hormone masculine à un rôle à jouer entre  les femmes ayant de l’intuition ou non
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On sait d’où vient l’intuition féminine !

 

© RG. – Fotolia.com

Une étude montre que la célèbre intuition féminine serait liée au taux d’exposition prénatale à la testostérone.

Quelle femme ne s’est pas vantée d’avoir une intuition à toute épreuve ? On en connaît maintenant l’origine, du moins en partie ! Une étude hispano-britannique affirme que les femmes, peu exposées à la testostérone avant leur naissance répondent plus de façon intuitive quand on leur pose des questions, que par réflexion.

Les chercheurs ont soumis 600 étudiants de la faculté d’Economie de l’université de Grenade (Espagne) à des questionnaires, dont des tests de réflexion cognitive. La formulation des 3 questions incite à une réponse intuitive, alors que la bonne réponse nécessite un temps de réflexion. Ceci afin d’évaluer la capacité à surmonter l’intuition pour réfléchir.

Résultats ?  Les femmes faisaient généralement plus d’erreurs que les hommes.

« Les femmes ont tendance à donner plus de réponses intuitives, tandis que les hommes répondent de manière plus réfléchie », analyse Antonio Manuel Espin, auteur principal de l’étude.

Les scientifiques ont ensuite cherché à déterminer les taux d’exposition à l’hormone masculine des participant(e)s avant leur naissance. Pour cela, ils ont calculé le ratio digital, obtenu en divisant la longueur de l’index par celle de l’annulaire de la même main.

« Plus le ratio est bas, plus l’exposition prénatale à la testostérone est forte, donc plus la disposition cérébrale est « masculine», indépendamment du sexe du sujet » explique-t-il.

Ils ont alors constaté que les femmes ayant un ratio plus « masculin » obtenaient d’aussi bons résultats que les participants aux tests.

L’exposition prénatale à la testostérone prédisposerait les personnes à privilégier la réflexion ou l’intuition. Les chercheurs soulignent néanmoins qu’il serait « simpliste » de limiter l’intuition à ce seul facteur.

L’étude a été publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology.

Publié par Sarah Frise, rédactrice santé

http://www.medisite.fr