A deux ans, il skate comme un pro ! (Vidéo)


C’est un petit garçon qui ira sûrement loin dans ce domaine, il est formidable du haut de ses 2 ans. Cependant, je déplore le manque de sécurité envers l’enfant. Les mauvaises chutes sont possibles même chez les professionnels. Cet enfant, n’a aucune protection des coudes et genoux, ni de casque pour sa tête.
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A deux ans, il skate comme un pro ! (Vidéo)

 
A voir ce bébé Australien de deux ans qui se promène en couche et qui fait déjà du skate comme un pro. Il sait déjà bien rouler et enchaîner les tricks impressionnants pour son âge !!

 

 

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Et revoilà mon ordinateur


 

Et revoilà mon ordinateur

 

 

 

J’ai du remettre l’ordinateur qu’on m’avait prêter et enfin mon portable est de retour

je viens de faire le principale pour être fonctionnel  mais maintenant, c’est de reprendre mon rythme
sur le blog

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Parkinson : les signes qui doivent alerter


La maladie de Parkinson évolue lentement, mais sûrement. Des symptômes apparaissent des années avant que soit diagnostiqué cette maladie. Cependant, ces mêmes symptômes peuvent ne pas être la maladie de Parkinson, d’ou l’importance d’en parler avec son médecin
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Parkinson : les signes qui doivent alerter

La maladie de Parkinson débute une dizaine d’années avant que les premiers troubles moteurs apparaissent et que le diagnostic soit posé. Pendant cette période, certains signes prémonitoires peuvent se manifester. Trouble du transit, du sommeil, douleurs… Voici ceux qui doivent vous alerter !

Une constipation sévère

constipation severe maladie de parkinson

« Avant l’éclosion des troubles moteurs* caractéristiques de la maladie de Parkinson, il y a des troubles non-moteurs qui peuvent suggérer la maladie comme par exemple une constipation sévère », explique le Pr Pierre Cesaro, chef du service Neurologie à l’hôpital Henri Mondor (Créteil).

Une étude américaine menée sur 7000 personnes suivies pendant 24 ans a d’ailleurs démontré que les sujets allant à la selle moins d’une fois par jour avait un risque 2,7 fois plus élevé de développer la maladie, comparé à ceux y allant une fois par jour. Et 4 fois plus élevé par rapport à ceux y allant deux fois par jour. La constipation serait liée à un ralentissement des mouvements intestinaux, allant de pair avec les lenteurs de l’organisme caractéristiques de la maladie de Parkinson.

Ce qui doit vous alerter : Une constipation sévère ne doit pas être négligée. Elle peut être liée à une maladie de Parkinson ou à d’autres affections.

Que faire ? La constipation se définit par un nombre de défécations inférieur ou égal à trois par semaine. Si vous êtes concerné(e) et que cela est gênant, parlez-en à votre médecin traitant.

Un sommeil agité

Un sommeil agité peut être un signe précoce d’une maladie de Parkinson. D’après les recherches du Dr Ronald Postuma (Montréal), 50% des personnes atteintes d’un trouble du sommeil paradoxal* les amenant à extérioriser leurs rêves, risquent de développer la maladie de Parkinson. Les troubles du sommeil peuvent se manifester suite à l’atteinte du système nerveux central (cerveau).

Ce qui doit vous alerter :

« La personne a des rêves agités, bouge, crie », explique le Pr Cesaro, neurologue. Elle peut donner des coups de poing, des coups de pieds. « Des épisodes d’endormissement dans la journée peuvent aussi faire partie des signes annonciateurs », poursuit le Pr Rascol, neurologue. 

Que faire ? Les symptômes décrits ci-dessus peuvent alerter d’un déficit en dopamine donc d’une maladie de Parkinson à venir. Mais pas seulement. Il peut s’agir d’une autre affection. Dans tous les cas, parlez-en à un médecin.

*Période du sommeil associée au rêve. Ce trouble augmente après 60 ans.

Des douleurs aux articulations

rhumatisme maladie de parkinson

Des douleurs rhumatismales peuvent faire partis des premiers signes de la maladie de Parkinson. On ne fait pas toujours le lien puisqu’elles se manifestent souvent avec l’âge donc on y voit plus un vieillissement naturel qu’une maladie neuro-dégénérative. Pourtant !

Ce qui doit vous alerter : Selon l’association France Parkinson, ces douleurs apparaissent souvent le long de la colonne vertébrale et aux articulations.

Que faire ? En parler avec son médecin traitant est comme toujours l’indication première. Les rhumatismes ne cachent pas forcément une maladie parkinsonienne.

Une baisse de l’odorat

odorat maladie de parkinson

« Une baisse de l’odorat peut révéler précocement une maladie de Parkinson », indique le Pr Pierre Cesaro, neurologue.

Cela pourrait être lié à un dérèglement au niveau du système nerveux central dans le cerveau. En 2008, des chercheurs japonais ont suivi 2267 hommes et se sont rendus compte que ceux ayant les plus bas score au test d’odorat avaient plus de risque de développer la maladie de Parkinson (1).

Ce qui doit vous alerter : Une diminution de la perception des odeurs peut faire suite à une maladie de Parkinson. Ce n’est pas le cas pour tous les Parkinsoniens et inversement toutes les personnes concernées par une perte de l’odorat ne vont pas développer cette maladie.

Que faire ? Si vous vous rendez compte que votre odorat défaille, parlez-en à votre médecin.

(1) Ross, G., Annals of Neurology, février 2008.

Une dépression

« Il y a 5 ans, j’ai fait une dépression, je ne savais pas pourquoi, je n’avais aucune raison d’en faire ».

 Aujourd’hui, cette personne a la maladie de Parkinson. Selon l’associationFrance Parkinson, un quart des Parkinsoniens souffrirait de dépression avant que le diagnostic de la maladie ne soit posée.

« C’est un symptôme non moteur qui fait parti d’une première phase précoce de la maladie », confirme le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Pourquoi ? La dopamine, qui diminue en cas de Parkinson entre en jeu dans la régulation de l’humeur, du tonus psychique et du plaisir.

Ce qui doit vous alerter : Fatigue, anxiété, troubles du sommeil… Plusieurs symptômes peuvent évoquer une dépression.

Que faire ? Si vous pensez présenter des symptômes dépressifs, parlez-en à un médecin. Ce n’est pas forcément un signe précoce de Parkinson. Il peut s’agir d’autres affections. Dans tous les cas, il faut une prise en charge.

A noter : Même si aucun traitement ne peut, à ce jour, retarder l’évolution de la maladie de Parkinson, les spécialistes œuvrent dans ce sens. En étant suivi précocement, vous les aidez dans leurs recherches.

Des crampes et des raideurs

Un des trois symptômes moteurs caractéristiques de la maladie de Parkinson est une tension excessive des muscles (ou « hypertonie »).

Ce qui doit vous alerter :

« Il y a une augmentation du tonus musculaire. Quelques fois, cela peut se traduire par des crampes et des raideurs », explique le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Le symptôme est aussi visible à la posture de la personne : crispée, voutée en avant et tête baissée.

Que faire ? En cas de doute, consultez votre médecin si vous présentez ce symptôme. Il ne s’agit pas forcément d’une maladie de Parkinson mais il faut en être sûr(e).

A noter :

« L’augmentation de la rigidité musculaire n’est pas le premier symptôme dont se plaignent les Parkinsoniens. Ce sont d’abord les tremblements et la lenteur des gestes », précise le Pr Rascol.

Des tremblements au repos

Le tremblement est un signe moteur caractéristique de la maladie de Parkinson (même si toutes les personnes atteintes n’en présentent pas). Pourquoi ? Parce qu’en cas de maladie de Parkinson, certains  neurones du cerveau, qui fabriquent la dopamine se « suicident ». Or, cette substance chimique entre dans la fonction des mouvements du corps. Quand on en a moins, des troubles de la motricité apparaissent. C’est le cas avec le tremblement.

Ce qui doit vous alerter :

 « Les tremblements se manifestent au repos et surtout au niveau des extrémités (main, poignet, doigt) », explique le Pr Pierre Césaro, neurologue. « Mais ils peuvent parfois se manifester au niveau des lèvres, comme chez Yasser Arafat. »

Autres caractéristiques : le tremblement disparaît généralement pendant le sommeil et réapparaît au réveil, il est assez régulier et plutôt ample. Au début de la maladie, le tremblement ne concerne souvent qu’un seul côté du corps.

Que faire ? Si vous présentez les symptômes décrits ci-dessus, parlez-en à votre médecin. Des tremblements peuvent cacher une maladie de Parkinson (même très précocément) ou d’autres affections. Dans tous les cas, ne le négligez pas.

A savoir :

« Un vieillissement réussi ne comporte pas de tremblements », rappelle le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Une lenteur dans les gestes

Autre signe moteur majeur de la maladie parkinsonienne : les lenteurs*. Il s’agit comme pour les tremblements d’une dysfonction motrice liée à une perte cérébrale en dopamine. Le symptôme est plus ou moins handicapant selon les personnes et selon le stade de la maladie.  Avec le temps, il est associé à un risque élevé de chutes.

Ce qui doit vous alerter :

 « Il y a une lenteur dans les gestes, un retard à l’allumage, le temps de réaction est augmenté » explique le Pr Cesaro, neurologue.

« Les gens font des choses avec difficulté, ils ont notamment une marche lente avec des pas petits » ajoute le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Ces lenteurs sont souvent associées à la fatigue et  des engourdissements.

Que faire ? Si vous présentez le symptôme décrit ci-dessus, parlez-en à votre médecin.

« Le diagnostic de la maladie parkinsonienne se base sur une lenteur du geste associée à des tremblements ou une rigidité musculaire », indique le Pr Cesaro.

Il se confirme devant l’efficacité des médicaments donnés (ex : Levodopa).

*Les lenteurs sont appelées aussi « akinésie » ou « bradykinésie« . L’akinésie désigne la difficulté à initier des mouvements. Elle peut parfois, chez le parkinsonien précoce, se traduire par le fait d’écrire de plus en plus petit. La bradykinésie caractérise la lenteur inégale des mouvements.

Parkinson : une évolution lente

La maladie de Parkinson évolue très lentement. Les premiers signes peuvent se manifester 10 à 15 ans avant que le diagnostic ne soit posé et les plus graves complications amenant à un handicap sévère se manifester 10 à 20 ans après le diagnostic.

Entre les deux, des traitements existent pour accompagner la personne malade.

« On sait corriger le manque de dopamine par des médicaments comme la Lévodopa® », cite par exemple le Pr Pierre Cesaro. 

Des molécules mimant l’action de la dopamine peuvent aussi être utilisées.

« Elles marchent un peu moins bien mais permettent un traitement plus continu et peuvent retarder l’arrivée de certains symptômes », poursuit notre interlocuteur.

Quand le handicap devient très lourd et que les médicaments ne suffisent plus, la chirurgie peut être employée. C’est la neurostimulation.

« Plus de 3000 patients sont implantés en France ce qui réduit de 50% la consommation de médicaments par jour », témoigne le Pr Cesaro.

A noter : L’évolution de la maladie et la réussite des traitements dépendent de chaque personne.

http://www.medisite.fr/

Le plus vieux cancer, encore en circulation, à 11 000 ans


Ceux qui pensent que les cancers sont une maladie de quelques centaines années, ils se trompent royalement. Chez le chien en tout cas, les chercheurs ont trouver un cancer qui se propage comme une maladie transmisse sexuellement chez le chien qui a plusieurs milliers d’années
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Le plus vieux cancer, encore en circulation, à 11 000 ans

 

Des scientifiques ont déterminé l’âge du plus ancien cancer au monde encore actif, un cancer génital, sexuellement transmissible et vieux de 11 000 ans, qui affecte encore les chiens de nos jours : la  tumeur vénérienne transmissible canine (Canine transmissible venereal tumor – CTVT).

Le cancer est d’abord apparu dans un seul chien, il y a plus de 11 000 ans et il s’est propagé à travers ses congénères. Mais avant de commencer leur recherche, les scientifiques de l’Université de Cambridge et de la Wellcome Trust Sanger Institute, dirigée par Elizabeth Murchison, savaient simplement que c’était un très vieux cancer.

Pour obtenir les premiers indices concernant son âge, ils ont soigneusement étudié l’ancienne littérature vétérinaire et ils ont pu trouver des écrits rapportant de son existence jusqu’en 1810. Mais ils soupçonnaient qu’il pourrait être de 200 ans beaucoup plus vieux, ils se sont donc tournés vers le code génétique pour obtenir des réponses.

Alors que la plupart des cancers ont environ 5 000 mutations dans leur génome, celui-ci atteignait les 1,9 million. Parmi ces mutations, il en est une qui est connue pour muter à un rythme régulier au fil du temps, les scientifiques ont été en mesure de l’utiliser comme une “horloge moléculaire” pour trouver l’âge réel du cancer, soit de 11 000 années.

Comme le génome de la tumeur contenait également le génome du chien avec lequel il avait débuté, ils ont pu déterminer certains de ses traits. Pour les scientifiques, il aurait été semblable à un chien de traineau actuel et il aurait probablement vécu dans une région isolée, comme le cancer n’a commencé à devenir commun dans le monde entier qu’au cours des 500 dernières années.

Alors, quel est le secret de l’étonnante longévité de ce cancer ? Les scientifiques ont déterminé deux facteurs. Le premier est qu’il est transmissible, ce qui est extrêmement rare (il n’en existe que quelques-uns), et il donne à celui-ci la capacité de se propager rapidement dans une population. Mais ce qui intéresse vraiment les scientifiques est de savoir comment le cancer semble avoir été intouchable par les systèmes immunitaires des chiens au cours des années. Ils pensent que cela pourrait correspondre aux presque deux millions mutations à travers son génome. La prochaine étape pour les chercheurs sera donc d’en apprendre davantage sur celles-ci.

Les explications des scientifiques :

L’étude publiée sur Science : Transmissible Dog Cancer Genome Reveals the Origin and History of an Ancient Cell Lineage.

http://www.gurumed.org/

Quand les animaux sont en deuil


On reconnait de plus en plus que les animaux ont des émotions, de joie, peine, tristesse tout comme l’être humain.Ils peuvent donc avoir des émotions face a la mort d’un maitre ou d’un compagnon animal.
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Quand les animaux sont en deuil

Peter Wedderburn

 

Les êtres humains ne sont pas les seuls à éprouver de la tristesse. Mais peut-on vraiment consoler son animal de compagnie ? Un vétérinaire se prononce.

 

Smudge, une petite chienne cocker spaniel, était inconsolable à la suite de la mort par infection virale de son compagnon Charlie, un épagneul King Charles. Elle avait la tête basse et ses longues oreilles tombaient de part et d’autre de ses yeux tristes.

« Il me semblait évident qu’elle avait du chagrin », confie sa propriétaire, Margaret Keane, 51 ans, qui gère un service de télécommunications à Ashford, en Angleterre.

Jusqu’à récemment, l’idée qu’un chien puisse être anéanti par la mort d’un « être cher » aurait été considérée au mieux comme sentimentale, au pis comme illusoire. Aux yeux des experts, la croyance selon laquelle l’éventail des émotions animales est aussi complexe que celui des hommes ne reposerait sur aucune base scientifique. Les bêtes n’éprouveraient que des émotions primaires, peur et colère, par exemple.

Aujourd’hui cependant, grâce aux avancées de la tomodensitométrie, on sait que les émotions humaines se forment dans des parties du cerveau communes aux mammifères et qu’elles sont transmises par les mêmes neurotransmetteurs chimiques. Les vétérinaires et autres experts en déduisent que les émotions animales sont probablement semblables aux nôtres. D’ailleurs, les résultats d’un nombre croissant d’études du comportement vont dans ce sens. Ainsi, le docteur Jaak Panksepp, neuroscientifique de l’Université de l’État de Washington, a observé que les rats semblent éprouver de la joie quand ils jouent.

À la mort d’un ami, les animaux de compagnie comme Smudge éprouvent-ils vraiment un chagrin comparable à celui d’un être humain ? Marian Dawkins, spécialiste en comportement animal de l’Université d’Oxford, se montre prudente :

« Il est évident que la disparition d’un compagnon, d’un petit ou d’un parent entraîne chez les animaux des changements physiologiques et comportementaux, mais ces derniers sont-ils conscients de leur souffrance ? Les humains s’inquiètent, par exemple, de l’avenir, de leur capacité à faire face à la situation, d’être socialement exclus et d’autres questions semblables. »

De son côté, Karen Overall, spécialiste en comportement animal de la Pennsylvanie et rédactrice en chef du Journal of Veterinary Behavior, manifeste plus d’assurance. Elle croit que, si la profondeur et la nature exacte du chagrin des animaux ne paraissent pas bien définies, les exemples de ceux qui semblent profondément affectés par la mort d’un compagnon sont si nombreux qu’on peut difficilement affirmer qu’ils n’éprouvent pas comme nous une vive douleur.

Marc Bekoff, professeur d’écologie et de biologie évolutive à l’Université du Colorado, a été témoin de plusieurs cas qui l’ont convaincu qu’il avait affaire à un véritable chagrin animal. Par exemple, ces mères otaries qui gémissent pitoyablement à la vue de leurs petits victimes des épaulards. Ou ces éléphants du Kenya qui semblent complètement perdus et errent sans but, queue et trompe ballantes, à la suite de la mort de la matriarche du troupeau. Il a également vu une renarde rousse enterrer son partenaire tué par un couguar. Elle avait recouvert soigneusement son corps d’aiguilles de pin et de terre, et s’était tenue silencieusement sur sa tombe avant de s’éloigner.

De nombreux spécialistes croient en somme aujourd’hui que non seulement devrait-on prendre au sérieux le chagrin d’un animal, mais qu’on devrait également consoler ce dernier comme on le ferait pour un membre de la famille ou un ami.

La solution est parfois simple. « Vous pourriez faire découvrir de nouveaux passe-temps à votre chien, explique Karen Overall. Il pourrait avoir du plaisir à explorer de nouveaux lieux ou à faire connaissance avec de nouveaux compagnons. »

« Au bout d’une semaine à regarder Smudge se morfondre, confie ­Margaret Keane, j’ai accueilli Milly, le chiot d’un refuge du voisinage. Smudge s’est d’abord montrée hésitante, mais au bout de quelques jours, elle s’est liée avec lui. Son expression de tristesse a disparu, elle a redressé les oreilles et a recommencé à jouer. »

Le chagrin d’un animal peut être particulièrement profond à la suite du décès de son maître. Spot, un colley, avait l’habitude de suivre partout son maître, un fermier de Rostrevor en Irlande du Nord. Il prenait place à bord du tracteur juste à côté de lui. Quand l’homme est mort d’une crise cardiaque en octobre 2011, Spot a passé la première semaine à le chercher dans la ferme. On l’a même vu attendre devant la barrière, inspectant la route comme s’il l’attendait.

« Six mois plus tard, confie le fils, je ramenais le tracteur de mon père du garage où il était resté un certain temps. Quand j’ai ouvert la portière, Spot se tenait devant la marche, la tête levée et le regard languissant, comme s’il espérait sa présence. »

Dans ce cas, un nouveau compagnon peut également apporter du réconfort. Le jeune fermier, qui a trois enfants de moins de 12 ans, n’a jamais cessé d’encourager Spot a poursuivre sa petite vie au sein de la famille. Un an plus tard, si le chien paraît encore désorienté à l’occasion, il semble apprécier la compagnie de ses nouveaux « meilleurs » amis.

 Il arrive toutefois que le chagrin d’un animal entraîne un déclin comparable à celui qu’on observe chez l’homme. « Ainsi, quand le chat d’une maisonnée meurt, celui qui reste peut avoir des problèmes de comportement, explique Sarah Heath du Behaviour Referrals Veterinary Practice à Chester en Angleterre. Il peut cesser de manger et de faire sa toilette ou exiger constamment l’attention de son propriétaire. »

Pour l’aider, le maître doit essayer de respecter les habitudes de l’animal dans la maison. Il peut être également utile de le distraire en lui présentant de nouveaux jouets stimulants. Mais le chagrin est un état complexe pour lequel il n’existe pas de solution simple.

La vie sociale des chats diffère complètement de celle des chiens. Il n’est donc pas recommandé de lui trouver un nouveau compagnon. » Selon Sarah Heath, les diffuseurs de phéromones peuvent apaiser tant les chats que les chiens.

« Il s’agit là de variantes artificielles et inodores de substances chimiques réconfortantes que les animaux produisent naturellement et qu’on peut disposer près de leur lit. On peut également se procurer un collier imprégné de phéromones qui seront libérées graduellement sur une période d’un mois. »

Karen Overall souligne que le chagrin de l’animal est parfois persistant. Si les symptômes tels que le repli sur soi, la perte d’appétit ou d’énergie, ou la baisse de l’activité durent plus de quelques semaines, il pourrait être utile de demander au vétérinaire de lui prescrire des antidépresseurs. Cela dit, même si votre animal semble perturbé durant une longue période, il n’y a pas toujours lieu de s’inquiéter.

« Souvent, le chagrin est une épreuve que les animaux doivent traverser, tout comme les êtres humains », explique Mme Heath.

Rocky, le chat de Gail Parket, était très proche de Renny, un setter irlandais. En juin 2000, un ou deux jours après la mort de Renny, Gail a attaché son collier autour du cou d’une réplique grandeur nature d’un setter irlandais.

« Rocky s’est dirigé vers la statue, a levé gentiment la patte et a tapoté deux fois le collier, raconte la femme de 67 ans qui vit à Philadelphie aux États-Unis. Puis, il s’est retourné et s’est éloigné lentement, tête baissée. »

Rocky a également pris l’habitude de s’asseoir sur une table près de la photo de Renny, levant la patte pour la replacer afin qu’il puisse bien la voir.

« Même aujourd’hui, 13 ans plus tard, je le retrouve assis dans la salle à manger, regardant un vaisselier de bois où je conserve les cendres de Renny, comme s’il méditait. »

Cependant, Rocky n’a jamais présenté d’autres troubles liés généralement au deuil, si bien que Gail considère son chagrin comme normal.

« Il n’avait pas besoin de traitement, explique-t-elle, seulement d’espace et de temps pour pleurer son ami. »

Le plus souvent, les animaux de compagnie meurent par euthanasie. Selon une règle stricte, aucun animal ne devrait assister à la mise à mort d’un autre dans un abattoir. Mais qu’en est-il des cas où on leur administre une injection qui entraîne une mort paisible et sans effusion de sang ? Bien des propriétaires ont le sentiment que, en laissant leur animal assister à l’euthanasie de leur compagnon ou voir son corps une fois la chose faite, il acceptera plus facilement sa mort. On lui évite ainsi de se morfondre parce qu’il ignore où est passé l’autre.

Les vétérinaires qui observent le comportement animal à l’égard de l’euthanasie sont souvent perplexes.

« Les animaux ne se comportent pas comme nous le ferions dans des circonstances similaires, explique Sarah Heath. Ils s’intéressent à leur compagnon jusqu’au moment de sa mort, puis ils peuvent s’en désintéresser, agissant comme si le corps était aussi inanimé qu’un élément du mobilier. Cette absence de réaction peut sembler contredire la thèse qu’ils éprouvent du chagrin, mais cela pourrait traduire simplement une attitude différente devant la vie et la mort. »

Bien entendu, les animaux n’éprouvent pas toujours du chagrin à la perte d’un compagnon. Certains se comportent comme si de rien n’était ou même s’animent, comme s’ils étaient soulagés.

« Les animaux sont peut-être simplement plus honnêtes que nous quand il s’agit d’exprimer leurs émotions, explique Karen Overall. Il se peut que, pour une raison ou une autre, ils n’éprouvent pas de tristesse, mais, contrairement aux humains, ils ne simulent pas le chagrin. »

Toutefois, il est évident que, bien qu’ils ne pleurent pas, les chiens et les chats montrent leurs émotions autrement. Si vous pensez que votre animal a du chagrin, votre intuition est probablement juste. Donnez-lui l’espace et le temps nécessaires et, comme la majorité des humains, il s’en remettra tôt ou tard. Sa vie pourrait s’en trouver transformée irrémédiablement, mais elle vaudra encore la peine d’être vécue.

Peter Wedderburn est un vétérinaire, animateur, journaliste et blogueur de Dublin. Pour en savoir plus, visitez son site petethevet.com.

http://selection.readersdigest.ca/

CRISE DE GOUTTE : QUELS SYMPTÔMES, QUELLES CAUSES ?


Une maladie qu’on entends de temps a autre, qui touche plus souvent les hommes. Quand les crises surviennent ce sont surtout la nuit.
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CRISE DE GOUTTE : QUELS SYMPTÔMES, QUELLES CAUSES ?

 

    Mais comment la reconnaître ?

    Quels sont les signes possibles d’une crise de goutte ?

    Qui dit goutte dit douleur !

    Les crises de goutte ne sont pas discrètes, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Elles commencent la nuit, par une douleur violente.

    Cela va plus loin : l’articulation affectée gonfle – c’est souvent celle du gros orteil, mais le genou ou la cheville peuvent aussi être touchés, ainsi que, plus rarement, le poignet, le pied, les doigts et les coudes. Elle devient chaude, rouge, et sensible au toucher.

    Des crises temporaires

    Cette première crise dure de trois à dix jours. Dans la plupart des cas, elle disparaît d’elle-même et sans séquelles, mais ce n’est pas une raison pour ne pas aller consulter bien sûr : si aucune stratégie de traitement et de prévention n’est mise en place, l’épisode va se reproduire.

    Qu’est-ce qui déclenche une crise de goutte ?

    Les causes de la goutte sont bien connues.

    L’organisme souffre d’une concentration excessive d’acide urique, ce qui favorise la formation de cristaux dans le liquide synovial qui sert normalement à lubrifier les articulations. A cause de ces cristaux, une inflammation se met en place, ce qui cause la douleur et les autres symptômes.

    Certaines causes de la maladie ne dépendent pas de nous : les hommes sont plus touchés, surtout quand ils prennent de l’âge. Des antécédents familiaux et certains éléments du passé médical (le fait d’avoir été transplanté, ou certains traitements médicamenteux) augmentent aussi le risque. Cependant, il y a aussi des facteurs de goutte que nous maîtrisons, comme le surpoids ou une consommation excessive d’alcool.

    Qu’est-ce qui déclenche la crise douloureuse ?

  • Les abus alimentaires ou d’alcool

  • Un accident ou une opération chirurgicale

  • Une période très stressante ou le déclenchement d’une autre maladie

    Comment réagir à une crise de goutte ?

    Les crises peuvent être traitées, notamment par des anti-inflammatoires.

    Ceux-ci sont plus efficaces au début de la crise, il est donc important de consulter dès les premiers symptômes.

    Une fois que le diagnostic de la goutte sera confirmé, le médecin pourra aussi vous conseiller un traitement de fond et un changement de régime alimentaire pour éviter les nouveaux épisodes. Ainsi, il faudra :

  • Eviter les aliments qui augmentent le taux d’acide urique (foie, haricots séchés et pois notamment)

  • Maintenir un poids de forme

  • Boire (de l’eau) en suffisance.

Article publié par Marion Garteiser, journaliste santé

Sources : Sources: Harrison – principes de médecine interne, 16ème édition