Le Teckel et son meilleur ami le requin


Quel chien peut se vanter d’avoir un requin comme animal de compagnie. Bon, il est peut-être un requin gonflable, mais quand même. Mais, le problème, c’est que son copain a quelque peu de difficulté à rentrer dans la cage du chien.
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Le Teckel et son meilleur ami le requin

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – CutiesNFuzzies

Ce petit chien adore son doudou géant, c’est le moins que l’on puisse dire. Il l’aime tellement qu’il ne veut se séparer de lui sous aucun prétexte, même quand il va se reposer dans sa cage. Oui mais voilà, le requin est bien trop grand pour y rentrer !

Heureusement, le Teckel n’est pas du genre à baisser les pattes. Des plus persévérants, il mettra tout en oeuvre pour que son copain puisse faire la sieste à ses côtés.

Et comme chacun sait, la persévérance paie toujours !

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Le Saviez-Vous ► Les ponts vivants du Meghalaya


Voilà une façon très originale pour faire des ponts qui sont très solides pour avoir supporté pendant plusieurs générations des passants.
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Les ponts vivants du Meghalaya

 

 

Dans la province indienne de Meghalaya les habitants construisent des ponts depuis des générations en utilisant les racines des arbres de chaque coté des rivières.

Il leur faut patiemment entrelacer horizontalement les racines au fur et à mesure qu’elles poussent.

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Les ponts ainsi créés peuvent faire plus de 30m de long et supporter des dizaines de personnes, certains ont même plusieurs étages.C’est possible en partie car cette région est la plus humide de la planète avec plus de 15m de précipitations par an ce qui rend la végétation luxuriante.

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Certains de ses ponts ont vu des générations les traverser

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Médicaments d’ordonnance: être le «pusher» de ses enfants


On dit souvent de garder ses médicaments hors de la portée des tout-petits, mais, il faut aussi que les médicaments à la maison soient inaccessibles pour les adolescents qui pourraient s’en servir pour se droguer. Je ne sais pas si je suis trop naïve, mais je n’aurai jamais pensé à prendre, plutôt voler des médicaments prescrits à mes parents pour me droguer.
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Médicaments d’ordonnance: être le «pusher» de ses enfants

 

C'est dans la pharmacie de leurs parents, à... (Archives La Presse)

C’est dans la pharmacie de leurs parents, à la maison, que bon nombre d’adolescents trouvent la drogue qu’ils consomment.

ARCHIVES LA PRESSE

DAPHNÉ CAMERON
La Presse

Antidouleurs, calmants, antidépresseurs, somnifères… Votre pharmacie renferme des pilules qui font peut-être de vous le «pusher» de vos enfants. Un adolescent sur huit aurait déjà consommé un médicament d’ordonnance pour se droguer. Dans la plupart des cas, la médication provenait de sa maison. Inquiet de ce fléau grandissant, l’Ordre des pharmaciens lance aujourd’hui une campagne de sensibilisation à l’égard des jeunes et de leurs parents.

Estelle n’a jamais eu de mal à cacher sa consommation de médicaments d’ordonnance à ses parents.

«Ils ne se sont jamais doutés de grand-chose, c’est facile de passer à côté de la pharmacie de la salle de bains sans penser à compter les pilules dans les pots pour être sûrs qu’il n’en manque pas», raconte, au bout du fil, la jeune fille de 17 ans à la voix angélique.

Traitée depuis trois mois et demi au centre Portage pour régler ses problèmes d’alcool et de toxicomanie, elle raconte la facilité avec laquelle elle a pu mettre la main sur des médicaments d’ordonnance.

Sa première expérience a été avec du Valium.

«C’est des amis qui avaient apporté ça. J’ai découvert que ça m’aidait à faire face au down que j’éprouvais après avoir consommé du speed.»

Une amie qui vole des médicaments dans la pharmacie de sa mère lui fait ensuite découvrir l’OxyContin, un antidouleur dérivé du pavot, de la famille des opiacés, au même titre que la morphine ou l’héroïne.

Estelle a même déjà fait semblant d’avoir des douleurs au dos afin qu’un médecin lui prescrive des pilules. Un jeu d’enfant, explique la jeune femme articulée.

«Si je suis capable de le faire, n’importe qui peut y arriver.»

Après une tentative de suicide et une arrestation pour conduite avec les facultés affaiblies, Estelle a fait son entrée au centre de traitement Portage, qui accompagne les jeunes toxicomanes.

Guillaume Potvin y est intervenant depuis 14 ans. Ce centre de traitement pour les jeunes accueille les cas les plus lourds. Il affirme que 20% des jeunes qu’il suit ont déjà consommé des médicaments d’ordonnance qui ne leur avaient pas été prescrits dans le but de se droguer.

Il pense cependant que la consommation de médicaments d’ordonnance est aussi banalisée chez les jeunes qui n’ont pas de problèmes graves de toxicomanie.

«Puisque ce sont des produits légaux, ils ont moins l’impression de commettre un crime lorsqu’ils en consomment», remarque-t-il.

Dangers

C’est à la suite d’une rencontre avec le coroner en chef du Québec, l’été dernier, que la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Diane Lamarre, a décidé de faire de l’abus de médicaments d’ordonnance chez les jeunes le thème de la Semaine de la pharmacie, qui débute aujourd’hui.

Lors de cette rencontre, le coroner en chef lui a fait part de sa préoccupation à la suite du décès du jeune Alexandre Lallemant-Capocci, de Longueuil, mort l’an dernier à l’âge de 16 ans, après avoir consommé avec deux autres amis les médicaments appartenant à sa mère emportée par un cancer. Ce dernier a succombé, mais ses deux autres amis s’en sont tiré.

«Lorsqu’on parle d’opioïdes, par exemple, les pilules sont très petites, mais ce sont des produits très puissants et malheureusement les gens ne font pas tous la corrélation», a déclaré Diane Lamarre en entrevue la semaine dernière (avant qu’elle annonce sa candidature pour le Parti québécois).

Un danger mortel

Il n’y a malheureusement pas de statistiques sur l’utilisation de drogues d’ordonnance à des fins récréatives au Québec. Une étude récemment menée en Ontario montre cependant qu’un adolescent sur huit en a déjà consommé pour se droguer.

«De ce nombre, 70% d’entre eux avaient pris la drogue à la maison», souligne Mme Lamarre. «Aux États-Unis, quatre ados sur dix pensent qu’un médicament prescrit est plus sécuritaire qu’une drogue illicite», ajoute-t-elle.

C’est pourquoi l’Ordre suggère aux parents et aux grands-parents de toujours garder leurs médicaments sous clé. Lorsque des médicaments ne sont pas nécessaires, on recommande aussi de les rapporter à la pharmacie afin qu’ils soient détruits de façon écologique.

«Les produits pharmaceutiques bénéficient d’une espèce d’aura, car ils sont utilisés pour aider ou guérir les gens. Or, il suffit de ne pas suivre la posologie pour que ça devienne un danger mortel. C’est pourquoi il faut en discuter avec nos jeunes et aussi être très vigilant.»

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Des pluies acides ont accompagné la disparition des dinosaures


Des théories sur l’extinction des dinosaures sont mises à l’épreuve pour savoir quel scénario qui est le plus probable. C’est ce qui s’est fait dans un laboratoire pour savoir s’il était plausible que des pluies acides du a l’impact de météorite aurait été la cause …
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Des pluies acides ont accompagné la disparition des dinosaures

 

Des chercheurs japonais ont tenté de recréer dans... (Photo Kazuhiro NOGI, AFP)

Des chercheurs japonais ont tenté de recréer dans leur laboratoire les conditions qui prévalaient lors de la dernière crise d’extinction massive qu’a connue notre planète.

PHOTO KAZUHIRO NOGI, AFP

RICHARD INGHAM
Agence France-Presse

La météorite géante qui a frappé la Terre voici 65 millions d’années n’a pas seulement éradiqué les dinosaures et d’innombrables autres espèces terrestres, elle a aussi provoqué des pluies acides qui ont rendu invivable la surface des océans, selon une étude publiée dimanche.

Des chercheurs japonais ont tenté de recréer dans leur laboratoire les conditions qui prévalaient lors de la dernière crise d’extinction massive qu’a connue notre planète. Selon leurs conclusions, l’impact de la météorite de Chicxulub qui s’est abattue sur la péninsule du Yucatan, dans l’actuel Mexique, a instantanément vaporisé des roches riches en soufre, produisant un épais nuage de trioxyde de soufre (SO3).

Mélangé à la vapeur d’eau de l’atmosphère, ce gaz provoque des pluies d’acide sulfurique qui seraient tombées à la surface de la Terre en l’espace de quelques jours, acidifiant la couche supérieure des océans et tuant de nombreuses espèces marines.

«Des pluies très chargées en acide sulfurique et une intense acidification des océans par des vapeurs riches en SO3 ont sérieusement détérioré l’écosystème global et sont probablement responsables de l’extinction de nombreuses espèces», estime cette étude publiée dans la revue Nature Geoscience.

Autrement dit, seules les espèces marines capables de résister à ces eaux mortelles ou de se réfugier plus en profondeur auraient survécu, pour ensuite coloniser des mers vidées de leurs autres habitants.

Sur terre, la chute de la météorite de 10 km de diamètre aurait, selon le scénario le plus communément admis par les scientifiques, déchaîné un déluge de feu et soulevé une tempête de poussière à l’échelle mondiale.

De 60 % à 80 % des espèces existantes auraient disparu à la suite de cet événement, qui constitue pour les paléontologues la «limite Crétacé-Tertiaire» marquant le début d’une nouvelle ère géologique.

Un «hiver nucléaire»

Les dinosaures, petits ou grands, qui avaient régné sur terre pendant quelque 165 millions d’années disparurent, laissant toute la place nécessaire aux mammifères pour se développer.

Les raisons exactes de cette extinction massive restent au coeur d’un vif débat. La théorie dominante veut que la météorite ait créé un «hiver nucléaire», le voile de poussière empêchant une partie des rayons du Soleil d’atteindre la surface de la Terre, réduisant les températures et la couverture végétale dont se nourrissaient notamment les gros herbivores.

Une autre théorie évoque aussi le rôle des pluies acides, mais certains scientifiques la réfutent, estimant que l’impact de la météorite a dégagé du dioxyde de soufre (SO2), et non pas du SO3, et que le nuage aurait stagné en altitude au lieu de retomber sous forme de pluie.

En laboratoire, Sohsuke Ohno, du Centre de recherche en exploration planétaire de Chiba (Japon), et son équipe ont tenté de récréer, en miniature, les conditions de l’impact du Yucatan pour mieux comprendre les phénomènes qui ont pu jouer à l’époque.

Selon leurs expériences, menées sur la même roche soufrée que celle de l’impact de Chicxulub, le soufre se vaporise bel et bien directement en SO3 en cas d’impact à des vitesses similaires à celles d’une météorite frappant la Terre (13 à 25 km par seconde).

Mieux encore, les particules d’acide sulfurique en suspension dans l’atmosphère se seraient agglomérées aux débris, plus lourds, émis au point d’impact, se redéposant ensuite à la surface des terres et des océans en l’espace de seulement quelques jours.

L’acidification des eaux de surface expliquerait notamment l’extinction de nombreuses espèces de plancton de la grande famille des foraminifères, des organismes unicellulaires protégés par une enveloppe de carbonate de calcium, composant principal du calcaire et de la craie facilement dissous par l’acide.

Ce scénario des pluies acides permet aussi d’expliquer pourquoi les espèces aquatiques d’eau douce auraient moins souffert de cette crise d’extinction: grâce à la présence d’un autre minéral présent dans l’écorce terrestre, plus résistant à l’acide, et qui les aurait partiellement protégées.

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Des jumeaux astronautes cobayes pour la NASA


Avec des jumeaux identiques, il me semble que cela serait plus vérifiable les conséquences des voyages dans l’espace sur le corps humain
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Des jumeaux astronautes cobayes pour la NASA

 

Scott Kelly (à droite) a passé une année... (PHOTOMONTAGE LA PRESSE)

Scott Kelly (à droite) a passé une année dans l’espace, tandis que Mark se trouvait sur Terre.

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

Associated Press
PHOENIX

Les jumeaux astronautes Mark et Scott Kelly aideront la NASA à étudier les effets du vol spatial sur le corps humain.

L’agence spatiale américaine a annoncé vendredi que les deux frères participeront à 10 expériences différentes.

Craig Kundrot, le scientifique en chef adjoint du programme de recherche sur l’humain de la NASA, a déclaré par voie de communiqué que les frères Kelly offrent une occasion unique d’étudier deux personnes possédant la même génétique, et qui se sont trouvées dans des environnements différents.

Scott Kelly a ainsi passé une année dans l’espace, tandis que Mark se trouvait sur Terre.

La NASA espère que ces études pourront servir d’assises pour de futures initiatives de recherche.

Mark Kelly est le conjoint de l’ancienne représentante américaine Gabrielle Giffords, qui se remet d’un tir reçu en pleine tête en 2011 dans sa circonscription de Tucson, en Arizona.

Mme Giffords et son mari travaillent à un livre sur le contrôle des armes à feu.

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Comment reconnaître une phlébite !


Déjà qu’avoir une insuffisance veineuse n’est pas agréable, les phlébites, doivent être traitées en urgence. Généralement, il y a des symptômes clairs alors que d’autres fois, non. Si une personne est a risque, elle doit porter une attention particulière a ses jambes
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Comment reconnaître une phlébite !

 

Vous avez quelques kilos en trop, les jambes lourdes ou marchez peu ? Vous présentez des risques de phlébite ! Fréquente, la phlébite peut conduire à l’embolie pulmonaire, mortelle. Le point sur ses facteurs de risque, et comment la reconnaître !

Plébite : gare aux varices !

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Le risque de phlébite est une excellente raison de surveiller de près l’état de ses varices !

En effet, « une varice douloureuse et un peu rouge peut traduire la présence d’un caillot de sang dans une veine », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Quand s’inquiéter ? Quand la varice est soudainement douloureuse, qu’elle est chaude, qu’elle rougit et qu’on ressent au toucher comme une induration.

« La douleur est localisée et aiguë. Elle n’a rien à voir avec la sensation diffuse et récurrente de jambes lourdes », précise le Dr Ariel Toledano angiologue.

Quand consulter ? Dès que l’on présente ces symptômes, il faut consulter un médecin en urgence.

« On recherchera d’abord une phlébite superficielle, c’est-à-dire la présence d’un caillot dans une veine proche de la surface de la peau (les varices touchant principalement ces veines). Puis une phlébite profonde », explique le Dr Laroche.

Douleur au mollet : attention danger !

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Votre mollet vous fait soudainement mal ?

Attention ! « C’est un des premiers signes de la phlébite », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Pour cause, le caillot de sang qui obstrue la veine génère une inflammation des parois veineuses, donc une douleur.

Quand s’inquiéter ? Quand la douleur est aiguë, permanente, ressentie comme une pesanteur, qu’elle empêche la marche et qu’elle n’est pas soulagée par le repos. Elle peut être localisée au mollet ou à la cuisse.

Quand consulter ? En urgence, dès que l’on ressent ce type de douleur, et surtout si elle s’accompagne d’un gonflement du membre inférieur.

Jambes lourdes : risques de phlébite !

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Ce n’est pas parce que l’on souffre de jambes lourdes qu’on est en train de faire une phlébite. Les jambes lourdes sont la manifestation d’un mauvais retour veineux, donc d’une stagnation du sang dans les veines. Non de la présence d’un caillot. Cependant, les deux peuvent quand même être liées ! Le sang qui stagne peut à la longue coaguler et former un caillot, donc une phlébite.

A savoir : « Une phlébite est en général unilatérale. Il est très rare d’avoir les deux jambes atteintes », précisent nos spécialites.

Oedème : consultez en urgence

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Un des signes caractéristiques de la phlébite est l’oedème. En fonction de l’endroit où se situe le caillot, il peut se traduire par un gros mollet, une cheville enflée, une grosse cuisse, voire parfois toute la jambe qui double de volume.

 Pourquoi ?

 « Parce  que le caillot crée un obstacle au retour veineux du sang, ce qui génère un gonflement », répond le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Quand s’inquiéter ?

« En général, en cas de phlébite, l’oedème apparaît rarement de manière isolée. Il s’associe à un symptôme douloureux, ou à une sensation de chaleur de la zone suspecte », explique le Dr Ariel Toledano, angiologue et phlébologue.

Quand consulter ? En urgence, dès constatation d’un oedème, seul ou associé à d’autres signes (douleurs du mollet…).

Mollet dur, trop ferme : méfiez-vous !

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« Un mollet qui est dur, qui ne ballote plus peut être un signe de phlébite », prévient le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

 Pourquoi ?

« Parce que comme les veines sont obstruées par un caillot de sang, les muscles se contractent, donc le mollet aussi », explique le Dr Ariel Toledano, angiologue.

Quand s’inquiéter ? Dès que l’on constate une diminution du ballotement du mollet.

« Même si ce symptôme apparaît seul (sans douleur, rougeur de la jambe), il n’est pas normal », précise le Dr Toledano.

Quand consulter ? Dès constatation de ce symptôme.

Fièvre inexpliquée : il peut s’agir d’une embolie…

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Une fièvre survenant de manière inexpliquée, peut être le signe d’une phlébite, pire, d’une embolie pulmonaire (migration du caillot de sang de la jambe dans les poumons).

 Pourquoi ?

« Parce que le caillot qui bouche la veine enflamme la paroi veineuse. La fièvre est le signe de cette inflammation », répond le Dr Ariel Toledano, angiologue.

Quand s’inquiéter ? Quand la fièvre survient sans explication (sans la présence d’une infection : grippe…) et qu’elle ne baisse pas. Plus encore si elle intervient chez une personne alitée depuis plus de 3 jours (en cas d’hospitalisation par exemple). Le risque de phlébite est alors majoré.

Quand consulter ? Que la fièvre soit observée de manière isolée, ou associée à d’autres signes de phlébite (douleurs au mollet, jambe gonflée…), il faut consulter très vite un médecin, et en urgence si vous présentez des facteurs de risque (surpoids, tabagisme, antécédents personnels ou familiaux…).

Anxiété inhabituelle : symptôme de caillot ?

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« L’anxiété peut être un signe clinique de la phlébite », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Etonnant ?

 Pas vraiment. « Quand les gens ne se sentent pas bien, qu’ils sont anxieux alors qu’ils ne le sont pas d’ordinaire, surtout s’ils sont alités depuis quelques jours, cela peut traduire la présence d’un caillot dans une veine. »

Quand s’inquiéter ? En cas d’anxiété inhabituelle, survenant de manière brutale sans raison particulière. Plus encore, si elle s’accompagne d’une fièvre ou de dyspnée (essoufflement).

Quand consulter ? Dès constatation du symptôme, en urgence si vous présentez des facteurs de risque (surpoids, tabagisme, antécédents personnels ou familiaux…).

Crampes ou phlébite, comment faire la différence ?

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« Qu’elles soient aiguës ou à répétition, les crampes ne sont pas des signes de phlébite », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Leurs douleurs sont différentes. « Celle de la phlébite ne disparaît pas, elle est permanente, à l’inverse de la crampe. »

A savoir : Il est possible de souffrir de crampes suite à une phlébite. Dans ce cas, les crampes sont particulières. Ce sont des contractures rythmées par la marche. Elles apparaissent progressivement et sont croissantes puis disparaissent après l’arrêt de l’effort. La surélévation des membres (sur un oreiller par exemple) accélère le retour à la normale.

Phlébite : êtes-vous à risque ?

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Certains facteurs augmentent le risque de phlébite. Vous êtes concerné si vous :

avez des antécédents personnels ou familiaux de phlébite

– êtes en surpoids (calculez votre IMC pour le savoir)

– avez plus de 70 ans

– êtes sédentaire

– faites de l’insuffisance veineuse (jambes lourdes notamment).

– êtes alité plus de 3 jours (hospitalisé ou non)

– avez un cancer

– êtes immobilisé par un plâtre

– fumez

– prévoyez un long voyage en avion ou en car (plus de six heures)

Si vous présentez un de ces facteurs de risque, surveillez vos jambes et consultez au moindre symptôme : douleur au mollet, oedème, diminution du ballotement…

Phlébite : le vrai risque c’est l’embolie

embolie pulmonaire phlebite examen medical

Douleur au mollet, varices douloureuses, oedème… Ces signes annonciateurs d’une phlébite ne doivent pas être négligés ! Le caillot de sang qui obstrue la veine peut migrer dans les poumons et boucher une ramification artérielle. On parle alors d’embolie pulmonaire, complication ayant un risque élevé de mortalité.

« On dénombre environ 300 000 cas de phlébites par an en France. 15 000 personnes meurent d’une embolie pulmonaire », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Conclusion : Soyez vigilant et allez consulter votre médecin au moindre symptôme suspect.

Phlébite : quand il n’y a pas de symptômes…

phlebite symptome

Dans certains cas, la phlébite peut être totalement silencieuse. Pas de douleur au mollet, pas d’oedème, pas de sensation de chaleur… Rien. En général, c’est parce que le caillot qui obstrue la veine est de petite taille. Sa présence se manifeste seulement quand il migre dans les poumons (on parle alors d’embolie pulmonaire « cruorique »). C’est là que la fièvre ou l’anxiété peuvent évoquer une phlébite sous-jacente, surtout si on est en situation à risque : alitement, insuffisance veineuse…

Phlébite : il faut faire un échodoppler !

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En cas de symptôme(s), consultez en urgence pour passer un échodoppler afin de confirmer ou non la phlébite.

« C’est vraiment une pathologie pour laquelle il faut avoir un diagnostic de certitude donc un examen qui l’objective. Car s’il y a phlébite, on mettra en place un traitement anticoagulant à potentiel dangereux (risque hémorragique) », explique le Dr Jean-Pïerre Laroche, angiologue.

Ce traitement aura pour mission de stopper l’évolution de la maladie et d’éviter la migration du caillot dans les poumons.

A savoir :

 » Quand la phlébite est traitée, il y a 0,3% de risque de faire une embolie pulmonaire. »

par Aurélie Blaize, journaliste santé et validé par Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue et phlébologue

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De nouveaux gaz destructeurs d’ozone retrouvés dans l’atmosphère


Ce qui était utile hier est devenu nocif aujourd’hui. Tout ces produits que nous utilisons ont un impact dans le présent sur l’environnement immédiat comme dans le futur pour la couche d’ozone
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De nouveaux gaz destructeurs d’ozone retrouvés dans l’atmosphère

 

«L'identification de ces quatre nouveaux gaz est très... (Photo d'archives)

 

«L’identification de ces quatre nouveaux gaz est très inquiétante, car ils vont contribuer à la destruction de la couche d’ozone», estiment les scientifiques, spécialistes de l’environnement, dans l’étude publiée dans la revue Nature Geoscience.

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Agence France-Presse

Quatre nouveaux gaz fluorés qui détruisent la couche d’ozone, dont trois appartenant à la famille des CFC pourtant bannis depuis 2010, ont été identifiés dans l’atmosphère où ils se sont accumulés à partir des années 60, selon une étude publiée dimanche.

Ces substances creusent les fameux «trous» dans la couche d’ozone au-dessus des pôles, partie de l’atmosphère comprise entre 20 et 50 km d’altitude qui absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultra-violet.

«Notre recherche a mis en évidence quatre gaz qui ne se trouvaient pas du tout dans l’atmosphère jusque dans les années 60, ce qui suggère qu’ils sont émis par l’activité humaine», écrivent les scientifiques, spécialistes de l’environnement, dans l’étude publiée dans la revue Nature Geoscience.

Ils ont analysé des échantillons d’air non pollués collectés en Tasmanie entre 1978 et 2012, et dans des carottes de neige au Groenland.

«L’identification de ces quatre nouveaux gaz est très inquiétante, car ils vont contribuer à la destruction de la couche d’ozone», estiment-ils.

Leur origine n’a pas été identifiée, mais certaines hypothèses sont évoquées: produits chimiques utilisés pour la production d’insecticides et des solvants pour nettoyer les composants électroniques.

Les différences de concentration indiquent qu’ils ont été émis principalement dans l’hémisphère nord.

Trois des gaz sont des chlorofluorocarbures ou CFC, utilisés dans les systèmes de réfrigération et les aérosols, dont la production est désormais quasiment nulle, grâce au protocole international signé en 1985 à Montréal.

Le quatrième appartient à la famille des hydrochlorofluorocarbures ou HCFC, également utilisés dans les réfrigérateurs, les aérosols, ou les climatiseurs, et dont l’élimination progressive est en cours.

Plus de 74 000 tonnes de ces nouveaux gaz se sont accumulées dans l’atmosphère jusqu’en 2012. Il s’agit néanmoins d’une quantité très limitée quand on la compare aux émissions des CFC qui s’élevaient à plusieurs millions de tonnes dans les années 80.

Deux de ces gaz, un CFC et un HFCF, s’accumulent encore dans l’atmosphère, précise l’étude.

Jusqu’à présent, sept types de CFC et six HCFC étaient connus pour leurs effets destructeurs sur l’ozone.

La couche d’ozone a cessé de s’affiner à la fin des années 90 et certains signes montent qu’elle commence à se reconstituer, indique un des auteurs de l’étude, Johannes Laube de l’École des sciences environnementales de l’Université d’East Anglia.

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