Des chercheurs montréalais piègent des cellules souches leucémiques


Peut-être une nouvelle ère pour des médicaments anticancéreux contre le cancer du sang se pointe à l’horizon. Les chercheurs ont pu mettre in vitro des cellules-souches de la maladie qui pourront probablement être mieux étudié
Nuage

 

Des chercheurs montréalais piègent des cellules souches leucémiques

 

Des fioles de sang.... (Photo The New York Times)

Des fioles de sang.

PHOTO THE NEW YORK TIMES

La Presse Canadienne
Montréal

Des chercheurs montréalais ont réussi à cultiver des cellules souches leucémiques en laboratoire, ce qui pourrait permettre d’accélérer le développement de nouveaux médicaments anticancéreux.

Cette percée a été réalisée par l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, en collaboration avec la Banque de cellules leucémiques du Québec de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Cette avancée ouvrirait la voie à l’identification de nouveaux médicaments anticancéreux pour contrer la leucémie myéloïde aiguë, une des formes les plus agressives de cancer du sang.

La prochaine étape serait maintenant d’étudier les mécanismes moléculaires qui contrôlent le maintien et la prolifération des cellules leucémiques ainsi que la résistance aux médicaments anticancéreux.

Les cellules souches situées dans la moelle osseuse servent à la production des cellules sanguines. Malheureusement, la dérégulation de ces cellules a souvent des conséquences désastreuses lorsque l’une d’elles développe des mutations qui la transforment en une cellule souche maligne dite «leucémique». Les cellules souches leucémiques sont également une des causes probables de rechute des patients, car elles sont particulièrement résistantes aux traitements anticancéreux.

Il était très difficile d’étudier efficacement la multiplication des cellules qui causent la leucémie, car elles perdaient rapidement leur caractère de cellules souches cancéreuses in vitro.

Les chercheurs ont identifié deux nouveaux composés chimiques qui, lorsqu’ils sont ajoutés au milieu de culture, peuvent maintenir les cellules souches leucémiques humaines fonctionnelles au moins sept jours in vitro.

L’étude a été publiée dans le journal scientifique Nature Methods.

http://www.lapresse.ca/

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