Exister


Nous sommes dans un monde communication de toute forme, nous pouvons parler avec des gens de tous les coins du monde et pourtant, nous avons créer aussi l’isolement le plus totale .. et c’est une nécessité que de compter pour quelqu’un
Nuage

 

Exister

 

Il n’y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d’exister pour quelqu’un …

Victor Hugo

Ce bébé de 8 mois pèse 20 kilos


Un bébé de 8 mois ayant un poids d’un enfant de 5 ans sans toute fois que ce soit une cause médicale. La suralimentation de l’enfant vraisemblablement la cause première.
Nuage

 

Ce bébé de 8 mois pèse 20 kilos

 

(Capture Youtube)

Un nourrisson colombien, nommé Santiago, fait la Une dans son pays. La raison ? Son poids colossal pour un enfant de 8 mois, 20 kilos.

Deux enfants sur cinq souffrent d’obésité en Colombie d’après la radio Caracol. Santiago Mendoza fait partie de cette catégorie.

Dimanche 16 mars, Santiago, un bébé de 8 mois, a été transféré à l’hôpital de Bogota en raison de la surcharge pondérale exceptionelle pour un nourrisson de son âge.Santiago pèse 20 kilos à 8 mois, soit le poids moyen d’un enfant de 5 ans.

Aucun problème médical à l’origine du surpoids

De nombreux spécialistes sont désormais aux soins du « petit » Santiago car son surpoids est dangereux pour sa santé.

D’un point de vue cardiaque, sa graisse risque d’étouffer son cœur. D’un point de vue sanitaire, il peut attraper de nombreuses infections de la peau. Sa mère ne l’a pas bien lavé et des champignons risquent de pousser sous ses plis de graisses.

En revanche, Santiago n’a pas d’antécédents médicaux qui seraient responsables de son poids. Ses parents l’ont simplement trop nourri depuis sa naissance. Le stress de Santiago est aussi une des raisons avancées par le corps médical.

Régime drastique en prévision

Les médecins ont donc pris en charge l’imposant bébé. Santiago devra perdre son poids naturellement puisqu’il est trop jeune pour être opéré.

Les aliments gras et le lait en poudre sont interdits pour le bambin. Désormais il sera essentiellement nourri de légumes verts. Les médecins comptent faire redescendre son poids jusqu’à huit kilos.

http://www.directmatin.fr/

Le Saviez-Vous ► Carte du monde – La première


Il fut un temps que faire des cartes du monde n’était en fait qu’une petite vue de la terre entière, simplement qu’il ne pouvait aller plus loin de ce qu’ils connaissaient … En encore, il faut croire d’après cette carte, qu’on pouvait omettre les peuples qu’on n’affectionne pas, mais avec les siècles, les règles changent en matière de cartographie
Nuage

 

Carte du monde – La première

 

C’est bien beau de faire des cartes dans tous les sens.

Mais il faut se rappeler d’une chose. Elles ne sont le reflet que d’une vision partielle et partiale de celui qui la conçoit.

Il semblerait que cette carte soit la première carte représentant le monde. Elle daterait de 600 avant JC et est exposée actuellement au British Museum

Elle a été conçue par les babyloniens et représente donc le monde tel qu’ils le connaissaient à l’époque.

« Elle omet délibérément les Perses et les Égyptiens qui leurs étaient pourtant connus à l’époque.

Le golfe persique est dessiné comme une rivière encerclant le monde connu, orienté avec l’Ouest en haut.
Le rectangle supérieur représente Babylone.
Les ronds autour de Babylone situent des villes.
Le rectangle inférieur représente les régions marécageuses du sud de la Mésopotamie.
Les fleuves Euphrate et Tigre coulent vers le golfe Persique.
Les triangles au-delà du cercle montrent l’existence de régions mystérieuses. »

Première carte du monde1

Via : Laboiteverte.fr

http://www.unecartedumonde.fr/

Les aide-mémoires des Incas : une origine ancienne et énigmatique


Le khipu est une sorte de comptabilité a défaut d’écriture que tenait les Incas. L’origine de ce système de cordelettes, de noeuds est vague. Mais, c’est un grand savoir faire a cette époque pour bien gérer l’empire
Nuage

 

Les aide-mémoires des Incas : une origine ancienne et énigmatique

 

Khipu inca − Ethnologisches Museum der Staatlichen Museen zu Berlin - Preußischer Kulturbesitz/Ines Seibt

Khipu inca
Ethnologisches Museum der Staatlichen Museen zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz/Ines Seibt
Image modifiée :
original − licence :CC BY-NC-SA

Pour se souvenir, les Incas ne faisaient pas de nœuds à leur mouchoir mais à des cordelettes. L’origine de ce système d’enregistrement en fait assez sophistiqué, remonte au moins au VIIIe siècle apr. J.-C., d’après une nouvelle datation.

Au XVe et XVIe siècle, l’empire inca est à son apogée. Il s’étend de la frontière équatorio-colombienne au nord jusqu’aux alentours de Santiago du Chili au sud. Pour maintenir la cohésion de cet immense territoire, l’État inca exerce un contrôle administratif très fort sur ses sujets : il recense ses soldats, les populations conquises, il impose des travaux obligatoires, etc. En outre, les Incas se livrent à des travaux d’ingénierie : vastes ponts suspendus, tunnels, dizaines de milliers de kilomètres de routes. Toutes choses impensables sans une planification précise et chiffrée.

Mais pour cela il faut compter, il faut comptabiliser. Problème : les Incas n’ont pas d’écriture ! Comment font-ils ? En fait, ils utilisent une sorte de pense-bête portatif : le khipu, un trousseau de cordelettes munies de nœuds. Dans chaque village, des fonctionnaires relèvent, par exemple, le temps de travail qu’ont consacré les habitants à l’empire. Puis ils enregistrent les résultats sur des khipus. Ensuite, des messagers spéciaux transportent ces derniers jusqu’aux capitales régionales et de celles-ci jusqu’au cœur de l’empire, Cuzco.

Les comptables de l’époque nouent alors les khipus les uns aux autres, afin d’ajouter les chiffres issus des différentes régions de l’empire. De ce fait, les khipus pouvaient compter plus d’un millier de cordelettes, et nécessiter deux personnes pour les déployer. Les chroniques de la conquête espagnole rapportent que pour les lire, les Incas passaient rapidement les doigts sur les différents nœuds, un peu à la manière des aveugles lisant du braille.

L’origine de ce système, elle, est plutôt floue. Les archéologues pensaient qu’il était antérieur aux Incas, mais n’en savaient pas beaucoup plus. Spécialiste de la question, Gary Urton, professeur à l’université de Harvard, s’est attaché à en reconstituer l’origine.

Il a d’abord recensé et fait dater un échantillon de ces khipus. Ce qui a permis de bien séparer les khipus anciens de ceux utilisés par les Incas.

 Tous se répartissent en effet en deux périodes. Ceux de la première, entre 700 et 1000 sont probablement l’œuvre des Wari, l’un des principaux états de la région à l’époque. Car les archéologues ont parfois trouvé leurs céramiques à côté des khipus. Les seconds sont ceux des Incas et de la période coloniale, entre 1400 et 1650. Entre les deux, rien. Pas possible, malheureusement, de suivre à la trace une éventuelle transformation des premiers en les seconds. Ni d’être plus précis dans les fourchettes temporelles, en raison de limitations propres à la datation au carbone 14 dans l’hémisphère sud.

Khipu inca en haut, et les deux types de khipus anciens en dessous.Toutefois, les khipus anciens ont des points communs avec ceux des Incas, même s’ils ne sont pas aussi standardisés. Une première moitié y ressemble d’ailleurs beaucoup, avec la même forme de mille-patte, mais en un peu plus simple. Et ceux de la seconde, en forme d’arbre très touffu, comportent de multiples ramifications, comme ceux des Incas. Ces derniers semblent donc avoir un peu emprunté à ces deux traditions pour mettre au point leurs khipus.

 

Khipu inca en haut, et les deux types de khipus anciens en dessous.

Reste que les khipus incas se distinguent par leur usage abondant des nœuds, selon un principe aujourd’hui bien compris : on place les nœuds qui correspondent aux unités en bas de la cordelette, puis les dizaines au-dessus, les centaines encore au-dessus, etc.

Car la manière de compter des Incas est comme la nôtre basée sur la dizaine. Les habitants qui étaient de corvée pour l’empire, étaient d’ailleurs toujours répartis en équipes de dix, regroupées en cohortes plus nombreuses en fonction des besoins.

À l’inverse, les khipus anciens utilisent très peu de nœuds. Les cordelettes en comportent souvent un seul, ou un groupe de cinq très serrés. Jamais plus. Il arrive aussi que les cordelettes soient regroupées par cinq. Bref, ne serait-ce pas là la trace, chez les utilisateurs des premiers khipus, d’une manière de compter de cinq en cinq ?

Cela permet d’affiner le portrait des inventeurs du khipu. Car la manière de compter est intimement inscrite dans la langue. Les principales à l’époque dans ces régions sont le quechua, le puquina et l’aymara. Il se trouve que les deux premières ont des mots bien distincts pour écrire les chiffres de un à dix. Et les nombres suivants sont construits à partir de ces derniers. Ce qui suggère que leur manière de compter était basée sur la dizaine. Ce qui n’est pas le cas de l’aymara, où ce serait plutôt jusqu’à cinq. Autrement dit, les inventeurs du khipu étaient peut-être des populations parlant aymara.

Le problème, c’est qu’on ne sait pas vraiment les langues que ces populations parlaient par le passé. La majorité des linguistes imaginaient plutôt les Wari parler quechua. Mais l’étude des khipus suggère au contraire qu’ils parlaient peut-être aymara.

En tout cas, les archéologues ne devraient pas en rester là. Car dans les khipus, il n’y a pas que les nœuds. Il y a aussi la couleur. Tresses bicolores, fils de couleur ceinturant les cordelettes : c’est notamment dans ces motifs colorés que se cachent sans doute d’autres informations : ce qu’on compte (temps passé à travailler pour l’empire ? Sacrifices d’animaux ?) À moins que ce soit, comme le pensent certains, une sorte de proto-écriture.

Ancien khipu, daté entre 700 et 900 apr. J.-C.  − American museum of natural history − Gary Urton

Quelle information renferment les motifs colorés de cet ancien khipu, daté entre 700 et 900 apr. J.-C. ?
American Museum of Natural History − Gary Urton

Nicolas Constans

http://archeo.blog.lemonde.fr/

Analyser l’haleine pour diagnostiquer la maladie


Un appareil qui pourrait éviter nombres d’examens simplement en analysant notre haleine pour détecter certaines maladies. Cela pourrait sauver du temps et des maux ….
Nuage

 

Analyser l’haleine pour diagnostiquer la maladie

 

Le groupe japonais Toshiba a présenté mardi un analyseur d'haleine qui ne se... (Photo Digital/Thinkstock)

PHOTO DIGITAL/THINKSTOCK

Agence France-Presse
TOKYO

Le groupe japonais Toshiba a présenté mardi un analyseur d’haleine qui ne se contente pas de dire combien l’odeur dégagée est désagréable, mais permet une analyse des gaz pour déceler une maladie.

Beaucoup de Japonais ont déjà dans leur sac un petit vérificateur électronique d’haleine, appareil de la taille d’un briquet sur lequel s’affiche en général une figure plus ou moins souriante en fonction des effluves émises.

Cette fois, le produit encore à l’état de prototype proposé par Toshiba est plus imposant (la taille d’un gros four à micro-ondes), mais il s’adresse aux professionnels du diagnostic médical.

Grâce à un dispositif électronique d’analyse spectrale par faisceau laser infrarouge, il peut pour le moment quantifier la présence d’acétaldéhyde, de méthane, d’acétone, caractéristiques de certaines pathologies (diabète, problèmes stomacaux, etc.) et sera aussi ultérieurement à même de détecter d’autres gaz, a expliqué Toshiba.

Le groupe va poursuivre les développements avec des universités et autres établissements de recherche.

Toshiba considère le secteur des équipements médicaux comme un pilier de ses activités, visant dans ce domaine un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros en 2015-2016.

Possédant son propre hôpital au coeur de Tokyo, ce conglomérat est déjà un fabricant de systèmes d’imagerie à résonance magnétique (MRI), d’appareils de mammographie et autres équipements pour l’établissement de diagnostics.

Toshiba avait en outre fait part récemment de son intention d’investir plusieurs milliards d’euros d’ici à mars 2018 pour acquérir des sociétés dans le domaine des technologies pour la santé.

http://www.lapresse.ca/

L’hiver le plus froid depuis 20 ans


Au Québec, on commence a montrer des signes d’impatience à la venue du printemps, qui risque d’être décevant, car Monsieur Hiver ne semble pas vraiment intéressé de nous quitter. Il veut nous laisser des souvenirs avec ses flocons de neige et sa froidure
Nuage

 

L’hiver le plus froid depuis 20 ans

 

Le Québec n'avait pas connu un hiver aussi... (Photothèque Le Soleil, Caroline Grégoire)

Le Québec n’avait pas connu un hiver aussi rigoureux depuis 1993-1994.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, CAROLINE GRÉGOIRE

JEAN-FRANÇOIS NÉRON
Le Soleil

(Québec) Il faut remonter à 1993-1994 pour connaître un hiver aussi froid que celui qui se termine. Ou plutôt qui refuse de se terminer…

Le mercure a affiché des températures de 1 à 2,5 °C sous les normales. En mars seulement, la température moyenne à Québec affiche – 13 °C alors que la normale est de – 6 °C.

«C’est très froid», lance, sans détour, le météorologue André Cantin pour qualifier l’hiver 2013-2014. Les températures moyennes observées ont été de 1 à 2 degrés sous les normales sur le sud-ouest de la province, et jusqu’à près de 2,5 degrés de l’Abitibi vers le Lac-Saint-Jean. Dans la capitale, la moyenne est de – 2,1 °C sous la normale, enregistrée entre le 21 décembre et le 17 mars. «Un tel hiver revient en moyenne tous les 10 à 20 ans», précise-t-il.

Malgré les redoux de janvier, ces froids ont entraîné une diminution de 5 à 15 % du nombre de jours pendant lesquels le mercure a grimpé au-dessus du point de congélation. Le résultat de ce nombre moins élevé de jours de dégel est que la neige au sol excède la normale de 40 à 95 % par endroits. Par contre, les secteurs entre Montréal et Québec sont près de la normale.

La neige a été hâtive et les premières semaines de décembre très neigeuses.

«La neige déjà présente à la fin octobre sur certaines régions s’est installée à demeure à la fin novembre sur tout le Québec bien avant l’arrivée officielle de l’hiver. À la suite de cette arrivée hâtive de la neige, la période hivernale a joué au yo-yo avec le thermomètre autant qu’avec la patience des Québécois», retient M. Cantin.

Cependant, les précipitations totales ont été généralement de 15 à 40 % sous les normales depuis le 21 décembre. Un dans l’autre, cela fait qu’une région comme Québec devrait atteindre la moyenne de 315 centimètres qui s’abat annuellement.

Le sud plus touché

Question. Avez-vous l’impression que les régions au sud du Saint-Laurent ont reçu plus de neige? Si vous répondez «Oui», vous ne gagnez rien, mais avez assurément raison.

En fait, la neige a été de 20 à 30 % plus abondante que la normale sur la Gaspésie. À l’inverse, il y a eu 20 % moins de neige à Montréal et la moitié moins au Saguenay.

«Il y a eu beaucoup de tempêtes côtières», explique le météorologue.

Les secteurs des Appalaches et de la côte est américaine ont été particulièrement touchés, par ricochet, le sud du Saint-Laurent qui longe ces régions l’a aussi été.

Pendant ce temps, le méchant vortex polaire, nouveau terme à la mode, s’accaparait le nord. Il empêchait l’air chaud de monter plus au nord en maintenant les températures qu’on a connues.

Vêtements chauds et pelle de rigueur

Le printemps arrive jeudi avec tuque, mitaines, foulard… et pelle. Jusqu’à 15 centimètres sont prévus dans la nuit de mercredi à jeudi sur la capitale. Après une autre dépression qui pourrait laisser quelques centimètres en fin de semaine, les températures froides se poursuivront la semaine prochaine.

Le «lâcher-prise», l’hiver, connaît pas. Le météorologue André Cantin prévient que deux dépressions se rencontreront au cours des prochaines heures. Une première s’amène sur les Grands Lacs et une seconde est en formation le long de la côte est américaine.

«Ça pourrait dépasser 15 cm par endroits. La neige va tomber surtout dans la nuit de mercredi à jeudi à Québec et la journée de jeudi dans l’est de la province.»

Au cours des prochains jours, le mercure le jour s’approchera de la normale de saison de 1 °C. des précipitations liquides pourraient donc affecter certains secteurs. Mais ce sera de courte durée puisque les températures froides reviendront. Le retour au travail lundi devrait se faire dans un -14 °C le matin. Il faudra attendre la fin de la semaine pour sentir des températures au-dessus du point de congélation.

http://www.lapresse.ca/

Le moment de la journée où on est le plus honnête est le…


Il semblerait que pour certains, plus la journée avance, plus les gens vont mentir. Donc, si on ne veut pas se faire raconter des bobards, mieux vaut questionner le matin
Nuage

 

Le moment de la journée où on est le plus honnête est le…

 

Une étude américaine prouve que selon le moment de la journée, nous avons tendance à être plus ou moins honnête.

Si vous avez une question importante, mieux vaut la poser le matin ! C’est ce qu’affirment les scientifiques de l’université d’Harvard (Etats-Unis). Au cours de leur étude, ils ont donné des exercices de mathématiques à 327 volontaires séparés en deux groupes. Le premier a dû résoudre une suite de problèmes entre 8h et 12h et le deuxième entre 12h et 18h. Les chercheurs ont ensuite demandé aux participants à quelles questions ils avaient bien répondu en leur promettant 10 centimes pour chaque bonne réponse. Ce que les volontaires ne savaient pas c’est que parmi les exercices, certains étaient insolubles. Résultat ? C’est le groupe du matin qui a été le plus honnête.

La fatigue prend le pas sur la morale

Au cours d’un autre test, les chercheurs ont demandé aux deux groupes de composer un mot de cinq lettres avec le suffixe « RAL ». Résultat révélateur, les volontaires du matin ont répondu « moral » alors que ceux de l’après-midi ont opté pour « coral » (en anglais).

Selon les scientifiques, plus la journée passe, plus on est fatigué. Du coup, l’éthique morale est en baisse et cède plus facilement au mensonge.

Bénédicte Demmer, rédactrice santé

http://www.medisite.fr/

Des chercheurs montréalais piègent des cellules souches leucémiques


Peut-être une nouvelle ère pour des médicaments anticancéreux contre le cancer du sang se pointe à l’horizon. Les chercheurs ont pu mettre in vitro des cellules-souches de la maladie qui pourront probablement être mieux étudié
Nuage

 

Des chercheurs montréalais piègent des cellules souches leucémiques

 

Des fioles de sang.... (Photo The New York Times)

Des fioles de sang.

PHOTO THE NEW YORK TIMES

La Presse Canadienne
Montréal

Des chercheurs montréalais ont réussi à cultiver des cellules souches leucémiques en laboratoire, ce qui pourrait permettre d’accélérer le développement de nouveaux médicaments anticancéreux.

Cette percée a été réalisée par l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, en collaboration avec la Banque de cellules leucémiques du Québec de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Cette avancée ouvrirait la voie à l’identification de nouveaux médicaments anticancéreux pour contrer la leucémie myéloïde aiguë, une des formes les plus agressives de cancer du sang.

La prochaine étape serait maintenant d’étudier les mécanismes moléculaires qui contrôlent le maintien et la prolifération des cellules leucémiques ainsi que la résistance aux médicaments anticancéreux.

Les cellules souches situées dans la moelle osseuse servent à la production des cellules sanguines. Malheureusement, la dérégulation de ces cellules a souvent des conséquences désastreuses lorsque l’une d’elles développe des mutations qui la transforment en une cellule souche maligne dite «leucémique». Les cellules souches leucémiques sont également une des causes probables de rechute des patients, car elles sont particulièrement résistantes aux traitements anticancéreux.

Il était très difficile d’étudier efficacement la multiplication des cellules qui causent la leucémie, car elles perdaient rapidement leur caractère de cellules souches cancéreuses in vitro.

Les chercheurs ont identifié deux nouveaux composés chimiques qui, lorsqu’ils sont ajoutés au milieu de culture, peuvent maintenir les cellules souches leucémiques humaines fonctionnelles au moins sept jours in vitro.

L’étude a été publiée dans le journal scientifique Nature Methods.

http://www.lapresse.ca/