On pense parfois tout connaitre sur un sujet, alors que la connaissance évolue toujours avec les années
Nuage
Tout connaitre
« C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d’apprendre »
Claude Bernard.
On pense parfois tout connaitre sur un sujet, alors que la connaissance évolue toujours avec les années
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« C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d’apprendre »
Claude Bernard.
C’est vrai que c’est mignon de voir l’enfant et le coyote, mais n’aurait-il pas été mieux de le rendre à la nature dès que possible après l’avoir secouru ? Un jour peut-être que son instinct sera plus fort, qu’arrivera-t-il ?
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Par Sophie Le Roux
Crédits photo : incredible features
Wiley, c’est le nom d’un animal de compagnie pas comme les autres. S’il appartient à la même famille que les chiens, il n’en est pas un. Non, Wiley est un coyote. Et voilà deux ans qu’il est le meilleur ami d’Hailey, sa jeune maîtresse de 8 ans, auprès de laquelle il vit dans une ferme du Wisconsin aux Etats-Unis.
Wiley a été recueilli par la famille Hanestad, qui a eu un véritable coup de coeur pour la toute petite boule de poils qu’il était alors du haut de ses 2 ou 3 semaines. Rick, le papa d’Hailey, l’a ramené avec lui de la chasse un beau jour, après l’avoir découvert au fond d’un trou.
S’il entendait le garder quelques jours seulement à la maison, le coyote a su se faire aimer, puis adopter. La famille, dont il fait partie intégrante, n’envisage plus la vie sans lui désormais.
Aujourd’hui, il se comporte comme un vrai toutou. Il se promène en laisse, va chercher la balle, fait la sieste au coin du feu, et aime flemmarder sur le lit de sa petite humaine ! Il a même son propre fauteuil, et mange de la viande de chevreuil cuite, car il n’aime pas la viande crue.
Une histoire vraiment exceptionnelle, puisqu’il n’existerait qu’un seul autre coyote ainsi domestiqué aux Etats-Unis.
Les chats ronronnent et leur ronronnement est apaisant pour l’être humain. On croit plus ou moins à tort que le chat ronronne par plaisir, quand il est content. Mais, en réalité, il existe toute sorte de ronronnements comme certes le contentement, mais aussi, la soumission et la douleur
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Crédits photo : skye underwater – Flickr
Pourquoi les chats ronronnent-ils ? Ce bruit si apaisant est-il toujours un signe de contentement ?
Alors qu’on ne cesse ces derniers temps de vanter les bienfaits de la ronronthérapie, il est bon de rappeler d’où provient le ronronnement du chat, et sa signification. Expression de bien-être, oui, mais pas toujours !
Comme nous l’explique Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat, les félins ne ronronnent en effet pas seulement lorsqu’ils sont bien dans leurs pattounes :
Le chat dès son plus jeune âge ronronne. Ce phénomène dû aux mouvements alternatifs de l’air dans l’appareil respiratoire est propre aux félins, grands et petits.
Le chaton ronronne de plaisir en tétant sa mère, qui elle même ronronne pour informer ses petits que tout va bien, qu’elle est là pour les protéger, qu’ils sont en sécurité. Lors de ces échanges de ronronnements, il y a aussi un échange phéromonal qui va indiquer au chaton que tout va bien que sa mère veille sur lui et le protège.
Ces instants d’intimité totale entre la chatte et ses chatons, où ils se sentent complètement en sécurité, la plupart des chats le rechercheront toute leur vie quand ils seront angoissés, notamment avec le patounage, qui est systématique lors de chaque tétée, réflexe présent dès la naissance du chaton, et même in utéro !
Plus tard, le chat ronronne par plaisir, quand il se sent en toute quiétude. Il n’a pas peur, se sent en harmonie avec vous, il se lâche et la machine se met en route. Il ronronne aussi en se frottant dans vos jambes, pour vous dire » tout va bien, je suis heureux de te voir« et déposer ces fameuses phéromones territoriales sur vous. Mais aussi « j’ai faim, soif ou envie de câlins !« , ce qui revient à vous faire part d’une demande en ronronnant !
De la même façon si un chat sent son maître fatigué ou malade il viendra ronronner en se collant long de lui pour le bercer et l’apaiser, on connaît toutes et tous la fameuse ronronthérapie que les psychologues pour humains mettent à profit.
Parallèlement, il ronronne face à un chat agressif pour lui faire savoir qu’il est pacifique, c’est le ronronnement de soumission. Un chat qui a peur peut donc ronronner aussi.
Et enfin, en plus de ces différentes formes de ronrons, il en existe un dernier, celui de la douleur, comme si le chat essayait de se débarrasser du mal en le désarmant, comme s’il avait affaire à un adversaire. Un chat agonisant ronronne. Le bercement doit l’apaiser ainsi que les phéromones qu’il dégage il doit se rassurer face à la mort. Mais il n’y a encore une fois aucune certitude sur ce processus.
Toutefois, ces mécanismes sont encore mal connus et il est difficile de différencier les types de ronrons pour un novice (peur, joie, douleur, soumission).
Là aussi, un chat qui ronronne sans cesse doit faire l’objet d’une analyse comportementale afin de définir si un traitement prescrit par le vétérinaire est nécessaire. De la même façon un chat qui ne ronronne jamais doit être vu, il peut souffrir de stress et ne pas oser ronronner face à vous, par peur.
Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat
On connait tous des menteurs qui semblent croire leurs mensonges, mais semble-t-il que certains cas sont vraiment graves et nécessitent des soins psychologiques
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Beaucoup de mythomanes croient aux histoires qu’ils inventent. ©Phovoir
Il ment sans arrêt, il affabule, il travestit la réalité… Autant d’expressions pour définir un mythomane, un menteur compulsif. La mythomanie est une vraie maladie dont les conséquences sur le plan social peuvent être gravissimes.
Le mythomane se crée une autre réalité. Il est souvent persuadé de la véracité des… mensonges qu’il invente. Les enfants sont tous des mythomanes physiologiques. En effet, leur imagination et leur inexpérience leur fait inventer des mondes imaginaires auxquels ils croient sincèrement. D’ailleurs, selon les spécialistes, les adultes mythomanes ont conservé une part d’esprit infantile.
Plusieurs faits-divers ont illustré la mythomanie. Mais un en particulier en a montré les conséquences extrêmes. Jean-Claude Romand a menti à ses proches pendant 18 ans sur sa vie réelle en s’inventant une profession de médecin et de chercheur à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Sur le point d’être découvert, il a assassiné sa femme, ses enfants et ses parents en 1993.
Selon le cas et le degré de gravité de la pathologie, plusieurs traitements existent pour aider le patient. Mais généralement, le traitement consiste en une prise en charge psychothérapeutique, parfois associée à une thérapie cognitive et comportementale.
Bien que je ne comprends pas qu’on peut oublier un bébé dans une voiture … Ou encore qu’on croit n’avoir que pour deux minutes loin de l’automobile pendant que bébé dort, cette invention, quand elle sera sur le marché viendra heureusement rappeler les parents à l’ordre. Et espérons, que cela va pouvoir éviter des morts inutiles
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Un père de famille belge vient d’être récompensé pour une invention qui alerte les parents étourdis lorsqu’il y a risque de surchauffe dans la voiture.
Chaque été la rubrique faits divers des quotidiens relate les histoires terrifiantes de parents qui « oublient » leur enfant dans leur voiture garée en plein soleil. Des accidents encore trop fréquents : en Europe, tous les ans, 20 enfants décèdent d’un coup de chaleur en voiture. C’est pourquoi un père de famille belge a eu l’idée d’inventer une option pour la voiture qui vise à éviter le risque de surchauffe. Il a ensuite présenté son invention, baptisée « Gabriel » car elle veille sur les enfants comme un ange-gardien, lors d’un concours organisé par Opel Belgique et l’agence de publicité LDV United.
Comment ça marche
Comme le constructeur automobile Opel l’explique sur son site belge, ce système d’alerte n’est ni plus ni moins qu’un petit porte-clé connecté sans fil à un tapis sensible à la pression. Ce tapis s’adapte à n’importe quel siège pour enfants.
« Vous quittez votre voiture alors qu’un enfant y est encore installé ? Un premier signal vous en avertit sur le porte-clés. Le tapis mesure maintenant en permanence la température dans la voiture. Et si celle-ci dépasse les 28 degrés Celsius, l’alerte « chaleur » de votre porte-clés retentit pour vous indiquer que vous devez immédiatement retourner à votre véhicule ».
Ce projet a été choisi par un jury professionnel parmi 1347 idées et 70 finalistes. Les organisateurs se sont ensuite associés à une agence de développement de produits pour perfectionner le prototype et le placer dans l’Opel Astra du père de famille. Une fois les dernières mises au point effectuées, cette option pourrait être proposée dans certaines voitures de la marque.
J’avoue que je ne comprends pas ce genre de superstition envers les chiens noirs. Les chats noirs non plus, mais eux, c’est probablement relier aux contes et a une époque, à la croyance aux sorcières qui souvent représentée avec des chats noirs. Mais les chiens, ou les superstitieux vont chercher de des drôles idées !! Comment se fait-il qu’il y ait des gens qui croient encore aujourd’hui à de telles âneries
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Par Sophie Le Roux
Crédits photo : Black Labrador Lotte – Flickr
Comme les chats, les chiens noirs souffrent aujourd’hui encore des superstitions les accusant notamment de porter malheur. Ils ont alors bien moins de chances que leurs congénères d’être adoptés, et donc bien plus de risques d’être euthanasiés…
Les stéréotypes les disent plus violents et méchants que les autres chiens. NBC News parle d’un « Black Dog Syndrome », le syndrome du chien noir.
Les chiens noirs restent en moyenne plus longtemps que les autres derrière les barreaux des refuges. Moins mis en valeur sur les photos, et moins attrayants dans l’ombre de leurs box, ces pauvres bêtes souffrent réellement de la couleur de leur pelage. Pourtant, les heureux maîtres de chiens noirs décrivent des compagnons doux et affectueux, et déplorent leur si mauvaise réputation.
Afin de faire évoluer les mentalités, et d’attirer l’attention sur tous les adorables chiens en attente d’adoption, des centaines de propriétaires de toutous noirs se sont réunis en Caroline du Nord à l’automne dernier pour une grande balade.
Interviewée par NBC News, la chanteuse de musique country Emmylou Harris fait partie des amoureux des chiens au pelage noir. Elle a en a adopté plusieurs avant de transformer sa propriété de Nashville enrefuge pour chiens abandonnés.
« Il y a beaucoup de chiens noirs qui attendent une famille » affirme-t-elle tout en caressant l’un de ces adorables compagnons à 4 pattes.
Autrement dit acheter des marques reconnues faites à l’étranger ne garantit en rien qu’ils ne sont pas dangereux pour les enfants. C’est vraiment dommage qu’au nom de je ne sais pas trop quoi, on puisse mettre des enfants en danger
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Des activistes de Greenpeace dénoncent la présence de substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers et des désordres hormonaux dans des produits de marques lors d’une performance à Budapest, en Hongrie.
PHOTO ATTILA KISBENEDEK, AFP
Agence France-Presse
PÉKIN
Greenpeace a affirmé mardi à Pékin avoir détecté des substances chimiques dangereuses dans des vêtements pour enfants fabriqués par des grandes marques, parmi lesquelles Disney, Burberry ou Adidas.
L’organisation de défense de l’environnement a expliqué dans un communiqué avoir soumis 82 articles de douze marques à des analyses, et avoir retrouvé chez chacune de ces enseignes des produits chimiques nocifs.
Parmi les marques ciblées par l’ONG figuraient également Nike, American Apparel, C&A et Gap. Les articles testés ont été fabriqués dans douze régions ou pays, et pour un tiers d’entre eux en Chine.
«Les parents soucieux d’acheter à leurs enfants des vêtements qui ne contiennent pas de produits chimiques dangereux font face à un véritable cauchemar», a commenté Chih An Lee, de Greenpeace.
L’ONG a appelé la Chine, premier producteur textile et premier consommateur de produits chimiques du monde, à cesser d’utiliser des substances néfastes dans son industrie textile.
Ce n’est pas la première fois que Greenpeace met en cause de grands fabricants de vêtements.
Ces deux dernières années, l’ONG a publié plusieurs études montrant la présence de substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers et des désordres hormonaux dans des produits de marques telles que Zara, Calvin Klein, Levi’s et Li Ning.
Et en 2011, Greenpeace avait publié «Dirty Laundry» et «Dirty Laundry 2», deux rapports qui montraient comment les fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l’eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets, ces substances chimiques se retrouvant également dans les fibres des produits vendus.
Avec tous ces gadgets intelligents qu’on l’on peut utiliser, cela peut-il affecter la sécurité face au piratage ?
Pour le commun des mortels, peut-être moins, mais pour les entreprises ou des personnes influentes et connues, les risques seront dans l’avenir d’autant plus grand
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Photo Fotolia
LAS VEGAS – Voiture, vêtements, réfrigérateur ou même brosse à dents: les objets du quotidien sont de plus en plus souvent connectés à un téléphone ou à internet, multipliant d’autant les risques en termes de sécurité.
«Si un objet est connecté à internet, on peut le trouver, et s’il a un système d’exploitation, on peut le pirater», rappelle Kevin Haley, chargé de la recherche chez Symantec, le fabricant américain de l’antivirus Norton, au salon high-tech International CES à Las Vegas.
Les cas avérés sont encore rares, mais «je ne crois pas que les malfaiteurs aient encore compris les avantages pour eux d’utiliser de tels objets. Il y a des tas d’informations à recueillir», confirme Catalin Cosoi, directeur de recherche chez le concurrent roumain BitDefender.
Il prédit qu’une première grosse affaire de piratage devrait intervenir dès cette année.
Du côté des concepteurs d’objets «intelligents», la sécurité est une préoccupation dans les secteurs d’activité sensibles.
La société américaine Unikey, qui fournit des technologies pour des serrures intelligentes, utilise «un cryptage de qualité militaire», affirme Alex Colcernian, chargé du développement de produits.
Le serveur de santé est «très sécurisé», assure aussi Léo Herlin, ingénieur d’études chez l’entreprise française Medissimo qui présente au CES un pilulier intelligent, où les cachets sont rangés dans de petites cases qui s’allument individuellement au jour et à l’heure où le patient doit prendre ses médicaments.
Les démonstrateurs du groupe LG Electronics, qui expose au CES un frigo communicant, auquel on peut demander par textos en faisant ses courses s’il faut racheter du lait, ne voient pas bien en revanche l’intérêt de pirater la liste de son contenu.
«En un an (sur le marché américain), nous n’avons entendu parler d’aucun problème», affirme Randy Overton, qui forme des revendeurs sur le produit. Mais c’est aussi à l’utilisateur de décider ou non de laisser l’application fonctionner sans mot de passe sur son téléphone. «On doit être un consommateur intelligent quand on utilise un appareil intelligent», philosophe-t-il.
«Au moment où nous commençons à faire rentrer toutes ces choses dans nos maisons, nous allons devoir prendre nos responsabilités», par exemple en se renseignant sur la sécurité de l’objet, juge aussi Kevin Haley. En cas de problème, les consommateurs devront «se faire entendre et forcer les fabricants à prendre des mesures».
Il plaide aussi pour «une sécurité à plusieurs niveaux», soulignant par exemple que la serrure la plus sûre combine une bonne vieille clé et une identification biométrique.
Selon un livre blanc de l’équipementier américain Cisco, 50 milliards d’objets seront connectés en 2020.
«Il est impossible de mettre un logiciel de sécurité sur chaque objet», souligne David Orain, un responsable marketing du groupe.
La solution pour lui «consiste à identifier un comportement anormal. Par exemple si un compteur électronique se met soudain à télécharger des mégaoctets de données».
Cisco a des produits à cet effet, toutefois surtout destinés aux professionnels, même si certaines de ses technologies servent dans les portails de protection domestiques proposés par des opérateurs télécoms à leurs clients.
Car même si les objets quotidiens connectés font beaucoup parler d’eux, le vrai enjeu reste dans le monde industriel, où d’ailleurs «la communication de machine à machine existe depuis 40 ans» dans les transports pour suivre la trace des containers, ou pour des processus automatisés sur les plateformes pétrolières par exemple, relève Andreas Haegele, du spécialiste français de la sécurité numérique Gemalto.
«Les menaces suivront l’argent», prévient Kevin Haley.
Pour lui, le piratage médiatisé l’an dernier aux États-Unis d’un système de surveillance pour bébé, qui s’était mis à débiter des injures, «voulait juste prouver quelque chose». Mais ce sera différent «si je peux entrer dans les caméras de sécurité des usines de mon concurrent», pour de l’espionnage industriel par exemple, ajoute-t-il.