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Malgré que j’aime beaucoup les cerf-volant, disons que la métaphore représente bien cette citation
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Politique

 

Un homme politique malhonnête est comme le cerf-volant : il est gonflé de vent, il se pare de belles couleurs pour séduire, et lorsqu’il vole il est en général manipulé par quelqu’un qui tire les ficelles !

Daniel Confland

Quand un chien s’endort, et ronfle, dans les bras d’un chat


Ce n’est pas évident d’essayer de dormir avec quelqu’un qui ronfle à notre oreille. C’est pourquoi qu’on ne peut que trouver ce chat brave, patient et compatissant …
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Quand un chien s’endort, et ronfle, dans les bras d’un chat

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – zAZ LOUZ

Il est bien connu que chiens et chats sont les meilleurs ennemis du monde. Quand ils ne se courent pas après, ne se battent pas pour avoir la meilleure place dans le panier, et ne s’amusent pas à se faire peur, nos chères et tendres boules de poils s’adorent !

Vous en doutez ? Ces images vont achever de vous convaincre. Regardez donc ce petit Carlin paisiblement endormi entre les pattes de son copain félin ! Un copain d’une gentillesse et d’une patience à toute épreuve, qui supporte sans broncher ses ronflements intempestifs.

Le pauvre matou ne parvient pas à fermer l’oeil, mais il reste malgré tout sagement blotti contre son Carlin, de peur de le réveiller sans doute !

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Le Saviez-vous ►Vous et votre corps


Que nous aimons ou non notre corps, nous devons quand même admettre la perfection et de toute l’organisation qui nous permet de bouger, parler, réfléchir, bref de vivre. Il est étonnant de voir tout le mécanisme qui se met en branle dans notre corps. Une belle explication avec des exemples simples pour s’imaginer cette machine qu’aucun robot ne pourra imiter
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Vous et votre corps

 

Votre corps est une machine magnifique. Lisez la suite pour en savoir plus sur ce qui fonctionne en dessous.

Une fabuleuse mécanique

Des autoroutes de sang. Un garde du corps de forte carrure comme système immunitaire. Des os sans cesse en reconstruction. Vous n’imaginez pas à quel point votre constitution est ingénieuse. Découvrez les exploits extraordinaires que votre corps accomplit chaque jour.

Le grand tour du corps

Bien que mes derniers cours d’anatomie remontent à près de 20 ans, le fonctionnement du corps humain continue de m’émerveiller. Pour comprendre ce que j’entends par là, voici un guide personnel de mes petits miracles préférés et de ce que votre corps effectue tranquillement chaque jour.

Vous avez environ 20 000 pensées

Imaginez 100 milliards de neurones (ou cellules cérébrales) qui « tirent des charges » (communiquent entre eux) de 5 à 50 fois par seconde (en moyenne). Les impulsions voyagent à une vitesse pouvant atteindre 435 km/h. C’est cette vitesse qui vous permet, par exemple, de voir un objet et d’immédiatement identifier que 1) c’est un chat 2) il est orange 3) il vous rappelle Garfield et 4) Garfield était votre bande dessinée préférée.

cerveau

Vous ne surchauffez pas et ne gelez pas

Votre thermostat interne, situé dans l’hypothalamus, est une merveille d’ingénierie. Un simple changement d’un demi-degré Celsius déclenche dans votre corps des modifications vitales. Lorsque votre température devient trop élevée, les vaisseaux sanguins de la peau se dilatent pour évacuer de la chaleur. Lorsqu’elle chute, ils se contractent et vos glandes sudoripares cessent toute activité. Dès que votre température corporelle atteint 36 °C, vous commencez à frissonner pour produire de la chaleur.

Votre cœur bat au rythme de 60 à 100 pulsations par minute. Imaginez faire des pompes à ce rythme-là ! C’est environ 100 000 fois par jour – et jusqu’à trois milliards de battements en moyenne dans la vie d’une personne. Autre prouesse du cœur : sa capacité à s’adapter au style de vie. Lors d’un exercice physique soutenu, par exemple, plus de 70 % du rendement du cœur alimente les muscles en action, contre 20 % seulement au repos. Vous possédez environ 161 000 km de vaisseaux sanguins divers mis bout à bout, et votre cœur pompe environ 7 600 litres de sang dans ce réseau chaque jour.

Vous prenez 25 000 respirations – sans même y penser. Si vous deviez choisir en toute conscience de respirer aussi souvent, vous n’arriveriez à rien faire d’autre. Pas même à dormir. Remerciez donc votre tronc cérébral d’avoir automatisé la respiration. Vous vous demandez pourquoi vous devez inhaler et expirer si souvent ? Eh bien, les humains ont un métabolisme très élevé ; au repos, vous avez besoin de 210 à 300 ml d’oxygène par minute. Et vos poumons sont parfaitement conçus pour gérer ces énormes quantités. Ils contiennent environ 300 millions de microscopiques sacs d’air appelés alvéoles, qui offrent à peu près la superficie d’un demi-court de tennis pour alimenter le corps en oxygène et rejeter du dioxyde de carbone.

Les muscles qui permettent à vos yeux de faire la mise au point bougent environ 100 000 fois. C’est l’équivalent sportif d’une randonnée de 80 km.

Vous clignez aussi des yeux près de 15 fois par minute, soit environ 15 000 fois lorsque vous êtes éveillé

C’est un réflexe qui permet de protéger vos yeux et d’éliminer les saletés. Encore mieux : votre cerveau demeure à l’affût pendant que vous clignez des yeux – il complète les informations manquantes sans même que vous vous rendiez compte que vos yeux étaient fermés.

Vous produisez environ six tasses de salive

Oui, c’est beaucoup de crachats, mais la salive est l’un des fluides corporels les plus sous-estimés. Sans elle, vous ne seriez pas capable de goûter ou d’avaler de la nourriture. Ni de prononcer des mots. La salive est également un puissant antibactérien : ses enzymes nettoient votre bouche et préviennent la carie dentaire ainsi que les infections. Pas étonnant que les animaux lèchent leurs plaies.

Vous produisez jusqu’à trois millions de globules rouges par seconde

C’est presque 260 milliards par jour. Ils jouent l’un des rôles les plus importants du sang : apporter le précieux oxygène à toutes les cellules de votre organisme. Une seule goutte de sang contient des millions de globules, qui tirent leur teinte écarlate de la protéine d’hémoglobine.

les yeuxVous vous êtes coupé, mais sans vous être vidé de votre sang et sans avoir eu d’infection systémique

La prochaine fois que vous aurez une éraflure, pensez à ces effets en cascade : après un petit saignement, qui aide à nettoyer la plaie, votre corps bloque le flux de sang en formant un caillot. Si des bactéries pénètrent par la fissure dans la peau, les globules blancs viendront rapidement les détruire. Les mastocytes de votre système immunitaire libèrent de l’histamine, un acide aminé qui augmente l’afflux sanguin dans la zone atteinte (ce qui la fait aussi gonfler et rougir). Cela conduit les autres cellules à combattre les bactéries. C’est une combinaison magique qui participe à vous sauver la vie chaque fois que vous vous coupez.

La paroi de votre estomac se régénère d’elle-même à 25 %

Votre ventre héberge un puissant fluide : l’acide hydrochlorique, qui aide à dissoudre la nourriture de la même manière que la lessive élimine les taches. Il est si puissant (assez pour dissoudre du zinc) que la paroi de votre estomac s’autorégénère tous les quatre ou cinq jours pour que cet acide ne la détruise pas.

Vous avez eu des dizaines d’occasions de mourir étouffé – et cela ne s’est pas produit

L’arrière de votre bouche déploie des trésors d’ingéniosité pour vous protéger chaque fois que vous mangez ou buvez. Lorsque vous vous apprêtez à avaler, le voile du palais vient recouvrir votre cavité nasale (pour ne pas que vous recrachiez des spaghettis par le nez) et l’épiglotte couvre votre trachée (pour ne pas que de la nourriture aille dans vos poumons). Pour apprécier l’art d’avaler, observez un bébé à qui l’on donne à manger de la purée. Il va pousser la nourriture hors de sa bouche avec la langue parce qu’il apprend encore à perfectionner son réflexe de déglutition, sans lequel il pourrait mourir.

Vos reins nettoient et recyclent presque 190 l de sang

C’est environ trois fois le contenu d’un réservoir d’essence d’une voiture de taille moyenne. Pour vraiment mesurer l’incroyable fonctionnement des reins, qui forment le système de filtration le plus perfectionné jamais créé, observez plutôt quelqu’un subir une dialyse à cause d’une défaillance rénale. Les gens en dialyse ont besoin d’un appareil de la taille d’un petit frigo pour filtrer leur sang, ajuster les taux d’électrolytes et éliminer les déchets, alors que votre corps accomplit cette tâche sans chichis en utilisant deux petits organes, dont chacun mesure à peu près la taille d’une souris d’ordinateur. Vos reins participent également à maintenir un bon niveau d’hydratation. Lorsque vous buvez des litres d’eau, ils excrètent plus et votre urine prend une teinte plus claire ou jaune pâle. Quand vous êtes déshydraté, ils retiennent autant de fluide que possible, votre urine devient donc plus concentrée et paraît plus foncée (comme du jus de pomme).

Vous régénérez environ 0,03 % de votre squelette

Vos os – durs comme de l’acier, mais légers comme de l’aluminium – ne sont pas qu’une structure inerte d’un blanc crayeux ; ce sont des tissus vivants parcourus de vaisseaux sanguins et de nerfs. Ils se réparent et se reconstruisent sans cesse – environ 10 % d’un squelette adulte est remplacé chaque année. Les os d’une personne immobilisée pendant quelques semaines à cause d’une jambe cassée vont littéralement rétrécir durant cette période, mais ils reprendront leur volume dès qu’elle recommencera à porter son poids et à faire de l’exercice.

corpsVos pieds produisent jusqu’à 450 ml de sueur

Pas étonnant que vos chaussures et chaussettes ne sentent pas la rose. Cela semble beaucoup, mais vous serez un peu plus indulgent avec vos pieds quand vous prendrez conscience de tout le travail qu’ils accomplissent. Si une personne en bonne santé fait entre 8 000 et 10 000 pas par jour, cela équivaut à faire au cours d’une vie de 70 ans quatre fois le tour de la Terre.

Votre peau se débarrasse d’environ 50 millions de cellules mortes

C’est entre 30 000 et 40 000 par minute (pensez simplement à combien de peau vous avez perdu depuis le début de la lecture de cet article). Vous savez peut-être que la peau est le plus grand organe du corps, et comme il remplit un si grand nombre de fonctions essentielles, il est pour ainsi dire toujours en construction. Un simple centimètre carré de peau héberge 650 glandes sudoripares, 6 m de vaisseaux sanguins, 60 000 cellules pigmentaires et plus de 1 000 terminaisons nerveuses.

Vous avez peut-être déjà combattu le cancer

Votre corps possède des milliers de milliards de cellules. Si une mutation se produit dans l’ADN (le matériel génétique) de l’une d’elles, cela peut donner des cellules cancéreuses qui se multiplieront de manière incontrôlée et pourront s’agréger les unes aux autres en formant des tumeurs. Si vous considérez le nombre de cellules qui se divisent chaque minute – et chaque fois qu’une cellule se scinde, elle doit copier 30 000 gènes – c’est un miracle que nous n’ayons pas de cancer tout le temps. La raison pour laquelle ce n’est pas le cas : l’incroyable capacité du corps à repérer les dérèglements. Lorsqu’une cellule entre en mitose, des enzymes de vérification réparent toute erreur dans l’ADN. Si les vérificateurs ne fonctionnent pas, la cellule elle-même peut détecter qu’elle est « cassée » et se suicider. « Je suis en train de devenir cancéreuse, donc je me tue pour sauver le corps. »

Photos: Steve Vacariello, Illustrations: Bryan Christie

http://selection.readersdigest.ca/

Congestion aux urgences Les infirmières essuient les insultes des patients


Avec le manque de médecin, les urgences qui affichent de longues heures d’attente, des gens impatients vont s’en prendre à une proie facile d’accès dont l’infirmière. Ils ou elles n’ont pas à subir ce genre de violence (ou de propos déplacés) causé par un manque de moyens, et un système de santé mal gérer par le gouvernement
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Congestion aux urgences

Les infirmières essuient les insultes des patients

 

Par Johanne Roy | Agence QMI

Incompétente, débile, salope…Voilà le genre d’insultes que les infirmières aux urgences subissent presque quotidiennement en cette période de forte congestion.

«Nous vivons constamment de la violence physique et verbale, a confié une infirmière qui a requis l’anonymat. Ces temps-ci, c’est particulièrement éprouvant, car le degré d’agressivité des patients est très élevé.»

Il n’est pas rare que les infirmières se fassent copieusement injurier ou cracher au visage par des patients excédés. Certains malades vont jusqu’à les bousculer ou les frapper.

À l’urgence de l’Hôtel-Dieu de Québec, des patients ont été témoins, dans la nuit de mardi, d’une scène assez troublante, alors qu’un individu a tenté de frapper une infirmière et qu’il s’en est pris au médecin de garde.

Les policiers ont dû intervenir pour le maîtriser, selon ce qui a été rapporté au Journal de Québec.

Jusqu’à 15 heures d’attente

Lors de débordements importants aux urgences, des patients peuvent attendre jusqu’à 15 heures pour voir un médecin. Comme l’attente se prolonge, ils sont réévalués deux ou trois fois par l’infirmière au triage. L’impatience monte et c’est souvent elle qui écope.

Selon une enquête nationale réalisée en 2005 sur le travail et la santé du personnel infirmier, une infirmière sur trois déclarait avoir été agressée physiquement par un patient au cours de l’année.

Ces jours-ci, les urgences du Québec fonctionnent en moyenne à 140% de leur capacité normale, a expliqué le président de l’Association des médecins d’urgence du Québec, le Dr Bernard Mathieu.

«C’est inacceptable, mais routinier. Des salles d’examen sont embourbées par des patients, à cause du trop-plein à l’urgence. La salle d’attente est bondée, mais les médecins manquent de locaux pour examiner les malades. Parfois, il n’y a même plus de civières disponibles», décrie le Dr Mathieu, selon qui, l’ensemble de l’hôpital doit s’atteler à décongestionner l’urgence.

http://tvanouvelles.ca

Autisme: vers un médicament développé à Québec


Un traitement encore sur le plan hypothétique qui serait en voie d’être testé pour ceux qui souffre d’autisme, mais aussi pourrait apporter une aide à la schizophrénie ainsi que certaines maladies chroniques. Cela serait une très belle avancée médicale si les tests seraient concluants
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Autisme: vers un médicament développé à Québec

 

Les recherches de l’équipe du neurobiologiste de l’Université Laval Yves De Koninck pourraient mener à la mise en marché d’un médicament pour contrer l’autisme.

– PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ LAVAL

PIERRE PELCHAT
Le Soleil

 

(Québec) Des recherches menées à Québec pourraient conduire, d’ici quelques années, à la mise en marché d’un médicament pour contrer l’autisme, ou du moins, en diminuer les symptômes les plus importants. Ce serait une première mondiale.

Ces travaux ont été menés par l’équipe du neurobiologiste Yves De Koninck, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et directeur scientifique de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec ou l’ex-Robert-Giffard.

Une entente a été conclue avec la pharmaceutique Roche qui effectuera les tests nécessaires pour vérifier l’efficacité de la molécule et obtenir éventuellement les autorisations pour mettre en marché le médicament.

«La route sera longue pour obtenir toutes les approbations. Si on se rend jusqu’au bout, on en a pour 4 à 5 ans. Si en cours de route, on se rend compte qu’il y a des effets secondaires et qu’il faut faire des changements, on rajoute des années», a mis en garde le chercheur.

Jusqu’à maintenant, les études pilotes avec une approche complémentaire à celle des scientifiques de Québec ont donné des résultats prometteurs.

«Je ne sais pas jusqu’où ça va aller mais les jeunes qui ont participé aux études pilotes ont montré une amélioration de leurs conditions», a-t-il dit.

Comme point de départ, on considère que l’autisme est causé par un désordre du système nerveux lors du développement du cerveau.

«La molécule que nous utilisons vient rétablir le système nerveux comme il fonctionne normalement. On vient aider les cellules qui font défaut», a-t-il expliqué.

Aussi pour traiter la Schizophrénie

En termes plus techniques, on a constaté une concentration trop faible d’une protéine appelée KCC2 dans les neurones du cerveau et de la moelle épinière à l’aide de microscopes très puissants. On a fait un lien entre le manque de cette protéine et diverses anomalies des circuits neuronaux.

«Pour l’autisme, on en déduit que cela a à voir avec la façon que le cerveau se développe», a précisé le chercheur.

Le médicament potentiel, s’il passe tous les tests, pourrait aussi être utilisé pour traiter la schizophrénie qui est caractérisée par un déficit de la protéine KCC2.

«Dans l’épilepsie, ç’a été démontré également», a précisé M. De Koninck.

L’étude clinique sur le médicament est de la responsabilité de la firme Roche. Bien des étapes restent à franchir avant de lancer l’étude. On croit qu’elle pourrait débuter d’ici un an.

Par ailleurs, le médicament qui sera testé a été développé au départ pour traiter la douleur chronique. Cette avancée a été classée parmi les 10 découvertes scientifiques de l’année en 2013 par notre chroniqueur Jean-François Cliche.

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Une fourmi ninja esclavagiste identifiée aux États-Unis


Non pas que je prône la guerre, mais certaines fourmis n’ont rien à envier des êtres humains pour prendre possession des biens d’une autre espèce de fourmis. Elles ont des tactiques d’infiltrations étonnantes
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Une fourmi ninja esclavagiste identifiée aux États-Unis

 

Les fourmis esclavagistes sécrètent des substances chimiques spécifiques qui empêchent leurs proies de les reconnaître en tant qu’ennemies.

PHOTO ISSUE DU SITE PENSOFT.NET

Agence France-Presse
PARIS

Une nouvelle espèce de fourmi, qui capture certaines de ses cousines pour les réduire en esclavage en usant de techniques d’infiltration dignes des ninjas, a été récemment identifiée dans l’est des États-Unis par des biologistes allemands.

Cette espèce du genre Temnothorax, qui regroupe plusieurs centaines d’espèces de petites fourmis vivant dans les arbres ou sur le sol des forêts, a été baptisée «pilagens», du latin «pillarde», en raison des raids qu’elle lance sur des fourmilières d’autres espèces pour se procurer des esclaves.

Mais contrairement aux célèbres fourmis esclavagistes d’Amazonie qui peuvent déployer jusqu’à 3000 soldats sur le terrain pour leurs razzias, la Temnothorax pilagens privilégie la furtivité et une grande économie de moyens.

Elle vise uniquement deux autres espèces de fourmis proches de la sienne qui élisent domicile dans des noix ou des glands creux qui font office de véritables châteaux forts: murs épais et entrée unique d’un millimètre de diamètre, facile à défendre.

La cible rêvée pour la «fourmi pillarde», dont la petite taille (2,5 mm en moyenne) limite son rayon d’action à quelques mètres carrés de sol boisé. À une attaque massive ou un siège prolongé, coûteux en temps et en vies, la petite esclavagiste préfère la furtivité et l’infiltration.

Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l’éclaireuse ayant découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie et emploient un camouflage chimique pour passer inaperçues.

En général, lorsqu’une fourmilière est attaquée par des ennemies, cela s’achève par une lutte acharnée et bien souvent à mort. Mais curieusement, les biologistes de l’Université de Mayence et du Muséum d’Histoire naturelle Senckenberg de Görlitz n’ont rien observé de tel lors des raids des fourmis pillardes.

Non seulement leurs victimes ne se défendaient pas, mais elles les laissaient librement emporter des larves voire des individus adultes, que les pillardes font ensuite travailler pour leur propre compte.

Les fourmis esclavagistes sécrètent tout simplement des substances chimiques spécifiques qui empêchent leurs proies de les reconnaître en tant qu’ennemies, a révélé l’étude, publiée par la revue en ligne ZooKeys.

Malgré leur camouflage chimique, il arrive parfois que les intruses soient démasquées.

Elles ne sont pas pour autant prises au dépourvu. Ninjas jusqu’au bout, elles savent aussi frapper là où ça fait mal: avec leur dard, elles visent précisément un point du cou de leurs adversaires, là où la carapace est molle.

La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide, qui se traduit par un taux de mortalité compris entre 5% et 100% dans les colonies attaquées, avec des pertes quasi nulles chez les pillardes, assurent les chercheurs.

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Des archéologues découvrent la tombe d’un pharaon égyptien


L’Égypte, ou le présent relit l’histoire du pays à chaque découverte. Un pharaon inconnu jailli des entrailles de la terre pour revendiquer son existence et son statut. Malgré tout son nom était écrit dans un vieux papyrus retrouvé, datant de 3 mille ans. Preuve quand même qu’il a marqué une époque si ce ne fut qu’avoir laissé son nom écrit pour l’éternité
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Des archéologues découvrent la tombe d’un pharaon égyptien

 

Début janvier, l’Égypte avait annoncé que l’équipe de l’Université de Pennsylvanie avait identifié une tombe vieille de 3800 ans comme étant celle de Sobekhotep Ier, un pharaon de la 13e dynastie.

PHOTO AFP

Agence France-Presse

Des archéologues américains ont découvert la tombe d’un pharaon ayant régné sur l’Égypte il y a près de 3700 ans, dont le nom était jusqu’ici inconnu, a indiqué mercredi le ministère des Antiquités.

L’équipe américaine de l’Université de Pennsylvanie a découvert la tombe du pharaon Senebkay sur le site archéologique d’Abydos dans la province de Sohag, dans le sud du pays, a indiqué le ministre Mohamed Ibrahim dans un communiqué.

Le chef du département des Antiquités pharaoniques au sein du ministère, Ali el-Asfar, a précisé à l’AFP que des cartouches royales révélant le nom complet du pharaon avaient été découvertes sur son sarcophage et sur un mur de la tombe dont le plafond était en bois, une découverte inédite.

Quelques hiéroglyphes de son nom figuraient sur le «Papyrus de Turin», un document vieux de plus de 3000 ans recensant quelque 300 noms de Pharaons, a-t-il expliqué.

Les archéologues ont également découvert le squelette du pharaon, qui semble indiquer qu’il mesurait 1m85, ajoute le communiqué. En outre, des vases funéraires destinés à recevoir les organes des corps momifiés ont été mis au jour, mais aucun élément du mobilier funéraire, ce qui indique que la tombe a été pillée durant l’ère pharaonique.

Selon M. Asfar, l’étude de la tombe de Senebkay pourrait également révéler que les Hyksôs — un peuple sémite venu du sud de la Syrie actuelle qui a envahi puis dirigé l’Égypte au 18e siècle avant Jésus-Christ– n’ont pas régné sur la totalité de l’Égypte.

«La famille royale d’Abydos, qui pourrait avoir été fondée par Senebkay, est d’origine égyptienne et ne s’est pas soumise au pouvoir des Hyksôs», a-t-il indiqué.

Début janvier, l’Égypte avait annoncé que l’équipe de l’Université de Pennsylvanie avait identifié une tombe vieille de 3800 ans comme étant celle de Sobekhotep Ier, un pharaon de la 13e dynastie.

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Les grands requins blancs pourraient vivre plus de 70 ans


Alors qu’on croyait que le grand blanc pouvait vivre environs une vingtaine d’années, voilà que de nouveaux tests affirment qu’ils peuvent vivre beaucoup plus vieux. Mais étant une espèce menacée, peut-on trouver encore aujourd’hui beaucoup de vétérans des mers
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Les grands requins blancs pourraient vivre plus de 70 ans

 

Les requins blancs sont considérés comme une espèce... (Photo: Archives Reuters)

Les requins blancs sont considérés comme une espèce menacée dans le monde.

PHOTO: ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
Washington

Les grands requins blancs pourraient vivre 70 ans ou plus, soit trois fois plus longtemps que ce qui était jusqu’à présent estimé, révèle une étude américaine publiée mercredi.

Grâce à une datation au carbone 14, les auteurs de ces travaux ont analysé les vertèbres de quatre mâles et quatre femelles du nord-ouest de l’Atlantique. Le mâle le plus grand avait 73 ans, et la femelle la plus grande 40 ans, précisent ces chercheurs du Woods Holle Oceanographic Institution de Cape Cod, dans le Massachusetts (nord-est).

«Nos résultats aboutissent à un allongement très important de la longévité et de l’âge maximal des requins blancs par rapport aux études antérieures», pointe Li Ling Hamady, principal auteur de l’étude publiée dans la revue PLOS ONE.

De précédentes études se concentraient sur des marques concentriques dans les os de requins, similaires à celles trouvées dans les troncs d’arbres, pour évaluer leur âge, en supposant qu’une marque équivalait à un an. En se fondant sur cette méthode, les requins blancs les plus âgés jamais découverts étaient un spécimen de 22 ans dans le sud-ouest de l’océan Pacifique et un de 23 ans, dans l’ouest de l’océan Indien.

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont cherché à retrouver la trace de résidus nucléaires dus à des tests effectués dans les années 1950 et 1960 dans les os des requins, pour les dater. Les os étudiés provenaient de requins attrapés dans le nord-ouest de l’Atlantique de 1967 à 2010.

Les requins blancs sont considérés comme une espèce menacée dans le monde. Mieux connaître leur développement et leur longévité peut aider à améliorer leur conservation, soulignent les chercheurs.

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