Quelqu’un qui aime la mer ainsi le respect de la nature et des animaux qui y vivent peut faire peut-être la différence avec ce genre de formation.
Nuage
Nouveau diplôme d’observateur de mammifères marins
L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec en Gaspésie (EPAQ) a confirmé qu’un cours d’observateur de mammifères marins sera offert ce printemps à l’Institut maritime du Québec à Rimouski.
PHOTO AFP, ISHARA S. KODIKARA
CARL THÉRIAULT
Collaboration spéciale
Le Soleil
(Rimouski) Un diplôme d’observateur de baleines, ça vous intéresse? Vous pourrez suivre ce cours dès le printemps à Rimouski, une première en Amérique du Nord.
L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec en Gaspésie (EPAQ) a confirmé qu’un cours d’observateur de mammifères marins sera offert ce printemps à l’Institut maritime du Québec à Rimouski.
«Ce sont des emplois donnés sur des contrats ponctuels, par exemple, des firmes d’ingénierie qui encadrent les travaux. Une personne formée est allée travailler sur une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique. Nos gens peuvent aussi travailler en eaux internationales. Le gouvernement américain impose depuis 2010 des observateurs marins sur les plates-formes pétrolières», souligne Esther Blier, directrice générale du ROMM.
C’est la seule formation du genre offerte non seulement au Canada mais en Amérique du Nord, selon le Réseau d’observation de mammifères marins du Saint-Laurent (ROMM), collaborateur de l’initiative. Bientôt, les outils de formation de ce programme seront traduits en langue anglaise dans la perspective d’offrir un programme en Colombie-Britannique.
La marée noire d’avril 2010 de la plate-formeDeepwater Horizon de la pétrolière britannique BP dans le golfe du Mexique a provoqué un engouement pour cette formation inspirée de la pratique britannique en la matière.
Un rôle de surveillance
Au Canada, le rôle d’un observateur de mammifères marins est de veiller à l’application d’un programme de surveillance de Pêches et Océans Canada, lequel prescrit les mesures de mitigation afin de protéger les mammifères marins des impacts des travaux de réfection de quai, de dragage ou des opérations des plates-formes pétrolières.
«Au Canada, l’observateur marin peut avertir le responsable du chantier qu’il ne respecte pas les normes et d’arrêter les travaux. Si le contracteur poursuit ces travaux, l’observateur transmet l’information à Pêches et Océans», précise Esther Blier.
Trois sessions de formation ont déjà lieu à Grande-Rivière en Gaspésie, permettant de former plus d’une vingtaine de personnes. La date limite d’inscription est le 17février.
Pour plus d’information, écrivez à developpement@romm.ca.
Intéressant cette formation, je ne crois pas que cela existe chez nous ou alors c’est peut être la Marine Nationle qui s’en occupe.