Respect


On ne peut pas aimer tout le monde, c’est impossible, et ceux qu’on aime, c’est différent d’une personne a l’autre. Mais, malgré tout, on ne peut juger une personne parce qu’elle ne nous attire pas. Tout le monde a le droit d’être bien traité au premier contact
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Respect

 

Tu n’as pas besoin d’aimer tout le monde … Mais chaque personne mérite, dans un premier temps, d’être traitée avec respect …

Anonyme

Un chien tente de ramener à la vie son compagnon décédé, la vidéo déchirante du jour


Après avoir vue cette vidéo, je pense qu’on ne peut plus nier de la connaissance de la mort des animaux. Ce chien cherche vraiment a réveiller son compagnon pour poursuivre leur route
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Un chien tente de ramener à la vie son compagnon décédé, la vidéo déchirante du jour

 

Qui a dit que les animaux n’avaient pas de sentiments de peine ou de joie envers leurs compères ? Ceux qui le confirment changeront sûrement d’avis après avoir vu la vidéo publiée ci-dessous et pour cause.

Dans celle-ci – filmée par un amateur,Juan Raul Quinones, et mise en ligne sur sa page YouTube – un chien errant tente de réaniminer son compagnon décédé après avoir été percuté par un camion à Nuevo Leon, au Mexique. Pour ce faire, la petite bête désemparée aboie pour appeler à l’aide, donne des coups de pattes, bouscule et tourne autour de son copain inactif, en vain. C’est une scène aussi terrible que troublante – qui ressemble fortement à celle que pourrait vivre deux humains en détresse .

 

http://www.meltybuzz.fr/

Le Saviez-Vous ► Les frères Siamois : Chang et Eng


Il y a des cas de d’enfants siamois qui ont été notés au temps du Moyen-âge, mais le terme Siamois est venu beaucoup plus tard. À la naissance de Chang et Eng, quelque part dans le pays de Siam. Mais c’est plus tard encore que le terme Siamois est venu définir les bébés fusionnés Au temps ou les personnes différentes étaient des curiosités touristiques …
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Les frères Siamois : Chang et Eng

 

Le terme siamois désigne des jumeaux reliés entre eux par une partie du corps. On doit cette appellation à Chang et Eng Bunker, premiers jumeaux connus fusionnés nés en Thailande en 1811, le pays s’appelait à l’époque le Royaume de Siam.

 

Quand deux personnes sont inséparables, on dit parfois que ce sont des siamois. A l’origine, les Siamois étaient les gens du Siam, ce pays que l’on appelle aujourd’hui la Thaïlande. C’est là qu’un jour, vinrent au monde deux frères étranges. Deux frères qui ne faisaient qu’un…

L’histoire commence un matin de mai 1811, dans un petit village de pêcheurs, pas loin de la rivière Kwaï. Nok attend un bébé et voici venu le moment où elle doit accoucher. Très vite, elle comprend au visage de la sage-femme que les choses se passent mal. Il n’y a pas un mais deux bébés. Et surtout, ils sont attachés l’un à l’autre par le sternum !

La pauvre femme n’imaginait même pas qu’une chose pareille puisse exister. Complètement désemparée, elle décide d’appeler ses enfants Chang et Eng – gauche et droite. Même si Nok l’ignore, ce n’est pas la première fois que de tels bébés viennent au monde. On trouve déjà trace de « jumeaux fusionnés » dans des écrits du Moyen Age. Mais face à ces « monstres », la science est totalement impuissante.

De toute façon, il n’est nullement question de science dans les campagnes du Siam. C’est la superstition qui règne en maître et l’on voit dans ces enfants le présage de bien des malheurs. On dit même que le roi Rama aurait décidé de les condamner à mort. Mais la sentence ne sera jamais exécutée.

Chang et Eng grandissent donc en s’accommodant de leur particularité.

Un jour, alors qu’ils se baignent dans la rivière après avoir été vendre leurs œufs sur le marché, ils sont repérés par un Anglais. Un commerçant anglais qui voit dans leur difformité un fabuleux potentiel à exploiter. Les garçons ont 17 ans, on leur parle de voyage à travers les océans, d’Europe, d’Amérique… Ils ne sont pas longs à convaincre même si, dans les faits, il s’agit de les exhiber comme des curiosités.

La chose est relativement courante à l’époque. On parle même de « zoos humains ». La Vénus hottentote a fait un malheur, on se bouscule pour apercevoir une femme à barbe ou un nain, et le cupide Anglais se dit donc que ses jumeaux fusionnés vont attirer les foules.

Effectivement, Chang et Eng deviennent très populaires. Et comme ils sont originaires de ce mystérieux pays qu’est le Siam, la presse les surnomme « les frères siamois ».

Cette vie de tournées à travers le monde dure une dizaine d’années. Puis, aspirant à un peu de tranquillité, les frères décident de s’installer en Caroline du Nord. Ils achètent une plantation et des esclaves, ils prennent un nom américain : Bunker. Ils obtiennent la nationalité américaine… Et, plus étonnant peut-être, ils se marient. Ils épousent deux sœurs, les filles d’un pasteur, qui vont leur donner 21 enfants.

Sans doute n’aurait-on plus jamais entendu parler des frères siamois s’il n’y avait eu la Guerre de Sécession. Le conflit les appauvrit considérablement et ils n’ont d’autre choix, pour nourrir leur famille, que de repartir en tournée.

Ils travaillent alors avec Barnum. On les voit à Londres, à Paris… A Paris, un professeur se propose même de les opérer pour les séparer. Mais la chose ne se fait pas. Sur le bateau du retour, Chang fait une attaque. A partir de là, sa santé décline. Et au matin du 17 janvier 1874, lorsque Eng se réveille, il se rend compte que son frère est mort. On lui suggère alors de tenter une séparation d’urgence, mais il refuse et meurt quelques heures plus tard.

La nouvelle va faire le tour du monde. Il est vrai que les jumeaux fusionnés sont rarissimes. Chang et Eng Bunker n’étaient ni les premiers ni les derniers. Ils demeurent cependant les plus célèbres. Ce sont les frères siamois.

http://www.lesoir.be/

http://www.savoir-inutile.com/

L’intimidation entraîne des séquelles à long terme sur la santé


L’intimidation fait beaucoup de tort. Il est clair qu’avec Internet, il est très important d’agir à la source pour éviter qu’il y a des conséquences plus tard
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L’intimidation entraîne des séquelles à long terme sur la santé

 

Plus un enfant est victime d'intimidation pendant longtemps, plus les... (Photothèque La Presse)

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

Plus un enfant est victime d’intimidation pendant longtemps, plus les conséquences pour sa santé seront importantes et de longue durée, préviennent des chercheurs américains.

Les scientifiques de l’Hôpital pour enfants de Boston ont été les premiers à se pencher sur les conséquences combinées de l’intimidation, autant à l’école primaire qu’au secondaire.

L’auteure principale, la docteure Laura Bogart, a expliqué que l’étude démontre qu’une intimidation à long terme a un impact grave sur la santé générale de l’enfant et que ses effets négatifs peuvent s’accumuler et s’aggraver avec le temps.

La docteure Bogart et son équipe se sont intéressés à 4297 enfants ou adolescents, de la fin de leurs études primaires à la fin de leurs études secondaires. Les participants ont été périodiquement questionnés au sujet de leur santé physique et mentale, tout comme au sujet de l’intimidation.

Les chercheurs ont déterminé que l’intimidation, à tout âge, est associée avec une détérioration de la santé physique et mentale, avec une augmentation des symptômes de dépression et avec un recul du sentiment de valeur de soi. Les participants victimes d’intimidation chronique éprouvaient aussi plus de difficultés à pratiquer des activités physiques comme la marche ou la course.

Ceux qui avaient été intimidés dans le passé et qui l’étaient toujours présentaient les pires performances.

Les auteurs estiment que leur étude témoigne de nouveau de l’importance de lutter contre l’intimidation le plus tôt possible.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical Pediatrics.

http://www.lapresse.ca/

La résistance croissante aux antiobiotiques inquiète


De plus en plus de gens présentent des résistances aux antibiotiques. Avant on prescrivait en guise de prévention, sans laisser le corps prendre les moyens pour combattre. Dans certains pays, on peut acheter sans ordonnance de la pénicilline. Bref, des infections qui se guérissaient au bout de quelques jours, trainent en longueur et d’autre problèmes peuvent s’ajouter à cause du système humanitaire affaiblie.
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La résistance croissante aux antiobiotiques inquiète

 

null. Photo :  antibioticawareness.ca

La résistance croissante des microbes aux antibiotiques est devenue une menace à l’échelle de la planète, mettent en garde l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires de nombreux pays.

Aux États-Unis, l’organisme fédéral de santé (CDC) a estimé récemment que la résistance des bactéries aux antibiotiques faisait chaque année « au moins 23 000 morts », à peu près autant que les morts par armes à feu.

Patrice Courvalin qui dirige à l’Institut Pasteur, le Centre national de référence de la résistance aux antibiotiques en France, pense qu’il s’agit d’un problème « majeur ».

« Le problème n’est pas seulement de ne plus pouvoir traiter une maladie, mais de devoir un jour tirer un trait sur 20 à 30 ans de progrès médical », explique-t-il.

Au Royaume-Uni, la principale conseillère du gouvernement pour la santé, Sally Davies, qualifie la résistance aux antibiotiques comme une « menace planétaire » comparable au réchauffement climatique et au terrorisme.

Ce phénomène est pourtant naturel : il s’agit de l’apparition, par un processus de sélection, de souches mutantes de bactéries devenues « insensibles » au médicament.

Les infections provoquées ne répondent plus aux traitements, ce qui entraîne une maladie plus longue à traiter, un danger accru de transmission, un surcoût, et surtout un risque de décès plus élevé.

Pour l’OMS, l’usage « inapproprié » des antimicrobiens est la première cause de résistance autant dans les pays pauvres, où les doses administrées peuvent être trop faibles, que dans les pays riches, où les utilisations peuvent être, au contraire, excessives.

Dans les pays riches, on assiste en outre à la multiplication dans les hôpitaux d’infections « nosocomiales » sur des patients affaiblis, par des bactéries résistantes comme des staphylocoques dorés.

L’Institut des maladies infectieuses et immunitaires au Canada estime qu’un patient sur neuf admis à l’hôpital chaque année, soit 250 000 Canadiens au total, contracte une infection nosocomiale, et que 8000 en meurent.

Dans le monde occidental, la moitié des antimicrobiens sont destinés aux animaux d’élevage, une pratique qui contribue à augmenter les résistances d’organismes comme les salmonelles qui peuvent se transmettre à l’homme, affirme l’OMS.

Dans un rapport récent, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) notait une tendance à la hausse significative de la résistance d’animaux d’élevage à des antibiotiques cruciaux en santé humaine.

http://ici.radio-canada.ca/

Un pasteur qui se croyait invulnérable se fait mordre par un serpent et meurt


Croire en Dieu, ne signifie pas de jouer avec le feu. Nul n’est invulnérable sur terre, croyant ou athée. Je pense que croire aveuglément est un bien mauvais conseil
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Un pasteur qui se croyait invulnérable se fait mordre par un serpent et meurt

Crédit Reuters

« Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom […] ils prendront des serpents, et s’ils boivent quelque (breuvage) mortel, il ne leur fera point de mal. » 

C’est l’un des commandements de l’Evangile selon le culte pentecôtiste. Un commandement appliqué au pied de la lettre par Jamie Coots. Ce pasteur du Kentucky (à l’est des Etats-Unis), issu d’une famille de manieurs de serpents depuis trois générations, est mort dimanche des suites d’une morsure, en plein tournage de l’émission « Snake Salvation ».

« Même après avoir perdu la moitié de son doigt suite à une morsure, après avoir vu plusieurs ecclésiastiques mourir pour la même raison, Jamie Coots pensait toujours qu’il devait accepter les morsures et suivre sa sainte destinée », indique le site de la chaîne National Geographic.

 

http://www.atlantico.fr/

Les morsures de chats sont plus graves qu’on ne le pense


Même si nous aimons beaucoup nos chats, il est quand même important d’éviter de se faire mordre ou griffer par ces poilus. Sinon, prendre des mesures pour éviter l’infection
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Les morsures de chats sont plus graves qu’on ne le pense

 

Les chats ont des petites dents pointues qui peuvent s’enfoncer profondément dans les tissus mous. Crédit photo: Flickr/Red Junasun

Les morsures de chat vues aux urgences conduisent une fois sur trois à une hospitalisation, et au bloc opératoire dans deux cas sur trois, rapporte une étude réalisée dans un hôpital américain.

Et si l’on sous-estimait les morsures de chat? C’est la question qui vient à l’esprit lorsque l’on découvre l’étude que vient de publier le Dr Brian Carlsen dans leJournal of Hand Surgery. Avec ses collègues de la Mayo Clinic de Rochester (États-Unis), il a repris les dossiers des 193 patients traités entre 2009 et 2011. La moitié était arrivée par les urgences, le reste via la consultation de médecine générale. À la grande surprise des chirurgiens américains, près d’une fois sur trois il a fallu hospitaliser la victime (en moyenne trois jours), et cela s’est même terminé au bloc opératoire pour les deux tiers d’entre eux, afin de pouvoir nettoyer correctement la blessure. En France, on estime entre 250.000 et 500.000 le nombre de morsures, tous animaux confondus, survenant chaque année. Elles conduisent à près de 70.000 recours aux soins.

Complications fréquentes

Les morsures de chat, qui comptent pour 10 à 15 % de l’ensemble des accidents, sont en effet considérées comme des plaies sales. Car la salive des chats est bourrée de germes qui ne sont pas précisément les amis de l’homme. Le plus fréquent, commun d’ailleurs aux chats et aux chiens, est Pasteurella multocida, qui se trouve dans la flore buccale normale de 70 à 90 % des chats. C’est d’ailleurs le germe qui a été retrouvé sur 19 des 50 mises en cultures bactériologiques effectuées dans l’étude américaine.

«Les chats ont des petites dents pointues qui peuvent s’enfoncer profondément dans les tissus mous et inoculer des bactéries dans des espaces fermés, comme les gaines des tendons, les articulations, les os».

Un peu comme si une aiguille souillée s’était plantée profondément dans la chair. D’où la nécessité d’un lavage immédiat et soigneux de la plaie à l’eau et au savon.

D’ailleurs, les complications se sont avérées fréquentes avec 6 abcès, 14 lésions tendineuses, 2 lésions de nerfs et 14 réductions de mobilité de l’articulation lors des visites de suivi. Les auteurs signalent que la présence d’un gonflement, d’une rougeur ou une morsure en zone sensible (articulation, tendon) constituent les trois facteurs de risque de complication qui justifient d’un traitement vigoureux, notamment par antibiotiques.

La majorité des morsures de chat se produisent aux mains ou aux poignets et, dans l’étude de la Mayo Clinic, 44 % des blessures s’étaient en outre produites au niveau d’un tendon ou d’une articulation. Le danger est alors que l’infection n’abîme ces deux structures au-delà de la seule réaction inflammatoire.

En cas de simple griffure, le geste recommandé consiste à nettoyer la plaie à l’eau savonneuse ou avec un désinfectant.

http://sante.lefigaro.fr/

La technologie surprenante de la vie quotidienne au Japon


Personnellement, même si cela peut paraitre fascinant de voir la technologique croisée les traditions japonaises, je crois que c’est devenir vraiment dépendant d’une technologie et j’imagine si un jour la technologie serait inutilisable comment ces hommes et ces femmes pourront dans l’avenir se débrouiller
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La technologie surprenante de la vie quotidienne au Japon

 

– MARIÈVE INOUE

Lorsqu’on parle de technologie au Japon, on pense souvent aux jeux vidéo et aux robots qui font le ménage. Pourtant, la vie quotidienne nipponne est infiltrée de technologie qui surprend souvent les étrangers.

Le Japon est un pays de contrastes. On y voit des temples côte à côte aux gratte-ciels; on peut prendre le train et se payer un goûter avec une même carte à puce, mais l’usage de la carte de crédit n’a toujours pas sa place pour les petits achats; la technologie du futur côtoie les traditions du passé. Ce qui étonne souvent les étrangers est également la présence de petits «plus» technologiques qu’on retrouve dans la vie de tous les jours. Selon moi, ils rendent plusieurs expériences de la vie quotidienne au Japon optimales… et surtout beaucoup plus amusantes.

Dans la salle de bain

J’adore prendre des bains. À défaut de pouvoir me rendre au onsen (bain thermal) tous les jours, je prends un bon bain chaud en hiver comme en été. Je n’ai rien contre les robinets traditionnels, mais le comble du bonheur, je l’ai vécu lorsque j’habitais à Nagoya en 2005 et que la baignoire de mon appartement était dotée d’un système de réglages électronique. Après avoir réglé les paramètres à la température parfaite, j’appuyais sur un bouton, et une petite voix me confirmait que mon bain était en préparation. Lorsqu’il était enfin rempli (parce qu’une baignoire japonaise, c’est généralement plus profond qu’une baignoire québécoise), une gentille mélodie m’en avertissait. En plus, l’eau se conservait à la température choisie jusqu’à ce que je m’y installe et que j’aie fini de relaxer. Un jour, je compte implanter ce système dans mon condo.

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La toilette, elle, semble exister en deux versions au Japon. Dans les maisons comme dans les commerces, on trouve souvent un modèle de toilette muni d’un siège chauffant (tellement agréable en hiver!) et d’un bidet intégré. Cette toilette d’inspiration européenne en version top techno, communément appelée washlet, est très répandue surtout dans les foyers privés.

Dans les endroits publics, on retrouve presque aussi souvent la toilette washiki (à la japonaise), qui ressemble un peu à un urinoir au sol, par-dessus laquelle on doit s’accroupir. Bien qu’elle puisse être un peu intimidante à première vue, elle est très hygiénique : pas de danger qu’on touche au siège.

Que vous ayez devant vous un type washlet ou washiki, il se pourrait fortement que vous aperceviez un petit bouton avec des notes musicales au mur. Ou peut-être avez-vous appuyé sur ce bouton croyant qu’il servait à tirer la chasse d’eau?

Question que l’expérience de faire pipi dans des toilettes publiques soit un peu moins gênante, le bouton déclenche plutôt un bruit d’eau qui coule pour dissimuler les sons que vous pourriez y émettre lors de votre passage…

Sur la rue

Au Japon, je prends un grand plaisir à goûter à la panoplie de boissons offertes dans les conbini (super dépanneurs qui n’ont pas d’égal à mes yeux) ou dans les machines distributrices. Et quelles machines distributrices! En plus des boissons gazeuses typiques (Fanta, Coca-Cola, etc.) et du thé froid, on y retrouve également souvent des boissons chaudes comme le café en cannette ou le thé en bouteille.

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Les cannettes qui en sortent sont souvent brûlantes, mais il n’y a rien de mieux pour se réchauffer les mains lors d’une journée froide d’hiver. Il y a également des machines à écran tactile nouvellement arrivées, et d’autres mettant en vedette des personnages d’émissions pour enfants (comme Anpanman, un bonhomme ultra célèbre dont la tête est un pain fourré aux haricots rouges). Oh, et des machines distributrices, il y en a à tous les coins de rue.

Au resto

La qualité du sushi qu’on peut manger au Japon n’a rien à voir avec ce qu’on achète dans nos Sushi Shop canadiens. Mais il y a tout de même des restos de genre fast food qui rendent ce mets, qui contrairement aux croyances populaires, ne fait pas nécessairement partie de la nourriture de tous les jours, plus accessible : les kaitenzushi. Dans ces restaurants, le sushi est placé dans de petites assiettes qui défilent sur un tapis roulant, qu’on cueille librement lorsqu’elles passent devant nous. Le terme kaitenzushi signifie d’ailleurs littéralement «sushi qui tourne». Habituellement beaucoup moins dispendieux qu’un repas dans un bar à sushi traditionnel, rapide et surtout très rigolo.

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Vous connaissez le scénario : au resto, vous essayez depuis 10 minutes d’attirer le regard de votre serveuse pour lui demander qu’elle remplisse votre verre d’eau. Ou qu’elle vous apporte l’addition. Bref, dans plusieurs restaurants et la plupart des chaînes de restos familiaux au Japon, vous n’auriez qu’à appuyer sur un bouton pour qu’on vienne vous servir. C’est hyper efficace comme système, et en plus ça évite les interjections du genre «Tout est à votre goût ici?» au beau milieu d’une discussion intense avec votre meilleur ami avant même que vous n’ayez eu le temps de goûter à votre plat.

D’autre part, les erreurs de commande sont moins fréquentes au Japon. Non pas parce que les Japonais sont plus minutieux (ce qui ne serait pas nécessairement une fausse affirmation, non plus), mais bien parce que la majorité du temps, ils prendront votre commande à l’aide d’un calepin électronique au lieu d’un papier et d’un crayon.

Je ne suis pas certaine à 100% que ce système envoie chaque article commandé directement à la cuisine en temps réel, mais après avoir souvent observé les serveurs, ça me semble bien être le cas. À Montréal, on commence à voir des restos où les serveurs prennent les commandes sur un iPad ou autre tablette; à Tokyo, on se servait déjà de ces calepins électroniques partout il y a 10 ans.

J’en passe, mais les petits bonbons technologiques qui se trouvent dans toutes les parties du quotidien au Japon contribuent grandement au dépaysement qu’on y ressent. S’ils surprennent souvent les étrangers, j’ai l’impression qu’ils passent souvent inaperçus pour les Japonais, ce qui, à mes yeux, les rend encore plus fascinants.

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