En effet, comment peut-on acheter une nouvelle maison, si on ne peut pas la transporter
Nuage
Une nouvelle maison
« Ça ne se peut pas acheter une nouvelle maison, elle ne rentrera pas dans le coffre de la voiture! »
Marie, 4 ans
Quand un animal est habitué avec des adultes, il est bien curieux quand un tout petit humain entre dans la maison pour y rester
Nuage
Par Sophie Le Roux
Crédits photo : youtube – FunnyPlox TV
Pas facile, quand on est depuis des mois ou des années le roi de la maison, de voir débarquer chez soi un petit d’homme. Quelle drôle de créature, dépourvue de poils, de griffes et de moustaches, et qui ne ronronne même pas !
Les chats de cette vidéo (absolument adorable, personne n’osera le nier) rencontrent pour la toute première fois les bébés de leurs humains.
Certains se montrent très avenants, et ne perdent pas de temps pour offrir au petit d’homme une bonne toilette féline. D’autres sont bien plus sceptiques, voire inquiets, et observent d’un air incrédule le petit être qui vient de rejoindre la famille.
Nul doute que nous assistons là à la naissance de belles et longues amitiés.
Nous sommes très loin du prototype des appareils photos que nous connaissons aujourd’hui. Mais nous pouvons que constater, qu’en 1975, il y avait des gens qui avaient une grande vision vers l’avenir de la photographie
Nuage
Le premier appareil photo numérique daterait de 1975, en images
par : Temey,
New York, États-Unis – Le premier appareil photo numérique aurait été créé dans les laboratoires de Kodak en 1975.
C’est dans la ville de Rochester dans l’Etat de New York, en décembre 1975, que Kodak a assemblé pour la première fois ce qui fut peut-être le premier appareil photo numérique. L’innovation résidait dans le fait que l’appareil ne possédait pas de film photographique et qu’il utilisait une nouvelle technologie.
Il était composé d’une optique de caméra Super8, un enregistreur de cassette, 16 batteries, un nouveau capteur CCD et divers composants électroniques qui raccordaient le tout. Les images, capturées avec une résolution de 100 lignes, étaient envoyées sur une cassette en 23 secondes et pouvaient être lues grâce à un lecteur de cassette directement relié à une télévision.
En décembre 1975, Kodak a lancé ce qui pourrait être le premier appareil photo numérique. L’innovation de l’appareil résidait dans le fait que l’appareil ne possédait pas de pellicule et qu’il utilisait une nouvelle technologie.
Le premier appareil photo numérique Kodak était composé d’une optique de caméra Super8, un enregistreur de cassette, 16 batteries, un nouveau capteur CCD.
L’appareil capturait une image avec une résolution de 100 lignes grâce à un capteur et envoyait les informations sur une cassette en 23 secondes.
Détail sur la photo originale
Détail sur la photo interpolée et lue sur un écran de télévision.
En premier lieu, l’invention qui allait révolutionner l’univers de la photographie n’avait provoqué que le scepticisme chez Kodak. Le brevet a été déposé mais l’invention ne fut révélée qu’en 2001. Sur le site officiel de Kodak, des extraits du rapport technique donnent une idée de la clairvoyance des ingénieurs de l’époque :
« l’appareil photo décrit dans ce rapport représente la première tentative de montrer un système photographique qui pourrait, avec des améliorations de la technologie, substantiellement changer la façon dont les images seront prises dans le futur. »
A noter que le capteur CDD, qui a permis le développement de la photographie numérique, a rapporté à ses inventeurs George E. Smith et Willard Boyle dans les Laboratoires Bell en 1969 le Prix Nobel de physique en 2009.
Source : www.zigonet.com
Un nouveau venu a la maison, un bébé qui demandera plus d’attention, va aussi perturber les habitudes du chat. (juste a voir ma Fripouille avec Mlle même si elle n’est plus un bébé, a changer de beaucoup sa tranquillité) Il est bon de prévoir à l’avance ainsi évitée bien des problèmes
Nuage
Crédits photo : HiJinxPhoto – Flickr
Votre vie s’apprête à être bouleversée par l’arrivée d’un enfant ?
Celle de votre chat sera elle aussi grandement perturbée ! Mieux vaut alors préparer Minou au plus vite à ce changement ! Ces quelques conseils devraient vous y aider.Une visite chez le vétérinaire
Programmer une visite chez le vétérinaire avant la venue au monde de bébé est indispensable. Ce check-up vous permettra de vous assurer que votre chat est en bonne santé, que ses vaccins sont à jour, et qu’il n’a pas de parasites.
Cette visite sera aussi l’occasion de récolter les précieux conseils d’un médecin pour préparer votre compagnon à 4 pattes à l’arrivée de sa petite soeur ou son petit frère humain !
Des problèmes de comportement à régler ?
N’attendez pas que bébé soit à la maison pour vous en occuper !
Griffures, morsures, sauts sur les meubles, attaques des portes… Trouvez un moyen de mettre fin à cesproblèmes avant que votre enfant n’arrive.
N’hésitez pas à faire appel à un comportementaliste si les conseils pêchés auprès de vos proches et sur les forums ne suffisent pas.
Apprenez à couper les griffes de votre chat
Si vous n’avez pas habitué votre chat à la coupe de ses griffes dès son plus jeune âge, il est grand temps de vous y mettre, pour protéger la peau si tendre de bébé !
Pour couper les griffes d’un chat, utilisez un coupe-ongle, et tentez de maintenir votre petit félin sous votre bras tandis que vous saisirez l’extrémité de sa patte entre vos doigts.
Appuyez ensuite sur la base de la griffe et sur le coussinet afin que la griffe ressorte. Il est possible que vous ayez besoin de l’aide d’une autre personne si Minou se montre trop récalcitrant.
Habituez le chat à l’odeur et aux bruit de bébé
Si certains de vos proches sont les heureux parents de bébés, n’hésitez pas à les convier chez vous, afin que votre chat se familiarise avec l’odeur, les bruits et le comportement des bébés.
Vous pouvez aussi enregistrer des bruits de bébé, et les faire écouter régulièrement, pendant une dizaine de minutes, à votre compagnon à 4 pattes.
Pour ne pas effrayer Minou, commencez par un son assez faible, puis augmentez le volume au fil des jours.
Pourquoi pas aussi enduire vos mains de poudre et de crème pour bébé, et inviter votre chat à les renifler ? Et lorsque le chat se montrera à l’aise avec ces nouvelles odeurs, ne lésinez pas sur les caresses et les câlins !
Préparez bien à l’avance la chambre de bébé
Il est également important que votre matou s’habitue aux affaires de bébé, aux changements de la pièce qui deviendra sa chambre.
Installez donc assez rapidement le mobilier de l’enfant et laissez votre chat faire connaissance avec ces meubles et objets.
Il vous faudra aussi lui apprendre à ne pas sauter sur la table à langer, et à ne pas se coucher dans le lit de bébé ! Couvrez-les alors de matières désagréables pour le chat, qui quand il s’y sera aventuré une fois, n’aura aucune envie d’y retourner !
Et si vous ne voulez pas que le chat entre dans la chambre de votre enfant, il vous faudra également le préparer à cette interdiction.
Vous n’aurez alors plus qu’à laisser la magie opérer, et assister au si beau spectacle que peut être la naissance d’une grande amitié entre un animal et un enfant…
Je trouve quelque fois que le titre d’un billet laisse pas mal perplexe. Car on s’entend que les saucisses ne sont pas faites avec des selles de bébé, mais bien la culture de certaines bactéries ce qui est complètement différent, quoique pas très ragoutant
Nuage
Crédit photo : archives, Reuters
TVA Nouvelles
Des chercheurs espagnols ont réussi à créer de la saucisse sèche plus saine grâce à des excréments de bébé.
Les bactéries se trouvant dans ces excréments participeraient en effet à rendre le saucisson plus sain pour le consommateur, un peu comme les yogourts probiotiques, selon une étude rapportée parLive Science.
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont recueilli 43 selles de bambins en bonne santé et âgés de moins de six mois pour mettre en culture deux bactéries très présentes à cet âge-là : lelactobacillus et le bifidobacterium, des probiotiques.
«Ces saucisses pourront donner la possibilité aux consommateurs d’inclure encore plus de produits probiotiques à leurs menus», a expliqué l’une des auteures de cette étude, la microbiologiste de l’Institut de recherche sur l’alimentation et l’agriculture de Catalogne (IRTA), Anna Jofré.
Depuis toujours les microbes aident à confectionner un nombre incalculable de produits de consommation journaliers tels que le pain, le fromage ou la bière.
Qui veux du fromage bien vieilli ? Vieillit de quelque 3 600 ans ? Cela vous tente pour un petit gueuleton archéologique ? Enfin bref, c’est une très belle découverte, car garder du fromage tout ce temps, il fallait des conditions exceptionnelles de conservation
Nuage
Le plus vieux fromage du monde retrouvé sur… des momies en Chine
Le plus vieux fromage du monde a récemment été identifié sur le cou et la poitrine de momies retrouvées en parfait état de conservation sous le sable d’un désert de Chine. Les amas de matière organique, datés à 1615 avant notre ère, sont le fruit d’une des plus vieilles techniques de fermentation de produits laitiers connues à ce jour.
Selon de précédentes études archéologiques, la fabrication du fromage remonte au 6e millénaire avant notre ère. Les premiers signes de cette méthode ont été identifiés en Europe. Il est connu que les Egyptiens et les Mésopotamiens élaboraient eux aussi ces produits 3000 ans avant notre ère. Toutefois, jusqu’alors aucun vestige de fromage ancien n’avait été retrouvé, étant données la rapidité avec laquelle cet aliment se désintègre.
Le fromage vieux de près de 3600 ans a été découvert lors de fouilles archéologiques réalisées entre 2002 et 2004 sur le site abritant les tombes de Xiaohe, dans le Taklamakan, un désert inhospitalier situé au nord-ouest de la Chine.
Des momies en excellent état
Ce cimetière a été construit sur une grande dune naturelle. Il a abrité au cours du temps des centaines de mystérieuses momies datant de l’âge de bronze, enterrées dans des cercueils en bois massif en forme de chaloupe retourné, enveloppés dans des peaux de vaches. C’est certainement ces structures qui ont permis aux dépouilles d’être si bien conservés à l’abri de l’air de l’eau, et du sable.
Selon les chercheurs, les corps ont passé leur temps dans un environnement proche du « sous-vide », ce qui les a préservés de la décomposition. Au final, cheveux et peau sont restés presque intactes, tout comme les tissus de laine, les graines, les paniers tissés et la substance laitière glissée de part et d’autre du torse des défunts. L’analyse des protéines a permis de déterminer qu’il ne s’agissait ni de beurre, ni de lait.
Une nourriture pour l’au-delà ?
Les résultats, parus dans la revue Journal of Archaeological Science, indiquent qu’il s’agit d’un fromage fabriqué à l’aide d’une méthode similaire à la fermentation du kéfir. Cette technique est encore utilisée aujourd’hui pour obtenir certains produits laitiers. Elle consiste à mettre dans du lait, des amalgames de micro-organismes connus sous le nom de grains de kéfir.
Après fermentation, on obtient une sorte de pâte, du « fromage blanc de kéfir », que l’on peut utiliser comme du fromage frais. L’avantage de ce type de fromage est sa digestibilité, même pour les populations intolérantes au lactose, et la facilité de réalisation. Selon les archéologues, il est possible qu’il ait été placé près de la tête des défunts afin que ceux-ci puisse se nourrir dans l’au-delà.
Espacer le nombre de jours sans se laver les cheveux, c’est très tentant, mais un mois, et juste avec de l’eau chaude, je ne suis pas sur que je serais capable de faire ce pas et ce même avec la méthode de transition. , Je me demande, si ces adeptes qui sont satisfaites de ce genre de procédé ont les cheveux longs.
Nuage
L’objectif ultime des adeptes du no poo est d’arriver à ne plus avoir besoin d’aucun produit autre que l’eau pour se nettoyer les cheveux.
PHOTO DIGITAL/THINKSTOCK
ISABELLE MORIN
La Presse
Imaginez ne plus shampouiner vos cheveux… L’idée vous semble absurde, voire irréaliste? C’est pourtant ce que choisissent de faire plusieurs personnes qui, après avoir erré au rayon des shampoings sans y trouver leur compte, se tournent vers le no poo (no shampooou sans shampoing), un mouvement beauté qui gagne de plus en plus d’adeptes.
Étourdis par l’offre de produits capillaires, déçus par les performances des produits utilisés, soucieux de leur santé ou de l’environnement, les adeptes du no poo sont de plus en plus nombreux. Ce mouvement, apparu au cours des dernières années dans le monde de la beauté, consiste à bouder le shampoing pour revenir à des méthodes plus naturelles.
Entendons-nous, il ne s’agit pas de cesser de laver ses cheveux, mais bien de le faire sans shampoing. En substitut, on utilise normalement du bicarbonate de soude, de l’argile ou du savon de Castille. Ces produits lavant sont utilisés dans une phase de transition plus ou moins longue selon les sujets, l’objectif ultime étant d’arriver à espacer les nettoyages jusqu’à ne plus avoir à utiliser aucun produit autre que l’eau.
Sur Facebook, le groupe No Poo & Low Poo Hair Care rassemble plus de 5200 membres qui partagent leurs découvertes, leurs questionnements et leurs astuces. L’un des arguments souvent évoqués par ces partisans du no poo pour expliquer ce changement de cap dans leur rituel de beauté est que les shampoings priveraient les cheveux de leurs huiles naturelles. Ce faisant, ils alimenteraient un cycle qui nous entraîne à utiliser toujours plus de shampoing pour arriver à garder la tête propre.
Une fois la production de sébum régularisée grâce au no poo, les cheveux se saliraient de moins en moins vite et les nettoyages avec du bicarbonate de soude ou un autre produit lavant deviendraient moins nécessaires pour finir par ne plus l’être du tout. Un bon brossage pour étaler le sébum sur les longueurs et un nettoyage à l’eau seraient alors suffisants pour maintenir une chevelure à la fois propre et saine.
Dans le camp des sceptiques
Trop beau pour être vrai? C’est ce que pensent Roxane Cheibes et Line Lebrun, propriétaires du salon de coiffure Narcisse et Echo, à Montréal. Selon elles, le bicarbonate de soude serait trop abrasif pour servir de nettoyant capillaire et ne conviendrait certainement pas à tous les cuirs chevelus.
«On pourra probablement s’en tirer pour un certain temps, mais à la longue, le cuir chevelu sera sensible et les cheveux mats», estime Roxane Cheibes.
Le chimiste Ariel Fenster, professeur de chimie à l’Organisation pour la science et la société (OSS) de l’Université McGill, s’étonne également du fait que le bicarbonate de soude (qui dissout la graisse et la déloge grâce à ses propriétés abrasives) puisse être plus doux pour les cheveux qu’un shampoing (qui élimine les globules de graisse en les fractionnant pour les rendre plus facilement délogeables). À la limite, le savon à l’huile – comme ceux de Castille ou de Marseille – serait une option plus intéressante selon lui, mais il laisserait sur les cheveux un dépôt, qui pourrait cependant être éliminé avec un rinçage au vinaigre.
De la théorie à la pratique
Pourtant, les pratiquants du no poo semblent plus que satisfaits de cette routine. Après plus d’un an sans shampoing, les cheveux de la blogueuse Ophélie, alias Antigone XXI, n’auraient jamais eu autant de corps et été aussi brillants et en santé. Même son de cloche du côté de la blogueuse Leah Dossey, qui n’a pas shampouiné ses cheveux depuis deux ans.
Au-delà des aspects purement esthétiques, les deux femmes nomment d’autres avantages: une économie d’argent et de temps puisque les cheveux sont lavés moins souvent, ainsi qu’une pratique plus écologique, car elle élimine les bouteilles et les emballages. Surtout, elle évacue les risques potentiels associés à certains ingrédient présents dans les shampoings: le sulfate laureth de sodium ou le laurylsulfate de sodium (potentiellement irritants et cancérigènes), les phtalates (qui seraient des perturbateurs endocriniens) et les parabènes (soupçonnés d’être cancérigènes).
«C’est très satisfaisant de ne plus avoir à me soucier de la toxicité de ce que je mets sur ma tête et de ce que j’envoie dans les égouts. Le fait de ne plus avoir à laver mes cheveux tous les jours est un bonus!», dit Leah Dossey.
Le chimiste de l’Université McGill met des bémols sur ce dernier point. Selon Ariel Fenster, les dangers associés aux shampoings ont été exagérés.
«Les shampoings pourraient présenter des risques, mais c’est quelque chose d’hypothétique. Les études qui ont été faites ont été réalisées sur des animaux de laboratoire. Rien ne prouve que cela soit valable sur les humains», précise-t-il.
Pour Roxane Cheibes et Line Lebrun, la vraie question n’est pas de savoir si on devrait ou non utiliser du shampoing, mais plutôt quel shampoing utiliser pour nettoyer ses cheveux.
«Pourquoi revenir en arrière avec des méthodes comme le no poo? Il existe maintenant des gammes de shampoings qui respectent à la fois le cuir chevelu et les cheveux, qui se soucient de leurs composants ainsi que de l’environnement.»
Plusieurs shampoings affichent en effet la mention «sans sulfates», «sans parabènes» ou «sans phtalates». Le problème, comme le fait toutefois remarquer le chimiste Ariel Fenster, est qu’on ne connaît pas nécessairement les substances par lesquelles ces ingrédients sont remplacés. Soupçons suffisants, selon Ophélie et Leah, pour justifier qu’on se tourne vers leno poo.
Selon notre degré d’inquiétude, on pourra faire le saut tout en sachant que le temps d’adaptation à cette nouvelle routine peut être long et pénible. D’abord, les substituts de shampoing ne moussent pas. Il faut s’y faire. Par ailleurs, il faudra accepter que nos cheveux soient moins beaux pendant une période plus ou moins longue durant laquelle il est conseillé d’adopter foulards et chapeaux. Après cette traversée du désert, le non-shampouineur devrait cependant pouvoir atteindre le nirvana capillaire. Le résultat sera-t-il à la hauteur des attentes? Pour en avoir le coeur net – à défaut peut-être des cheveux -, il faudra l’essayer!
Le low poo, la version soft
Compromis entre le no poo et le shampoing, le low poo consiste à se tourner vers des shampoings aussi naturels que possible et à en limiter l’usage. En étant plus doux, ces shampoings décaperaient moins les cheveux et le cuir chevelu, ce qui permettrait d’espacer les shampoings. Cette méthode pourrait aussi être utilisée comme phase de transition avant de passer au no poo.
Le premier shampoing moderne
Il date de 1930 et est une version améliorée du savon jusqu’alors utilisé et qui laisse un dépôt blanchâtre sur les cheveux. En 1931, L’Oréal crée un premier shampoing synthétique et trois ans plus tard, une version grand public, Dop, sera offerte.
L’origine du no poo
Il aurait été mis au point par la coiffeuse new-yorkaise Lorraine Massey qui y voyait une façon de préserver ses boucles et de leur donner plus de ressort.
Trousse de base et astuces de pros pour apprentis non-shampouineurs.Matériel
> Du bicarbonate de soude
Une cuillère à soupe serait suffisante pour chaque lavage, deux si on a les cheveux épais ou gras. Dilué dans un verre d’eau ou utilisé comme une pâte à la manière d’un shampoing, il sera massé sur le cuir chevelu uniquement, puis laissé en place quelques minutes avant d’être rincé. Autres options : l’argile ou le savon de Castille.
> Du vinaigre de cidre de pomme
Naturellement hydratant, il remplace le traditionnel revitalisant. Il suffit d’en ajouter une cuillère à soupe ou deux à une tasse d’eau, puis de brasser pour les combiner.
> Une brosse en poils de sanglier
Pourquoi en poils de sanglier? Parce que ceux-ci sont comme des tissus microfibres qui emprisonnent la saleté. Matin et soir, on conseille de brosser la chevelure pour l’aérer, de façon habituelle et tête en bas, afin d’éliminer la saleté et de répartir les huiles naturelles du cuir chevelu vers les longueurs. Il faudra aussi penser à nettoyer sa brosse au moins une fois par semaine.
> Du shampoing sec
Pour arriver à espacer les lavages, on pourra utiliser un shampoing sec naturel, composé de fécule de maïs ou d’arrow-root (pour les cheveux pâles), de poudre de cacao ou d’argile (pour les cheveux foncés) ou encore, d’un mélange de ces ingrédients, distribué à la houppette ou au pinceau sur les racines.
> De l’eau
Méthode accessible et on ne peut plus abordable, le nettoyage à l’eau plus chaude que tiède devrait pouvoir un jour être utilisé pour nettoyer les cheveux et, d’ici là, au besoin entre les lavages.
> Des huiles essentielles
Quelques gouttes peuvent être ajoutées à la solution de rinçage ou encore, être déposées sur la brosse pour parfumer les cheveux.
Quelques astuces
> Repartir à zéro
Pour faciliter la transition, Leah Dossey, qui pratique le no poo depuis deux ans, conseille d’utiliser d’abord un shampoing clarifiant pour éliminer les silicones qui gainent les cheveux et qui sont présents dans la plupart des shampoings commerciaux pour faire paraître les cheveux plus lisses.
> Pour une transition réussie
La non-shampouineuse Ophélie suggère d’espacer les lavages de façon très progressive, surtout si on a habitué nos cheveux à être fréquemment lavés. Au bout de quelques semaines à ce rythme, on pourra tenter un mois sans lavage, nécessaire, selon elle, pour désaccoutumer les cheveux des nettoyages trop fréquents et revenir à un rythme de sécrétion de sébum plus naturel. Au terme de cette période, les cheveux devraient se salir beaucoup plus lentement. Un lavage aux trois ou quatre semaines suffira alors, puis aux cinq ou six semaines… Au bout d’un moment, l’eau seule devrait suffire.
> Le journal de son no poo
Un bon outil pour arriver à évaluer ce qui fonctionne bien ou non, de façon à limiter le temps passé dans la phase erreur et évaluer les progrès.
S.O.S…
> Cheveux secs: hydratez les longueurs avec un revitalisant sans gras, par exemple de l’aloès et du miel. On pourra aussi utiliser une minuscule quantité d’huile de coco ou de jojoba. L’huile de coco est la seule huile à pouvoir pénétrer en profondeur dans les écailles des cheveux, tandis que l’huile de jojoba est celle qui ressemble le plus au sébum naturel.
> Cheveux gras: augmentez la quantité de bicarbonate de soude à deux cuillères à soupe plutôt qu’une et nettoyez les cheveux à l’eau chaude entre les lavages. Le vinaigre blanc peut être substitué au vinaigre de cidre de pomme pour hydrater les longueurs.
> Cuir chevelu sensible: les cheveux ne sont peut-être pas bien rincés. Utilisez une dilution de bicarbonate plutôt que la pâte et un mélange de miel et de vinaigre de cidre de pomme pour le rinçage.
Au temps qu’on disait que la cigarette était bonne pour nous, on y voyait même un côté thérapeutique, il semble que ce se soit une histoire similaire avec les boissons énergisantes.
Nuage
La nouvelle potion magique
ILLUSTRATION LA PRESSE
HUGO MEUNIER
La Presse
Avec des revenus se chiffrant en milliards de dollars, le marché des boissons énergisantes connaît une croissance phénoménale chaque année. Environ 200 marques se fraient un chemin jusqu’aux étalages des supermarchés canadiens. Mais une grande part d’inconnu entoure ces populaires canettes; certains effets secondaires potentiellement graves forcent plusieurs intervenants à sonner l’alarme. Que sait-on au juste de ces nouvelles potions?
Mars 2008. Une Canadienne de 12 ans d’à peine 80 lb est transportée d’urgence à l’hôpital. Victime d’une surdose intentionnelle après avoir consommé plusieurs boissons de marque Red Bull, elle doit subir un lavage gastrique.
Outre cette tentative de suicide inusitée, les boissons énergisantes pourraient être liées à des effets indésirables observés chez 75 Canadiens entre 1999 et 2013, selon des chiffres fournis par Santé Canada. L’issue de trois de ces cas déclarés était la mort. Une trentaine d’effets indésirables signalés à Santé Canada étaient graves, selon le Rapport du groupe d’experts sur les boissons énergisantes caféinées publié en 2010. Insomnie, paranoïa, arythmie, palpitations, hypertension, crise cardiaque: la liste des symptômes est longue. Sept des trente-deux patients avec des effets secondaires graves étaient adolescents. Les dossiers de trois des individus, dont deux sont morts, n’ont pas pu être évalués en raison de renseignements incomplets.
Ces cas ne suffisent toutefois pas à prouver hors de tout doute que les boissons énergisantes sont néfastes pour la santé. Après tout, les fabricants vendent un produit tout à fait légal et prennent bien soin d’afficher des mises en garde conseillant aux usagers de limiter leur consommation.
Santé Canada a d’ailleurs modifié en janvier 2013 sa règlementation sur le contenu en caféine et l’étiquetage des boissons énergisantes. D’abord classées dans la catégorie «produits naturels» – et à l’abri des réglementations -, elles sont maintenant considérées comme des aliments. Le tableau de la valeur nutritive est dorénavant obligatoire sur les canettes, et l’Agence canadienne d’inspection des aliments est aussi mise à contribution.
Une façon de mieux contrôler ces produits et leur contenu, justifie Santé Canada.
Comme la cigarette?
Ces pas dans la bonne direction n’empêchent pas de nombreux médecins et intervenants d’être inquiets. Plusieurs d’entre eux font le parallèle avec la cigarette.
Au milieu des années 90, le coureur automobile québécois Jacques Villeneuve portait fièrement les couleurs des cigarettes Player’s, son principal commanditaire. Aujourd’hui, personne n’oserait imaginer qu’un athlète soit commandité par un fabricant de cigarettes, mais l’écurie Red Bull domine le championnat de F1 depuis plusieurs saisons. L’histoire du tabac se répétera-t-elle avec les boissons énergisantes?
«Souvenez-vous, ça a pris 20 ans avant qu’on démontre que le tabac est mauvais pour la santé. Alors on verra dans 20 ans ce que les études sur ces boissons vont nous dire», souligne le Dr Paul Poirier, de l’Institut de cardiologie de l’Université Laval.
Car un immense point d’interrogation demeure quant aux effets néfastes de ces produits à forte teneur en caféine et en taurine. D’autant que le phénomène est jeune et que la littérature scientifique l’entourant est encore très abstraite.
Le cardiologue québécois Paul Poirier planche présentement sur un doctorat sur les effets des boissons énergisantes sur la santé, en plus d’être régulièrement interpellé aux quatre coins du globe sur le sujet.
Prudent, il indique qu’à l’heure actuelle, aucune étude ne prouve que les boissons énergisantes minent la santé.
«Rien ne me dit que ça augmente la tension artérielle ou rend des patients cardiaques», précise le médecin, qui enseigne aussi à la faculté de la pharmacie, en plus d’être engagé dans le milieu sportif, où les boissons se boivent comme du petit lait.
En revanche, ces produits sont soupçonnés de jouer un rôle dans l’émergence de divers symptômes. Le Dr Poirier le constate dans sa pratique: de jeunes patients en proie à des palpitations sont de plus en plus nombreux à pousser les portes des urgences.
Des médecins commencent aussi à considérer la consommation de ces boissons dans la liste de questions à poser aux patients ou à leurs proches. Et des coroners tiennent maintenant compte de ce phénomène lors des autopsies.
Avant qu’il ne soit trop tard
Mais pourquoi faut-il attendre le pire avant d’agir? peste Martine Dubois. Cette résidante de Sainte-Sophie-d’Halifax, dans le Centre-du-Québec, croit dur comme fer que la «popote» – une mixture maison composée d’alcool et de boissons énergisantes – a joué un rôle dans la mort de Jonathan, son fils de 27 ans qui s’est affaissé subitement sur les genoux de sa blonde lors d’un trajet en voiture en 2012.
Le coroner a classé la cause du décès comme indéterminée.
«J’ai peur que ça fasse comme le tabac et que ça prenne 50 ans avant de réaliser que c’est néfaste. C’était cool avant de fumer la cigarette. Aujourd’hui, le jeune qui a sa canette, il est aussi cool», déplore Mme Dubois.
Selon la médecin de famille et membre de l’Association québécoise des médecins du sport, Alexandra Bwenge, Santé Canada fait néanmoins des efforts pour éviter une répétition du scénario de la cigarette.
«L’organisme a légiféré sur la quantité de caféine dans une boisson pour ne pas que ça soit trop, pour éviter les catastrophes chez les adultes qui ne seraient pas en bonne santé», explique la médecin.
Elle se dit davantage préoccupée par les produits qui échappent au contrôle de Santé Canada, comme les boissons 5-Hour Energy, des petites bouteilles de 58 ml souvent bien en évidence près des comptoirs de la plupart des détaillants.
«Ils sont contrôlés par la Loi sur les produits de santé naturels, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de contrôle sur les règlements et la quantité de caféine qu’on y retrouve», explique la Dre Bwenge.
Ces petites doses, classées dans la catégorie «stimulant» par Santé Canada, seraient liées à la mort de 13 Américains, selon des rapports compilés par la Food and Drug Administration. Le Toronto Star a pour sa part rapporté l’an dernier cinq cas où des Canadiens ont observé de sérieux effets secondaires après avoir consommé ces mêmes produits.
Dans les pharmacies
Directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal, le Dr Martin Juneau milite de son côté pour restreindre l’accès aux boissons énergisantes.
«On retrouve des présentoirs énormes dans des magasins et même dans des pharmacies. Il faudrait au moins avertir les jeunes et imposer des limites sur ces produits, parce que les quantités de caféine là-dedans sont énormes. C’est carrément dangereux», prévient le cardiologue, qui mène une croisade contre les boissons sucrées en général.
Un combat partagé par la Coalition québécoise sur la problématique de poids, qui exhorte en plus le gouvernement à imposer une taxe sur ces boissons pour augmenter leur prix.
«Une cinquantaine de villes ont aussi mis en place des mesures pour restreindre la vente dans leurs bâtiments», se réjouit la directrice de l’organisme, Corinne Voyer.
Shawinigan est au nombre de ces villes. En partie grâce à la lutte menée par Yves Plourde, dont le fils de 24 ans, Maxime, est mort en 2013. Comme Martine Dubois, ce père de famille est convaincu que les boissons énergisantes expliquent pourquoi ce gaillard de près de 2 m s’est écroulé sur le plancher du restaurant où il travaillait. Le jeune homme souffrait, à son insu, d’une malformation cardiaque mineure. Il consommait régulièrement des boissons énergisantes.
Après sa mort, Yves Plourde a fait circuler une pétition pour interdire ces produits aux mineurs. En vain. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’âge minimum pour consommer ces produits.
Le combat de M. Plourde rejoint celui de l’Association médicale canadienne (AMC), qui s’est aussi prononcée en 2013 pour une interdiction de la vente des boissons énergisantes aux mineurs, comme pour le tabac et l’alcool.
L’enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire, menée en 2010-2011, révèle que 17 % des répondants consomment des boissons énergisantes deux fois ou plus par mois.
75 Nombre de déclarations d’effets indésirables rapportés à Santé Canada possiblement liés à la consommation de boissons énergisantes.
7 millions Nombre de canettes de boissons énergisantes consommées par mois au Canada.
201 Nombre de marques de boissons énergisantes vendues au Canada.
Les boissons énergisantes sont «complètement sûres» lorsqu’on les consomme avec modération et dans les quantités recommandées par Santé Canada, affirme l’Association canadienne des boissons, qui compte parmi ses membres les entreprises Red Bull, Monster, Rockstar et Human Energy.
«C’est comme la vitesse sur l’autoroute. Si on dépasse les limites permises, c’est sûr que si on a un accident, il sera plus grave que si on les respecte», illustre le porte-parole de l’Association Martin-Pierre Pelletier.
Il cite à l’appui un rapport de Santé Canada sur l’évaluation des risques liés à la consommation des boissons énergisantes.
«La consommation quotidienne par la population adulte en général de deux portions d’une boisson énergisante typique serait sans danger et n’aurait donc pas de conséquences en matière de santé», conclut le rapport, dont les résultats ont été publiés en 2013 dans la Revue internationale d’analyse des risques alimentaires.
Le porte-parole émet aussi des réserves au sujet des dizaines de cas recensés à Santé Canada où des patients rapportent des effets indésirables liés à la consommation de boissons énergisantes.
«Les gens pouvaient aussi avoir consommé plein d’autres choses pour expliquer ces effets-là. C’est un peu tiré par les cheveux de faire le lien entre les deux.»
L’association réplique également aux médecins cités dans notre enquête, qui s’interrogent sur les effets combinés des ingrédients contenus dans une boisson énergisante.
«S’ils ont des inquiétudes à cet égard, je pense qu’on devrait faire des études en ce sens-là», résume Martin-Pierre Pelletier.
L’industrie des boissons énergisantes ne représente en rien une menace pour la santé publique, plaide donc son porte-parole, en soulignant qu’elle connaît chaque année une progression importante. M. Pelletier reconnaît cependant qu’une réflexion collective sur la consommation de caféine pourrait s’avérer utile.
«On parle beaucoup des risques associés aux calories, mais on devrait aussi mieux informer les gens sur la quantité de caféine permise par jour, qui ne devrait pas dépasser 400 milligrammes.»
La société Red Bull a décliné nos demandes d’entrevues, affirmant ne pas vouloir discuter publiquement de marketing et de ses stratégies d’affaires.
Chez Monster, personne n’a répondu à nos demandes d’entrevues par l’entremise de son site web.
Guru prend ses distances des «conventionnels»
La première boisson énergisante en Amérique du Nord a vu le jour à la fin des années 90, dans la cuisine d’un appartement à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Ontario.
Raymond Jolicoeur et son vieux camarade François Bazinet, après des centaines de tentatives infructueuses, venaient de trouver la recette de la boisson Guru. Aujourd’hui, l’entreprise emploie une vingtaine de personnes et connaît une forte croissance aux États-Unis.
Pour le cofondateur Raymond Jolicoeur, Guru doit son succès à sa liste d’ingrédients.
«Ils sont radicalement différents des autres marques. Nos ingrédients sont naturels et certifiés bios», explique l’entrepreneur.
Sans jeter la pierre aux Red Bull et Monster de ce monde, M. Jolicoeur se distancie de ces produits, qu’il qualifie de plus conventionnels. M. Jolicoeur ajoute qu’il cible une clientèle plus éduquée, en plus de prôner un marketing moins agressif.
Guru n’a rien à voir avec les effets néfastes liés aux boissons énergisantes rapportés à Santé Canada et dans notre enquête, assure l’entrepreneur.
«Nous n’avons pas de cas recensés chez Guru. Mais on sympathise avec les victimes et on reste à l’affût.»
«Ce qu’on observe, c’est que les comportements des consommateurs semblent à l’origine de ces cas, et non les produits», note-t-il.