Pourquoi les gauchers traitent-ils plus vite les informations ?


Être gaucher n’est pas une fatalité, il semblerait d’ailleurs que seraient même ambidextres. Ce qui serait un double avantage
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Pourquoi les gauchers traitent-ils plus vite les informations ?

 

© Fontanis – Fotolia.com

Selon une étude, de nombreux  gauchers seraient en fait ambidextres. L’information circulerait alors mieux entre les deux hémisphères de leur cerveau.

La moitié des personnes se pensant gauchères seraient en fait ambidextres. C’est ce qu’ont découvert deux chercheurs canadiens de la faculté des sciences de la santé d’Ottawa, en comparant la façon dont des gauchers et des droitiers traitaient l’information.

Plutôt que de demander aux participants s’ils étaient gauchers ou droitiers, les scientifiques les ont soumis à une série de tests. Ils devaient notamment répondre à des questionnaires en indiquant quelle main ils préféraient utiliser pour différentes tâches. Les réponses obtenues permettaient de les classer sur une échelle allant de gaucher à droitier, les ambidextres étant au milieu. Ils étaient ensuite invités à réaliser quelques exercices d’adresse, permettant d’évaluer les différences de dextérité entre les deux mains. Les personnes classées comme ambidextres exécutaient les tâches aussi habilement d’une main que de l’autre.

Plus d’interconnexion dans le cerveau ?

Les chercheurs ont ensuite stimulé leurs cerveaux grâce à des méthodes non-invasives. Ils ont constaté que l’information se transmettait plus rapidement d’un hémisphère à l’autre du cerveau chez ces mêmes personnes.

« Nos résultats confirment que les personnes à tendance ambidextre exécutent plus rapidement les tâches qui nécessitent l’usage des deux mains, comme dactylographier ou rédiger un sms, peut-être parce que leur cerveau est aussi plus interconnecté », a affirmé le Pr Tremblay qui a participé à l’étude.

Des travaux complémentaires sont nécessaires pour déterminer si les ambidextres le sont de naissance ou s’ils sont des gauchers forcés de se conformer à la norme.

http://www.medisite.fr/

À New York, des milliers de "recycleurs" font les poubelles


Chez-nous, il y a un gars en bicyclette trainant un gros chariot en bois pour aller ramasser les bouteilles et canettes consignés, il passe toujours quand c’est le jour du ramassage de recyclage, mais depuis 2 ans environs, d’autres personnes sillonnent les bacs pour ramasser les bouteilles consignées, en auto ou à pieds. La vie change même ici. Certains en profitent aussi pour ramasser des métaux trouvés pour les vendre aux ferrailleurs ou toute chose qu’ils pourraient revendre.
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À New York, des milliers de « recycleurs » font les poubelles

 

À New York, des milliers de

Les «canners» recycleraient près de 70% des bouteilles individuelles et canettes de New York, selon une récente étude. Photo Don Emmert / AFP

Brigitte DUSSEAU

 

NEW YORK – Courbés sous d’immenses sacs de plastique transparent, poussant de vieux paniers d’épicerie, ils sillonnent New York nuit et jour, ramassant dans les poubelles canettes et bouteilles individuelles.

Jeunes, vieux, femmes et hommes, chômeurs, itinérants, immigrés parlant à peine l’anglais, tous tendent vers le même objectif : gagner quelques dollars en recyclant leur butin.

Armée invisible de laissés-pour-compte dans la ville des multimillionnaires, ils seraient désormais près de 7 000, selon Ana Martinez de Luco, cofondatrice de Sure we Can un centre de Brooklyn où ces «canners» viennent trier et revendre leur butin.

Pour chaque canette, chaque bouteille individuelle de plastique ou de verre, ils sont payés 5 cents. S’ils trient et regroupent par marque, ils peuvent espérer 6 voire 6,5 cents, en vertu d’une loi de l’État de New York, la «Bottle bill», passée en 1982 et amendée en 2009.

De Times Square à Wall Street, de Central Park aux quartiers HLM du Queens, ils sont de plus en plus nombreux.

Levés avant l’aube pour passer avant les camions poubelle, couchés souvent tard. De vieilles Chinoises transportent leurs énormes sacs accrochés de chaque côté de long bâtons. Sylvernus, un itinérant de 45 ans originaire du Nigeria les empile sur un panier d’épicerie devenu toute sa vie. Une jeune mère latino les accumule sur la poussette de son bébé.

Ils les échangent contre du cash dans les machines à l’entrée des supermarchés – qui limitent la restitution à 250 unités (12 dollars) par jour – ou dans une vingtaine de centres de récupération.

Il y a quelques années, il s’agissait surtout d’itinérants ou de marginaux. Mais ces dernières années, la population a changé. La crise de 2008 a laissé des traces.

À Sure we Can, quelque 60% sont des personnes âgées. La plupart sont immigrées. Certains «ont été professeurs, militaires, ils ont été dans les affaires, certains ont des diplômes universitaires», explique Ana Martinez de Luco.

Mais leur vie, un jour, a déraillé.

Carlos, 27 ans, ancien cuisinier dans un restaurant jamaïcain, raconte, mal à l’aise, s’être mis au «canning» après la fermeture du restaurant. Mais insiste: il n’est pas itinérant.

Certains envoient ainsi un peu d’argent à des familles restées au pays. D’autres complètent une retraite trop maigre. De vieilles immigrées venues à la faveur d’un rapprochement familial essaient d’en survivre.

Une affaire de survie

Anita Tirado, petite femme frêle de 74 ans, originaire de Porto Rico, explique qu’elle n’a pas droit au Medicaid, l’assurance maladie des plus pauvres. Tous les matins, parfois dès 4h, elle écume les sacs poubelle posés à même le trottoir de sa rue, avant d’aller s’occuper de sa petite-fille de 3 ans.

Avec son petit pas fragile, elle se fait «de 20 à 30 dollars par semaine, jusqu’à 40», dit-elle.

La tâche peut être harassante, dangereuse.

Il y a quelques années, elle a été battue durant sa tournée.

Ses enfants voulaient qu’elle arrête, mais elle a repris.

«C’était très tôt le matin, explique-t-elle comme une excuse. Maintenant, je ne m’éloigne plus», ajoute-t-elle.

Beaucoup n’ont pas le choix. Pour Sylvernus, agent de sécurité licencié après le 11-Septembre, c’est depuis cinq ans une affaire de «survie». Il rêve d’un «vrai travail».

«Celui là, c’est l’enfer, dit-il. Mais je dois continuer à pousser ce lourd panier simplement pour survivre», ajoute-t-il, tout en se disant fier d’être un «recycleur».

Les «canners» recycleraient près de 70% des bouteilles individuelles et canettes de New York, selon une récente étude.

Difficile pourtant d’espérer en vivre, même à plein temps. Un couple d’une quarantaine d’années travaillant 7 jours sur 7 affirme se faire entre 300 à 350 dollars par semaine.

Et quand on compte en bouteille recyclée, à l’ombre des gratte-ciels, les prix sont astronomiques: 70 canettes pour un petit Capuccino. 100 pour un sandwich. 800 pour une modeste paire de chaussures, et près de 120 000 pour un appartement de deux chambres à Manhattan (6 000 dollars mensuels).

«Cela pourrait être un vrai travail, si les loyers et la nourriture n’étaient pas si chers à New York», dit Ana Martinez de Luco.

Mais le «canning» dit-elle, a aussi ses vertus.

Carlos, José, Paula, Anita, Victoria, Maria, et une vieille Chinoise qui ne parle pas un mot d’anglais, se retrouvent régulièrement à Sure we Can. Certains le vivent comme une thérapie, ils ne restent pas seuls chez eux, explique Ana.

Mais leur nombre croissant n’est pas sans problème.

Certains parfois se battent pour un territoire. D’autres se plaignent ne plus trouver assez de canettes et bouteilles.

Ana Martinez de Luco rêve désormais de pouvoir les entraîner à recycler les déchets des restaurants.

«Ils pourraient être transformés en compost et servir dans les jardins», dit-elle.

http://fr.canoe.ca/

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE A DÉJÀ CAUSÉ LA CHUTE D’UN EMPIRE (EN EGYPTE)


 

Bien sûr que les changements climatiques ont été présents dans le passé et ce n’est pas dû à la pollution. Cependant, aujourd’hui, nous pouvons appréhender les effets de ces changements, car nous avons accentué la vitesse et probablement augmenté les conséquences. Car tôt ou tard, la nature présentera sa facture pour notre négligence
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LE CHANGEMENT CLIMATIQUE A DÉJÀ CAUSÉ LA CHUTE D’UN EMPIRE (EN EGYPTE)

 

Par Grégor Brandy

Des vestiges de l’Empire d’Akkad / Bertramz via Wikimedia Commons CC Licence By

Le dérèglement climatique a-til changé le cours de l’Histoire?

Selon un article qui sera publié dans l’édition de juin du Journal of Archaeological Science, le changement climatique a profondément influencé l’histoire de l’Egypte ancienne.

L’archéologue Sturt Manning de l’université de Cornell et une équipe de scientifiques de différents pays ont étudié des échantillons de cernes d’arbre trouvées dans une vieille boîte à cigare, raconte Archaeology.org. Ces échantillons viennent d’un cercueil égyptien. Sturt Manning a également examiné du bois provenant de bateaux funéraires, enterrés près de la pyramide de Sésostris III.

Linda Glaser explique sur le site de l’université de Cornell:

«Les échantillons ont montré une étrange petite anomalie qui date de l’an 2200 avant J.C. Les recherches ont suggéré un évènement aride et court à cette période.»

L’université américaine cite Sturt Manning pour expliquer ce que cela signifie:

«Cet épisode climatique a eu pour conséquence des implications politiques majeures. Il y a eu juste assez de changements au niveau du climat pour bouleverser les ressources de nourriture et d’autres infrastructures, ce qui a probablement mené à la chute de l’Empire d’Akkad, et affecté l’Ancien Empire égyptien et un certain nombre d’autres civilisations.»

Et en ce qui concerne les conséquences, l’universitaire n’est pas rassurant:

«Ces cernes montrent le type de changement climatique rapide que nous et certains législateurs craignons. Cela prouve que le changement climatique n’a pas besoin d’être aussi catastrophique qu’un retour à l’Age de Glace pour faire des ravages. Nous sommes exactement dans la même situation que les Akkadiens. Si quelque chose modifiait soudainement le modèle standard de production de nourriture dans de grandes régions américaines, ce serait un désastre.»

http://www.slate.fr/

De l’importance d’être gentil, même sur Internet


Des fois, on voudrait bien donner son opinion sur un sujet, mais si elle ne suit pas la majorité, voir si elle est très controversée, le risque d’en subir les conséquences en ligne, voir même subir de l’intimidation est plus grand. Je ne vais plus sur Twitter, mais sur Facebook, c’est quelque fois effrayant de voir les commentaires vulgaires et déplacés de certaines personne. Ils pourraient dire la même chose, mais avec des mots, comment dire … plus civilisés sans pour autant dénigrer personne
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De l’importance d’être gentil, même sur Internet

 

FRANÇOIS DOMINIC LARAMÉE

Dire et faire n’importe quoi dans le cyberespace, c’est peut-être un droit, mais ce n’est certainement pas une obligation. Voici quelques réflexions sur le sujet – et les témoignages involontaires de gnochons qui auraient eu intérêt à les lire avant d’agir.

Je suis chanceux dans la vie. Notamment dans ma vie sur Internet. Contrairement à certains collègues et amis, je n’ai jamais été menacé de mort sur Twitter et je n’ai jamais eu besoin d’appeler la police pour mettre fin à du harcèlement en ligne.

En fait, je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où j’ai reçu des commentaires violents ou dénigrants après avoir publié un billet sur Internet – et à vue de nez, je dois en avoir publié plus de 5 000. J’ai même la chance d’avoir régulièrement des échanges agréables et stimulants avec des gens dont les convictions politiques sont aux antipodes des miennes, c’est bien pour dire jusqu’à quel point je suis chanceux.

Et pourtant, j’ai peur.

J’ai peur que, la prochaine fois que j’écrirai quelque chose le moindrement controversé, ou même de pas controversé une miette, quelqu’un, quelque part, sautera les plombs et décidera de transformer ma vie en cauchemar.

De l’omniprésence de la méchanceté

C’est ce qui est arrivé, il y a quelques mois, à l’actrice Michelle Borth, qui vient de quitter son rôle dans Hawaii 5-0. Harcelée par des «fans» un peu trop enthousiastes qui trouvaient qu’elle ne leur consacrait pas assez de temps, à eux et à leurs «fan sites». Ou quelque chose du genre; il est toujours difficile de cerner les motivations exactes de ces gens-là.

C’est aussi ce qui est arrivé à Deontay Wilder, dont la femme et la fille handicapée ont été les cibles d’un fou furieux sur les réseaux sociaux.

C’est aussi ce qui est arrivé à la trentaine de victimes présumées d’un ti-cul de 16 ansqui s’amusait à envoyer l’escouade tactique chez les gens en les accusant de mener des prises d’otages.

Bien sûr, ce genre de comportement abominable n’est pas nouveau. Le quorum de trolls sur les vieux forums Usenet que je fréquentais au tournant des années 1990 était déjà assez navrant, merci, et la première étude sur le comportement des joueurs dans les mondes virtuels estimait à 15 ou 20% la proportion de griefers, ceux qui n’étaient là que pour nuire à l’expérience d’autrui et qui payaient temps et argent pour ce privilège.

Mais le fait que la goujaterie en ligne soit vieille comme le monde virtuel ne constitue pas une raison pour l’endurer, n’est-ce pas?

Des conséquences de la méchanceté

Heureusement, parfois, les choses tournent bien. Le ti-cul obsédé par le SWAT a été arrêté par la police. La compagnie qui avait harcelé un utilisateur ayant publié un commentaire négatif sur Amazon après avoir eu une mauvaise expérience avec son produit a été bannie du site. Et Deontay Wilder, qui s’adonne à être un boxeur poids lourd classé 7e au monde par Boxrec (fiche : 31-0, 31 knockouts), a infligé une bonne correction à son propre troll lorsque celui-ci a eu la mauvaise idée d’aller l’affronter, en toute connaissance de cause, dans un gym de Los Angeles.

Mais pour chaque Deontay Wilder, combien de victimes qui n’ont pas les moyens de se défendre et qui ne dorment plus la nuit?

Un appel aux armes

Alors, si vous voyez ou que vous subissez de l’intimidation, dénoncez. Il y a plus de gens derrière vous que vous ne le pensez.

Et si vous êtes aussi chanceux que moi et que votre vie numérique et celles de vos proches se portent à merveille, prenez quelques minutes pour envoyer un gentil tweet à quelqu’un que vous ne connaissez pas, mais dont vous appréciez le travail ou l’engagement social. Non seulement vous lui ferez le plus grand bien, mais vous contribuerez peut-être à la survie de l’Humanité.

Parce qu’un jour ou l’autre, des extra-terrestres finiront bien par débarquer sur Terre. Et il faudra bien leur prouver que les commentaires sur YouTube ne représentent qu’une minorité de l’expérience humaine si on veut éviter qu’ils ne s’empressent de stériliser la planète.

http://branchez-vous.com/

On a trouvé le plus gros dinosaure du monde, au fémur plus grand qu’un humain


Difficile de s’imaginer la grosseur des animaux de la préhistoire, mais pour expliquer cette découverte d’un fémur d’un dinosaure, une description intéressante qui montre la grandeur de cet herbivore qui a vécu, il y a des millions d’années
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On a trouvé le plus gros dinosaure du monde, au fémur plus grand qu’un humain

 

Par Andréa Fradin

REUTERS/Daniel Feldma

C’est ce qu’on appelle un beau bébé. «40 mètres de long et 20 mètres de haut», rapporte le site de la BBC, à en juger en tout cas «par ses énormes fémurs», qui dépassent tout simplement la taille d’un homme adulte.

Le dinosaure dont les ossements viennent d’être trouvés en Argentine prenait donc autant de place qu’un Airbus A320, et était aussi haut qu’un immeuble de 6 étages. Même si les dinosaures ne sont pas aussi gros que ce qu’on peut parfois penser, à cause notamment des nombreuses représentations qui en sont faites, comme nous l’écrivions en 2012, demeurent tout de même de sacrés exemplaires!

 

Et avec de telles dimensions, et ses 77 tonnes présumées -soit l’équivalent de «14 éléphants d’Afrique» tout de même, précise encore la BBC, le nouveau venu détrône donc l’Argentinosaurus au concours du plus gros dinosaure dont les paléontologues ont retrouvé la trace. Le site du Telegraph donne un aperçu des recherches qui ont permis d’aboutir à cette découverte:

A en croire ces derniers, il s’agirait d’une nouvelle espèce de titanosaure, un herbivore du Crétacé (période qui a débuté il y a 145 millions d’années, pour finir 80 millions d’années plus tard), «caractérisé par un cou et une queue longs et une petite tête», précise de son côté The Independent.

Les titanosaures ont majoritairement été retrouvés en Amérique du sud. La découverte de ce nouveau poids lourds dans le désert argentin n’est en ce sens pas surprenante, même si certains de ses cousins, bien plus légers, ont aussi été déterrés dans le sud de la France, dans les années 1990.

Ces derniers ont même été surnommés «Ampelosaurus», du grec «ampelos» pour la vigne, et le traditionnel «sauros» pour lézard, «parce que les restes fossiles ont été trouvés près du vignoble de la blanquette de Limoux, précise Futura Sciences, dans le midi de la France»!

Le dino qui nous intéresse aujourd’hui n’est pour sa part toujours pas baptisé, mais les chercheurs à l’origine de sa découverte comptent lui trouver un petit nom susceptible de célébrer à la fois «sa magnificence et la région et les fermiers qui [les] ont alertés de cette découverte».

http://www.slate.fr