Un homme divertit une fillette autiste durant un vol d’avion


Un petit changement de la citation du soir, j’ai pensé que cette lettre de remerciement d’une maman pleine de reconnaissance a un inconnu est une très belle réflexion sur ce que nous rencontrons au long de notre route. Une personne qui n’a pas dans son entourage un enfant autisme, ne sais pas vraiment tout ce que cela implique comme organisation de vie de famille et  les premières années, je pense, sont probablement les plus difficiles à cause des jugements, des idées préconçues. C’est ce genre de petit moment qui donne foi en l’humanité, et qui permet à une maman de reprendre son souffle
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Un homme divertit une fillette autiste durant un vol d’avion

 

MARLIE BEAUDIN

 

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Shanell Mouland, la maman d’une fillette autiste de trois ans, a été témoin d’un geste rempli de compassion de la part d’un homme d’affaires. Alors qu’elle envisageait un vol difficile avec sa fille Kate, il en fût tout autrement pour la maman. Un homme d’affaires, assis dans la même rangée qu’elle, dans le siège 16C du vol 1850 allant à Philadelphie, a mis de côté ses documents et a passé le vol entier à jouer et à divertir sa fille autiste. Très touchée par le geste généreux de la part de l’homme d’affaires, Shanell Mouland a tenu à le remercier dans une lettre publiée sur son blogue Go team Kate.

« Cher papa,

Je ne connais pas votre nom, mais ma fille Kate vous appelait papa durant tout le vol et vous ne l’avez jamais corrigée. Vous auriez très bien pu croire qu’elle vous confondait avec son vrai père, mais au lieu de porter des jugements vous avez préféré rester à ses côtés pour ne pas la secouer. Si elle vous appelait papa, c’est probablement parce qu’elle savait que vous étiez une bonne personne.»

La maman de la petite a préféré asseoir sa fille dans le siège du milieu, sachant très bien qu’une autre personne allait être assise à côté d’elle. Elle ne voulait pas que Kate s’amuse à ouvrir et fermer la porte du hublot.

«Dès le moment où vous vous êtes assis, Kate a commencé à vous flatter le bras. Votre manteau était très doux et elle aimait la sensation. Vous avez souri et elle vous a dit : « Allo papa, voici maman. »»

L’homme d’affaires aurait très bien pu changer de siège et ignorer complètement la fillette. Shanell Mouland est tellement habituée à ce que les gens lui demandent de contrôler sa fille. Au contraire, l’homme a préféré divertir la fillette durant tout le vol. Il n’a pas bronché une seule fois, même lorsque Kate commençait à être impatiente et voulait détacher sa ceinture.

«Merci. Merci de m’avoir évité des excuses qui sont trop fréquentes dans mon quotidien. Merci d’avoir diverti ma fille durant tout le vol. Merci d’avoir mis de côté vos documents et d’avoir joué avec NOTRE fille.»

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Manger de la neige, voilà le jeu favori de ces chiens


Les chiens enjoués adorent courir après les flocons de neige pour n’en faire qu’une bouchée en un claquement de mâchoire.
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Manger de la neige, voilà le jeu favori de ces chiens

 

Par Robin Antoine

Crédits photo : imgur

L’hiver, nous ne sommes pas les seuls à attendre la venue de la neige, nos toutous aussi en raffolent. D’ailleurs, ils aiment particulièrement jouer à manger ces doux flocons blancs.

Visiblement, ils ont vraiment l’air de bien s’amuser. Cependant, même si le jeu est drôle, il ne faut pas qu’ils en abusent car l’ingestion de trop de neige peut créer comme chez l’humain des troubles digestifs (gastrites ou diarrhées).

Alors on temporise nos toutous et surtout… On rigole !

Voici une petite compile où les chiens s’amusent dans la neige et vous donneront certainement envie d’une petite bataille avec votre compagnon à 4 pattes :

http://wamiz.com

Le Saviez-vous ► Encore 168 millions d’enfants travaillent dans le monde


Un rapport écrit en Septembre 2013, donc c’est récent. Il y a encore beaucoup d’enfant qui doivent être adulte avant de vivre leur enfance, de jouer, d’aller sur les bancs d’école
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Encore 168 millions d’enfants travaillent dans le monde

 

Des enfants indiens protestent contre le travail des mineurs le 29 août 2013 à New Delhi (c) Afp

Genève (AFP) – Le nombre d’enfants qui travaillent dans le monde à diminué d’un tiers depuis 2000, passant de 246 millions à 168 millions, indique un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT)

« Nous avançons dans la bonne direction mais les progrès sont encore trop lents. Si nous voulons vraiment mettre un terme au fléau du travail des enfants dans un futur proche nous devons redoubler d’efforts, à tous les niveaux. Il existe 168 millions de bonnes raisons pour cela », a commenté le Directeur général de l’OIT Guy Ryder.

Près de la moitié de ces enfants sont engagés dans des activités dangereuses qui mettent en péril leur santé, leur sécurité et leur développement moral, note le rapport. Actuellement ils sont 85 millions dans ce cas, contre 171 millions en 2000.

Le plus grand nombre d’enfants qui travaillent se trouve dans la région Asie-Pacifique (quelque 78 millions) mais l’Afrique subsaharienne (quelque 59 millions) est la région où la proportion du travail des enfants par rapport à la population est le plus fort; à plus de 21%. On dénombre 9,2 millions d’enfants qui travaillent au Moyen Orient et en Afrique du nord. Ils sont 12 millions en Amérique Latine et Caraïbes.

Selon l’OIT le travail des enfants a reculé de 40% chez les filles contre 25% chez les garçons.

L’agriculture utilise le plus les enfants (98 millions soit 59%), suivie par les services (54 millions) et l’industrie (12 millions).

http://tempsreel.nouvelobs.com

L’enfer des centres d’appels


J’aime beaucoup ce genre de billet, car cela nous permet de voir la réalité dans des milieux de travail que nous connaissons qu’en surface. Croyez-vous que pour un ou une téléphoniste, ce sont les gens mécontents, vulgaires, colériques qui sont le plus stressant pour eux ? Vous êtes sûr ? Je pense que la prochaine fois que vous serez avec une de ses personnes …. Un merci ne sera pas de trop
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L’enfer des centres d’appels

 

«Des gens qui font deux ou trois burnouts,... (Archives La Voix de L'Est)

«Des gens qui font deux ou trois burnouts, ce n’est pas rare», confie un téléphoniste qui compte plus de 10 ans d’expérience au service à la clientèle d’une entreprise de télécommunication.

ARCHIVES LA VOIX DE L’EST

GABRIELLE DUCHAINE
La Presse

Vous leur avez tous parlé un jour ou l’autre pour acheter un forfait cellulaire ou obtenir de l’aide avec une connexion internet. Mais vous n’avez probablement pas remarqué à quel point le préposé au bout du fil était stressé et malheureux. Et pourtant. La détresse psychologique fait partie du paysage dans certains centres d’appel de la province.

Selon un sondage mené par deux professeurs de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM dans trois importants centres d’appels et commandité par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), 57 % des employés de ce secteur montrent des signes de détresse importante ou très importante. C’est trois fois plus que la moyenne québécoise.

De ce groupe, plus de la moitié ont manqué des jours de travail à cause du stress depuis qu’ils occupent leur poste actuel. Presque autant consomment des psychotropes (médicaments pour réduire l’anxiété et la nervosité, aider à dormir et remonter le moral) chaque jour ou plusieurs fois par semaine. Cinq ans après le suicide d’une trentaine de salariés de l’entreprise outre-Atlantique France Télécom, ces résultats sont alarmants. Jeunes ou vieux, hommes et femmes: personne n’y échappe.

«Des gens qui font deux ou trois burnouts, ce n’est pas rare», confie un téléphoniste qui compte plus de 10 ans d’expérience au service à la clientèle d’une entreprise de télécommunication.

Le travail dans les centres d’appels – ils seraient 200 dans la province – est extrêmement lourd. Et pas seulement à cause des clients mécontents, révèle l’étude. Manque d’autonomie et de créativité, surveillance trop étroite, évaluation au rendement, espaces de travail minuscules, bruit excessif, surcharge de travail: les problèmes sont nombreux.

Comme chez Big Brother

«On est suivis à la trace. Il faut justifier tout ce qu’on fait, même quand on va à la toilette», raconte l’employé d’une entreprise de câblodistribution qui donne du soutien technique.

À l’instar de son collègue, il a requis l’anonymat. «On signe des ententes de loyauté.»

Il travaille sur le même étage que des centaines d’autres employés, cordés dans ce qu’ils appellent des «cages à poules» de quelques pouces de largeur.

Comme dans la plupart des entreprises du type, la sienne surveille ses moindres faits et gestes. Le temps qu’il passe au téléphone avec chaque client est chronométré. À la fin de l’année, il ne doit pas dépasser une certaine moyenne, sous peine d’être sanctionné. Même chose pour le temps alloué à inscrire des notes dans les dossiers.

«Ce n’est pas simple. Parfois, c’est une personne âgée incapable de configurer son courriel qui appelle. On doit l’aider sans passer trop de temps au téléphone. Et il faut qu’elle soit satisfaite en raccrochant.»

Si un client rappelle une deuxième fois pour se plaindre ou simplement pour poser plus de questions, c’est un mauvais point.

«Quand on va à la salle de bains, on doit entrer un code dans l’ordinateur pour que le système sache ce qu’on fait. Même chose si on va boire de l’eau ou poser une question à notre patron. Il faut que le système sache qu’on n’est pas en train de perdre notre temps», raconte l’homme.

Selon l’enquête de l’ESG, cette «surveillance trop étroite» est d’ailleurs un des principaux facteurs de détresse psychologique. Elle indispose 78 % des travailleurs sondés.

Au SCFP, qui représente à lui seul 2600 employés de centres d’appels au Québec, on est extrêmement inquiet.

«Les deux bras me sont tombés. Je n’en revenais pas des résultats. Je n’aurais jamais cru que ça serait aussi élevé», dit Alain Caron, président du Conseil provincial du secteur des communications.

Il raconte qu’un employé s’est fait réprimander «parce qu’il n’avait pas mis assez de sourire dans sa voix». Un autre a fait l’objet de mesures disciplinaires parce qu’il avait dit au client que c’est parce que son écran n’était pas branché à son ordinateur s’il ne recevait pas de signal internet. L’information était vraie, mais comme l’écran n’est pas l’affaire du distributeur, il n’aurait pas dû le dire.

«Ils ne peuvent pas toujours aider les gens comme ils le veulent. Il y a des conflits de valeurs.»

Étonnamment peut-être, les clients ne font pas partie du fardeau. Bien sûr, il y a les frustrés et les colériques.

«Mais ça, on a des techniques pour les désamorcer», dit M. Caron. «Et quand on a un client heureux à la fin d’une conversation, c’est notre paye. Ça fait notre journée», ajoute un téléphoniste.

Les efforts des employeurs

Du côté des employeurs, on dit être au courant de la situation et on multiplie les mesures pour freiner la crise.

«Nous offrons par exemple du coaching gratuit pour faire face au stress, de l’assistance pour ceux qui souffrent de dépression ou de dépendance, des services-conseils en santé et bien plus», dit Jacinthe Beaulieu, responsable des relations médias de TELUS, dont les employés sont représentés par le SCFP.

L’entreprise, dit-elle, offre un programme de télétravail depuis 2009 pour «certains employés en centres d’appels».

«Nos centres d’appels sont des espaces de travail ouverts, ensoleillés, conviviaux et ergonomiques, et incluent des salles de pause et de détente pour se revitaliser notamment après un appel plus difficile.» Cogeco aurait mis en place des mesures semblables.

«Depuis un an, ç’a bougé, convient Alain Caron. Des comités ont été mis sur pied. Ils ont ouvert des salles de jeux et des salles de repos… Mais ce n’est pas suffisant. C’est l’organisation du travail qu’il faut remettre en question.»

L’étude de l’ESG suggère la même chose et TELUS aurait fait certains efforts.

«À la suite d’une consultation auprès de nos représentants en centre d’appels, les temps de réponse aux appels ne sont plus calculés. Ainsi, la latitude offerte aux représentants fait place à une réduction du stress et de la pression au travail», dit Mme Beaulieu.

Méthodologie

L’étude a été menée au cours de l’année 2012 dans trois centres d’appels de sociétés de télécommunication et de câblodistribution établies au Québec et qui comptent 2680 employés représentés par le SCFP. En tout, 659 salariés ont répondu à un questionnaire, soit 24,59% des employés des trois entreprises.

Un secteur en crise

 

57% des préposés sondés vivent de la détresse psychologique au travail.

36,6% présentent un niveau de détresse important, alors que 20,8 % montrent les signes d’une détresse très importante.

58,2% des employés vivant de la détresse se sont absentés pour des raisons liées au stress et 53 % ont vécu un arrêt de travail depuis qu’ils occupent leur poste actuel.

46,4% consomment des psychotropes de façon régulière. Un travailleur sur trois prend des médicaments pour réduire l’anxiété ou la nervosité ; autant utilisent des médicaments pour remontrer le moral, et un sur deux prend des médicaments pour aider à dormir.

78% des préposés sondés montrent du doigt la surveillance trop étroite comme un facteur contribuant à leur détresse, et 62 % dénoncent le manque d’autonomie.

33% des employés accusent l’espace de travail trop restreint ou mal adapté de contribuer à leur détresse.

59% des sondés nomment la surcharge de travail comme un élément contribuant à leur détresse, et 68,5 % parlent des problèmes de conciliation travail/famille.

68,5% parlent des problèmes de conciliation travail/famille.

Source: Les conditions de travail dans les centres d’appels: les personnes syndiquées du SCFP au Québec

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Il poursuit Nike pour un crime violent qu’il a commis


Non ce n’est pas ma faute si je fais un truc criminel, c’est la faute des autres, de quelques choses mais pas responsable des dégâts … Et puis quoi encore !!!
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Il poursuit Nike pour un crime violent qu’il a commis

 

Un proxénète de Portland, en Oregon, poursuit Nike pour 100 millions $ en affirmant que le fabricant serait partiellement responsable d’un crime qu’il a commis.

Selon le journal The Oregonian, Sirgiorgiro Clardy a été condamné à une peine de 100 ans, notamment pour avoir sévèrement battu un autre homme en lui écrasant le visage avec ses pieds.

Il poursuit Nike parce que la compagnie n’aurait pas averti les consommateurs que ses chaussures Air Jordan pourraient être utilisées comme armes dangereuses.

Clardy, qui se représente lui-même, affirme avoir souffert mentalement en raison de l’«omission» alléguée de Nike.

Son comportement en cour ne l’aidera toutefois pas, rappelle The Oregonian. Clardy a crié des insultes au juge, aux avocats et aux jurés.

L’homme a aussi été déclaré coupable d’autres crimes précédemment, comme d’avoir effectué un vol et d’avoir battu une de ses prostituées.

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L’ONU coupe les rations alimentaires d’un million de Zimbabwéens


Pendant que nos poubelles sont lourdes et pleines du a notre gaspillage. Alors que la NASA sélectionne les futurs colonisateurs de la planète Mars a coup de milliards de dollars. Des organismes qui aident les pays les plus pauvres sont a bout de ressources …
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L’ONU coupe les rations alimentaires d’un million de Zimbabwéens

 

Au moins 2,2 millions de personnes – un quart de la population rurale du Zimbabwe – auront besoin d’aide alimentaire jusqu’à la prochaine moisson, en mai, selon les estimations des agences humanitaires et des services gouvernementaux.

PHOTO ALEXANDER JOE, AFP

Agence France-Presse
HARARE, Zimbabwe

Environ un million de Zimbabwéens déjà très démunis sont menacés de souffrir de la faim, le Programme alimentaire mondial (PAM) ayant annoncé mardi qu’il supprimait des rations de nourriture par manque de crédits.

«Nous avions espéré augmenter nos aides saisonnières (…) ces prochains mois avec des distributions de nourriture et, dans quelques endroits, d’argent liquide», a déclaré Tomson Phiri, porte-parole du PAM – agence de l’ONU – au Zimbabwe, alors que le pays entre dans une période critique appelée la «saison de la faim».

«Mais nous avons dû supprimer les rations pour un million de bénéficiaires ces récents mois, et nous sommes sur le point de faire des coupes encore plus fortes ces prochains mois», a dit M. Phiri dans un communiqué.

Au moins 2,2 millions de personnes – un quart de la population rurale du Zimbabwe – auront besoin d’aide alimentaire jusqu’à la prochaine moisson, en mai, selon les estimations des agences humanitaires et des services gouvernementaux.

Les prix de la nourriture ont doublé depuis l’année dernière, ce qui a poussé beaucoup plus de Zimbabwéens dans l’adversité, selon le PAM.

L’Agence de l’ONU a besoin de 80 millions de dollars pour nourrir les Zimbabwéens souffrant de malnutrition ces six prochains mois.

Jusqu’ici, cette agence a disposé seulement de 20 millions de dollars, et s’attache à trouver les 60 millions restants, a dit à l’AFP à Johannesburg le porte-parole régional du PAM, David Orr.

Les régions les plus touchées se situent dans l’ouest, le centre et le sud du pays, a dit M. Phiri.

«Nous sommes très inquiets pour la sécurité alimentaire dans les régions rurales, maintenant», a-t-il dit.

La semaine dernière, le gouvernement, à court de liquidités, du président Robert Mugabe a dit qu’il importerait 150 000 tonnes de céréales des pays voisins pour prévenir des pénuries de nourriture.

La production agricole a diminué ces dernières années au Zimbabwe, le gouvernement invoquant les bas rendements dus à une météo imprévisible.

Mais des critiques se sont élevées selon lesquelles les pénuries sont causées par les réformes agraires du président Robert Mugabe, consistant à saisir les terres des fermiers blancs pour les redistribuer à des fermiers noirs.

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Des produits allégés… pas si légers


Ce que je déteste à l’épicerie, c’est le nombre de produits qui affichent des mots magiques comme : à l’ancienne, allégée, améliorée et tout leur vocabulaire culinaire pour faire plaisir à tous les clients, alors que la réalité serait plus de mieux tromper le consommateur.
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Des produits allégés… pas si légers

 

Les produits dits légers ne comptent pas toujours moins de calories puisque ces derniers contiennent souvent plus de sucre, ce qui n’est pas très intéressant sur la balance.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

Claudette Samson

Le Soleil

(Québec)  Le marché des produits allégés en gras a connu une explosion dans les années 90, alors que les maladies cardiovasculaires faisaient des ravages, souligne Paul Boisvert, «coach poids santé» et docteur en kinésiologie.

Avec les campagnes de sensibilisation sur les méfaits du cholestérol, l’industrie nous a offert une foule de produits réduits en lipides : vinaigrettes, mayonnaises, fromages, yogourts… Mais alors que les maladies cardiovasculaires ont plafonné, l’obésité et le diabète ont grimpé en flèche!

Le problème, c’est qu’en réduisant le gras dans les portions, la proportion de sucre a augmenté. Et au bout du compte, la quantité de calories n’est pas beaucoup moindre, à moins qu’il s’agisse d’un produit relativement pur, comme le lait ou le fromage. Mais vous avez déjà goûté un fromage à 4 % de gras? Entre ça et le caoutchouc…

La nutritionniste Marie-Josée Leblanc, du centre de recherche Extenso à l’Université de Montréal, prône plutôt la consommation des vrais produits – de la vraie crème glacée faite avec de la vraie crème -, mais en petite quantité et de façon occasionnelle.

La mention léger est souvent imprécise, dit-elle, et peut induire de fausses croyances.

«S’il est écrit 25 % moins de sodium par rapport au produit régulier, c’est clair. Mais le mot léger n’est pas toujours significatif.»

Bien souvent, on remplace le gras par des additifs de toutes sortes afin de conserver la texture et le goût de l’aliment, qui ne sont pas toujours mieux.

La nutritionniste Anne Deslauriers, de la clinique Nutrition santé à l’Université Laval, abonde dans le même sens. Elle distingue par contre une catégorie de produits allégés plus intéressante, celle des terrines, pâtés de foie, cretons…

«Ce sont des aliments avec des pourcentages élevés de gras qui ne sont pas intéressants, des gras saturés en grande partie.»

Les deux nutritionnistes se rejoignent pour dire que manger des produits allégés pour perdre du poids n’est pas une option très prometteuse. Parce qu’ils contiennent (en principe) moins de calories, il n’est pas rare que l’on mange davantage, disent-elles.

Paul Boisvert reconnaît pour sa part qu’il conseille les aliments allégés à ses clients, qui sont souvent des gens obèses qui veulent perdre du poids. Et pour ça, «les calories, c’est le nerf de la guerre», dit-il. Par contre, lorsque ses clients atteignent leur objectif, ils doivent revenir à une alimentation régulière de contrôle de poids tout en augmentant leur apport calorique.

Petites portions

Une autre option pour réduire les calories est celle de la réduction des portions. C’est ce qu’ont compris les fabricants de boissons gazeuses, qui offrent maintenant de petits formats. Mais encore là, Marie-Josée Leblanc émet des doutes.

«Est-ce que les gens sont capables de se discipliner? Si oui, tant mieux. Mais si ça ouvre la porte, par exemple, à en donner à de jeunes enfants, ce n’est pas bon», dit-elle à propos de ce qu’elle appelle les «aliments camelotes».

D’ailleurs, elle souligne que plusieurs boissons gazeuses allégées, qui ne contiennent pas de calories, sont néfastes pour les dents et les os. C’est l’acide phosphorique, qui produit l’effervescence et l’acidité, qui en serait responsable.

Histoire de prendre le pouls de l’industrie des produits allégés et de son potentiel, voici quelques données tirées d’une étude canadienne* réalisée en 2012 et transmise par Metro.

42 % des Canadiens maintiennent toujours/souvent une diète faible en sodium.

37 % des Canadiens maintiennent toujours/souvent une diète faible en gras.

65 % des Canadiens considèrent qu’ils devraient consommer moins de gras saturés.

62 % des Canadiens considèrent qu’ils devraient consommer moins de gras trans.

En outre, les informations que les Canadiens veulent le plus voir sur le dessus de l’emballage d’un aliment afin de connaître son contenu sont :

Sodium/sel (à 41 %)

Calories (à 39 %)

Sucre (à 36 %)

Gras trans (à 24 %)

Gras (à 24 %)

Gras saturés (à 24 %)

Néanmoins, on observe que le développement de produits légers semble avoir atteint un plafond et laissé la place aux produits «améliorés». Améliorés en quoi? Par l’ajout d’omégas-3, de polyphénols, de probiotiques…

Modération, variété, équilibre

Ce qui est clair, en tout cas, c’est que tout ça n’est pas toujours clair, justement, pour ceux qui essaient de choisir de bons aliments sans sacrifier pour autant le plaisir de manger.

Selon Paul Boisvert, les trois grands principes d’une alimentation santé sont la modération, la variété et l’équilibre. Fort bien. Mais dans la vraie vie, il arrive qu’on triche. Alors, peut-on le faire simplement, avec plaisir, en prenant le temps de savourer aussi bien une bonne salade qu’une petite poutine… de temps en temps, bien sûr.

Au fond, c’est ce que prône l’organisme ÉquiLibre (voir monequilibre.ca), qui recommande en ce début d’année de ne prendre qu’une seule résolution, celle de ne pas faire de diète.

Le dira-t-on assez : les diètes miracles n’existent pas, pas plus que les aliments miracles. Le seul truc qui ait fait ses preuves est vieux comme le monde : manger sainement et bouger régulièrement.

* HealthFocus International, 2012 HealthFocus® International Trend Report, Primary Food Shoppers and Their Quest for Health and Nutrition

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La belle histoire du jour – La jeune trisomique devenue top model


Pour une fois qu’une revue mode prend une jeune fille ayant un handicap visible comme modèle. C’est vrai que c’est une bonne publicité pour la compagnie mais cela, espérons-le pourrait donner l’exemple à d’autres revues mode, et pourquoi pas dans d’autres domaines.
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La belle histoire du jour – La jeune trisomique devenue top model

 

Grâce à cette photo, Karrie a connu une merveilleuse histoire. Photo : CAPTURE FACEBOOK

 

MATHIEU SICARD
metronews.fr

 

En 5 mois, la vie de Karrie Brown a pris un chemin fabuleux. La jeune fille trisomique a réalisé son rêve de devenir top model. Découvrez le récit de son incroyable histoire.

Elle n’a pas les mensurations de Fernanda Lima mais Karrie Brown a réalisé son rêve de devenir mannequin.

Karrie est trisomique et rien ne laissait penser à sa mère que la jeune fille atteindrait son but dans la vie : poser pour des magazines de mode. C’est pourtant ce qui est arrivé, comme en témoigne cette photo, postée sur Facebook ce lundi.

La photo qui a transformé la jeune trisomique en mannequin

L’histoire remonte à l’été dernier, lorsque la mère de Karrie a publié sur Facebook une photo de sa fille, souriante à souhait, heureuse, devant leur maison, aux États-Unis. De nombreux internautes, touchés par la grâce de l’instant capturé par la maman, lui demandent alors où a-t-elle acheté les vêtements portés par Karrie.

Il se trouve que la jeune trisomique porte des vêtements de sa marque préférée, Wet Seal, qui a développé une ligne pour jeunes filles rondes. La marque est devenue la préférée de Karrie, qui a même son groupe Facebook pour montrer comment elle porte bien ses collections. Et figurez-vous que Wet Seal a bien rendu à Karrie son amour.

Shooting et… Miss Teen Celebrity 

La mère de Karrie a été contactée par la marque de mode qui a proposé à la jeune fille de devenir son égérie pour un shooting qui a été couronné par la première place des ados célèbres décernée par le magazine américain J-14.

Une belle histoire pour la jeune fille… et, à n’en pas douter, un joli coup de buzz pour la marque.

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