Didga, le meilleur chat skateur du monde


Vraiment étonnant qu’un dresseur a réussit un tel exploit avec un chat. Il saute même sur des obstacles pour retomber sur ses pattes sur sa planche à roulettes. Il semble en plus s’amuser !!
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Didga, le meilleur chat skateur du monde

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – Catmantoo

Il s’appelle Didga, et c’est avec un indéniable talent et une fierté non dissimulée que son humain, le dresseur profressionnel Catmantoo, a fait de lui le « meilleur chat skateur du monde » !

Lorsqu’il monte sur Ollie, c’est le petit nom de sa planche,plus rien n’arrête Didga. Le matou australien n’a plus peur de rien, même pas des gros chiens par-dessus lesquels il saute comme s’ils étaient de simples murets !

Le chat skateur, qui a de quoi faire pâlir de jalousie Tony Hawk, peut surmonter n’importe quel obstacle, sans jamais faillir. Sous le regard ébahi des passants et autres skateurs à deux pattes, il réalise des figures vraiment impressionnantes.

Nons contents d’être devenus les rois du web, voilà que les chats se mettent à exceller dans des disciplines jusqu’alors dominées par leurs meilleurs amis les chiens.

Pauvres toutous, qui ne peuvent même plus s’autoproclamer roi du skate…

 

 

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Le Saviez-vous ►Le langage du chat : que dit votre matou avec sa queue ?


Les chats ont un langage qui leur est propre et avec un peu d’observation, nous pouvons comprendre les grandes lignes simplement en observant sa queue
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Le langage du chat : que dit votre matou avec sa queue ?

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : mosippy – Flickr

Comme ses yeux, ses oreilles, ses miaulements et ses différentes postures, la queue du chat transmet elle aussi des messages, qu’il n’est pas si compliqué de décrypter.

Véritable balancier, très important pour l’équilibre du chat, 

« la queue du chat sert de gouvernail dans l’eau, elle tourne dans le sens où le chat veut se diriger ! » nous explique la comportementaliste Marie-Hélène Bonnet.

« Les chatons en jouant battent de la queue pour exciter leurs copains, la maman chat va aussi s’en servir pour faire réagir ses chatons aux mouvements en début d’éducation«  souligne-t-elle.

Et certaines positions et mouvements ont des significations bien particulière. Par exemple :

Lorsque la queue est verticale

Les chats portent leur queue droite et verticale lorsqu’ils se sentent en confiance, contents ou excités. Peut-être votre matou vous accueille-t-il ainsi quand vous rentrez à la maison ?

queue chat

Un mouvement rapide

Lorsqu’il bouge sa queue d’avant en arrière, très rapidement, le chat est probablement irrité, énervé, ou apeuré.

Mais « il existe certains chats qui battent de la queue de joie, alors qu’en général c’est le contraire, notamment certains chartreux«  souligne Marie-Hélène Bonnet.

« La queue du chat frétille quand il marque son territoire, en période de chaleur notamment, les glandes anales situées sous la queue servent au marquage et aux messages sexuels aussi«  ajoute-t-elle.

Un mouvement lent

Un mouvement lent, allant d’un côté puis de l’autre, est quant à lui le signe que la vue du chat est axée sur quelque chose de spécifique, un jouet, ou une proie par exemple. Attention, Minou est sûrement sur le point de bondir !

queue chat

Une queue gonflée

Une queue gonflée est souvent le signe que le chat a peur, surtout si son dos est voûté, et ses oreilles aplaties.

Le chat tente ainsi  de paraître plus gros et grand, et donc plus menaçant.

chat queue

Au ras du sol

La queue au ras du sol, elle, indique une hésitation du chat. Incertain, il pourrait bien devenir hostile…

Enroulée autour d’un autre

Quand il enroule sa queue autour d’un autre, qu’il s’agisse d’un félin ou d’un humain, le chat exprime simplement son amitié, son affection.

chat queue

La queue rabattue

Si la queue du chat est rabattue sous son corps, cela signifie généralement qu’il se sent soumis, ou craintif. Quelque chose dans son environnement le met mal à l’aise.

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La structure de l’Univers observée?


Est-ce que le hasard peut avoir joué quelque chose dans l’Univers ? En tout cas, pour les galaxies, il semble que non ! Les galaxies seraient même réunies entre elles par une sorte de gaz …
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La structure de l’Univers observée?

 

Les simulations informatiques de la structure de l'Univers laissent à penser que les amas galactiques sont reliés entre eux par des sortes de filaments

Les simulations informatiques de la structure de l’Univers laissent à penser que les amas galactiques sont reliés entre eux par des sortes de filaments. Photo :  S. Cantalupo

Des astrophysiciens américains affirment avoir obtenu la toute première « image de synthèse » du réseau de filaments qui relient les amas de galaxies entre elles et qui forment en quelque sorte la structure de l’Univers.

Pour y arriver, Sebastiano Cantalupo et ses collègues de l’Université de Santa Cruz ont eu recours à l’effet de « flash » créé par un gigantesque quasar, l’un des objets les plus lumineux de l’Univers.

Contexte

  • Selon le modèle standard qui explique la formation de l’Univers, les galaxies ne seraient pas réparties au hasard.
  • Elles formeraient un réseau de matière, un genre de « toile cosmique » avec des amas de galaxies très denses et d’autres zones presque vides.
  • À ce jour, les simulations informatiques de la structure de l’Univers à grande échelle laissaient à penser que ces amas sont reliés entre eux par des sortes de filaments galactiques composés de gaz diffus.
  • Jamais pourtant les scientifiques n’étaient parvenus à visualiser ces filaments ni à les reproduire à l’aide d’images de synthèse.

L’équipe californienne affirme maintenant avoir détecté un petit bout de ce réseau intergalactique grâce à l’intense lumière dégagée par le quasar UM287.

« Ce quasar illumine des gaz diffus sur une échelle qui dépasse largement tout ce qu’on a vu jusqu’alors, et nous donne la première image du gaz qui s’étend entre différentes galaxies. C’est un aperçu formidable sur la structure générale de notre Univers. »— Xavier Prochaska

Ainsi, l’énergie dégagée par ce quasar est si grande qu’elle rend fluorescent l’hydrogène contenu dans ces filaments, un peu comme un puissant flash d’un appareil photo qui illuminerait un nuage de vapeur autrement invisible.

Cette image montre le quasar UM287 (au centre) et la nébuleuse qui l'entoure.Cette image montre le quasar UM287 (au centre) et la nébuleuse qui l’entoure. Photo :  S. Cantalupo, UCS

Ce projecteur éclairant le fin fond de l’espace a permis aux astronomes de détecter une gigantesque nébuleuse de gaz d’environ 2 millions d’années-lumière de diamètre.

C’est de loin la plus importante nébuleuse observée à ce jour, souligne M. Cantalupo, qui estime que cet objet tout à fait exceptionnel s’étend bien au-delà de l’environnement du quasar.

« Nous avons étudié d’autres quasars de cette façon sans avoir détecté ce gaz. La lumière du quasar est comme le rayon d’une torche, et en l’occurrence nous avons eu la chance que la torche soit braquée sur la nébuleuse et fasse briller le gaz d’un bout du filament galactique. » — Sebastiano Cantalupo

Selon M. Cantalupo, une partie de ce gaz va être absorbée par des galaxies, mais la majorité va rester diffuse et ne formera jamais d’étoile.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

http://ici.radio-canada.ca/

Mauvais pour la santé, erreurs simples à éviter


On nous a appris à se laver les dents tout de suite après avoir mangé est bien ? Les pommes de terre dans le frigo est-ce un problème ? La mode des articles comme les sacs à main, porte-monnaie en faux cuir et aux couleurs vives sont-ils sans danger ? Et d’autres habitudes qui méritent d’y jeter un regard pour mieux se prévenir
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Mauvais pour la santé, erreurs simples à éviter

 

Vous êtes déjà au courant des dangers de sauter le déjeuner, porter des talons hauts, se priver de sommeil, et boire des sodas allégés. Mais êtes-vous passé à côté de ce qui suit? Nous oui.

Vous aérez votre linge sale

L’erreur: : vous étendez des vêtements et des serviettes humides chez vous. Sorti de votre machine, votre linge peut avoir l’air propre, mais selon une étude de l’unité de recherches de la Mackintosh Environmental Architecture de l’Ecole d’art de Glasgow, il pollue l’atmosphère. Le linge humide peut augmenter l’humidité, créer un environnement allergénique dans lequel les acariens et les spores de la moisissure prolifèrent (selon l’endroit où vous vivez) à des concentrations 300 fois plus hautes que les limites recommandées. Près de 25 % des logements où la lessive était séchée à l’air libre ont été testés positifs à l’Aspergillus fumigatus, un champignon qui cause des infections pulmonaires aux personnes ayant un faible système immunitaire (et ce n’est pas parce que vous ne voyez pas de traces de moisissure verte sur vos murs que vous êtes en sécurité – les spores sont le plus souvent invisibles à l’œil nu).

La leçon: pour les écologistes qui s’inquiètent d’utiliser le sèche-linge, mais n’étendent pas leur linge à l’extérieur, les chercheurs recommandent de l’étendre dans un espace ayant, idéalement, ses propres source de chaleur et aération. Quand vous étendez votre lessive dans la salle de bain, mettez en route le ventilateur et fermez la porte.

Vous vous brossez les dents juste après le petit-déjeuner

L’erreur: vous vous brossez les dents juste après avoir mangé ou bu. Chaque fois que vous buvez des boissons comme le café ou le jus d’orange, votre bouche est pleine d’acides. Si vous vous brossez les dents avant que votre salive ne neutralise le pH, vous êtes surtout en train répandre cette acidité sur l’émail délicat de vos dents – ce qui en accélère l’érosion. Une étude de 2004 a ainsi établi que lorsque les gens se brossaient les dents moins de 20 minutes après avoir avalé une chose acidifiée (comme un soda allégé), ils perdaient plus de dentine (la couche en dessous de l’émail) que ceux qui attendaient plus longtemps

La leçon: après avoir fini une boisson acidifiée comme un jus de fruits, un soda ou du vin, buvez un verre d’eau et attendez au moins 30 minutes avant de vous brosser les dents. D’ici là, la salive (pH 7) aura neutralisé l’acidité et re-minéralisé l’émail,explique Sergio Lima Santiago, professeur à l’Université fédérale de Ceará, au Brésil..

Vous conservez les pommes de terre au frigo

L’erreur: votre source favorite d’amidon a été exposée à de trop hautes ou de trop basses températures. Les gâteaux, le pain bien toasté, les chips, les frites et d’autres glucides appréciés contiennent deux ingrédients instables : le sucre et un acide aminé appelé aspargine. À des températures élevées – friture, rôtissage, cuisson –, ce duo forme de l’acrymalide, un produit chimique dont le lien avec certains cancers ( dont le cancer de l’endomètre, celui des ovaires, et des reins) a poussé récemment la FDA (l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) à publier une mise en garde pour le consommateur. Selon les chercheurs, les chips et les frites sont particulièrement préoccupantes, surtout quand elles ont été réfrigérées avant d’êtres cuites. Le froid transforme plus d’amidon en sucre, ce qui produit plus de substances cancérigènes.

La leçon: à la maison, les cuisiniers peuvent réduire les taux élevés d’acrylamide dans des pommes de terre rôties ou frites en les conservant dans un endroit sombre non réfrigéré et en immergeant les morceaux crus dans l’eau 15 à 30 minutes avant cuisson. Quant aux techniques de cuisson, dans l’eau bouillante, à la vapeur ou au micro-ondes sont celles qui produisent le moins d’acrylamide.

Une règle générale ? Plus l’aliment amidonné devient marron quand il est cuit (ou trop cuit), plus il contient de l’acrylamide (vous voulez que votre toast soit légèrement doré, jamais brûlé).

Vous prenez le même médicament pour les lendemains de veille que pour les maux de tête

L’erreur: vous utilisez souvent le paracétamol comme ce qui vous aidera à descendre le prochain verre. Or, mélanger du paracétamol avec une boisson alcoolisée ou deux peut porter atteinte à vos reins, si on en croit l’étude d’Harrison Ndetan, professeur en recherches et biostatistiques à l’Université Parker de Dallas. La moitié des sujets ayant rapporté prendre cet anti-douleur et boire une quantité faible ou modérée d’alcool chaque semaine souffraient de maladies rénales (une augmentation de 123 % du risque que chez ceux qui les prenaient séparément plutôt que combinés). Ndetan explique que le paracétamol inhibe une protéine utilisée par le corps pour métaboliser l’alcool. De plus, l’alcool peut provoquer une déshydratation, qui malmène les reins encore plus.

La leçon : ne combinez pas paracétamol et alcool, conseille Ndekan (bien qu’il précise que ces découvertes ont simplement établi un lien et que les recherches sont encore en cours). Cela peut sembler un peu simple dit comme ça, mais l’antidouleur est un ingrédient « caché » dans bien des médicaments qu’on trouve en accès libre.

Vous portez un sac à main jaune brillant

L’erreur: vous avez choisi un accessoire en faux cuir de couleur claire. Selon une étude du Centre de santé environnementale américain (CEH), sacs à main, portefeuilles et ceintures faits avec du cuir artificiel clair (en général du vinyle ou du PVC) contiennent souvent des taux de plomb bien supérieurs à ceux permis dans les produits pour enfants.

Les objets en contenant le plus étaient des sacs à main jaunes, suivies par les verts ; oranges et rouges. Le plomb, qui peut se transmettre du sac à la main – et à la bouche – peut provoquer des problèmes de développement chez les enfants et est relié aux maladies cardiaques et aux cancers chez l’adulte. Bien que le CEH soit parvenu à un accord avec des douzaines d’enseignes en 2010, l’agence continue de trouver des taux élevés dans environ 15 % des sacs à main et accessoires vendus dans les grandes enseignes.

La leçon: pour être en sécurité, évitez d’acheter des sacs à main et des portefeuilles en faux cuir, optez plutôt pour de la toile, du chanvre, du nylon ou du cuir. Pour ce dernier, vous pouvez consulter la page Twitter ‘Purse Watch’ de l’agence. Le CEH teste aussi les sacs gratuitement, tarifs de retour non compris, et propose aussi des tests sur place, dans son bureau californien).

Vous embrassez un homme qui fume

L’erreur: vous pensiez que l’effet ‘bouche cendrier’ était la pire chose qui pouvait vous arriver en embrassant un fumeur. Or, les toxines de la cigarette éliminent les défenses immunitaires dans la gorge, ce qui explique pourquoi les fumeurs ont plus de chance d’abriter une méchante bactérie, appelée Neisseria meningitidis. Bien que ceux ayant un système immunitaire fort parviennent à la vaincre, elle peut se manifester sous forme de méningocoque, une maladie causant de la fièvre, des maux de tête violents, de la confusion, voire un coma, ainsi qu’une éruption cutanée violacée. La bactérie se diffuse via des petites gouttes venant du fond de la gorge… le baiser en est donc un vecteur privilégié. Mais selon une étude australienne, il est aussi prouvé qu’une proximité quotidienne – embrasser les joues, faire des câlins – peut aussi la répandre, même si le porteur est sain. Et bien qu’on ne dispose pas de données irréfutables sur les taux de transmissions par les fumeurs, les risques sont réels : un enfant sur dix qui contracte cette maladie en meurt.

La leçon: à part de persuader votre fumeur d’arrêter la cigarette, réduisez votre chance de transmission en évitant les baisers genre ‘V-J Day in Times Square’quand vous avez un rhume (toute infection respiratoire prépare votre nez qui coule et votre gorge pour une invasion bactérienne). L’étude australienne recommande d’immuniser en particulier les enfants, avec le vaccin méningocoque conjugué (les jeunes adultes et les moins de 5 ans sont les plus concernés).

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Des anémones de mer sous la glace de l’Antarctique


Chez-nous, quand l’hiver est froid comme aujourd’hui, on met une épaisseur de plus sous nos manteaux. Mais dans les eaux de l’Antarctique, ou on croyait que la vie pourrait difficilement s’épanouir, voilà que les chercheurs découvrent des anémones de mer
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Des anémones de mer sous la glace de l’Antarctique

 

Les anémones sous la glace

Les anémones sous la glace Photo :  Frank Rack

Sous la plateforme glaciaire de Ross, au large de la côte de l’Antarctique, les géologues ont découvert de la vie dans un lieu considéré jusqu’alors comme totalement inhospitalier.

Des scientifiques et des ingénieurs, dans le cadre d’un programme de forage (ANDRILL) de l’Université de Nebraska-Lincoln, se sont aperçus que la face inférieure de la banquise était recouverte de milliers de petites anémones de mer.

« Je n’avais aucune idée qu’il y avait quelque chose qui y vivait. De ce que je sais sur la biologie de l’anémone, je n’aurais pas pensé que c’était possible », a expliqué Marymegan Daly, professeure agrégée spécialisée dans les anémones de mer à l’Ohio State University.

Comptant 1500 espèces, les anémones de mer sont abondantes dans presque tous les habitats de l’océan sur la terre, « des parties les plus élevées de la zone intertidale […] aux parties les plus profondes de l’océan », explique la professeure Daly. Mais elles n’ont jamais été découvertes à des dizaines de mètres sous la glace de l’Antarctique.

Les anémones varient en taille de moins de 2 centimètres à plus de 1 mètre de diamètre, mais de nombreuses espèces sont à peu près de la taille d’une tasse de thé. Dans l’eau, les anémones ressemblent beaucoup à des plantes, mais ce sont en réalité des animaux carnivores.

L’expédition en Antarctique

Utilisant un forage à l’eau chaude, l’équipe a effectué entre octobre 2010 et février 2011 des trous de 250 à 270 mètres dans la glace avant d’atteindre l’eau liquide, selon Frank Rack, professeur associé à l’Université de Nebraska-Lincoln et coauteur avec Mme Daly de l’étude sur le sujet paru le mois dernier dans la revue PLoS ONE.

L'anémone a été surnommée Edwarsiella andrillaeL’anémone a été surnommée Edwarsiella andrillae Photo :  Frank Rack

L’objectif de cette expédition était d’obtenir des échantillons géologiques du fond de la mer et de tester du nouveau matériel de photo commandé à distance.

Mais lorsque le robot est descendu dans l’eau liquide, « la glace semblait duveteuse », a affirmé le professeur Rack. Lorsque l’équipe a regardé de plus près, elle a été surprise de découvrir les anémones sous la glace.

Surnommées Edwarsiella andrillae en l’honneur du programme ANDRILL, les anémones blanches mesurent environ 2 centimètres de long quand elles se rétractent, et peuvent s’étendre jusqu’à environ 7 centimètres avec leurs tentacules.

Les scientifiques se questionnent aujourd’hui sur la provenance de cette nouvelle espèce d’anémone et comment elle est capable de survivre sous la glace à des températures au-dessous de zéro degré Celsius.

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Effet placebo : un curieux phénomène qui soigne


 

Si vous savez que votre médecin vous prescrit des placebos comme médicaments, ne croyez pas qu’il ne croit pas en vos symptômes mais bien que l’effet placebo fonctionne vraiment et il semble même chez des personnes qui savent ce qu’ils prennent est un placebo .. Étonnant non ??? Cependant, ce n’est pas tout le monde qui est réceptif, mais au moins, un docteur a compris le fonctionnement très intelligent à notre corps vers ce faux médicament
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Effet placebo : un curieux phénomène qui soigne

 

© Vstock LLC

Qualifier un médicament de placebo est généralement plutôt négatif. Pas chez les scientifiques, pour qui il s’agit d’un effet remarquable. Le Dr Patrick Lemoine, psychiatre, nous explique ce curieux phénomène.

Qu’est-ce que c’est exactement, l’effet placebo ?

Un placebo est une substance inerte, sans activité pharmacologique : par exemple une gélule remplie de sucre. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas d’effet. Pourquoi est-il capable d’améliorer un symptôme ? La question est aujourd’hui élucidée : tous les êtres humains disposent d’une faculté à synthétiser eux-mêmes une part des « médicaments » dont leur organisme a besoin : antibiotique, antalgique, antihypertenseur… Le placebo agit comme un signal pour donner au corps l’ordre de se guérir.

Un effet thérapeutique réel est donc possible ?

Cela a été prouvé pour la première fois par un dentiste américain. Le Dr John Levine a administré un placebo à ses patients après leur avoir arraché une dent. À la moitié d’entre eux, il a prescrit de la naloxone, une substance qui bloque les récepteurs aux endorphines (molécules bienfaisantes). Chez les patients qui n’avaient reçu que le placebo, la douleur était sous contrôle. Chez ceux qui avaient en outre pris de la naloxone, le placebo ne marchait pas. Il venait de montrer qu’un placebo était capable de stimuler la production d’endorphines. D’autres études ont été réalisées depuis : chez les parkinsoniens, le placebo agit au niveau de la substance noire productrice de la dopamine qui manque. Chez les dépressifs, il peut activer les circuits sérotoninergiques en panne.

Et cela fonctionne dans tous les cas ?

Tout le monde ne réagit pas, ni ne réagit de la même façon au placebo. Des études génétiques sont en cours pour identifier les meilleurs répondeurs. On a notamment isolé un gène, le gène COMT, qui modulerait l’ampleur de la réponse des patients au placebo. Toutefois, nous sommes tous, à des degrés divers, susceptibles d’y répondre. Même les nourrissons, même les animaux domestiques ou les rats de laboratoire y sont sensibles.

Si on sait que son médicament est un placebo, ça marche aussi ?

J’en utilise parfois pour moi ! Je le fais également pour sevrer certains patients sous hypnotiques. Souvent, quand ils arrivent au quart de comprimé, ils sont incapables d’aller plus loin. Je leur demande d’aller chez le pharmacien, d’acheter des gélules vides et de les remplir de sucre. Dans certaines, ils mettent le quart de comprimé, dans d’autres non. Le protocole dure plusieurs mois. Au fil du temps, on diminue le nombre de gélules avec médicament et on augmente le nombre de gélules placebo. C’est très efficace !

Dans quels cas, le placebo est-il le plus efficace ?

Avant tout sur la douleur, les maladies fonctionnelles, le rhume des foins, l’asthme, l’eczéma, les verrues, les ulcères, la fatigue chronique. Même des maladies graves comme le cancer sont améliorées. L’effet placebo, c’est la capacité du corps à guérir par ses propres moyens, il faut réenchanter cette thérapeutique !

L’effet nocebo, c’est quoi ?

Si on peut faire du « bien » avec rien, on peut aussi faire du mal. C’est l’effet nocebo. Une gélule de sucre, présentée comme un médicament puissant, peut induire des effets indésirables (maux de tête, somnolence, nausées…). C’est le même principe que ces antennes-relais qui provoquent des troubles, alors même qu’elles n’émettent encore aucun signal. Le nocebo nous interroge sur nos peurs et sur notre propre capacité à nous rendre malades !

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À la recherche de la vie sous les glaces de l’Arctique


 

Cette expédition malgré les nombreuses difficultés a surmonté doit être vraiment extraordinaire. Surement qu’ils vont faire de très belles découvertes
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À la recherche de la vie sous les glaces de l’Arctique

 

L’expédition du Why fait partie du projet Under The Pole d’exploration de la face cachée des régions polaires.

PHOTO AFP

SANDRA FERRER
Agence France-Presse
CONCARNEAU, France

Un périple de 18 mois dans l’immensité glacée du grand Nord ponctué par des centaines de plongées: la goélette Why et ses huit membres d’équipage ont quitté en fin de semaine les côtes françaises pour une aventure extrême destinée à révéler la face cachée des régions polaires.

Du sud au nord du Groenland, quelque 400 plongées seront effectuées dans des conditions particulièrement difficiles, non seulement en raison des températures extrêmes de l’eau pouvant aller jusqu’à -1,8°C, lorsqu’elle commence à geler, mais également de la dérive de la banquise.

L’exploration sous-marine, qui interviendra sur un cycle saisonnier complet, au coeur de l’hiver comme en été, permettra des prises d’images inédites jusqu’à 130 m de profondeur, ce qui «n’a encore jamais été fait», selon Ghislain Bardout, à l’origine du projet avec sa femme Emmanuelle Périé-Bardout, qui rejoindra le Why en mars avec leur petit Robin, deux ans, et leur husky blanc, Kayak.

«La plongée profonde est une discipline technique, la plongée polaire en est une autre, et là on va essayer d’associer les deux», assure l’explorateur de 33 ans, qui a pris le départ vendredi depuis Concarneau, dans l’ouest de la France. «C’est un défi, mais on a les moyens de le réaliser…», affirme cet ingénieur mécanicien qui a travaillé avec l’explorateur Jean-Louis Etienne, célèbre pour ses nombreuses expéditions arctiques et antarctiques.

L’expédition fait partie du projet Under The Pole d’exploration de la face cachée des régions polaires, dont le premier acte s’est déroulé en 2010 sur la banquise de l’océan Arctique. Les 45 jours de l’expédition, au cours de laquelle une cinquantaine de plongées ont été réalisées, ont notamment abouti à un film de 52 mn, primé à de nombreuses reprises pour ses images sous-marines fascinantes.

Hivernage dans la nuit polaire

«Les images nous permettent de toucher les gens, mais la finalité de nos expéditions c’est vraiment de parler des régions polaires et de ce qui les perturbe aujourd’hui, le réchauffement climatique, la fonte de la banquise et tout ce que ça implique par rapport à la biodiversité», a souligné Ghislain Bardout.

Outre un volet pédagogique, ce nouveau périple a également des visées scientifiques, pour mieux comprendre la biodiversité sous-marine polaire, les relations atmosphère/glace/océan et l’adaptation physiologique de l’homme en milieu extrême.

Une quinzaine de partenariats scientifiques, en France comme à l’étranger, ont été noués.

«On offre aux scientifiques une opportunité rare», se félicite Romain Pete, océanographe et coordinateur scientifique de l’expédition, assurant que «le milieu polaire est un réservoir presque intarissable de découvertes».

L’expédition -relatée via le site underthepole.com– débutera, à proprement parler, une fois leWhy arrivé au sud du Groenland, en mars, à la sortie de la nuit polaire. Elle remontera sa côte ouest en suivant le recul de la banquise, où se concentrent les mammifères marins. Une fois prise dans les glaces, à partir d’octobre, la goélette blanche de 20 m, deviendra camp de base pour un hivernage dans la nuit polaire.

Dès le retour du soleil, en mars 2015, une partie de l’équipage partira avec des Inuits et leurs chiens de traîneau pour rallier, quatre mois plus tard, Station-Nord, dans le Nord-Est du Groenland, à 600 km au nord de la plus septentrionale des terres.

Mais les porteurs de cet ambitieux projet -qui ont «tout vendu» pour acheter le Why– n’ont pas encore bouclé leur budget, évalué à quelque 4 millions d’euros sur quatre ans.

«Le projet est réalisé actuellement totalement de manière bénévole», a reconnu Ghislain Bardout, soulignant cependant la présence de dizaines de partenaires.

Parmi ceux-ci, Roland Jourdain, double vainqueur de la route du Rhum et parrain de l’expédition, qui sera à la barre du deux-mâts jusqu’en Islande.

http://www.lapresse.ca/