Je pense que cette méthode a du bon, car les élèves peuvent prendre conscience des actions et conséquences plus facilement. Espérons que cela va responsabilisé les jeunes pour l’avenir
Nuage
Photos des objets brisés et de leurs coûts
Solution originale contre le vandalisme
L’École secondaire des Grandes-Marées de La Baie à Saguenay a trouvé un moyen pour dissuader les élèves de commettre des méfaits à l’intérieur de ses murs. Le concept, lancé l’an passé, vient des jeunes eux-mêmes, exaspérés de voir leur école vandalisée.
Les élèves utilisent des situations bien réelles pour décourager les actes de vandalisme. Des photographies d’installations brisées sont placées sur des affiches, accompagnées du montant de la réparation et d’une image de ce que l’école aurait pu acheter avec cet argent.
(Photo capture d’écran TVA Nouvelles)
Par exemple, une porte de salle de bain arrachée a coûté 800 $ à réparer. C’est donc un vélo stationnaire que l’école n’a pu se procurer. L’établissement a aussi dû débourser 1000 $ pour remplacer un matelas de cheerleading brisé. Ce qui représente vingt chandails d’équipe sportive que l’établissement n’a pas achetés.
(Photo capture d’écran TVA Nouvelles)
«On veut que les élèves comprennent que briser le matériel, ça ne fait pas juste faire du mal à l’école, ça leur fait du mal à eux aussi parce que ça les prive », a expliqué Alex Gagnon, élève de secondaire 3, qui a participé au projet.
Et le concept fonctionne vraiment. Les actes de vandalisme ont grandement diminué, selon la direction. Maintenant, les jeunes y pensent deux fois avant d’agir…
«On voit que ça donne des résultats, il y a moins de bris. Et maintenant, les jeunes sont conscients que s’ils brisent quelque chose, ça va coûter des sous pour réparer », a affirmé la directrice de l’école secondaire, Marie-Josée Tremblay.
(Photo capture d’écran TVA Nouvelles)
«Les garçons y pensent plus avant de cogner dans les casiers parce que ça peut avoir un impact sur leur équipement sportif », ajoute Alex Gagnon.
L’affiche, placée un peu partout dans les couloirs, montre aussi l’état du vestiaire des garçons versus celui des filles. Les deux endroits ont été rénovés en même temps, il y a quelques années, mais difficile d’y croire en voyant les lieux. Les méfaits sont plus nombreux du côté masculin.
Dernièrement, la polyvalente a été approchée par d’autres établissements afin d’exporter son concept dans d’autres écoles de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay.
Invités à dénoncer
Sur les affiches, les jeunes sont même invités à dénoncer de façon tout à fait anonyme. La polyvalente a créé une adresse courriel spécialement pour recevoir des informations de la part des élèves.
Tout à fait de ton avis! Bise et bon jeudi!
Très bonne initiative , d’autant plus qu’elle vient ( si j’ai bien compris ) des élèves .
c’est ce qu’ils disent au début que cela viens des jeunes