Hérédité malsaine


J’aime bien cette citation, s’il y a eu en héritage une éducation malsaine, de la violence sous toutes ses formes dans l’enfance, certains vont y rester dans ce cercle vicieux pendant toute leur vie, alors que d’autres lutterons pour ne pas transmettre aux générations suivantes les mêmes abus
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Hérédité malsaine

 

« J’ai vu des enfants braver et surmonter l’influence d’une hérédité malsaine, cela tient à la pureté qui est un composé inhérent à l’âme humaine. « 

Mohandas Gandhi

Un chien retrouvé vivant au milieu des décombres de sa maison


Le glissement de terrain au États-Unis a fait malheureusement plusieurs morts. Même s’il s’agit d’un chien, c’est toujours un plaisir de retrouver des survivants
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Un chien retrouvé vivant au milieu des décombres de sa maison

 

Par Charlotte Grenier

Crédits photo : DR

La vie nous réserve parfois des surprises. L’histoire de Buddy, un Labrador chocolat ayant survécu à l’effondrement de sa maison, en est un bel exemple.

Un sauvetage inespéré

Samedi dernier, la petite commune d’Oso dans l’état de Washington aux États-Unis, a connu un glissement de terrain particulièrement dévastateur ayant coûté la vie à au moins 24 personnes. Quinton Kuntz et sa famille s’étaient rendus ce matin-là à un match de baseball en laissant leur chien Buddy chez eux. En revenant, ils n’ont pu que constater l’étendue des dégâts et n’avaient pas le moindre espoir quant à leur compagnon à quatre pattes.

Mais alors qu’ils fouillaient ce qui restait de leur habitation à la recherche du moindre objet à récupérer, ils ont entendu des jappements. Les plaintes venaient de sous les décombres : là, enseveli, se trouvait Buddy. Après l’avoir extrait des débris, la famille émue aux larmes a constaté que non seulement il était en vie, mais en plus il n’avait pas l’air de souffrir de blessure grave !

Regardez donc le sauvetage inespéré de Buddy, qui ne cache pas sa joie d’être réuni avec sa famille. Une histoire qui nous prouve que même dans la pire des situations, il ne faut jamais perdre espoir.

http://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Les 101 ans du frigo: de plus en plus gros


Les frigos ont bien changé, ils ont suivi notre mode de vie pour devenir de plus en plus gros. Cela a permis avec les méthodes de conservation des aliments qui ont aussi évolué d’acheter pour plus long terme.
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Les 101 ans du frigo: de plus en plus gros

 

Au fil du temps, les familles dépendent de... (Photomontage La Presse)

Au fil du temps, les familles dépendent de plus en plus de leur réfrigérateur pour conserver leurs aliments.

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

ÉMILIE BILODEAU
La Presse

En déménageant dans une maison des années 60, Geneviève Reda a eu une mauvaise surprise quand est venu le temps d’installer son mobilier et, surtout, ses électroménagers. Dans la cuisine, son réfrigérateur acheté à peine 18 mois plus tôt n’entrait tout simplement pas dans l’espace prévu à cet effet.

Le propriétaire de l’entreprise Antique Électro, à Sherbrooke, voit très souvent de telles situations. Lorsque François Dubuc a commencé à réparer des électroménagers il y a 20 ans, les plus gros réfrigérateurs mesuraient 18 pi3. Aujourd’hui, la moyenne (et non les plus gros!) tourne aux alentours de 20 pi3.

«Aujourd’hui, les frigos dépassent très souvent les armoires de la cuisine», raconte-t-il.

Les réfrigérateurs grossissent-ils parce que les familles du XXe siècle mangent davantage? Pas tout à fait, estime celui qui se consacre désormais à acheter, réparer et revendre uniquement de vieux électroménagers. Ce sont plutôt les méthodes de conservation des aliments qui ont évolué.

En Amérique du Nord, les consommateurs se rendent souvent au supermarché le samedi ou le dimanche afin de faire les provisions pour tout le reste de la semaine, remarque-t-il. Et surtout, elles ont tendance à emplir les tiroirs de leur réfrigérateur de fruits et de légumes frais.

«Dans le temps, si on recule dans les années 50 et 60, je me rappelle très bien que j’allais chercher les patates dans le caveau, en bas, chez ma grand-mère. Il y avait toujours un coin plus frais dans un fond de sous-sol où nos aïeuls gardaient les légumes qui poussaient dans le jardin l’été. Ils remplissaient le caveau de patates, de carottes, de navets. Ils n’encombraient pas le frigo», raconte M. Dubuc.

Dans les premiers réfrigérateurs électriques, les familles conservaient principalement leur lait et la viande qu’ils achetaient à la boucherie au fur et à mesure de leurs besoins. Ceux qui avaient une fermette préféraient encore conserver leur viande en la fumant, en la salant ou en préparant des conserves.

«J’ai des livres des années 30 sur l’économie familiale et les mentions sur la conservation par congélation sont assez rares. La congélation, c’est assez nouveau aussi comme moyen de conservation. On faisait des conserves, on séchait les poissons, ce sont toutes des méthodes qui ont changé au fil des années», raconte-t-il.

Changement de consommation

En plus des changements dans les méthodes de conservation, ce sont également les habitudes de consommation qui ont évolué, souligne Steve Preiner, directeur du marketing de Bosch, une entreprise qui fabrique des réfrigérateurs. Les Européens, par exemple, vont se rendre presque chaque jour à l’épicerie ou au marché pour acheter ce qu’il leur faut pour les repas. En Amérique du Nord, les consommateurs vont visiter un peu moins souvent le supermarché, mais ils vont faire des provisions pour quelques jours, voire pour la semaine au complet.

Résultat: pour répondre aux besoins différents des consommateurs des deux continents, Bosch vend des réfrigérateurs plus petits en Europe.

«Règle générale, les consommateurs au Canada et aux États-Unis achètent une plus grande quantité d’aliments en plus grand format, comme les formats club, et plusieurs des aliments dépanneurs si populaires aujourd’hui sont offerts dans de très grandes boîtes, comme la pizza surgelée et les doigts de poulet, affirme-t-il. Avec de plus grands articles à ranger, un plus grand réfrigérateur s’avère utile.»

Illusion d’optique

Dans la collection de réfrigérateurs de M. Dubuc, certains appareils datent des années 20. Le tout premier qu’il a acquis était même marqué d’un numéro de téléphone à cinq chiffres. C’est pour dire!

Dans son atelier, les modèles des années 20 et des années 30 dépassent rarement les 5 pi3. Pourtant, ils semblent beaucoup plus gros.

«Le meuble était gros, mais l’intérieur était tout petit. L’isolation était épaisse et les frigos avaient souvent un panneau dans le bas. Lorsque les gens voient ces modèles, ils croient que ce panneau, c’est le congélateur. Mais non! C’est l’accès à la mécanique. Il faut dire qu’à l’époque, on étudiait moins la perte d’espace.»

La mécanique des premiers appareils était beaucoup plus robuste que celle d’aujourd’hui, affirme M. Dubuc. Lorsqu’il acquiert un appareil des années 30, il ne remplace que le câblage électrique qui s’est desséché avec le temps. Une fois que les fils sont changés, la mécanique se remet à fonctionner comme une neuve… de quoi accroître la nostalgie du bon vieux temps.

Quelques chiffres

 

5 pi3 Capacité du premier réfrigérateur électrique résidentiel en 1913

33 pi3 Capacité du plus grand réfrigérateur résidentiel de la marque Frigidaire

1941 17,2% des ménages québécois possèdent un réfrigérateur, selon Statistique Canada.

2012 99,7% des ménages canadiens possèdent un réfrigérateur, selon Statistique Canada.

http://www.lapresse.ca/

Cigarette électronique Plusieurs cas d’empoisonnement aux États-Unis


La cigarette électronique qu’on donnait tant d’espoir pour arrêter de fumer, semble avoir de plus en plus de points négatifs. Avec des enfants, il faut être vraiment prudent avec les recharges, car l’empoissonnement peut se faire autant en l’ingurgitant que par le contact du liquide a la peau
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Cigarette électronique

Plusieurs cas d’empoisonnement aux États-Unis

 

Plusieurs cas d'empoisonnement aux États-Unis

Crédit photo : Archives Agence QMI

Alors que les Américains sont aux prises avec de nombreux cas d’empoisonnement liés à la cigarette électronique, on constate que les autorités sanitaires québécoises en connaissent très peu sur ce phénomène qu’elles qualifient de «préoccupant».

Les centres antipoison américains recensent un nombre grandissant d’appels concernant des cas d’empoisonnement relié à l’utilisation de cigarettes électroniques contenant de la nicotine.

Les cas d’empoisonnement touchent principalement les jeunes enfants. Ils surviennent lorsque le liquide contenant la nicotine est ingurgité ou qu’il est absorbé par la peau. Les symptômes vont de vomissements à de fortes convulsions.

En 2013, les centres américains ont dénombré plus de 1300 cas d’intoxication, soit une augmentation de 300% par rapport à 2012, d’après ce que rapporte le New York Times. Cette année, les autorités américaines estiment que ce nombre pourrait facilement être doublé si la tendance se maintient.

Vente interdite au pays

 

Au pays, la vente de cigarettes électroniques contenant de la nicotine est interdite par Santé Canada, qui en déconseille l’utilisation. Pourtant, ces produits sont distribués dans de nombreux magasins spécialisés.

Bien qu’aucun cas d’empoisonnement au Québec n’ait été rapporté à la Direction de la santé publique (DSP), l’organisme considère la situation «préoccupante».

Toutefois, la responsable des communications à la DSP, Deborah Bonney, affirme que l’organisme ne procède à aucune surveillance particulière du phénomène.

De son côté, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), a récemment réalisé une vaste étude sur la cigarette électronique, mais la porte-parole de l’organisme, Nathalie Labonté, indique que les chercheurs  impliqués n’ont pas évalué la toxicité du liquide en question.

http://tvanouvelles.ca/

Les jeunes hommes aussi victimes d’agressions sexuelles


Je pense que c’est un sujet tabou chez les hommes qui ont subi pendant l’adolescence des abus sexuels. Ils ont beaucoup moins de soutien, peut-être à cause du rôle masculin véhiculé dans la société.
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Les jeunes hommes aussi victimes d’agressions sexuelles

 

Au total, ce sont 43% des jeunes hommes... (Photo Digital/Thinkstock)

Au total, ce sont 43% des jeunes hommes d’âge secondaire ou universitaire qui confient avoir été contraints à une activité sexuelle non désirée.

PHOTO DIGITAL/THINKSTOCK

La Presse Canadienne

Un nombre élevé d’adolescents ou de jeunes universitaires affirment avoir été victimes de coercition sexuelle, révèle une étude publiée par l’American Psychological Association (APA).

Au total, ce sont 43% des jeunes hommes d’âge secondaire ou universitaire qui confient avoir été contraints à une activité sexuelle non désirée. Et dans 95% des cas, l’agresseur était une femme de leur entourage.

Des 284 jeunes hommes âgés de 14 à 26 ans qui ont répondu à un questionnaire, 18% ont indiqué avoir été victimes de violence physique et 31% de violence verbale. 26% ont décrit avoir été séduits contre leur gré par des comportements sexuels, et 7% ont raconté avoir été soûlés ou drogués.

La moitié des étudiants ont révélé avoir eu une relation sexuelle complète et 10% ont tenté d’en avoir une. Les autres font état de baisers et de caresses.

L’auteure de l’étude, la docteure Bryana French de l’Université du Missouri, rapporte que les jeunes qui ont été contraints d’avoir une relation complète étaient ensuite plus susceptibles d’avoir des comportements sexuels risqués ou de consommer des quantités excessives d’alcool. Toutefois, contrairement aux femmes, l’estime de soi des jeunes hommes ne semblait pas atteinte, possiblement en raison des attentes de masculinité et de désir sexuel véhiculées par la société.

Elle affirme que la victimisation sexuelle des jeunes hommes demeure un problème mal compris qui mérite d’être étudié plus à fond.

L’étude est diffusée dans le journal scientifique Psychology of Men and Masculinity, une publication de l’APA,

http://www.lapresse.ca/

Des tigres massacrés lors de soirées entre riches chinois


Si être riche, c’est d’être stupide,sans coeur, sans loi, sans compassion, alors je ne voudrais jamais être riche. Il faut vraiment que des gens aient aucun respect pour la vie animale et s’ils ne respectent pas la vie animale, alors on peut supposer qu’ils ne respectent non plus la vie humaine
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Des tigres massacrés lors de soirées entre riches chinois

 

Le 8 janvier dernier, à Wenzhou (Chine), la police découvrait le cadavre d’un tigre à l’arrière d’un 4×4.Photo : AFP

 

ANIMAUX –  La police chinoise a révélé un réseau organisant des spectacles de mise à mort de tigres au cours de fêtes rassemblant hommes d’affaires et responsables locaux. Les fauves étaient dépecés pour leur viande, leur fourrure ou encore leurs os, qui se vendent à prix d’or en Chine.

La Chine n’est pas réputée pour le respect des droits de l’Homme. Mais les animaux ne sont pas mieux lotis. Dans le sud du pays, des tigres sont ainsi sacrifiés au cours de fêtes privées pour le plaisir de riches chinois, rapporte le quotidien local Nanfang.

C’est la découverte du cadavre d’un tigre qui a conduit la police à mettre au jour ces pratiques barbares. Un boucher soupçonné d’avoir tué à lui seul une dizaine de bêtes aurait trouvé la mort en tentant d’échapper aux enquêteurs.

Electrocutés et dépecés

Selon une source citée par le journal, « les fauves étaient vraisemblablement anesthésiés le temps de leur transport. Mais les acheteurs s’assuraient qu’ils étaient bien vivants avant leur mise à mort ».

Celle-ci tenait lieu de spectacle au cours de soirées rassemblant des hommes d’affaires fortunés et des responsables politiques, fiers d’afficher un signe de richesse.

Une vidéo clandestine publiée sur Internet montre ainsi un tigre en cage tué par électrocution. Avant d’être dépecé pour sa viande, sa fourrure et d’autres produits dérivés. Les os de tigres sont des présents de choix en Chine, qui se vendent en moyenne 1600 euros le kilo.

Ces os, mais aussi les griffes, le pénis ou encore les moustaches de tigre sont très recherchés en Chine pour les vertus controversées que leur prête la médecine traditionnelle. Malgré les interdictions officielles, le statut singulier cet animal dans la mythologie chinoise alimente le braconnage. Et des spectacles dignes des jeux du cirque.

http://www.metronews.fr/

Pourquoi votre oreiller peut être mauvais pour votre santé ?


Comment nos grands-parents ont fait pour garder des oreillers pendant des années, allant du plus grand au plus petit de la famille. Mais bon, il faut croire que tout ce que nous avons aujourd’hui, ne dure moins longtemps qu’avant ou simplement, on ne le savait pas
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Pourquoi votre oreiller peut être mauvais pour votre santé ?

 

Selon une étude britannique ne pas changer son oreiller quand il le faut pourrait provoquer des douleurs au cou mais aussi des problèmes d’hygiène.

Savez-vous à quelle fréquence il faut changer un oreiller ?

 Selon une étude effectuée par la marque de literie anglaise Ergoflex, 82% des hommes et femmes ne connaissent pas la réponse.

« Non seulement cela peut-être responsable d’insomnie, mais aussi créer un manque de support pour la tête et le cou. Sans ajouter des problèmes d’hygiène dues à l’accumulation des acariens », déclare Jed MacEwan, dirigeant de la marque.

Il ajoute que les spécialistes du Conseil britannique du sommeil recommandent de changer un oreiller tous les deux ans et les couettes tous les cinq ans.

Une question de prix ?

Après avoir interrogé 2200 volontaires, les experts d’Ergoflex se sont rendus rendu compte que la moitité d’entre eux utilise leurs couettes et oreillers deux ans de plus qu’il ne le faut.

Pourquoi ?

L’étude révèle que 57% de gens pensent qu’ un oreiller se change lorsqu’il est trop plat. Pour 21%  des questionnés tout est une question de prix. Ils n’en rachètent un qu’au moment des soldes. Avec ce sondage, les experts espèrent attirer l’intention sur l’importance d’une literie correct pour une meilleure qualité de sommeil.

http://www.medisite.fr/

Le coucou geai, un parasite utile


On a longtemps cru que le coucou geai était un parasite en installant ses oeufs dans un nid d’oiseaux étrangers. Certes, certains oisillons du parent adoptifs en souffrent, mais il semble que c’est quand même une association qui serait un atout contre les prédateurs
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Le coucou geai, un parasite utile

 

Coucou (à gauche) parasitant le nid de corneilles, assurant leur protection contre les prédateurs avec ses déjections répellantes.

Coucou (à gauche) parasitant le nid de corneilles, assurant leur protection contre les prédateurs avec ses déjections répellantes. | Vittorio Baglione

Le coucou n’est-il qu’un usurpateur d’identité sans scrupule ?

Le célèbre opportuniste, qui excelle dans l’art de faire élever sa progéniture par ses voisins, est réputé pour être un champion de la roublardise. Et pourtant. Selon une étude menée par Daniela Canestrari, de l’université d’Oviedo (Espagne), et publiée dans Science le 21 mars, le coucou geai (Clamator glandarius), qui parasite les nids des corneilles noires (Corvus corone), rendrait aussi service à son hôte.

La corneille, contrairement à la pie, n’a pas développé de stratégie de défense envers l’importun – comme attaquer les coucous adultes ou se débarrasser de leurs œufs. Elle accepte d’élever la portée de l’intrus en même temps que la sienne. Stupide, la corneille ? Pas si sûr.

« Différentes théories pouvaient expliquerl’absence de comportement défensif, explique Daniela Canestrari.Soit la corneille n’a pas eu le temps de développer une stratégie de défense parce que l’interaction hôte-parasite est trop récente, soit elle possède une stratégie mais ne l’exprime pas, car elle est trop risquée pour elle, soit elle tire un bénéfice de l’interaction. »

Pour trancher, les chercheurs se sont appuyés sur seize ans d’étude de l’impact du parasitisme du coucou geai sur le succès reproducteur de la corneille noire dans le nord de l’Espagne, une région où Clamator glandariuspeut parasiter près de 70 % des nids de son hôte. Les résultats sont sans appel : les nids parasités sont parfois plus garnis en jeunes corneilles que celui des nids non parasités, les coucous conférant un avantage à ceux qui partagent leur nid.

Un constat qui peut être lié à des secrétions noirâtres que le poussin parasite produit parfois en grande quantité (jusqu’à 1,2 millilitre par poussin de 45 grammes) et qu’il défèque lorsqu’il se sent agressé. Les biologistes ont analysé chimiquement ces substances et ont testé leur effet sur la corneille, mais aussi sur le chat sauvage et des rapaces, ses principaux prédateurs, en leur exposant de la viande de poulet imprégnée des sécrétions et de la viande de poulet non traitée. A l’évidence, la substance repousse les prédateurs (mais aussi les corneilles), qui délaissent le poulet traité. En cause, des substances caustiques et répulsives (acides, phénols, indols et composés sulfurés) contenues dans les sécrétions des coucous.

« Les signaux chimiques dans la communication des oiseaux sont beaucoup moins étudiés que les signaux visuels ou acoustiques, commente David Laloi, spécialiste de l’écologie comportementale à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Les aborder dans une interaction à trois impliquant hôte, parasite et prédateur, c’est nouveau. »

Selon la pression de prédation, l’interaction entre le coucou et la corneille glisserait donc du parasitisme vers le mutualisme, les deux espèces tirant un bénéfice de cette association. Certes, la présence de l’intrus dans le nid provoque la perte de jeunes corneilles, car les oisillons sont en compétition pour la nourriture ; mais, les années où la pression de prédation est forte, le coucou devient un atout pour les nids, qui sont mieux protégés contre les prédateurs.

  • Fanny Collard

http://www.lemonde.fr/