Pas de panique


C’est vrai quand on y pense, les moments embêtants, dérangeants, finissent toujours par être du passé
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Pas de panique

 

En d’autres termes, pas d’affolement, rien ne se passe comme prévu, c’est la seule chose que nous apprend le futur en devenant du passé.

Daniel Pennac

Des chiens, de la neige, un grand moment de bonheur


Il est vrai qu’après une tempête avec la neige molle, les chiens semblent raffoler de courir sur ce grand tapis blanc. En tout cas, c’est très bon exercice pour eux … Ainsi pour le ou les deux pattes qui les suivent
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Des chiens, de la neige, un grand moment de bonheur

 

 

Si le Vortex polaire qui s’est abattu sur les Etats-Unis au début du mois a paralysé une partie du pays, et posé bien des problèmes, certains sont plus que ravis de son passage !

La tempête Hercules a laissé près de deux mètres de neige derrière elle à Kalamazoo, dans le Michigan, et ce pour le plus grand bonheur des toutous de Camp Fido, une garderie pour chiens, où les maîtres peuvent laisser leurs compagnons à 4 pattes toute la journée quand ils sont au travail.

Le 9 janvier, alors que le soleil faisait son grand retour dans le bois entourant Camp Fido, une dizaine de toutous heureux se sont élancés dans la poudreuse pour partager un grand moment de bonheur !
Moment à découvrir en images, histoire de commencer la journée dans la joie et la bonne humeur
!

 

http://wamiz.com/

 

Le saviez-vous ► UNE CANETTE DE COCA DANS LA LAVE, ÇA DONNE QUOI?


Les films de catastrophes dont des volcans en éruption détruisent tout sur leur passage sont quelque peu arranger avec le gars des vues. Cependant, entre l’homme et une canette de Coca-Cola, c’est la canette qui sera plus résistante
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UNE CANETTE DE COCA DANS LA LAVE, ÇA DONNE QUOI?

 

Capture d’écran de la vidéo filmant la rencontre de la lave et du Coca

Par Andréa Fradin

Il y a parfois des interrogations existentielles qui, comme ça, nous agitent le ciboulot. Telle que celle-ci: que devient une canette de Coca si on la met sur le chemin d’une coulée de lave?

Si la question vous turlupine aussi, bonne nouvelle: un photographe du nom de Bryan Lowry vient de mener l’expérience à Hawaii, qui compte deux volcans effusifs actifs, le Kīlauea et le Mauna Loa (dernière éruption en 1984). Grand amateur des images volcaniques, il a d’abordutilisé «une canette percée sur le haut», raconte I fucking love science, afin d’éviter tout risque d’explosion, et a ensuite retenté l’expérience avec une canette parfaitement fermée. Le site de partage d’informations scientifiques ajoute:

«de la lave qui vient de surgir fait de 700 à 1200 degrés Celsius. Selon les fabricants, il faut servir le Coca-Cola à une température de 4 degrés Celsius.»

La rencontre s’annonce donc explosive et ne se termine, comme on peut l’attendre, pas très bien pour le Coca, comme le montre la vidéo:

Le contenant du soda est tout de même assez résistant, en tout cas davantage qu’un humain plongé dans la lave. Ou plus justement qu’un humain plongé dans la lave tel que peut l’imaginer Mick Jackson, le réalisateur de l’excellent nanar catatastrophe sorti en 1997, Volcano (la scène à la 49e seconde):

La réalité est en fait tout autre –et moins spectaculaire–, comme le racontait le géologue Erik Klemetti sur Wired en 2012:

«[cette scène] est peu probable. Peut-être [qu’il y aurait] quelques brûlures, peut-être des pieds perdus (pensez à Dark Vador), mais pas une fonte intégrale et systématique comme celle-ci.»

De la même façon, le chercheur expliquait qu’il est impossible de mourir dans la lave de la même façon que Gollum qui [alerte spoiler] meurt en sombrant dans une mer de magma à la fin du troisième opus duSeigneur des Anneaux. Question de densité! Comme nous le résumions alors sur Slate:

«[…] la densité et la viscosité (c’est à dire la résistance à l’écoulement) de la lave [sont] autrement plus importantes que celles de l’eau. Et c’est physique, si un corps est trois fois moins dense que le basalte qui compose la lave, il ne peut pas s’enfoncer dans ses profondeurs

Une certitude demeure: si l’on ne se noie pas, ni ne fond, on risque néanmoins fort de mourir en plongeant dans cette matière à la température extrême, écrit Kotaku. Un rappel salutaire.

http://www.slate.fr/

Elle accouche sur une luge en pleine tempête de neige


Un des pires scénarios pour accoucher d’un bébé. Les bébés ne naissent pas toujours au bon moment et il arrive qu’il faille être créatif et débrouillard pour prendre la vie comme elle vient
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Elle accouche sur une luge en pleine tempête de neige

 

Shirley ne risque pas d’oublier son accouchement. Cette Américaine qui habite à Philadelphie a accouché au pire moment possible : durant une tempête de neige ! Elle a dû mettre au monde sa petite fille de manière rocambolesque, allongée sur une luge.

En luge jusqu’à la voiture

Alors que la neige tombe sur Philadelphie, la future mère commence à avoir des contractions. Elle décide de se préparer pour aller à la maternité, mais, atteinte de douleurs de plus en plus fortes, elle n’arrive même plus à se mettre debout. Son mari a alors l’idée de la placer sur une luge en plastique, qu’il compte pousser jusqu’à la voiture garée dans la rue. Peine perdue : la jeune femme commence le travail avant de parvenir au véhicule. Elle accouchera sur la luge, en pleine tempête.

Dès que le bébé est sorti du ventre de sa mère, le père l’a tout de suite enveloppé dans une couverture et enmené au chaud dans la maison en attendant une ambulance. Les voisins, eux, se sont occupés de la jeune maman, qui n’oubliera jamais cet enfantement inhabituel !

LaDépêche.fr

http://www.ladepeche.fr/

L’ISS, un laboratoire avec des retombées bénéfiques pour la Terre


Il y a des projets comme Mars One, dans le but d’aller dans un avenir pas si loin, de coloniser la planète rouge qui me semble que c’est un gaspillage d’argent et de temps. Cependant, l’exploration spatiale, la station spatiale internationale ont donné de grande avancé dans toutes sortes de domaines qui nous a rendues tous et chacun service
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L’ISS, un laboratoire avec des retombées bénéfiques pour la Terre

 

La construction de l'ISS a débuté en 1998... (PHOTO FOURNIE PAR LA NASA)

La construction de l’ISS a débuté en 1998 et s’est achevée en 2011.

PHOTO FOURNIE PAR LA NASA

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
WASHINGTON

À 350 kilomètres au-dessus de la Terre, la Station spatiale internationale (ISS), est un laboratoire incontournable dont la microgravité offre un énorme potentiel scientifique, médical et technologique et a déjà des retombées bénéfiques pour la planète, expliquent des chercheurs et responsables aux États-Unis.

«L’ISS est une structure unique offrant d’énormes bénéfices pour la science et la société»,

soulignait début janvier le conseiller scientifique de la Maison-Blanche, John Holdren, en commentant la décision du président Barack Obama de prolonger de quatre ans jusqu’en 2024 l’utilisation de l’avant-poste orbital, un investissement de plus de cent milliards de dollars surtout financé par les États-Unis auquel seize pays participent.

«L’objectif pour l’utilisation de la Station Spatiale est d’y faire des découvertes qui, étant donné la très faible gravité, ne sont possibles nulle part ailleurs», précise Julie Robinson, responsable adjointe des programmes scientifiques de l’ISS, dans un entretien avec l’AFP.

Les efforts de la recherche «se concentrent vraiment sur des retombées pratiques en acquérant des connaissances pouvant aider directement à développer des traitements bio-médicaux, de nouveaux matériaux et de meilleures observations de notre planète et de son climat», ajoute la responsable de la NASA. Enfin dit-elle, les recherches dans la Station visent à comprendre les effets à long terme de la microgravité sur le corps humain et à tester de nouvelles technologies spatiales qui seront essentielles pour des missions d’exploration habitées lointaines vers Mars et un astéroïde.

L’ISS, d’une masse de 450 tonnes dont la construction débutée en 1998 s’est achevée en 2011, a déjà des retombées bénéfiques, insiste Julie Robinson. Dans le domaine médical, la technologie très pointue du bras télémanipulateur de la Station pour assembler le laboratoire orbital, a trouvé une application dans la chirurgie du cerveau.

Combiné à un IRM, l’imagerie par résonance magnétique, ce bras miniaturisé a une précision qui permet de faire des interventions délicates jusqu’alors impossibles pour un chirurgien.

Plus de 300 personnes ont déjà bénéficié de cette technique «qui sauve des vies et est un bon exemple d’une biotechnologie médicale découlant directement de l’ISS», souligne-t-elle.

Une autre application développée pour l’équipage de la Station est l’échographie à distance permettant de faire cet examen sur une personne se trouvant dans des zones isolées où il n’y a pas de clinique à proximité. Cette technique est notamment utilisée par l’Organisation mondiale de la santé, précise la responsable de la NASA citant aussi un système portable de traitement de l’eau directement inspiré de l’ISS et utilisé après des catastrophes naturelles.

Côté médicament, le laboratoire américain Amgen a testé dans l’espace trois traitements expérimentaux dont le Prolia qui a été autorisé par l’agence américaine des médicaments (FDA) pour combattre l’ostéoporose, une perte de densité osseuse qui frappe les femmes vieillissantes. Ce problème des os est fortement amplifié en microgravité comme cela a été observé chez les astronautes et des souris.

Amgen a aussi mené des expériences dans la Station avec un autre médicament contre la diminution de masse musculaire qui affecte également les astronautes faisant des séjours prolongés en microgravité. Ces tests ont permis de mieux comprendre les effets de ces traitements, précise la scientifique de la NASA Cheryl Nickerson, une microbiologiste de l’Arizona State University, a quant à elle mis en évidence, dans ses travaux menés depuis 2006 à bord de la navette spatiale puis dans l’ISS, que la virulence des bactéries comme la salmonelle augmentait en microgravité.

«Nous avons aussi découvert un mécanisme génétique clé qui contrôle la réaction de cette bactérie à l’absence de pesanteur qui est identique chez d’autres pathogènes», indique-t-elle à l’AFP ajoutant que le système immunitaire humain s’affaiblit en microgravité.

Cette chercheuse met en application ces découvertes pour développer un nouveau vaccin contre la pneumonie, objet d’un essai clinique de phase 1. Cette infection fait 10 millions de morts par an surtout des personnes plus âgées et de jeunes enfants.

«Je pense que la recherche en microgravité peut aboutir à des avancées majeures contre les principales causes de mortalité humaine», juge-t-elle.

http://www.lapresse.ca/

Avez-vous l’âge de vos oreilles ?


Nous prenons tous l’âge de jour en jour. Certains paraissent plus vieux, d’autres plus jeunes, mais notre corps aussi des âges différents d’un organe a l’autre.
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Avez-vous l’âge de vos oreilles ?

L’audition se dégrade avec le temps. Mais vos oreilles vieillissent-elles plus vite que le reste de votre corps ? Pour le savoir, voici un petit test rapide qui permet de vous jauger. À vos écouteurs… mais pas trop fort non plus !

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences

Par un test auditif, il est possible d’estimer grossièrement l’âge de vos oreilles. Est-il en accord avec votre âge réel ? © Bohed, pixabay.com, DP

Ce n’est un secret pour personne : nous vieillissons. Mais, et c’est plus difficile à concevoir, tous les organes ne subissent pas de la même façon les affres du temps qui s’égrène. Les seins par exemple montrent des signes génétiques de vieillissement plus précoces que le reste du corps. Une curiosité de la nature.

L’efficacité d’autres tissus dépend également des effets de l’environnement. Si de nombreux organes peuvent se régénérer en cas de lésions légères (peau, foie, vaisseau sanguin, etc.), d’autres cellules sont irremplaçables. C’est le cas des cellules ciliées au fond de l’oreille, qui contribuent à l’audition en amplifiant le son arrivant dans la cochlée et en engendrant l’influx électrique qui va parcourir le nerf auditif jusqu’au cerveau.

Cette vidéo, en anglais, comporte un petit test qui permet de situer l’âge de notre audition. © YouTube, AsapSCIENCE

Une fois en place dans l’oreille interne, leur nombre n’évolue plus. Ou, du moins, n’augmente plus, car elles ne se renouvellent pas (ou seulement exceptionnellement). Or, l’exposition au bruit, surtout s’il est fort, a raison d’une partie d’entre elles à chaque fois. L’âge avançant, leur nombre se réduit, ce qui a des conséquences sur l’audition, mais pas de n’importe quelle façon. La preuve avec ce petit test qui permet d’estimer l’âge de nos oreilles.

Les hautes fréquences disparaissent les premières

En réalité, comme l’explique la vidéo, les cellules qui sont frappées en priorité sont celles qui sont sensibles aux fréquences les plus élevées, car les premières à recevoir l’onde sonore et donc les plus soumises au stress. Progressivement, elles dégénèrent et nous perdons de l’amplitude dans notre spectre auditif, les fréquences les plus hautes nous étant au fur et à mesure inaudibles.

Pour limiter les dégâts, le meilleur moyen reste de limiter l’exposition aux sons les plus intenses. Les casques et autres écouteurs doivent être utilisés avec parcimonie, car ils propulsent l’onde sonore directement dans le conduit auditif. S’il y a trop de décibels, vos cellules ciliées peuvent succomber.

http://www.futura-sciences.com/

Pourquoi suis-je roux?


Personnellement, je ne comprends pas que des roux, dès l’enfance font face à une intimidation a cause de la couleur de leurs cheveux. Que des hommes sont les mal-aimés à comparer aux femmes et que cela peut aller jusqu’à détester ouvertement les roux
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Pourquoi suis-je roux?

 

Sur l'échelle de roux, notre collaborateur Simon Painchaud se situe entre le... (Image Vincent Tourigny, vtourigny.com)

IMAGE VINCENT TOURIGNY, VTOURIGNY.COM

SIMON PAINCHAUD / URBANIA

Sur l’échelle de roux, notre collaborateur Simon Painchaud se situe entre le roux cliniquement roux et Karine Vanasse. Bon an mal an, la couleur roux a – selon lui – fait une éclaboussure indélébile sur sa personnalité comme une tache de sauce à spaghetti sur une chemise neuve.

Dans une démarche historique et philosophique, il s’est entretenu avec Valérie André, auteure de Réflexions sur la question rousse.

D’où vient ma rousseur? 

Biologiquement, c’est un accident de parcours dans l’évolution. Sur le plan scientifique, la rousseur peut être considérée comme une anomalie. Ceux qui n’ont pas de parents roux dans leur famille auront malgré tout 3 % des chances d’avoir un enfant roux. Vous pouvez avoir des roux chez les Noirs, les Blancs et les Asiatiques, car il s’agit d’une mutation dans la synthèse du pigment. Ce n’est pas considéré comme un pigment banal, comme le brun ou le blond. La rousseur authentique se caractérise par un teint extrêmement clair, des yeux pâles et une pilosité d’une teinte très particulière.

Certains scientifiques croient que les roux disparaîtront d’ici une centaine d’années. Est-ce que ma teinte va véritablement partir au lavage? 

Il n’y a aucune raison que la rousseur disparaisse. Pas plus que l’albinisme. Le seul moyen qu’elle disparaisse, c’est si on procédait à une élimination d’embryons qui auraient subi cette évolution pigmentaire. Ce qui voudrait dire que la médecine accréditerait cette sélection, ce qui est hautement improbable. Il faut savoir que la rousseur est un gène qui a tendance à être dominant.

Mais pas très dominant dans une cour d’école, si je me fie à mes expériences passées. Est-ce qu’être roux avant 1981, c’était pénible?

Pour résumer ce qui caractérise l’ensemble des époques, nous sommes dans une relation extrêmement ambiguë, voire bipolaire avec la rousseur. L’attraction et la répulsion se confrontent, comme c’est souvent le cas dans des phénomènes de minorité. Les sociétés anciennes n’avaient pas accès à toute cette connaissance scientifique, alors ils se tournaient vers des interprétations souvent de nature magique, religieuse ou superstitieuse.

Dès le 4e siècle avant Jésus-Christ, on va assimiler les roux à des personnages hypocrites et fourbes en les associant au renard. On transpose donc sur l’homme les qualités ou les défauts de l’animal, et vice versa. Par une démarche similaire, on associera la rousseur au feu. Dans notre représentation, le feu est associé à la fois à la vie et à la mort, à la chaleur et aux forces diaboliques et aux forces surnaturelles. Cette analogie sera projetée sur les humains.

Force diabolique et feu, on se croirait dans Twilight. Est-ce que leur épiderme éclipse encore leur personnalité?

Oui, c’est souvent le cas. On va désigner votre personnalité en vous traitant de roux ou de rouquin. Que ce soit positif ou négatif. C’est une idée de dépersonnalisation de l’individu qui est résumée à sa couleur de cheveux. Dans beaucoup de romans, la rousseur du personnage est également un facteur identitaire. On va très rapidement poser un diagnostic esthétique différent sur la rousseur des hommes et sur la rousseur des femmes.

De quelle façon?

Dans le cas des hommes, historiquement, la rousseur a souvent été associée à l’antisémitisme. Par exemple, jusque dans les années 1920, on entendait dans plusieurs langues européennes l’expression «roux comme Judas». On n’a pas retracé de textes qui évoquent la rousseur de Judas, mais plutôt des peintures qui le représentent avec les cheveux roux. Dans l’imagerie populaire, on associe alors la rousseur de Judas à sa félonie, à sa traîtrise et même à son judaïsme. On se retrouve donc avec une forme de poids sémantique qui va toucher les uns et les autres.

Est-ce qu’on réserve le même traitement aux femmes?

Pour la femme, il va y avoir un phénomène qui va davantage toucher à sa sexualité. Cette association est surtout bâtie sur l’imagerie du feu et de son association à la chaleur. On sait que dans l’Antiquité, dans certains quartiers de Rome, les femmes prostituées pouvaient arborer certaines coiffures et teintes de cheveux particulières.

Lesquelles?

Difficile à dire. À l’époque, le latin ne permettait pas de différencier les subtilités des couleurs comme aujourd’hui. Il y a donc une certaine hésitation dans la traduction entre le blond et le roux. Alors, il y avait une association tout à fait artificielle entre la couleur de cheveux de ces prostituées romaines et celle des véritables rousses. Ce caractère sexué des femmes s’est même retrouvé sous la plume d’auteurs du 19e siècle comme Balzac, Zola et Maupassant. Dans les années 1880, certains médecins italiens et français écrivaient que les prostituées posséderaient un gène de la prostitution. Et que les femmes rousses seraient porteuses de ce gène. Ça va loin!

Peut-on dire que mes semblables sont moins persécutés de nos jours?

On se trouve aujourd’hui dans une époque où le métissage a beaucoup plus sa place. La différence n’est plus devenue un problème en soi. Et pour tout ce qui touche les femmes rousses, on vit dans une société où la sexualité est survalorisée dans les médias, le cinéma, la mode. Être une jolie rousse est aujourd’hui un avantage plutôt qu’un problème. Mais le phénomène d’internet a permis la résurgence de la haine du roux. Les gens se laissent aller sans la moindre autocensure, mais ils n’ont pas le sentiment de faire un acte de racisme. Si vous remplacez le mot roux par Noir ou Juif, vous encourez un procès. L’internet libère toute une gamme d’instincts.

En terminant, que diriez-vous à mon enfant roux si vous étiez sa marraine?

Je lui dirais que sa faiblesse momentanée fera sûrement sa force à un moment donné. On vit aujourd’hui dans une société où la singularité devient bien souvent un facteur de valorisation. Certains roux célèbres comme Sonia Rykiel en ont fait leur force. Mais malheureusement, la connerie n’a pas de frontière…

http://www.lapresse.ca/