Tous les jours


C’est important d’apprécier la vie de tous les jours, les gens que l’on côtoient, même si on ne les connaît pas mais on les rencontre souvent. Cela empêche les autres d’être invisible a nos yeux. C’est aussi l’environnement qui nous entourent, il y a tant de chose pour s’émerveillée si ce n’est que le jour s’étire de plus en plus en longueur vers le printemps
Nuage

 

Tous les jours

 

On s’étonne trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce qu’on voit tous les jours …

Madame de Genlis

Les croisements entre chiens sont parfois surprenants


Il est vrai que les différentes races de chien que nous connaissons aujourd’hui, sont issues de croisements Cependant, ce qui m’inquiète, quand cela devient une compétition, je me demande jusqu’ou ces gens peuvent aller. Une chose que j’espère, c’est qu’entre le père et la mère, que c’est la mère qui est toujours le plus gros chien
Nuage

 

Les croisements entre chiens sont parfois surprenants

 

Un pitbull? Non. Un husky? Mieux, un pitsky! C’est le nom qu’on pourrait donner à cet adorable toutou, fruit d’un croisement entre un husky et un pitbull.

Ces mélanges, repérés par nos confrères américains du Huffington Post, qui auparavant faisaient le cauchemar des amateurs de chiens à pedigree, sont maintenant appréciés à leur juste valeur.

pitsky

Le concours canin du Westminster Kennel Club ne s’y est pas trompé en autorisant les chiens croisés à participer à la compétition. Ni les maîtres d’ailleurs, qui postent régulièrement sur Imgur les photos de leurs plus étonnants compagnons à quatre pattes.

Moitié teckel, moitié golden retriever

2 Moitié schnauzer et moitié caniche

3 Moitié husky, moitié corgi

4 Moitié husky, moitié Chow chow

5 Moitié teckel, moitié chihuahua

6 Moitié Corgi, moitié caniche

7 Moitié husky, moitié caniche

8 Moitié dalmatien, moitié corgi

9 Moitié husky, moitié pitbull

Moitié carlin, moitié beagle

Moitié Yorkshire terrier, moitié caniche

Moitié chihuahua, moitié beagle

Moitié malamute de l’Alaska et husky

Moitié corgi, moitié bergé allemand

Moitié caniche, moitié husky

Moitié westie, moitié Yorkshire terrier

Moitié carlin, moitié caniche

Un croisement entre chihuahua, Jack Russell et papillon

Moitié Loulou de Poméranie, moitié Jack Russell terrier

http://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-Vous ►Charlot a 100 ans


Le cinéma muet, et noir et blanc a immortalisé un des plus grands acteurs de l’époque Charlie Chaplain. C’est un de ceux qui malgré la technologie cinématographique avancée et sa disparition depuis déjà plusieurs années, il est l’un de ceux qui restera le plus longtemps aussi populaire qu’à l’apogée de son art
Nuage

 

Charlot a 100 ans

Charlie Chaplin dans les années 20/Crédits photo : Rue des Archives/BCA

EN IMAGES – Le 7 février 1914, dans un court-métrage intitulé «Charlot est content de lui», apparaissait pour la première fois le personnage créé par Charlie Chaplin. En 65 ans de carrière et 80 films, l’artiste a délivré quelques-uns des plus grands classiques du cinéma.

 

Le Kid, 1921/Crédits photo : Rue des Archives/BCA

La Ruée vers l’or, 1925/Crédits photo : Rue des Archives/Suddeutsche Zeltung

Les Lumières de la Ville, 1931 /Crédits photo : Rue des Archives/RDA

Les Temps Modernes,1936/Crédits photo : Rue des Archives/RDA

Le dictateur, 1940/Crédits photo : Rue des Archives/BCA

 

http://www.lefigaro.fr/

Une mère d’adolescente désespérée À 13 ans, elle est en amour avec un homme de 23 ans


Il y a des bizarreries des fois !!! Comment il se fait que selon le code de la loi sur le consentement sexuel est quand même assez clair quoique trop permissive pour l’âge, cette jeune fille ne remplit pas du tout les conditions juridiques et que la mère n’a pas eu le support pour protéger sa fille d’un adulte qui a profité de sa naïveté ? Ce gars si ce n’est pas un pédophile alors c’est quoi ?
Nuage

 

Une mère d’adolescente désespérée

À 13 ans, elle est en amour avec un homme de 23 ans

 

À 13 ans, elle est en amour avec un homme de 23 ans

Crédit photo : TVA Nouvelles

Par Claudie Côté | TVA Nouvelles

Que feriez-vous si vous appreniez que votre fille de 13 ans est en couple avec un homme de dix ans son aîné? C’est la situation à laquelle est confrontée Nancy, une mère de famille de Montréalqui lance, dans un reportage diffusé à J.E. ce soir, un appel à l’aide. Sa fille Julie entretient une relation amoureuse et sexuelle avec Xavier, qui a 23 ans.

«J’aimerais que ça se règle au plus vite, que ma fille ne soit plus en danger. Qu’elle recommence sa vie d’adolescente, parce que ce gars-là l’a fait vieillir de 15 ans dans sa tête», lance Nancy à sa sortie du poste de police.

La mère de famille n’en est pas à sa première rencontre avec les policiers. Elle cherche désespérément à mettre fin à la relation entre Julie et Xavier.

Une histoire d’amour peu banale

L’adolescente a rencontré son copain à la station de métro Frontenac. Dès le départ, ce fut l’amour fou. Ils avaient des points en commun et partageaient la même passion pour la bande dessinée.

«Elle m’a dit qu’il avait 17 ans. Je me suis dit: « Ça se peut ». Mais plus je le regardais, plus je me disais que c’était impossible», raconte Nancy.

Le début de relation a été chaotique. Nancy désapprouvait l’union et a informé Xavier que sa fille était mineure. Malgré tout, Julie a toujours trouvé le moyen de revoir Xavier.

«Il allait la chercher à l’école. Elle manquait les cours. Ça a commencé comme ça… et ça s’est mis à aller très mal. C’est une enfant. Il a 23 ans. Je ne comprends pas.»

Pour sa part, Julie est souvent triste et revient à la maison avec des ecchymoses. Elle avoue que Xavier est contrôlant, jaloux et qu’il voit même d’autres filles. Dans de grands moments de détresse, l’adolescente s’automutile.

«J’ai dit : « Ça suffit, il n’est plus question que tu vois ce gars-là ». Elle a fugué. Je l’ai retrouvée. Je voulais porter plainte, mais les policiers m’ont dit qu’il n’y avait rien à faire. Le lendemain, elle a pris un paquet de pilules pour se suicider», soupire la mère.

Sa mère est finalement arrivée juste à temps. À bout de nerfs, elle a de nouveau interpellé la police.

«Ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas rien faire. Parce que Julie ne veut pas porter plainte. Et que c’est la loi. Voyons, elle est en amour avec. C’est une enfant. Je suis dépourvue, je ne sais plus quoi faire!»

Consentement sexuel

Au Canada, l’âge de consentement sexuel est fixé à 16 ans. Il est donc criminel pour un adulte de faire des attouchements, ou directement ou indirectement, à une personne de moins de 16 ans à des fins sexuelles. Même chose pour l’incitation à des activités sexuelles.

«Le législateur a statué qu’en bas de 16 ans, le jeune n’a pas la maturité pour donner un consentement valable et éclairé», explique le criminaliste Me Robert La Haye.

Il y a toutefois quelques nuances. Pour les adolescents de 14 et 15 ans, la loi stipule qu’ils peuvent consentir à des activités sexuelles, mais la différence d’âge entre les partenaires ne doit pas excéder cinq ans.

«Les délinquants s’exposent à des peines allant de 45 jours à dix ans de prison», ajoute Me La Haye, affirmant qu’il n’y a que les policiers qui peuvent intervenir dans ce genre de situation. «Il faut aller porter plainte. Il faut aller voir la police. Ce sont eux qui sont mandatés pour faire régner la paix».

Nancy a bien essayé de porter plainte. Lors de la fugue, d’abord, puis lors de la tentative de suicide de sa fille. Pour des raisons qui lui échappent, les policiers auraient refusé d’aller de l’avant.

«Vous faites le 911, pis ils peuvent rien faire. On a l’air ridicule. Je l’aime beaucoup ma fille. Je vais tout faire pour la protéger. C’est comme ça. C’est une mère qui parle.»

C’est finalement lors d’une troisième tentative que la police a accepté d’enregistrer la plainte de Nancy, mais la mère est loin d’être rassurée.

«J’attends toujours des nouvelles des enquêteurs. Ça prend du temps. Ma fille va à l’école. J’ai peur qu’il aille la rejoindre. Elle est fragile.»

Au moment d’écrire ces lignes, Nancy n’avait toujours pas eu de nouvelles des enquêteurs.

Le Service de police de la Ville de Montréal n’a pas voulu accorder d’entrevue à J.E. par rapport à cette histoire.

http://tvanouvelles.ca/

Jeux olympiques: l’envers du décor


Je comprends que les gens puissent vouloir encourager les athlètes aux JO d’hiver de Sotchi, comme a tout autre JO, mais pourtant, nous sommes, de plus, en plus conscients des conséquences négatives (à moins de vouloir faire l’autruche) de tels événements sportifs, des drames humains et environnementaux. Alors sommes-nous donc complices si on se ferme les yeux devant de tels crimes ? Car suivre les Jeux Olympiques, c’est cautionné aussi le fait qu’on détruit la vie des gens, qu’on cache la pauvreté pour le spectacle !!!
Nuage

 

Jeux olympiques: l’envers du décor

 

Tatyana Samokhval a tenté de consoler sa mère,... (PHOTO ARCHIVES REUTERS)

Tatyana Samokhval a tenté de consoler sa mère, Valentina Khlystova, devant les ruines de sa maison qui a été démolie en septembre 2012 pour permettre le passage des canalisations d’égouts du village olympique de Sotchi.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

NATHALIE COLLARD
La Presse

Qui dit Jeux olympiques dit revitalisation urbaine. Les transformations nécessaires pour aménager une ville en vue d’un événement d’une telle envergure ont plusieurs effets positifs sur le tissu urbain, mais elles ont aussi, parfois, des conséquences négatives pour les populations locales: éviction, démolition, embourgeoisement, etc.

Dans un rapport du Centre on Housing Right and Evictions des Nations unies (le COHRE, un comité qui a cessé ses activités en 2011), les auteurs notent qu’entre 1988 et 2008, les Jeux olympiques ont déplacé plus de 2 millions de personnes dans le monde, en plus de provoquer une flambée des prix de l’immobilier. Et c’est sans parler du «nettoyage social» qui a lieu avant le jour J: on cache les sans-abri et les prostituées, on efface des quartiers en décrépitude, on revitalise des coins de la ville sans prendre en considération les besoins des résidants… Bref, on procède à un grand nettoyage.

Jeux d’hiver 2014: Sotchi

On avait promis les Jeux les plus propres de l’histoire, mais la réalité est tout autre: dans la petite ville d’Akhshtyr, aux limites du site olympique, les gens se plaignent d’un immense dépotoir illégal à ciel ouvert grand comme trois terrains de football, selon l’Associated Press. Les travaux de construction ont également asséché le puits qui alimente la ville en eau. Quant à l’autoroute hypermoderne inaugurée en présence du président Vladimir Poutine, elle a forcé la démolition de plusieurs immeubles. Plus loin, on note la destruction de forêts et la contamination d’une rivière. Des milliers de personnes ont été déplacées. Dans la ville de Sotchi, on compte au moins 100 immeubles d’appartements qui sont désormais classés inhabitables.

Jeux d’été 2012: Londres

Les Jeux olympiques de 2012 étaient une belle occasion de revitaliser l’East End de Londres, mais l’agressivité et le peu de considération du London Development Agency ont laissé des cicatrices. Parmi les histoires les plus médiatisées, celle des 425 résidants de Clays Lane évincés de leur logement qui se trouvait à l’emplacement du futur village des athlètes. On a aussi procédé à un véritable nettoyage social: les prostituées et les sans-abri devaient disparaître. On évalue à environ 80 le nombre d’hôtels de passe qui ont été fermés par la police londonienne entre 2010 et 2012. Dans la foulée des Jeux, c’est aujourd’hui au tour des résidants de Carpenters Estate, dans le quartier multiethnique de Stratford, aux limites du site olympique, d’être victimes des effets de l’embourgeoisement.

Jeux d’été 2008: Pékin

À la veille des Jeux d’été de 2008, le défi était grand pour Pékin: réaménager la vieille ville et l’ouvrir au tourisme international qui allait connaître son apogée en août 2008. Comme à Londres, on fait disparaître les mendiants et les drogués, qui jurent dans le paysage. Sauf qu’au lieu de les déplacer vers un autre quartier, on les envoie dans des camps de rééducation (selon des informations fournies par Amnistie internationale). Au total, 1 million de personnes auraient été déplacées, dont 300 000 au centre-ville de Pékin seulement. Et c’est sans compter les maisons rasées, les quartiers démolis, les communautés anéanties. La ville est prête à temps, mais à quel prix?

Jeux d’été 2016: Rio De Janeiro

Rio s’apprête à accueillir non pas un, mais deux événements sportifs d’envergure internationale: la Coupe du monde de la FIFA en juin prochain et les Jeux olympiques en 2016. C’est donc un véritable électrochoc qui est administré à la métropole et, sans surprise, ce sont les plus pauvres qui écopent. En plus de la construction d’un nouveau stade et des installations olympiques, on veut doter Rio d’une infrastructure hôtelière et d’un système de transports efficace qui permettra de circuler aisément lorsque la ville sera assaillie de visiteurs provenant des quatre coins du monde. Pour construire ces nouvelles infrastructures, on démolit. On a déjà évincé 170 000 habitants des favelas, et ce n’est pas terminé.

Jeux d’été 1976: Montréal

L’art dans la rue. C’était l’objectif du projet Corridart mené par l’architecte Melvin Charney, un corridor d’oeuvres de 8 km dans la rue Sherbrooke, entre l’avenue Atwater et le boulevard Pie-IX. Une soixantaine d’artistes participent à l’événement qui doit durer tout le mois de juillet 1976. Mais dans la nuit du 13 au 14 juillet, sur l’ordre du maire Jean Drapeau, les cols bleus détruisent tout et les débris sont envoyés à la fourrière municipale. Huit artistes entament des poursuites contre la Ville, mais l’affaire traîne en longueur et ne se règle qu’en 1988. La Ville accorde finalement une somme de 4000$ à 5000$ à chaque artiste. On qualifiera l’incident de «plus gros cas de censure d’art public au Canada».

http://www.lapresse.ca/

Découverte de traces de pas vieilles de 800 000 ans


On rêve tous de laisser sa trace dans l’histoire, et ces gens, il y a plus de 800 000 mille ont laisser leur trace pour qu’ils puissent être redécouverts à notre époque et ainsi rajouter quelques hypothèses sur la présence humaine a cette époque
Nuage

 

Découverte de traces de pas vieilles de 800 000 ans

 

Les traces humaines trouvées sur la côte est de la Grande-Bretagne

Les traces humaines trouvées sur la côte est de la Grande-Bretagne Photo :  AP/British Museum

Des scientifiques britanniques ont découvert des traces de pas humains en Angleterre datant d’au moins 800 000 ans, faisant d’elles les plus anciennes empreintes trouvées hors d’Afrique et la première preuve d’une présence humaine dans le nord de l’Europe à l’époque.

Une équipe de chercheurs du British Museum, du National History Museum et de l’Université de Londres a découvert des empreintes de cinq personnes en bord de mer dans de la boue d’un ancien estuaire à Happisburg, sur la côte est du pays.

Il existe seulement deux sites plus anciens et ils sont situés tous les deux en Afrique : à Laetoli en Tanzanie, où on a retrouvé des traces datées de 3,5 millions d’années, et à Koobi Fora au Kenya (1,5 million d’années).

L’archéologue du British Museum, Nick Ashton, a qualifié la découverte – annoncée vendredi et publiée dans la revue scientifique PLoS ONE – « d’exceptionnelle » et de « lien tangible avec nos premiers parents humains ».

Conservées dans des couches de limon et de sable pendant des millénaires avant d’être exposées par la marée basse l’année dernière, les traces ont été rapidement photographiées et analysées, notamment à l’aide d’un balayage 3D.

Ces traces proviennent d’un groupe comprenant au moins deux enfants et un adulte de sexe masculin. Les individus pourraient être une famille se nourrissant sur les rives d’une rivière que les scientifiques croient être l’ancienne Tamise, à côté de prairies où vivaient bisons, mammouths, hippopotames et rhinocéros.

Les chercheurs pensent que les humains qui ont laissé les empreintes pourraient s’apparenter à l’Homo antecessor, dont les restes fossilisés ont été trouvés en Espagne et qui a disparu il y a environ 800 000 ans.

M. Ashton estime que les empreintes datent d’il y a 800 000 ans à 1 million d’années. Elles seraient ainsi au moins 100 000 ans plus anciennes que les premières preuves de vie humaine précédemment découvertes en Grande-Bretagne.

Il s’agit d’une découverte importante, car il y a 700 000 années, la Grande-Bretagne avait un climat chaud de style méditerranéen. La période antérieure était beaucoup plus froide, semblable à la Scandinavie moderne.

« Cela nous fait reconsidérer la capacité de ces premiers peuples à faire face à des conditions un peu plus froides qu’aujourd’hui », affirme l’archéologue du Natural History Museum, Chris Stringer.

« Peut-être qu’ils avaient des adaptations culturelles au froid il y a 900 000 ans que nous n’avions même pas jugées possibles. Portaient-ils des vêtements? Avaient-ils fait des abris, des brise-vent et ainsi de suite? Utilisaient-ils le feu à l’époque? », poursuit-il.

Cette découverte arrive à point pour le British Museum, dont la nouvelle exposition intituléeGrande-Bretagne: un million d’années d’histoire humaine doit débuter la semaine prochaine.

http://ici.radio-canada.ca/

Création de peau vascularisée


Dans un avenir très rapproché, les grands brûlés pourront compter sur une aide de taille pour soigner leurs plaies. Si tout va selon, les espoirs des chercheurs, cela sera une très belle avancée pour les victimes
Nuage

 

Création de peau vascularisée

 

Représentation de la peau humaine 

Photo :  iStockphoto

Pour la première fois, des scientifiques suisses ont réussi à fabriquer en laboratoire des cellules de la peau humaine comprenant des capillaires sanguins et lymphatiques.

Les capillaires (par analogie à la finesse des cheveux) sont les plus fins et plus petits vaisseaux sanguins. Ils relient les veinules aux artérioles, à l’extrémité de la circulation sanguine.

Les chercheurs de l’Université de Zurich ont ainsi réussi à isoler tous les types de cellules présentes dans la peau et à les agencer de façon à créer un greffon tout à fait semblable à la peau humaine en termes d’épaisseur et d’apparence.

Cette nouvelle peau s’est très bien implantée chez le rat. Elle sera d’ici quelques mois testée chez l’homme.

Chaque année, environ 11 millions de personnes sont victimes de brûlures sévères. Résultats : des plaies profondes causées par la combustion qui guérissent lentement et qui entraînent des cicatrices à vie.

Le seul moyen de traiter adéquatement ce type de plaies est la greffe de peau fonctionnelle de pleine épaisseur. Or, seulement une petite surface de ce type de peau peut être retirée d’un patient lors d’une chirurgie. Et cette greffe crée de nouvelles cicatrices.

La conception de peau en laboratoire devient donc une solution intéressante, d’autant plus qu’elle peut être créée à partir des cellules du patient et que son apparence sera très similaire à celle de la peau humaine.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Science Translational Medicine.

Le saviez-vous?


En
octobre 2013, des chercheurs de Toronto affirmaient pouvoir utiliser des imprimantes permettant de créer des objets en trois dimensions pour guérir les grands brûlés en reproduisant la peau humaine.

http://ici.radio-canada.ca/

Consommation: en avoir moins, au même prix


Depuis des années, on voit les emballages des produits que nous achetons faire une cure amaigrissement sans changer pour autant de prix. Je me souviens au début, on nous annonçait qu’il n’y aurait pas vraiment une augmentation du coût du panier d’épicerie alors qu’en fait, c’est la quantité qui diminuait. Bon pour plusieurs produits comme la liste donné a la fin, c’est une bonne chose étant donner qu’ils n’ont aucune valeur nutritive essentielle, mais quand on touche aux aliments essentiels alors on finit par payer quand même cher d’un côté ou de l’autre
Nuage

 

Consommation: en avoir moins, au même prix

 

Option consommateurs a recensé des exemples de réduction des... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE)

Option consommateurs a recensé des exemples de réduction des volumes dans plusieurs secteurs de l’industrie alimentaire.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

ÉMILIE BILODEAU
La Presse

Les sacs de croustilles sont toujours plus gonflés d’air. Les biscuits s’amincissent. Les pots de yogourt sont plus légers. Pourtant, les emballages, eux, changent à peine de forme. En alimentation, la réduction des volumes fait en sorte que le consommateur paie le même prix pour des quantités moindres.

Illusions d’optique stratégiques

La marque Nestlé a décidé de changer le format de ses bouteilles de sirop Nesquik pour préparer le lait au chocolat. Comme l’entreprise vient à peine d’amorcer ce virage, dans les rayons des épiceries, on trouve l’ancien et le nouveau contenant côte à côte au prix de 5,19 $. En apparence, les deux pots en forme de lapin semblent identiques. Il n’y a que l’étiquette qui est légèrement différente. Sauf que si le client choisit le contenant frappé du mot «nouveau» en lettres rouges, il achète 460 ml de sirop au lieu de 510 ml. Pour le même prix, il obtient 10 % moins de liquide au chocolat.

Option consommateurs n’est aucunement surpris par cette stratégie. Depuis quelques années, l’association recueille les plaintes des consommateurs concernant les produits alimentaires qui sont réduits en taille, mais dont les prix n’ont pas baissé pour autant.

Dans un rapport sur le sous-dimensionnement qui sera rendu public dans quelques semaines, l’organisation recense des exemples de réduction des volumes, notamment dans les secteurs des croustilles, des craquelins, des condiments, des yogourts, des jus, des barres de chocolat, des produits laitiers, des biscuits et des céréales.

Geneviève Charlet, conseillère juridique et coauteure du rapport, a observé 1001 techniques employées par les fabricants pour conserver leur contenant, mais réduire leur contenu.

«Les entreprises jouent avec les illusions d’optique pour ne pas que le client se rende compte qu’il en a moins pour son argent», explique-t-elle.

Pour les pots de yogourt ou de condiment, par exemple, les fabricants vont créer une forme concave dans le fond du contenant. Dans le cas des céréales, des croustilles ou des biscuits, ils vont plutôt ajouter de l’air dans l’emballage.

Dans le rayon des croustilles ou des céréales, il est hors de question de diminuer la taille de l’emballage au profit d’un concurrent, affirme François Desrosiers, président fondateur d’Interim marketing et expert du milieu de l’alimentation.

«La face des boîtes de céréales demeure la même, mais c’est l’épaisseur qui diminue un peu. Dans ces secteurs concurrentiels, il n’est pas question qu’on laisse de l’espace à une autre marque. On veut garder sa visibilité sur les tablettes d’épicerie.»

Une pratique légale

Selon M. Desrosiers, le phénomène de la réduction des quantités a pris plus de temps avant d’atteindre le marché québécois, étant donné que les fabricants doivent créer des emballages bilingues qui respectent nos lois. Ils doivent également se plier à notre réglementation concernant le tableau des valeurs nutritionnelles et la liste des ingrédients. Avant de s’attaquer au Québec, les entreprises ont pénétré des marchés plus payants, comme les États-Unis ou l’Europe.

Même si la réduction des quantités choque les consommateurs, cette pratique n’est pas illégale.

«Réduire un emballage de 250 g à 200 g, c’est comme une augmentation cachée de 20 %. À part en alimentation, cherchez-en, des produits qui augmentent de 20% d’un seul coup ! Une hausse de cet ordre-là, c’est impensable, c’est immoral, mais ce n’est pas illégal, parce que tous les éléments requis par la loi, notamment le poids de la nourriture, sont présents sur les étiquettes», explique M. Desrosiers.

Immorale peut-être. Mais avec la stagnation des revenus et le taux d’endettement, ce spécialiste du secteur de l’alimentation comprend que les entreprises préfèrent réduire leur format plutôt qu’augmenter leur prix.

Louis Papineau, professeur à l’Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire, affirme pour sa part que la plupart des entreprises ne réduisent pas leur format dans le but de faire plus d’argent.

«Les entreprises ont tout intérêt à ne pas duper les clients. Mais dans le contexte, elles n’ont pas nécessairement le choix de jouer avec leur format. Le prix des matières premières ne cesse d’augmenter. Le prix du sucre a explosé. Les prix du papier et du plastique pour l’emballage augmentent aussi. Si les entreprises suivaient la tendance, les consommateurs paieraient 10$ pour avoir la même quantité de yogourt qu’il y a 10 ans», dit-il.

Pour éviter de se faire duper, il n’existe pas de nombreuses solutions. La meilleure demeure de regarder le prix par unité de mesure (en millilitre ou en gramme) que le commerçant est obligé d’afficher. Ainsi, devant un étalage de dizaines de sortes de yogourt ou de biscuits, le consommateur pourra toujours trouver le meilleur rapport quantité/prix.

En apparence, ces deux pots de sirop Nesquik... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE) - image 2.0

En apparence, ces deux pots de sirop Nesquik pour préparer le lait au chocolat semblent identiques. Sauf que si le client choisit le contenant frappé du mot «nouveau» en lettres rouges, il achète 460 ml de sirop au lieu de 510 ml.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Aliments à surveiller

La réduction des quantités touche à peu près tous les aliments de l’épicerie. La Presse a parcouru les allées de supermarchés et épluché des cahiers publicitaires datant de quelques années pour repérer plusieurs cas de diminution des volumes.

Oh Henry! (-7 %)

La barre de chocolat Oh Henry! est passée de 62,5 g à 58 g.

Ruffles (-15%) 

Les emballages de croustilles contiennent peu de chips et beaucoup d’air. Par exemple, la quantité de chips a diminué de 275 g à 235 g dans un emballage quasi identique de croustilles Ruffles.

Crispers (-13%) 

Cette entreprise suit la tendance. Dans certaines épiceries, on trouve encore l’ancien (200 g) et le nouvel emballage l’un à côté de l’autre (175 g).

Ritz (-11%) 

Ritz change en douce ses boîtes de craquelins. Les boîtes qui sont sur le point de disparaître contiennent 225 g de biscuits tandis que celles qui arrivent sur le marché n’en comptent que 200 g.

Biscuits aux morceaux de chocolat (-14%)

Les boîtes de biscuits Morceaux de chocolat de M. Christie sont passées de 350 g à 300 g.

Minces aux légumes (-11%)

Avant, on achetait 225 g de craquelins Minces aux légumes. Aujourd’hui, la boîte du même format ne contient que 200 g.

Nutella (-6%) 

Le gros pot de Nutella est passé de 800 g à 725 g tandis que le pot de taille moyenne est passé de 400 g à 375 g.

Whippet (-14%) 

En 2011, une boîte de Whippet contenait 350 g de biscuits. Aujourd’hui, elle en contient 300 g.

Tropicana (-13%) 

Option consommateurs a remarqué que les contenants de jus d’orange Tropicana ont subi deux diminutions de quantité, passant de 2 L à 1,89 L à 1,75 L.

Café Tim Horton’s (-7%)

Le grand contenant de café Tim Horton’s a diminué de 7% passant de 1 kg à 930 g.

Sauce Classico (-7%) 

Des clients d’épicerie se sont plaints auprès d’Option consommateurs concernant les pots de sauce Classico, qui sont passés de 700 ml à 650 ml.

http://www.lapresse.ca/