L’éducation et l’exemple


L’éducation et l’exemple qu’on donne aux enfants montrent soit la bonté, l’amour, l’entraide, ou l’indifférence, le jugement, la haine
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L’éducation et l’exemple

 

Personne ne nait en haïssent sont prochain a cause de la couleur de sa peau. Les hommes apprennent a haïr, on peut leur apprendre a aimer car l’amour viens plus naturellement au coeur de l’homme. « 

Nelson Mandela

Le chat qui tente d’attirer l’attention de deux chatons


Qu’essaie de faire ce chat adulte a ces petits chatons ? Il semble faire attention pour ne pas faire mal a ces petites boules de poils mais, c’est quand même curieux son comportement heureusement inoffensif
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Le chat qui tente d’attirer l’attention de deux chatons

 

Qui pourrait résister à l’envie de jouer avec deux adorables chatons ?

Pas ce matou en tout cas, qui depuis quelque jours amuse énormément la toile. En à peine deux semaines, plus d’un millions d’internautes ont visionné cette vidéo vraiment très drôle, il faut bien l’avouer !

Le chat aimerait bien prendre part au jeu des deux minuscules boules de poils qui se sont invitées chez lui. Il tente alors d’attirer leur attention d’une bien étrange façon !


Danse-t-il ? Leur fait-il une petite démonstration de boxe ? Leur apprend-t-il à chasser les mouches. Toutes sortes d’hypothèses sont avancées !

Mais les efforts du pauvre matou ne paient malheureusement pas, mais alors vraiment pas du tout ! Déçu, il semble très vexé de découvrir que son humain l’a filmé pendant tout ce temps !

 

http://wamiz.com/

JE JARDINE SANS PESTICIDE


À la belle saison, nous avons envie de profiter du beau temps et tout ce qui l’entoure. Le jardinage est une belle activité estivale. Mais pour en profiter au maximum, mieux vaut s’éloigner des produits chimiques toxiques et renouer avec la nature pour un meilleur rendement
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JE JARDINE SANS PESTICIDE

 

 

    Les pesticides sont des substances chimiques toxiques largement utilisées pour protéger les cultures des insectes, des champignons et autres mauvaises herbes.

    Les agriculteurs en déversent à gogo dans les champs, mais nous aussi, dans notre propre jardin…

    Comment remplacer les pesticides domestiques et jardiner au naturel?

    Une belle pelouse sans pesticides, sans mousse ni herbes folles

  • Favorisez le désherbage manuel (binette, couteau à désherber…).

  • Contre la mousse, utilisez un scarificateur.

  • Ne disséminez pas les graines des plantes indésirables: fauchez les plantes annuelles avant l’apparition des fleurs ou au moment de leur floraison.

  • Lors de l’ensemencement de votre pelouse, choisissez un gazon approprié à la situation (type de sol, conditions d’humidité…) et à son utilisation (terrain de jeu, pelouse d’agrément…).

  • Utilisez des plantes couvre-sol sur les surfaces à l’ombre et couvertes de mousse.

  • Aérez le sol pour améliorer la rétention de l’eau et la circulation de l’air (l’asphyxie favorise la prolifération des mousses).

  • Lorsque vous tondez (à une hauteur d’environ 5-10 cm), laissez l’herbe coupée sur le sol.

  • Faites une analyse de sol en automne. Un amendement calcique (chaux…) peut être nécessaire pour rétablir le pH et ainsi limiter le développement des mousses et des herbes folles.

    Mon potager bio

    • Les paillis (organiques ou plastiques) sont indispensables pour:

      • éviter les herbes indésirables et donc la concurrence avec vos plantations,

      • conserver l’humidité (1 paillage = 2 arrosages),

      • maintenir un peu de matière, ce qui favorise la vie biologique du sol et limite le tassement.

    • Comme pour la pelouse, utilisez des plantes couvre-sol sur les surfaces à l’ombre et couvertes de mousse.

    • Plantez des variétés connues pour mieux résister que d’autres aux maladies les plus courantes: mildiou, rouille, cloque…

    • Utilisez des engrais verts réservés pour le potager. Ce sont desplantes qui, après la récolte, occuperont rapidement la terre restée nue, l’entretiennent et la protègent.

    • Compostez vous-même vos déchets pour obtenir un engrais naturel, complet, gratuit, qui favorise la vie du sol et limite d’un tiers la poubelle de déchets ménagers.

    • Pour vous débarrasser des insectes nuisibles, installez des abris pour animaux dits auxiliaires, coccinelles, perce-oreilles, hérissons, ménages…

    • Installez également des haies fleuries afin d’accueillir et nourrir des animaux et insectes auxiliaires (oiseaux, coccinelles, carabes…) et de détourner les indésirables de vos plantations.

    • Utilisez des pièges ou des barrières contre les animaux nuisibles (pièges à taupes, à limaces, voile anti-insectes, filet de protection contre les oiseaux…).

    Mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé
    Créé initialement par Isabelle Eustache, journaliste Santé

    Sources : Maison de la consommation et de l’environnement, http://www.mce-info.org/pesticides.php.

     

    http://www.e-sante.be/

    Le Grand Lac du Nicaragua menacé


    C’est étonnant de voir l’homme avide de technologie pour améliorer le sort humain et aller plus loin dans un avenir ou même l’espace est conquérir et pourtant… Pourtant, l’homme est incapable, non plutôt ne veut pas sauver les ressources naturelles de la planète.
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    Le Grand Lac du Nicaragua menacé

     

    La déforestation et le déversement quotidien de 50 000... (PHOTO INTI OCON, ARCHIVES AFP)

    La déforestation et le déversement quotidien de 50 000 tonnes de déchets, eaux usées et produits agrochimiques, ajoutés à un projet, encore très hypothétique, de canal interocéanique, menacent aujourd’hui le lac Cocibolca.

    PHOTO INTI OCON, ARCHIVES AFP

    Agence France-Presse
    GRANADA, Nicaragua

    Il y a 500 ans, les Espagnols sont restés ébahis devant cette immense étendue d’eau bleu azur : «La mer d’eau douce», ont-ils alors appelé le Grand Lac du Nicaragua, le plus grand d’Amérique centrale, aujourd’hui menacé par le développement et la voracité humaine.

    «Terre de lacs et de volcans», le Nicaragua abrite le Cocibolca – son nom en langue indigène – miroir d’eau de 8264 km2 d’où a surgi Ometepe, la plus grande île lacustre de la planète, dominée par les volcans Concepcion et Madera.

    «Le lac est ma vie. J’ai toujours vécu ici. Nous tirions l’eau pour boire, nous péchions, nous lavions le linge. Aujourd’hui, tout cela a quasiment disparu», regrette Norman Ramos, qui s’est improvisé guide touristique sur Ometepe.

    Car la déforestation et le déversement quotidien de 50 000 tonnes de déchets, eaux usées et produits agrochimiques, ajoutés à un projet, encore très hypothétique, de canal interocéanique, menacent le lac Cocibolca, refuge de plus de 40 espèces de poissons, comme le requin «Carcharhinus leucas», seul au monde à s’être adapté à l’eau douce et déjà quasiment éteint.

    À 36 ans, José Alvarez, originaire de Zapatera – l’autre île du lac -, se remémore lorsqu’il allait pêcher avec son père pour nourrir sa famille. Aujourd’hui, il travaille à la mairie de Granada, sur les rives du lac.

    «Il y avait beaucoup de poissons, presque de ma taille, et nous devions lutter pour les sortir de l’eau. On ne pouvait pas se baigner dans le lac, on risquait de se faire dévorer par un requin. Désormais, tout cela appartient à l’histoire», confie-t-il, nostalgique.

    Une ressource sous pression

    Principale source d’eau douce du pays, au moins deux Nicaraguayens sur trois font pression sur cette ressource naturelle, deuxième lac d’eau douce d’Amérique latine après le lac Titicaca, entre le Pérou et la Bolivie.

    La situation géographique du Nicaragua, au centre de l’isthme centraméricain, a suscité au 19e siècle l’intérêt de puissances comme les États-Unis, la France ou l’Angleterre pour percer une voie interocéanique, qui a finalement été creusée plus au sud, au Panama.

    Mais plus d’un siècle plus tard, cette obsession nationale a refait surface : le gouvernement a accordé une concession à un obscur groupe chinois en vue de la réalisation et de l’exploitation d’un nouveau canal de près de 300 km, entre Atlantique et Pacifique, probablement via le lac.

    Ce chantier pharaonique estimé à plus de 40 milliards de dollars et qui débuterait en 2014 est présenté par les autorités comme une planche de salut dans ce pays de 5,8 millions d’habitants où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté local.

    Mais Salvador Montenegro, directeur du Centre de recherches en ressources aquatiques, avertit toutefois que ce canal, dont la faisabilité est mise en doute par de nombreux experts, «ne doit pas traverser» le lac Cocibolca. «Nous ne devons pas le perdre pour tout l’or du monde!», clame-t-il.

    «Il faudrait sortir des millions et des millions de tonnes de sédiments. Le lac serait perdu à jamais (…) Il n’y aurait plus de photosynthèse, de production d’oxygène, de larves, de poissons, ni d’oiseaux», renchérit Jaime Incer, conseiller du gouvernement sur les sujets environnementaux.

    «Un don de Dieu»

    Car les eaux fraîches du lac, ridées de vagues quand se lève le vent, sont également propices au tourisme. Des milliers de personnes viennent chaque année à Granada, à 50 km au sud-est de la capitale Managua, pour découvrir des îlots quasiment vierges.

    «Nous vivons du tourisme, si les touristes ne viennent pas, nous ne mangeons pas. Il faut prendre soin du lac, car c’est un don de Dieu», clame Andrés Delgadillo, restaurateur de 47 ans.

    Le lac déverse dans la mer des Caraïbes, par le fleuve San Juan, 1000 m3 d’eau par seconde. Une ressource «stratégique», souligne Salvador Montenegro, capable de fournir tout le pays, ainsi qu’une bonne partie de l’Amérique centrale, en eau potable et eau d’irrigation.

    Les écologistes le surnomment «or liquide». Pour ses riverains, Norman, José et Andrés, il s’agit de leur «pain quotidien», de leur «vie» : un cadeau du ciel et de la nature, la plus grande richesse qu’ait jamais comptée le Nicaragua.

    http://www.lapresse.ca/

    Le tueur du Zodiaque était mon père


    Alors que dess enquêteurs, des journalistes et d’autres ont essayer de découvrir l’identité du Zodiaque, il semble qu’une personne aurait réussit. Mais peut-on le prouver hors de tout doute
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    Le tueur du Zodiaque était mon père

     

    Le tueur du Zodiaque aurait-il été identifié?... (ILLUSTRATION BETTMANN/CORBIS)

    Le tueur du Zodiaque aurait-il été identifié?

    ILLUSTRATION BETTMANN/CORBIS

    La Presse

    Le tristement célèbre tueur en série californien connu sous le nom du Zodiaque, qui a sévi à la fin des années 60, aurait peut-être été finalement identifié quelque 45 ans après avoir commis cinq meurtres, deux tentatives de meurtre et un enlèvement dans le nord de l’État de la côte est sans jamais être arrêté.

    Du moins, si l’on en croit l’auteur Gary L Stewart qui en effectuant des recherches sur ses origines a découvert que le Zodiaque était son père.

    «C’est la dernière chose que j’aurais voulu découvrir», a déclaré l’ingénieur électrique dont le livre The Most Dangerous Animal of All (en librairie cette semaine aux États-Unis) relate comment il en est venu à la conclusion que l’énigmatique tueur, connu pour narguer police et médias, était son père.

    À lire sur theguardian.com

    http://www.lapresse.ca/

    Il pêche une tortue préhistorique


    Une tortue que son espèce à traverser les millénaires pour être encore présente à notre époque, a refait surface pour prouver que même si elle est très rare, elle continue à naviguer à travers les eaux. Bravo, au pêcheur qui l’a relâché pour que cette tortue puisse continuer sa route à travers les vagues
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    Il pêche une tortue préhistorique

     

    La tortue alligator est une espèce très rare.[Capture Facebook]

    En pleine partie de pêche dans l’Etat de l’Oklahoma aux Etats-Unis, deux amis ont eu la surprise d’attraper une espèce rare de tortue. Le spécimen, qui pourrait être apparenté à un dinosaure, est une tortue alligator.

    Après avoir pris une photo avec sa prise, le pêcheur l’a relâchée. Il a par la suite posté le cliché sur la page Facebook de l’Oklahoma Department of Wildlife.

    Interrogé par le Tulsa World, Barry Downer, employé de zoo de Tulsa, a supposé que la tortue pesait environ 50 kg. Leur poids peut atteindre les 100 kg. Sur la photo, l’homme semble lutter pour tenir l’animal en place.

    Ancienne de 20 millions d’années

    La tortue alligator est une espèce très ancienne, puisqu’elle existe depuis 20 millions d’années. Elle est principalement présente dans le sud des Etats-Unis, même si sa population n’est pas importante, il est rare d’en apercevoir. C’est pourquoi cette espèce fait l’objet d’un projet de réintroduction à l’espace naturel.

    Il s’agit d’une espèce carnivore, elle se nourrit de serpents, de poissons, de grenouilles et même de tortues plus petites.

    Bien qu’elle ne fasse pas partie des espèces en danger, la tortue alligator est classée comme vulnérable par les autorités.

    http://www.directmatin.fr/

    Comment enseigner quand on a du mal à écrire?


    Je fais des fautes, je pourrais faire mieux, je sais, mais je n’aurais jamais pu être professeur, justement à cause de mes grandes lacunes en français. Il est dommage aujourd’hui, que l’enseignement a pris un mauvais virage depuis des décennies et que la formation des professeurs semblent laisser à désirer
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    Comment enseigner quand on a du mal à écrire?

     

    «Pour corriger les messages aux parents ou aux autres enseignants, j'utilise... (Photo Érick Labbé, archives Le Soleil)

    PHOTO ÉRICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

    LOUISE LEDUC
    La Presse

    «Pour corriger les messages aux parents ou aux autres enseignants, j’utilise tout le temps mon ordinateur portable et le logiciel Antidote. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je pense même que c’est grâce à ce logiciel que j’ai passé mon bac. Je l’utilise tout le temps quand je corrige et quand j’écris.»

    C’est là l’une des perles contenues dans une étude de Geneviève Carpentier présentée cette semaine au congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS).

    Menée auprès d’enseignants débutants du primaire, cette recherche met en lumière le sentiment d’insécurité qui les habite quand ils écrivent au tableau ou quand ils envoient des messages aux parents.

    Mme Carpentier, chargée de cours à l’Université du Québec en Outaouais, insiste sur le fait que son étude ne prétend aucunement être représentative des compétences en français des enseignants du Québec en général, mais qu’elle vise plutôt à documenter les effets au quotidien d’une piètre maîtrise de la langue.

    Questionnaires

    Dans un premier temps, des questionnaires ont été envoyés à tous les enseignants débutants de trois commissions scolaires. Quarante-quatre enseignants âgés de 20 à 30 ans l’ont rempli, sur une base volontaire.

    Dans un deuxième temps, des entrevues plus poussées ont été réalisées avec 11 des enseignants de l’échantillon qui disaient éprouver des difficultés à écrire sans faute.

    Environ la moitié des 44 enseignants sondés, peut-on lire, ont du mal à écrire, et ce, bien qu’ils aient tous été acceptés au baccalauréat et qu’ils aient tous réussi l’examen de français obligatoire imposé aux étudiants en enseignement ou son équivalent, fait remarquer Geneviève Carpentier.

    «Quatre enseignantes, peut-on lire, ont fait le lien entre l’obtention de leur diplôme et le logiciel Antidote. Une de ces enseignantes mentionne ceci: «Les travaux en équipe et les très rares examens écrits [à l’université] m’ont permis de me faufiler sans souci».»

    «Mes amies ne veulent pas aller au troisième cycle parce que la gestion de classe est trop difficile. Moi, je suis vraiment bonne là-dedans, mais je ne veux pas leur enseigner parce que je ne suis pas assez bonne en français.» Une enseignante sondée par la chercheuse Geneviève Carpentier

    Insécurité

    Ce qui ressort clairement de cette étude, c’est l’insécurité criante des enseignants dès qu’ils ont à écrire et leur crainte de perdre toute crédibilité s’ils font des fautes.

    À deux reprises, a illustré l’une des enseignantes, un parent a encerclé au crayon des fautes contenues dans le petit message qu’elle lui avait transmis la veille.

    «Les deux fois, j’ai tellement pleuré parce que je me sentais tellement mal et que j’avais peur que les parents fassent une plainte à la direction. […] Chaque fois que le directeur veut me voir, je me demande si c’est ça.»

    Les 11 enseignants ayant été retenus pour les entrevues semi-dirigées en raison de leurs lacunes ont d’ailleurs tous dit que «les messages aux parents sont une grande source de stress».

    Au lieu d’écrire un petit mot aux parents et de risquer de faire des fautes, neuf d’entre eux ont expliqué qu’ils préféraient leur téléphoner.

    D’autres conservent dans leurs ordinateurs des banques de messages génériques (trouvés ou pas sur l’internet).

    Ce qui a le plus surpris Geneviève Carpentier, c’est d’entendre des enseignants lui dire à quel point ils n’aiment pas écrire.

    «Comment peut-on se lancer dans cette profession sans savoir qu’une grande partie de la journée est passée à le faire?»

    En classe, les enseignants qui se savent faibles en français passent beaucoup de leur temps à vérifier discrètement l’orthographe de certains mots sur leur iPhone.

    «Les élèves s’en rendent compte, surtout les plus vieux, ils le voient bien que je cherche certains mots sur mon cellulaire. Ça mine ma crédibilité.»

    Le cours de leur carrière s’en trouve souvent touché.

    «Mes amies ne veulent pas aller au troisième cycle parce que la gestion de classe est trop difficile. Moi, je suis vraiment bonne là-dedans, mais je ne veux pas leur enseigner parce que je ne suis pas assez bonne en français», dira l’une.

    «Admettons que je fais une faute dans un participe passé au tableau, dira une autre, je sais que ce n’est pas super, mais [mes élèves de 1re année] ne s’en rendront pas compte, c’est moins pire que si j’étais en 5e ou en 6e année.»

    Formation universitaire critiquée

    Fait à noter, écrit Geneviève Carpentier, les participants à l’étude ont souvent été critiques envers leur formation universitaire. S’ils ont dit qu’ils auraient aimé suivre un cours de trois crédits sur la grammaire, ils ne sont pas enclins «à participer aux formations gratuites demandant un engagement supplémentaire de leur part».

    La grande question, c’est de savoir comment ces enseignants qui reconnaissent avoir de grandes lacunes ont pu accéder à la profession.

    «Nous devons remettre en question la capacité du TECFÉE [l’examen de français obligatoire soumis aux étudiants en enseignement] à agir comme filtre afin de s’assurer que tous les étudiants qui le réussissent ont vraiment le niveau de compétence scripturale nécessaire pour enseigner.»

    http://www.lapresse.ca/

    ENFANT : ÉLOGE DE L’HISTOIRE DU SOIR…


    Je ne me souviens pas qu’on m’a raconté des histoires quand j’étais petite, mais en gardant mon neveu a l’adolescence, ce fut une habitude que j’ai continué plus tard … Lire une histoire est important pour l’enfant et c’est aussi du temps que l’on prends pour un tête-à-tête après une journée bien remplie
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    ENFANT : ÉLOGE DE L’HISTOIRE DU SOIR…

     

    Une étude vient de démontrer que raconter une histoire aux enfants juste avant de les mettre au lit leur permet de retenir les mots plus efficacement que quand ils restent éveillés après.

    Encore une bonne raison de prendre son temps…

    Les parents qui travaillent font souvent face, en rentrant, à des moments intenses. Il faut chercher le ou les enfants, les nourrir, les laver, et les coucher. Le tout s’ajoute à la fatigue d’une journée de travail, et à ce qui concerne les adultes aussi – raconter sa journée à son conjoint, faire à manger, etc.

    Bref, chaque minute est précieuse et il n’est pas évident de tout gérer sans tensions.

    Alors l’histoire en plus de tout ça… c’est souvent tentant de s’en passer.

    Après tout, le sommeil est précieux aussi.

    Et puis raconter une histoire, c’est s’exposer à la demande d’une autre histoire, puis d’une troisième… Ce qui risque de créer (ou d’ajouter) des conflits puisque plus les enfants sont fatigués, moins ils toléreront la frustration !

    Le luxe d’un peu de temps


    Malgré tout cela, l’histoire du soir est trop précieuse pour que l’on s’en passe.

    On l’a vu, ses bienfaits sur le vocabulaire des enfants sont maintenant prouvés par la science.

    Mais une histoire, c’est surtout se poser quelques minutes, retrouver le calme – refaire la paix si nécessaire – autour d’un rituel qui est sûrement aussi vieux que les hommes.

    Une histoire qui fait peur, qui fait sourire ou réfléchir, c’est un moment hors du réel qui permet, peut-être pour la
    première fois de la journée, d’oublier que le temps passe.

    Beaucoup trop précieuse pour être sacrifiée pour quelques minutes de sommeil !

    Quelques conseils pour réussir à caler une histoire vraiment tous les soirs…


    • Etre très clair au départ sur le nombre de livres qu’on va raconter.
      (Ou le nombre de pages s’il s’agit de lire un vrai roman à un enfant plus grand).
    • Ne pas forcément laisser le choix de l’histoire à l’enfant.
      Même si l’étude montre que raconter toujours la même histoire est aussi bénéfique qu’en changer régulièrement, la lassitude des
      parents est à mettre en balance avec le plaisir de l’enfant…
    • Avoir des histoires (très) courtes en réserve en cas de coucher trop tardif.

    • Rester très calme :

      L’histoire, ce sont les dernières minutes de la journée, donc parfois les plus difficiles.
      Mais perdre ses
      nerfs dans la dernière ligne droite, ce serait vraiment du gâchis !
      Passer la
      main à celui des parents qui est le moins fatigué ou énervé sera sage.

    Source : Front Psychol. 2014; 5: 184.

    publié par Marion Garteiser, journaliste santé

    http://www.e-sante.be/